Les quatre défis de l'URD
l'Essor n°14970 du - 2003-06-03
Longtemps annoncée à grand renfort médiatique, l'Union pour la République et la démocratie a été portée sur les fonts baptismaux dimanche. Avec à sa tête l'ancien Premier ministre Younoussi Touré
"Lorsque l'enfant parait, le cercle de famille applaudit à grands cris…". Victor Hugo n'est plus mais ses mots décrivent à merveille l'atmosphère qui a prévalu à la naissance, dimanche, du nouveau parti lancé par Soumaïla Cissé est ses partisans, l'Union pour la République et la démocratie.Très tôt le matin, vers le Palais des congrès a convergé une foule en liesse venue des six communes du district. Ces Bamakois sont venus se fondre dans une forte représentation des cercles et des Maliens de l'extérieur. Ils sont, en effet, venus de Gambie, du Burkina-Faso, du Niger, de Guinée, du Canada, de Côte d'Ivoire et du Sénégal témoigner de leur adhésion à la nouvelle formation politique issue des rangs de l'Adema.On notait également la présence à cette cérémonie du président de l'Assemblée nationale, de quatre membres du gouvernement, du président du Haut conseil des collectivités territoriales, de seize députés et des représentants des partis politiques et des organisations internationales.C'est dans une ambiance chauffée à blanc par l'Ensemble instrumental qu'a fait son entrée Soumaïla Cissé sous les acclamations des militants et sympathisants. Pour ce premier bain de foule depuis la campagne du deuxième tour des élections présidentielles, Soumaïla Cissé ne pouvait espérer mieux, lui qui, aujourd'hui commmissaire du Mali à l'UEMOA, ne peut de ce fait, briguer des responsabilités partisanes. Longtemps annoncée à grand renfort médiatique, l'Union pour la République et la démocratie (URD) allait être ainsi portée sur les fonts baptismaux.Deux interventions ont marqué l'entrée sur la scène politique nationale de l'URD. Il s'agit en l'occurrence de celles de la présidente de la commission d'organisation de l'Assemblée constitutive, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, et du président provisoire du nouveau parti, l'ancien Premier ministre Younoussi Touré. Aucune de ces allocutions n'a cependant adressé la moindre critique à l'ADEMA malgré le gros contentieux à la base de la scission qui a abouti à la création de l'URD.Kadiatou Samaké assurera ainsi que cette cérémonie de création d'un nouveau parti marque la volonté d'aller vers l'unité. Car "les dernières élections générales, malgré leur réussite ont jeté la lumière sur une réalité : celle de l'émiettement de la classe politique". Cet émiettement et ses manifestations sont préjudiciables à l'approfondissement et à la consolidation de notre jeune et fragile démocratie a souligne la présidente de la commission d'organisation de l'Assemblée constitutive. A l'URD, on veut lutter pour favoriser l'émergence de grands pôles politiques sur lesquels prendra appui la démocratie.Le président provisoire de l'URD a, pour sa part, indiqué que sa formation est porteuse d'un projet qui prône une vision globale et équilibrée de notre pays. L'URD se propose, pour faire avancer notre pays, de relever 4 défis majeurs. Ainsi le nouveau-né veut bâtir un Mali uni et fort, un Mali solidaire, un Mali actif et productif et un Mali respecté dans une Afrique unie et prospère, à travers son engagement dans la mise en œuvre des chantiers de l'Union africaine et la mise en chantier pragmatique du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique.Un bureau provisoire de 25 membres présidé par l'ancien Premier ministre Younoussi Touré a été mis en place. Il est chargé de préparer le Congrès dont la date n'a pas encore été fixée. On note la présence dans ce bureau de nombreuses figures politiques comme Oumar Ibrahim Touré, Lassana Koné, Mohamed Ag Erlaf, Baba Oumar Boré et Mme Michèle Moncourt. S. DOUMBIA
Longtemps annoncée à grand renfort médiatique, l'Union pour la République et la démocratie a été portée sur les fonts baptismaux dimanche. Avec à sa tête l'ancien Premier ministre Younoussi Touré
"Lorsque l'enfant parait, le cercle de famille applaudit à grands cris…". Victor Hugo n'est plus mais ses mots décrivent à merveille l'atmosphère qui a prévalu à la naissance, dimanche, du nouveau parti lancé par Soumaïla Cissé est ses partisans, l'Union pour la République et la démocratie.Très tôt le matin, vers le Palais des congrès a convergé une foule en liesse venue des six communes du district. Ces Bamakois sont venus se fondre dans une forte représentation des cercles et des Maliens de l'extérieur. Ils sont, en effet, venus de Gambie, du Burkina-Faso, du Niger, de Guinée, du Canada, de Côte d'Ivoire et du Sénégal témoigner de leur adhésion à la nouvelle formation politique issue des rangs de l'Adema.On notait également la présence à cette cérémonie du président de l'Assemblée nationale, de quatre membres du gouvernement, du président du Haut conseil des collectivités territoriales, de seize députés et des représentants des partis politiques et des organisations internationales.C'est dans une ambiance chauffée à blanc par l'Ensemble instrumental qu'a fait son entrée Soumaïla Cissé sous les acclamations des militants et sympathisants. Pour ce premier bain de foule depuis la campagne du deuxième tour des élections présidentielles, Soumaïla Cissé ne pouvait espérer mieux, lui qui, aujourd'hui commmissaire du Mali à l'UEMOA, ne peut de ce fait, briguer des responsabilités partisanes. Longtemps annoncée à grand renfort médiatique, l'Union pour la République et la démocratie (URD) allait être ainsi portée sur les fonts baptismaux.Deux interventions ont marqué l'entrée sur la scène politique nationale de l'URD. Il s'agit en l'occurrence de celles de la présidente de la commission d'organisation de l'Assemblée constitutive, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, et du président provisoire du nouveau parti, l'ancien Premier ministre Younoussi Touré. Aucune de ces allocutions n'a cependant adressé la moindre critique à l'ADEMA malgré le gros contentieux à la base de la scission qui a abouti à la création de l'URD.Kadiatou Samaké assurera ainsi que cette cérémonie de création d'un nouveau parti marque la volonté d'aller vers l'unité. Car "les dernières élections générales, malgré leur réussite ont jeté la lumière sur une réalité : celle de l'émiettement de la classe politique". Cet émiettement et ses manifestations sont préjudiciables à l'approfondissement et à la consolidation de notre jeune et fragile démocratie a souligne la présidente de la commission d'organisation de l'Assemblée constitutive. A l'URD, on veut lutter pour favoriser l'émergence de grands pôles politiques sur lesquels prendra appui la démocratie.Le président provisoire de l'URD a, pour sa part, indiqué que sa formation est porteuse d'un projet qui prône une vision globale et équilibrée de notre pays. L'URD se propose, pour faire avancer notre pays, de relever 4 défis majeurs. Ainsi le nouveau-né veut bâtir un Mali uni et fort, un Mali solidaire, un Mali actif et productif et un Mali respecté dans une Afrique unie et prospère, à travers son engagement dans la mise en œuvre des chantiers de l'Union africaine et la mise en chantier pragmatique du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique.Un bureau provisoire de 25 membres présidé par l'ancien Premier ministre Younoussi Touré a été mis en place. Il est chargé de préparer le Congrès dont la date n'a pas encore été fixée. On note la présence dans ce bureau de nombreuses figures politiques comme Oumar Ibrahim Touré, Lassana Koné, Mohamed Ag Erlaf, Baba Oumar Boré et Mme Michèle Moncourt. S. DOUMBIA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire