"SOUMAÏLA CISSÉ RESTE NOTRE CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE DE LA COMMISSION DE L'UEMOA"
Revenu à Bamako tard dans la nuit de vendredi, le président Amadou Toumani Touré a commenté les temps forts des sommets de l'UEMOA et de la CEDEAO qui viennent de se tenir à Dakar. A commencer par la crise ivoirienne qui constitue, dira-t-il, une préoccupation de plus en plus vive pour le Mali, malgré les accords de Marcoussis. Car au delà des exigences du Mali relatives à la sécurité de nos ressortissants et de leurs biens, au delà du manque à gagner énorme au niveau de nos recettes fiscales, des pertes de revenus de nos opérateurs économiques, de nos transporteurs, la question ivoirienne nous "gêne" énormément.Pour Amadou Toumani Touré, il était donc tout à fait normal que la crise ivoirienne soit le thème central des débats à Dakar. Le chef de l'État a confirmé que la CEDEAO soutenait les accords de Marcoussis et s'engageait à aider par tous les moyens, politiques et diplomatiques au retour d'une paix rapide en Côte d'ivoire, une paix qui n'humilie personne.Amadou Toumani Touré qui a rappelé que les chefs d'Etat et la communauté internationale n'ont fait qu'entériner les accords signés entre les parties ivoiriennes, estime que si aujourd'hui, l'application de certains points des dits accords pose problème, il est bon que la CEDEAO s'investisse, tout en essayant de comprendre ce qui se passe sur le terrain. C'est dans ce but que le groupe de contact a été dépêché à Abidjan. "Après avoir écouté le président Gbagbo, nous auront suffisamment d'informations pour fonder notre opinion et dégager des voies sur lesquelles nous pouvons aider toutes les parties concernées", a-t-il indiqué.ATT est également revenu sur le sommet de l'UEMOA pour saluer l'adoption du projet de traité de création du parlement de l'Union qui constitue un pas en avant extrêmement important. Il s'est félicité du choix de Bamako pour abriter l'institution et a promis que notre pays facilitera et aidera son installation.Le chef de l'État a également commenté les péripéties de l'élection du président de la Commission de l'Union, un poste auquel notre compatriote Soumaïla Cissé est candidat. Le constat est regrettable, a-t-il souligné, le Mali est sous-représenté dans les organisations sous-régionales et internationales, alors que nous avons des cadres compétents. Le président Touré s'est, par conséquent, engagé à soutenir et promouvoir les cadres maliens dans les organisations sous-régionales et internationales."Nous avons été parmi les artisans fondateurs de la plupart de ces organisations, mais nous sommes surpris de voir que Bamako n'abrite le siège d'aucune organisation sous-régionale d'importance" a-t-il relevé. "La solidarité, la courtoisie et l'esprit d'ouverture nous ont conduits, chaque fois, à céder sinon à comprendre la position des autres. Mais quand le Mali demande, nous souhaitons que les autres nous retournent aussi la courtoisie", a-t-il indiqué.Le chef de l'État a défendu la candidature de Soumaïla Cissé à la présidence de la Commission de l'UEMOA. Notre candidat, a-t-il estimé, est bien placé pour diriger cet organe de l'Union à la création de laquelle il a pris part en tant que ministre des Finances. Si l'élection a été remise à la prochaine conférence, c'est à cause de la situation en Côte d'Ivoire, a-t-il rappelé tout en confirmant que Soumaïla Cissé reste le candidat du Mali.Il a, au passage, rendu hommage au prédécesseur de Soumaïla Cissé à la Commission, l'ancien Premier ministre Younoussi Touré qui a bien accompli sa mission. S. TOGOLA Envoyé spécial L'Essor
Revenu à Bamako tard dans la nuit de vendredi, le président Amadou Toumani Touré a commenté les temps forts des sommets de l'UEMOA et de la CEDEAO qui viennent de se tenir à Dakar. A commencer par la crise ivoirienne qui constitue, dira-t-il, une préoccupation de plus en plus vive pour le Mali, malgré les accords de Marcoussis. Car au delà des exigences du Mali relatives à la sécurité de nos ressortissants et de leurs biens, au delà du manque à gagner énorme au niveau de nos recettes fiscales, des pertes de revenus de nos opérateurs économiques, de nos transporteurs, la question ivoirienne nous "gêne" énormément.Pour Amadou Toumani Touré, il était donc tout à fait normal que la crise ivoirienne soit le thème central des débats à Dakar. Le chef de l'État a confirmé que la CEDEAO soutenait les accords de Marcoussis et s'engageait à aider par tous les moyens, politiques et diplomatiques au retour d'une paix rapide en Côte d'ivoire, une paix qui n'humilie personne.Amadou Toumani Touré qui a rappelé que les chefs d'Etat et la communauté internationale n'ont fait qu'entériner les accords signés entre les parties ivoiriennes, estime que si aujourd'hui, l'application de certains points des dits accords pose problème, il est bon que la CEDEAO s'investisse, tout en essayant de comprendre ce qui se passe sur le terrain. C'est dans ce but que le groupe de contact a été dépêché à Abidjan. "Après avoir écouté le président Gbagbo, nous auront suffisamment d'informations pour fonder notre opinion et dégager des voies sur lesquelles nous pouvons aider toutes les parties concernées", a-t-il indiqué.ATT est également revenu sur le sommet de l'UEMOA pour saluer l'adoption du projet de traité de création du parlement de l'Union qui constitue un pas en avant extrêmement important. Il s'est félicité du choix de Bamako pour abriter l'institution et a promis que notre pays facilitera et aidera son installation.Le chef de l'État a également commenté les péripéties de l'élection du président de la Commission de l'Union, un poste auquel notre compatriote Soumaïla Cissé est candidat. Le constat est regrettable, a-t-il souligné, le Mali est sous-représenté dans les organisations sous-régionales et internationales, alors que nous avons des cadres compétents. Le président Touré s'est, par conséquent, engagé à soutenir et promouvoir les cadres maliens dans les organisations sous-régionales et internationales."Nous avons été parmi les artisans fondateurs de la plupart de ces organisations, mais nous sommes surpris de voir que Bamako n'abrite le siège d'aucune organisation sous-régionale d'importance" a-t-il relevé. "La solidarité, la courtoisie et l'esprit d'ouverture nous ont conduits, chaque fois, à céder sinon à comprendre la position des autres. Mais quand le Mali demande, nous souhaitons que les autres nous retournent aussi la courtoisie", a-t-il indiqué.Le chef de l'État a défendu la candidature de Soumaïla Cissé à la présidence de la Commission de l'UEMOA. Notre candidat, a-t-il estimé, est bien placé pour diriger cet organe de l'Union à la création de laquelle il a pris part en tant que ministre des Finances. Si l'élection a été remise à la prochaine conférence, c'est à cause de la situation en Côte d'Ivoire, a-t-il rappelé tout en confirmant que Soumaïla Cissé reste le candidat du Mali.Il a, au passage, rendu hommage au prédécesseur de Soumaïla Cissé à la Commission, l'ancien Premier ministre Younoussi Touré qui a bien accompli sa mission. S. TOGOLA Envoyé spécial L'Essor
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