mercredi 30 avril 2014

Malijet Rentrée politique de l’Urd en CVI : L’Honorable Kalifa Doumbia rejoint la famille l’URD Mali Bamako

Malijet Rentrée politique de l’Urd en CVI : L’Honorable Kalifa Doumbia rejoint la famille l’URD Mali Bamako
L’Honorable Kalifa Doumbia rejoint la famille l’URD
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Rentrée politique de l’Urd en CVI : L’Honorable Kalifa Doumbia rejoint la famille l’URD
L’honorable Kalifa Doumbia, ancien député (2007-2013) de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD) élu en commune VI du District de Bamako a démissionné du parti de Tiéman Hubert Coulibaly pour se rallier à l’URD, la deuxième force politique de notre pays. Pour l’occasion, une cérémonie de lancement placée sous la présidence de l’honorable Soumaïla Cissé a été organisée sur le terrain de football BIAO à Faladiè en commune VI par le parti de la poignée de mains en vue de marquer la rentrée politique du parti. C’était le samedi le 26 avril 2014 en présence des cadres, militants, sympathisants et associations.
C’est sous un soleil accablant que les militants, sympathisants et associations alliées à l’URD sont massivement sortis pour célébrer l’arrivée de l’honorable Kalifa Doumbia dans la famille du parti de la poignée de mains piloté par l’enfant de Niafunké, Soumaïla Cissé.
Dans son allocution, le Pr. Salikou Sanogo, Secrétaire général de la section URD de la commune VI a souhaité la bienvenue au nouvel adhérent et s’est dit loin d’être surpris par la présence de l’honorable Doumbia parmi eux. Selon lui, cet acte que vient de poser l’ancien député de l’UDD est l’expression de sa ferme conviction de contribuer au développement de notre pays. Ensuite, il a relaté en quelques mots le parcours de l’illustre député à commencer par ses services rendus à la CMDT tout en passant par le rôle joué quant il était à l’Assemblée nationale, puis son apport pour le développement de la commune VI. Pour le Secrétaire général, l’arrivée d’une telle personne au sein d’une organisation politique n’est que salutaire.
Le porte-parole et aussi fils de l’honorable Kalifa Doumbia a souligné devant le public les raisons de leur adhésion à l’URD qui s’expliquent par la vision partagée pour le développement d’un Mali uni et indivisible. C’est pour signifier au peuple URD qu’ils partagent désormais avec eux les mêmes préoccupations dont la résolution définitive réside dans une coalition totale et sans faille.
Pour l’honorable Soumaïla Cissé, Kalifa Doumbia, après avoir servi avec brio la CMDT, a vraiment marqué la législature qui a concerné 2007 à 2013. A ses dires, Kalifa rejoint aujourd’hui l’URD sur la base des valeurs parce que tout simplement, depuis les événements de 2012, ils ont travaillé ensemble dans un respect réciproque et ont fini par comprendre qu’ils doivent cheminer ensemble. C’est pourquoi, Kalifa s’est résolument mis avec l’URD dans l’opposition, pas n’importe laquelle, mais une opposition constructive. Kalifa a autour de lui une société civile très active composée de femmes et de jeunes dans un quartier populaire comme Niamakoro. Soumaïla Cissé s’est dit fier de la confiance placée en l’URD et en lui-même par Kalifa.
Parlant de la société civile, Soumi a précisé que pour un quartier comme Niamakoro qui souffre énormément de déficit d’eau, il est bon de faire une comparaison entre le prix d’un forage qui tourne autour de 5 millions et les 20 milliards qui ont servi d’acheter un avion et qui pouvaient certainement réaliser une multitude de forages.
Pour Soumaïla Cissé, il est important que les responsables sachent qu’ils sont élus pour les populations et aujourd’hui, la misère, la pauvreté restent grandissantes dans notre pays. Il pense que dans ce pays, les valeurs semblent être inversées parce que ceux qui échouent aux présidentielles et aux législatives sont chargés de nous gérer. Selon l’honorable, cette situation découle du fait qu’on se moque quelque part du choix de la population, et se moque également du fait qu’ils ont échoué à convaincre nos populations. « Il est important qu’on revienne à la compétence et à la qualité des relations que les responsables ont avec les différentes populations », a-t-il souligné.
En revenant à l’adhésion de Kalifa au sein de son parti, Soumi souligne qu’à l’URD, il n’y a pas d’anciens ni de nouveaux militants. Selon lui, Kalifa sera au même titre d’égalité que les autres membres, il sera autant responsable que chacun d’eux. « Nous formons des relations qui créent une valeur républicaine, nous fondons nos valeurs sur des valeurs vraiment sincères. C’est ce qui fait que l’URD est resté uni pendant ces longues années. C’est ce qui fait que l’URD compte dans ce pays et comptera pendant longtemps« , a déclaré l’honorable Cissé avant de conclure qu’ils sont engagés et continueront à s’engager.
Il y a lieu de saluer l’honorable Doumbia Kalifa pour son courage politique en ces temps où beaucoup de nos hommes politiques, pour des visées alimentaires, préfèrent s’abriter dans la majorité présidentielle, foulant même aux pieds souvent leur honneur et leur dignité par une alliance contre nature.
Mamadou BALLO
Source: Zénith Balé

jeudi 24 avril 2014

Mali | Soumaïla Cissé : "IBK n'a pas de feuille de route" pour le Mali | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali | Soumaïla Cissé : "IBK n'a pas de feuille de route" pour le Mali | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
24/04/2014 à 16:00
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Soumaïla cissé, le 4 avril à Levallois-Perret (France).Soumaïla cissé, le 4 avril à Levallois-Perret (France).© Sandra Rocha pour J.A.
Réconciliation, sécurité, justice... Soucieux de ne pas "hurler avec les loups", l'opposant numéro un à Ibrahim Boubacar Keïta, Soumaïla Cissé, n'en a pas moins une vision critique de l'action du président. Interview.
Perdant du second tour de l'élection présidentielle d'août 2013, Soumaïla Cissé, 64 ans, fait office d'opposant numéro un à Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Mais un opposant tempéré, soucieux de ne pas tomber dans l'anathème permanent. Alors que le président traverse une mauvaise passe, le député de Niafunké dresse un bilan mitigé des premiers pas d'IBK à la tête du Mali.
Jeune Afrique : Sept mois après sa nomination, le Premier ministre Oumar Tatam Ly a présenté sa démission le 5 avril. Est-ce un échec pour IBK ?
SOUMAÏLA CISSÉ : Aucun président au monde ne pense garder un Premier ministre si peu de temps. Il y a eu soit une erreur de casting, soit des dysfonctionnements réels. Or la lettre de démission du Premier ministre est claire : il y a un problème de gouvernance au sommet de l'État. Cela confirme ce que je pensais : il manque une feuille de route à ce gouvernement, les priorités n'ont pas été définies.
Moussa Mara est-il la bonne personne pour diriger le nouveau gouvernement ?
C'est un jeune qui a des qualités, je lui souhaite bonne chance, mais je doute de sa capacité à rassembler. Son parti compte un seul député sur 147 à l'Assemblée. Le président n'a pas tenu compte du vote des Maliens aux dernières législatives.
Les négociations avec les groupes armés piétinent et l'aide internationale de 3 milliards d'euros n'est toujours pas débloquée.
Quel bilan tirez-vous des premiers mois d'IBK à la présidence ?
L'attente des Maliens était très forte sur des sujets comme la sécurité, la réconciliation nationale, la justice... On n'a pas beaucoup bougé depuis. Kidal est toujours quasi inaccessible. Dans le Nord, on assiste à une recrudescence de l'insécurité, et l'attaque du domicile de l'ancien président Alpha Oumar Konaré [le 5 avril] nous rappelle que Bamako n'est pas à l'abri. Les négociations avec les groupes armés piétinent. Enfin, les investisseurs ne sont pas encore rassurés, et l'aide internationale de 3 milliards d'euros n'est toujours pas débloquée.
Plusieurs responsables de la junte, dont Amadou Haya Sanogo, ont été inculpés et incarcérés. Cela doit vous réjouir.
Des responsables de la junte sont en détention, mais des gens convaincus d'avoir participé à des violences ne sont pas inquiétés, certains ont même été élus députés... Cela jure avec la philosophie de l'impunité prônée par le président.
Vous faites référence à Ahmada Ag Bibi. Son élection sous la bannière du Rassemblement pour le Mali [au pouvoir] vous reste en travers de la gorge ?
Il ne faut pas laisser croire que nous avons une justice à deux vitesses. Si des gens ont commis des fautes, il faut qu'ils les reconnaissent, qu'ils demandent pardon et que la justice soit saisie en cas de crime.
Iyad Ag Ghaly a franchi la frontière. Cela fait vingt ans qu'on discute avec lui...
Peut-on discuter avec Iyad Ag Ghaly, le chef rebelle d'Ansar Eddine ?
À mon avis, il a franchi la frontière. Cela fait vingt ans qu'on discute avec lui...
Et avec le Mouvement national de libération de l'Azawad [MNLA] ?
Je ne sais même plus qui représente ce mouvement. Le problème du MNLA, c'est la crédibilité de ses représentants. Avec qui va-t-on discuter pour être sûr que, si accord il y a, il sera respecté ? Idem pour le Mouvement arabe de l'Azawad.
Qui est responsable du blocage des négociations ?
Les responsabilités sont partagées. Les groupes armés sont divisés, mais le gouvernement n'a pas non plus une ligne très claire. La seule chose évidente, c'est que le président ne veut plus d'intermédiaire. Est-ce le bon schéma ? À mon avis, il faut tout de même un médiateur.
Qui ? Blaise Compaoré ?
Les objectifs qui lui avaient été fixés ont été atteints : élections présidentielle et législatives, accords sur l'intégrité du territoire et sur la laïcité de l'État. Maintenant, il faut voir quelles sont les perspectives nouvelles qui s'offrent au Mali.
Peut-on imaginer une autonomie plus large dans le Nord ?
Une large décentralisation pourrait être la solution pour toutes les régions du Mali. Mais si on veut décentraliser, il faut s'assurer de la qualité des ressources humaines et d'un apport financier sur le long terme - dix ans au minimum. Il faut un "plan Marshall" pour les régions défavorisées, en particulier celles du Nord.
La Mission des Nations unies au Mali remplit-elle sa mission ?
Beaucoup de Maliens s'attendaient à ce que la Minusma aide notre armée à reconquérir Kidal, ce qui n'a pas été le cas. À Gao et Tombouctou, les Casques bleus semblent commis à un service minimum. Seule la France mène la chasse aux jihadistes.
Mohamed Aly Bathily, le ministre de la Justice du gouvernement d'Oumar Tatam Ly, vous a accusé d'avoir volé 22 milliards de F CFA [33,5 millions d'euros] quand vous étiez ministre des Finances...
Notre opposition est républicaine, nous critiquons les programmes et nous nous prononçons sur les résultats.
J'ai déjà solennellement demandé au ministre d'apporter le moindre début de preuves à ses allégations. J'attends encore.
Vous tenez un discours très mesuré pour un opposant...
Je ne veux pas hurler avec les loups. Notre opposition est républicaine, nous critiquons les programmes et nous nous prononçons sur les résultats. Les Maliens nous jugeront à la tâche.
Pourriez-vous travailler avec IBK ?
Je n'exclus rien. Je ferai tout pour que mon pays s'en sorte. Aujourd'hui je suis dans l'opposition et je critique ce qui n'est pas bon. Mon combat est de construire une opposition républicaine avec un statut reconnu par l'État


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jeudi 17 avril 2014

Soumaila Cissé à la rencontre Fare-URD : « Nous constituons une alternative à ce qui se passe aujourd’hui » - maliweb.net

Soumaila Cissé à la rencontre Fare-URD : « Nous constituons une alternative à ce qui se passe aujourd’hui » - maliweb.net

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Soumaila Cissé et Modibo Sidibé (GD)
Soumaila Cissé et Modibo Sidibé (GD)
Après le premier congrès de son parti, le président des Fare Anka-Wuli, Modibo Sidibé, à la tête d’une forte délégation, s’est rendu, le mercredi 16 avril 2014, au siège de l’URD pour une visite de courtoisie. Il a été accueilli par le président de l’URD, Soumaila Cissé. Ensuite s’en est suivie une rencontre à huis clos entre les deux partis. Au terme de cette réunion, les deux ex candidats à l’élection présidentielle ont tenu un point de presse. Et selon Soumaila Cissé, l’opposition va constituer une alternative à ce qui se passe aujourd’hui au Mali.

Investit président de Fare Anka wuli, Modibo Sidibé entame une tournée de concertation avec les partis représentés à l’assemblée nationale. Il a consacré sa première visite au parti du chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, à savoir l’URD. Apres la rencontre, Modibo Sidibé a expliqué sa démarche. Apres notre congrès, dit-il, il était important qu’on prenne attache avec un certain nombre de partis à commencer par les partis représentés à l’assemblée nationale pour clarifier notre positionnement. « Je suis un social démocrate. Nous avons choisi d’être dans l’opposition républicaine et démocratique. C’est notre choix politique et idéologique afin que la pratique de l’opposition devienne naturelle par ce que c’est indispensable», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’il ne s’agit pas pour l’opposition de paralyser la majorité dans l’exercice de ses choix conforté par le peuple. « Il y a un minimum de choses qu’il faut faire et qu’on peut faire sur la base des règles républicaines et démocratiques. Nous attendons des membres du gouvernement le respect de l’opposition », a soutenu le président des Fare.

A sa suite, le président de l’URD, dans son allocution, a félicité Modibo Sidibé pour sa visite. Selon lui, leur rencontre est dû à leur engagement patriotique réel. « C’est avec beaucoup d’espoir que nous nous sommes rencontré. Nous nous ne retrouvons pas par un esprit mesquin. Nous revendiquons d’aimer ce pays autant que chacun. Nous revendiquons de constituer une opposition critique, républicaine et qui fera avancer les débats. Parce que nous en manquons. Une opposition qui pourra critiquer et accepter ce qui va dans le bon sens. Une opposition qui va proposer des nouvelles choses pour que le pays avance », a-t-il martelé.

Le combat sera difficile, ajoutera-t-il, mais nous allons continuer à nous battre. Le président de l’URD a, en outre, expliqué que l’opposition va approfondir la discussion afin de mettre en avant des solutions et des propositions concrets pour faire avancer le pays. «Nous constituons une alternative à ce qui se passe aujourd’hui », a-t-il dit. De son avis, l’opposition se porterait mieux si les jeux étaient clarifiés de part et d’autre. « Il faut que l’opposition puisse se mouvoir dans ce pays. Son statut doit être reconnu par le gouvernement, ses droits et ses devoirs doivent être mis en avant. Et elle doit être confortée et acceptée dans le choix démocratique que le peuple malien a fait », a expliqué Soumaila Cissé. Le président de l’URD a, par ailleurs, fustigé la censure de l’opposition au niveau de la télévision d’Etat, l’ORTM. Selon lui, il faut que l’opposition puisse avoir accès à l’ORTM. « Je suis content que l’ORTM soit là aujourd’hui. Nous devons avoir des temps d’antennes pour pouvoir expliquer aux populations ce que nous proposons. Il ne faut pas qu’on zappe les images chaque fois que quelqu’un de l’opposition apparait », a –t-il dit. Pour finir, Soumaila Cissé a demandé au gouvernement de mettre en avant ces principes pour que l’opposition puisse assumer ses devoirs.
Madiassa Kaba Diakité/Ousmane Baba Dramé