mercredi 23 décembre 2009

DISCOURS DEVANT LES MANAGERS

Monsieur le Conseiller Spécial du premier Ministre ;
Monsieur le Directeur Général de IGEMA-AFRIQUE ;
Madame la Secrétaire générale du Ministère du Travail
Madame, Messieurs les membres du Conseil d’Administration de IGEMA- AFRIQUE,
Madame, Messieurs les Managers ;
Honorables invités, Mesdames, Messieurs,

Je suis fier de prendre la parole devant ce parterre d’entrepreneurs et de managers venus célébrer l’excellence. Je tiens également à remercier toutes les personnalités qui, par leur présence, ont tenu à apporter leur soutien à IGEMA AFRIQUE.


Monsieur le Directeur Général du Port de Lomé, Monsieur le Président du Conseil d’Administration du Port de Lomé, Monsieur le Recteur de l’Université de Bamako, Monsieur le Directeur Général de CAECE Mali, votre présence nous rassure.
Le parrainage de la Commission de l’UEMOA de cet événement initié par IGEMA-AFRIQUE traduit, en effet, notre engagement auprès des partenaires comme vous qui œuvrent pour la compétitivité de leurs institutions qu’elles soient publiques ou privées. Je voudrais donc vous remercier, et vous féliciter, Monsieur le Directeur Général, pour cette initiative devenue une tradition : c’est déjà un grand mérite. En stimulant la concurrence, IGEMA-AFRIQUE favorise la compétitivité en vue d’une intégration sous-régionale, basée sur la qualité des prestations industrielles et commerciales.

Madame, Messieurs les Managers,

L’UEMOA, grâce aux progrès réalisés dans la libre circulation des personnes, des biens et capitaux et surtout le droit d’établissement des professions libérales, compte devenir une zone émergente. Cette performance sera l’œuvre du secteur privé, qui constitue, c’est ma conviction, le moteur de la croissance à travers la création de richesses et d’emplois. C’est tout le sens de mon appui à la dynamisation de la Chambre Consulaire Régionale afin qu’elle prenne toute sa place dans le processus d’intégration au sein de notre Union.

Dans la même optique, nous devons saluer les résultats obtenus par le programme qualité UEMOA qui permet à nos entreprises d’atteindre un niveau de compétitivité qui leur donne toutes leurs chances au plan international. Il me plaît, donc, en cette occasion, de vous féliciter et de vous encourager dans votre quête de l’excellence et de l’innovation.

Mesdames, Messieurs les récipiendaires,

L’environnement mondial, en perpétuel changement, nous impose une compétitivité permanente faite de plus de pragmatisme, de savoir-faire et d’esprit de complémentarité. La mondialisation, malgré ses aspects débridés au plan des échanges, offre de nombreuses opportunités, grâce, par exemple, aux technologies de l’information et de la communication.
Je suis donc fier de constater les résultats obtenus, notamment par les lauréats de cette année. D’horizons divers, vous avez sûrement un point commun dans votre quête de l’excellence.
Pour réussir vous avez forcément traduit votre place et votre rôle à travers une vision claire de votre mission. Sans cette vision clairement définie, le manager patauge et se désoriente.

Tous les chefs d’entreprises qui ont réussi ont sûrement fait preuve d’ambition, de rigueur, de passion pour leur activité, élévée au rang de sacerdoce avec un sens aigu des responsabilités. Tous tirent bénéfice du management participatif car aujourd’hui, le capital humain est considéré comme un facteur clé de succès de la société en même temps qu’un client interne. Tirant les leçons des réussites des plus grandes entreprises, les experts en marketing préconisent un certain nombre de ficelles, on pourrait les appeler aussi astuces.

Je voudrais en résumer quelques unes :
• Le responsable doit informer pour donner du sens à son action.
• Il doit être disponible pour mieux écouter afin de mieux comprendre pour mieux communiquer : l’écoute est, en effet, le secret des grands leaders avant même le charisme, la compétence, l’expérience.
• Il doit aussi créer en permanence des occasions de motivations de ses collaborateurs.

Au total, être un manager, c’est mettre en oeuvre au quotidien le savoir-faire, le savoir-être adapté à chaque situation. Dans le management d’une équipe, les comportements font la différence, beaucoup plus que l’expertise.

Honorables invités, Mesdames, Messieurs
L’initiation et l’attribution de prix aux meilleurs managers et aux entreprises les plus performantes, constituent la reconnaissance du mérite. C’est un exercice fort utile car stimulant et consacrant la reconnaissance de l’excellence. A tous les lauréats, aux nominés et à tous les managers, ici présents, je souhaite une bonne soirée ! Une bonne soirée à toutes et à tous et… aussi… une bonne année 2010 !

Je vous remercie de votre aimable attention.

jeudi 17 décembre 2009

DISCOURS DEVANT LES MAIRES

Monsieur le Maire de la ville de Ouagadougou ;

Mesdames et Messieurs les Maires des Villes Capitales,

Mesdames et Messieurs les Président(e)s des Associations Nationales de Pouvoirs Locaux,

Messieurs les Commissaires,

Honorables Invités ;

Mesdames, Messieurs,

Je suis, à la fois, fier et heureux, de prendre la parole devant tant d’élus, à l’occasion de cette concertation sur « la plate-forme des collectivités territoriales de notre espace communautaire. »

Je voudrais joindre ma voix à celle du Maire de la ville de Ouagadougou pour souhaiter la bienvenue à tous nos invités et un bon séjour en terre africaine du Burkina.

Votre fierté, Monsieur le Maire de Ouagadougou, doit être grande de recevoir tant de décideurs de nos grandes villes.

Mesdames et Messieurs les Maires des Villes Capitales,

Mesdames et Messieurs les Président(e)s des Associations Nationales de Pouvoirs Locaux,

Votre participation à cette concertation souligne l’intérêt que vous portez à l’intégration sous-régionale.

Vous exprimez ainsi votre engagement en faveur de « la mise en place d’une plate-forme des collectivités territoriales dans l’espace UEMOA ».

Honorables Invités ;
Mesdames, Messieurs,

L’avenir de nos Etas se joue dans les villes.

Les villes constituent aussi le moteur de l’intégration car, elles permettent de renforcer les liens de solidarité et de fraternité qui sont le ciment de notre construction communautaire.
C’est ainsi, que, conscients de l’importance des villes, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union ont adopté en 2004, l’Acte Additionnel portant sur la Politique d’Aménagement du Territoire Communautaire de l’UEMOA.

Cette politique dont l’objectif principal est la recherche d’une meilleure maîtrise de l’approche spatiale du développement accorde une importance particulière à la décentralisation et au rôle des villes et des collectivités locales.

C’est dans ce cadre également, que le Conseil des Ministres a adopté le 27 mars 2009 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le Programme Indicatif Régional de Développement Urbain (PIRDU).

Ce programme vise, entre autres, à :

• renforcer les processus de décentralisation, la gouvernance et la participation citoyenne des populations;

• améliorer les conditions de vie des populations urbaines ;

• combattre la macrocéphalie des villes capitales ;

• renforcer le rôle moteur, l’attractivité et la compétitivité des villes de l’Union ;et,

• équilibrer l’armature urbaine pour accroître et faciliter les échanges.

Il s’agit là, d’un programme qui cherche à soulager les pressions diverses qui s’exercent actuellement sur les villes capitales sujettes notamment, à l’exode rural, à la dégradation de l’environnement et du cadre de vie, à l’insuffisance des infrastructures et à celle des équipements sociaux de santé, d’éducation, de transport, d’assainissement, de voirie et d’approvisionnement en eau potable.

A cet effet, la Commission a jugé nécessaire de donner une nouvelle impulsion à la décentralisation, à la gouvernance et à la participation citoyenne dans ses Etats membres.

Aujourd’hui, les enjeux et les défis nés de la mondialisation et de la globalisation doivent nous pousser vers une plus grande concertation entre tous les acteurs au premier chef desquels les élus locaux, en vue de renforcer la cohérence, l’efficacité et la synergie des interventions tant du secteur public que privé.

C’est pour cette raison que la Commission propose de mettre en place dans l’espace communautaire, un cadre institutionnel de concertation des entités infranationales, qu’elles s’appellent régions, communes, provinces ou préfectures.

Pour les collectivités locales et les élus locaux, un tel cadre pourrait leur servir d’instrument pour faciliter les mutations, se structurer en réseau, renforcer leurs capacités en maitrise d’ouvrage, capitaliser les bonnes expériences, et, fédérer les divers appuis qui feront d’eux des acteurs performants de développement.

Honorables Invités ;

Mesdames, Messieurs,

Cette nouvelle dimension que la Commission compte donner aux collectivités locales et aux élus locaux est sûrement ambitieuse, mais elle est pleine d’espoir car elle conditionne la participation de nos territoires, de nos Etats et de notre sous-région au processus de globalisation et de mondialisation.

C’est pourquoi, cette initiative a besoin de votre appui et de votre portage politique afin de parachever les processus de décentralisation en cours dans nos pays.

Aussi, la Commission vous invite au cours de vos travaux, à échanger, entre autres, sur des questions fondamentales, à savoir :

Quel rôle pour les collectivités territoriales dans la construction et la mise en œuvre d’une politique de cohésion et de développement territorial au sein de l’UEMOA ?

Quelle approche, quelle stratégie d’accompagnement et quels moyens pour permettre aux collectivités territoriales de participer à un développement harmonieux et durable des territoires aux côtés des Etats ?

Comment faire de la plate-forme des collectivités territoriales un outil pour porter la voix des autorités locales ouest-africaines et mieux faire prendre en compte leurs visions et attentes dans la dynamique de construction de l’intégration régionale ?

Au-delà de ces questions majeures, il vous revient également de mener des réflexions sur la démarche méthodologique et les outils institutionnels et techniques à mettre en place pour parvenir à l’atteinte des objectifs communs et partagés que nous envisagerons à cette rencontre de Ouagadougou.

Les propositions issues de nos travaux devront rassurer les Etats centraux sur la complémentarité de nos actions dans la mise en œuvre des politiques publiques et l’approfondissement de la démocratisation, tout en préservant l’unité et la cohésion au sein de l’Union.

Mesdames et Messieurs les Maires des Villes Capitales,

Mesdames et Messieurs les Président(e)s des Associations Nationales de Pouvoirs Locaux,

Au-delà du thème de notre rencontre, se pose la problématique du développement de nos grandes villes.

Toutes les mégapoles, toutes proportions gardées, se ressemblent vu sous l’angle des difficultés.

Je livre à votre attention ce constat… que vous connaissez sûrement… fait par le sociologue Zygmunt Baumann, selon qui, je cite :

« Les villes, les métropoles d'aujourd'hui, sont le véritable terrain où se déversent les problèmes engendrés sur le plan mondial.

Elles sont devenues des champs de bataille où s'affrontent aujourd'hui, les valeurs de la sécurité et de la liberté, l'amour pour le renouveau et la peur des changements, l'amour pour le melting pot et la peur de la mixité, les processus de désagrégation et ceux d'intégration.

Tout cela fait des villes de véritables laboratoires locaux, où l'on expérimente les capacités de cohabiter, sur une planète mondialisée…», fin de citation.

Mesdames et Messieurs les Maires des Villes Capitales,

Mesdames et Messieurs les Président(e)s des Associations Nationales de Pouvoirs Locaux,

Pour tous ces immenses défis, je reste confiant, au regard de votre vision ambitieuse et surtout de vos expériences de managers portés sur l’audace et l’anticipation.

Je sais également, que d’énormes efforts sont fournis de part et d’autre, mais ici, comme ailleurs, l’arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, et, personne n’écoute la forêt qui pousse !

Vous êtes, Mesdames et Messieurs les élus, cette forêt qui, pousse passionnément, assurément et obstinément… afin de réaliser le bonheur de nos concitoyens.

Je suis également, persuadé que cette première rencontre posera les bases de la construction de la plate-forme des collectivités territoriales de notre espace communautaire.

C’est sur ces mots d’espoir que, je déclare ouverte, la réunion de concertation entre l'UEMOA, les Maires des Villes Capitales et les Présidents des Associations Nationales de Pouvoirs Locaux.

Je vous remercie de votre aimable attention.

DISCOURS DEVANT LES DEPUTES

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables Députés,
Excellences,
Honorables Invités ;
Mesdames, Messieurs,

C’est un très grand honneur pour moi de m’adresser à vous, en séance solennelle, à l’ouverture de cet important colloque.

Depuis mon arrivée à Dakar, cette belle capitale chargée de symboles, j’ai senti la chaleur de l’accueil, ainsi que la générosité de l’hospitalité bien sénégalaise, la légendaire « teranga ». Je voudrais donc vous dire merci, du fond du cœur.

Je voudrais également vous exprimer toute la fierté que j’éprouve en me retrouvant devant cette auguste Assemblée, dépositaire de notre mémoire collective sur le chemin de l’intégration.

Dakar a été fidèle à cet idéal unitaire en accueillant, le 10 janvier 1994, la naissance de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.

Monsieur le Président,
Honorables Députés,

Le thème « Parlement et bonne gouvernance » est au cœur même de notre processus d’intégration.

Qu’il me soit donc, permis de rendre un vibrant hommage au peuple sénégalais, au Président de la République, Son Excellence Maître Abdoulaye WADE, dont la noble vision rime avec ouverture et fidélité pour les causes de l’intégration, traduisant ainsi la foi inébranlable du Sénégal en l’unité du Continent.
Qu’il me soit également permis de vous adresser, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, mes plus chaleureuses félicitations pour cette excellente initiative ainsi que mes sincères remerciements pour votre invitation à laquelle j’ai été très sensible.
Mes remerciements s’adressent aussi, à vous, Honorables Députés, pour votre présence massive et pour votre engagement constant en faveur des idéaux de l’Union.
Je suis également redevable à vos représentants au sein du Comité Interparlementaire, le CIP de l’UEMOA, qui s’acquittent avec dévouement, foi et sagesse, de leur mission en faveur de l’Union, notre patrimoine commun.

Monsieur le Président,
Honorables Députés,
Le développement de l’Afrique et de notre sous-région est au cœur de nos préoccupations. Nous aspirons tous, en effet, à la paix, à la sécurité, à la démocratie et au bien-être économique et social. Pour ce faire, des plans et programmes ont été élaborés, des financements importants ont été mobilisés. Force est de constater cependant, que notre sous-région souffre encore d’importants déficits. Ainsi, la malnutrition, la soif, la faim, la maladie, le faible niveau d’alphabétisation, le manque d’infrastructures, la persistance de conflits sociopolitiques…, restent encore le lot quotidien de nombreux de nos concitoyens. Nous nous mettrons certainement très vite d’accord sur « quoi faire » mais, il est plus important d’établir les règles et mécanismes du « comment faire » c’est-à-dire quel modèle de gouvernance ?
Il semble aujourd’hui convenu par de nombreux observateurs que la bonne gouvernance est le « maillon manquant » à la longue chaîne des facteurs indispensables au développement économique et social.
La gouvernance économique et politique exige de la part des partis politiques et des décideurs, une vision et un esprit de prospective, car, comme on le dit : « Gouverner, c’est prévoir ». Les pouvoirs publics doivent être en mesure d’anticiper sur les problèmes, ce, à partir des données disponibles et des tendances observées. Ils doivent en conséquence, élaborer des politiques qui tiennent compte de l’évaluation des coûts et des changements prévisibles dans des domaines comme la démographie, l’économie, l’environnement…

Devant les crises multiples - alimentaire, énergétique, financière -, le grand défi pour les décideurs, en général, et, les députés, en particulier, est de faire front et de dégager un consensus sur les questions essentielles qui engagent l’avenir de nos pays… et… parmi ces questions essentielles, il y a la gouvernance. C’est à ce prix que l’héritage que nous léguerons à nos enfants sera fécond et constituera un investissement dans la prospérité.


La gouvernance requiert non pas la constitution d’épargne pour des générations futures, mais plutôt le renforcement des infrastructures de base et des secteurs économiques pour la création d’emplois et pour l’épanouissement des générations futures. Cette vision est aujourd’hui acquise au niveau de l’UEMOA.

Monsieur le Président,
Honorables Députés,
L’action de l’UEMOA en matière de bonne gouvernance s’est traduite par plusieurs acquis dans divers domaines. Il s’agit par exemple, du Pacte de convergence, de la surveillance multilatérale, du code de transparence dans la gestion de fiances publiques et la lutte contre le blanchiment des capitaux. La Directive portant Code de Transparence dans la gestion des finances publiques au sein de l’UEMOA a réaffirmé les dispositions à prendre. Je citerais juste des domaines comme le financement des partis politiques et la répression de l’enrichissement illicite.

Au nombre des institutions créées pour asseoir la bonne gouvernance, il y a la Cour de Justice qui veille à l'interprétation uniforme du droit communautaire et à son application et juge, notamment, les manquements des Etats à leurs "obligations communautaires". Le secteur privé de l’Union, locomotive du développement de la sous-région, est regroupé au sein de la Chambre Consulaire régionale : la CCR. Il y a aussi, et surtout, le Comité Interparlementaire le CIP de l’UEMOA qui préfigure le Parlement de l’Union qui donnera une impulsion nouvelle au processus d'intégration de l'Union. Il favorisera la consolidation et l'approfondissement du processus d'intégration

Le Parlement de l'UEMOA, permettra surtout, une meilleure adhésion des populations aux enjeux du schéma d'intégration et un contrôle démocratique de la construction de l'Union.
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Au niveau de la sous-région, on doit se réjouir de l’existence du Réseau des Médiateurs UEMOA. L’UEMOA accorde aussi un intérêt particulier au processus participatif, notamment avec la société civile et le secteur privé.  Nous développons en effet, une stratégie de concertation et de dialogue social. L’initiative pourrait se traduire bientôt par la création d’une structure tripartite permanente : « Gouvernement-Employeurs-Travailleurs ». Les Etats membres de l’UEMOA adhèrent aux principes du Mécanisme Africain d’Evaluation des Pairs, le MAEP qui a pour finalité d’encourager la bonne gouvernance.

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Toutes ces actions concourent à la concrétisation de la vision de l’UEMOA selon laquelle la mise en œuvre réussie des réformes nationales ou communautaires et le raffermissement de la volonté collective ne peuvent se faire qu’autour d’idéaux partagés, et, à travers l’information régulière des populations.

La commission de l’UEMOA a ainsi mis en place une stratégie de communication pour donner plus de visibilité à ces actions. A cet effet, elle a initié le Réseau des Journalistes Economiques de l’UEMOA et équipé des centres nationaux d’accès à internet. Elle organise un tournoi annuel de football dit de la Solidarité et… les détenteurs du trophée cette année, ce sont.. les .. Lions du Sénégal… Félicitations et bravo pour leur fair-play !

Monsieur le Président,
Honorables invités ;
L’UEMOA a fait considérablement évoluer la gouvernance au sein de ses Etats membres. D’un système centralisé et caractérisé par le cloisonnement, à la fois, géographique et sectoriel, la gouvernance a évolué vers un système de plus en plus intégré. Tout en respectant le cadre institutionnel de chaque pays, le principe de subsidiarité, les politiques sectorielles communes et les directives en matière de finances publiques et la gouvernance communautaire, nous conduisent vers un système de plus en plus intégré.

Nous pouvons, aujourd’hui, tous être fiers du travail déjà abattu pour traduire dans la réalité le rêve de 1994. Ce succès ne doit point cacher des points d’ombre qui ralentissent le rythme du processus. Le rêve de 1994 se heurte au fait que de nombreuses législations communautaires ne soient pas encore transcrites dans les législations nationales.

Comment ainsi expliquer qu’aujourd’hui, encore seuls 3 Etas sur les 8 permettent à nos enfants d’avoir accès à l’université sans aucune discrimination liée à leur nationalité d’origine ?


Je ne peux comprendre cette entorse à la législation communautaire qui, plus est, gêne la démocratisation du savoir au sein de notre Union, dont le fondement est la solidarité.

Je ne peux nullement comprendre ce refus qui restreint le savoir !

C’est pourquoi, je fonde beaucoup d’espoir sur l’implication pleine et effective des Parlements nationaux dans la mise en œuvre des directives édictées par les hautes autorités de l’Union. A cet effet, nous suivons toujours avec une attention particulière, les délibérations de nos Parlements appelés à examiner chaque année le projet de loi des finances de l’Etat et à contrôler son exécution.

Vous avez, Honorables Députés, un rôle majeur à jouer ! Votre position de trait d’union entre les institutions et les populations vous confère le sacerdoce d’œuvrer au quotidien à la levée des obstacles qui ralentissent la marche de l’Union, qu’il s’agisse tant de l’appropriation des réformes, par les différents acteurs de nos Etats, de la mise en œuvre de ces réformes, que du suivi du rythme d’absorption des ressources financières.

Monsieur le Président,
Honorables invités,
Je ne vais pas énumérer les difficultés que vous rencontrez dans l’exercice correcte de votre mission. La bonne gouvernance parlementaire ne pourrait se réaliser que si le parlement transcende son rôle « classique » d’institution, de législation et de contrôle, pour se consacrer à celui d’ajustement des politiques publiques. La gouvernance parlementaire requiert un plan d’action clair, des structures organisationnelles souples et transparentes et des parlementaires qualifiés.

Le Parlement devra aussi pouvoir intervenir pour l’évaluation des grands projets et de leurs bienfaits sur les citoyens. L’examen du projet de loi de finances par les parlementaires est important dans la réalisation de l’équité et de l’égalité dans le paiement de l’impôt et la jouissance des richesses nationales. C’est également le lieu de veiller sur le respect de l’approche genre dans la redistribution du budget car, aucun développement n’est possible sans la participation de la Femme. Il reste évident que pour être réellement en mesure de définir les conditions de fonctionnement du pouvoir exécutif, le corps législatif doit être indépendant. Cette indépendance requiert toutefois, des moyens matériels et humains permettant de mener des recherches pointues sur les questions qui lui sont soumises afin de pouvoir voter les lois.

Dans un système politique démocratique, le bon fonctionnement du parlement dépend également de l’existence d’une véritable opposition qui participe à ce fonctionnement comme il sied. La démocratie dans nos pays est en construction, et, la réalité de nos budgets nous oblige à revoir nos prétentions à la baisse.
Toutefois, comme vous le savez, le Parlement est, par vocation, le lieu idéal où s’expriment les valeurs fondatrices de la res publica, la chose publique. C’est dire la place prépondérante que vous occupez pour renforcer la démocratie, promouvoir la liberté, préserver la paix, marcher résolument vers l’intégration régionale. Nous avons besoin du leadership du Parlement car, on ne peut rien faire de durable sans des institutions fortes.
Je rêve d’un Parlement dont tous les membres peuvent échanger à tout moment, partout où ils se trouvent à travers un e-parlement. Cela est du domaine du possible avec les opportunités qu’offrent les Technologies de l’Information et de la Communication : les TIC.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Mesdames, Messieurs les Députés ;
La bonne gouvernance est au cœur de votre noble mission au service des populations. Elle est aussi, comme vous le savez, le terreau qui alimente la démocratie, l’état de droit, le respect des droits de l’homme, qui sont les valeurs fondatrices de notre Union. C’est vous qui ratifiez les traités de référence, tant de l’Union que de son Parlement ! Et sans vos actions quotidiennes, il est peu probable que la dynamique d’intégration devienne l’affaire de l’ensemble des citoyens et des communautés de l’UEMOA.
C’est pourquoi, nous devons, tous ensemble, conjuguer nos efforts, développer des synergies pour que le politique soit au service des nobles idéaux de l’union pour faire face à toutes ces urgences qui s’appellent : eau, énergie, éducation, emploi des jeunes, sécurité alimentaire, infrastructures de base, santé, sécurité, libre circulation, droit d’établissement, changement climatique…

C’est là, le véritable enjeu du processus d’intégration.
J’ai, pour ma part, la ferme conviction que nous continuerons à nous inscrire dans ce combat, le seul qui vaille, pour une union harmonieuse, forte, prospère et pacifique.
Je saisis enfin, Monsieur le Président, Honorables Députés, l’occasion de la nouvelle année pour vous souhaiter, à toutes et à tous, une excellente année 2010.

Dèwénati, et pleins succès à vos travaux.

Je vous remercie de votre aimable attention.

lundi 14 décembre 2009

mardi 1 décembre 2009

PARRAIN IHEM 2009

L'ESSOR : Quotidien National d'Information du Mali
La 5è promotion de l’institut compte 39 diplômés dont 6 femmes et a pour parrain, le président de la Commission de l’UEMOA
La 5ème promotion de l’Institut des hautes études en management (IHEM) porte le nom de notre compatriote Soumaïla Cissé, actuel président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Les 39 diplômés, dont 6 femmes, ont reçu leur parchemin samedi à l'hôtel Laïco Sofitel Amitié.
La cérémonie solennelle de remise de ces diplômes s'est déroulée en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde, du président de la Commission de l'Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) et parrain de la promotion, Soumaila Cissé, du président directeur général de l'IHEM, Abdoullah Coulibaly, et du coordinateur des Masters de l'IHEM, Lassine Diallo.
Ont également pris part à la cérémonie Mme Diakité Fatoumata N'Diaye, secrétaire général du gouvernement, Sidi Sosso Diarra, Vérificateur général et Marcel Monin, le représentant de l'Université de Nanterre Paris X.
Mme Diakité Fatoumata N'Diaye et Sidi Sosso Diarra ont été distingués pour leur brillante carrière dans de hautes fonctions de notre pays et leur soutien à l’IHEM.
Les 39 récipiendaires ont obtenu des licences et des masters en audit et contrôle de gestion ou en gestion des collectivités territoriales. Ils vont renforcer les capacités de notre pays dans ces domaines aussi pointus qu’indispensables au développement.
Le président directeur général de l'institut, Abdoullah Coulibaly, a présenté cette promotion comme le fruit de la collaboration bâtie sur l'excellente confiance entre l'IHEM et les autorités de notre pays et aussi entre l’établissement et les entreprises, avant de confirmer que la structure restera engagée dans la quête de la culture de l'excellence. Il a également salué la collaboration particulière nouée avec le département de la Fonction publique à travers le Programme de développement institutionnel (PDI), l'Université de Nanterre Paris X, l'Université de Quebec à Montréal (UQAM) et l'université d'Evry Val d'Essonne qui a contribué à l'émergence et à la confirmation du talent des diplômés.
Le parrain de la promotion, Soumaïla Cissé, s’est naturellement félicité de la réussite de ses filleuls, les désormais nouveaux diplômés de l'IHEM, et de leur encadrement. « Ce travail remarquable que vous venez d'accomplir me motive encore davantage pour le combat que je mène au quotidien pour l'intégration sous-régionale », a-t-il assuré. Soumaïla Cissé a noté que ce diplôme reconnu au plan international constitue un précieux sésame capable de leur ouvrir les portes de l'excellence. Il est aussi, a-t-il estimé, le fruit bien pensé de leur ténacité et surtout leur courage.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de le Recherche scientifique a souhaité que les nouveaux diplômés s’arment de courage et soient assidus partout où ils seront appelés à servir. Mme Siby Ginette Bellegarde a promis que son département veillera à la coopération entre les secteurs public et privé et au respect des textes en vigueur pour la formation et la qualité de l'enseignement dans les établissements publics et privés. La conférence régionale tenue à Dakar sur l'enseignement a élaboré des stratégies dans ce sens, a-t-elle précisé.
Créé en 2000, l'Institut des hautes études en management entend contribuer à la culture de l'excellence et de l'efficacité dans la gestion des affaires publiques et privées. Les diplômés de l’institut ont, depuis, largement fait leurs preuves sur le marché du travail.

Sidi Y. WAGUE

mardi 24 novembre 2009

MALI-UEMOA : APPUI A L’INTEGRATION REGIONALE ET A L’HYDRAULIQUE VILLAGEOISE

MALI-UEMOA : APPUI A L’INTEGRATION REGIONALE ET A L’HYDRAULIQUE VILLAGEOISE
MALI-UEMOA : APPUI A L’INTEGRATION REGIONALE ET A L’HYDRAULIQUE VILLAGEOISE
24-11-2009
Le ministre de l'Économie et des Finances, Sanoussi Touré et son homologue de l'Énergie et de l'Eau, Mamadou Diarra, et le président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), Soumaïla Cissé ont signé, vendredi trois accords de don au bénéfice de notre pays.

Les deux premiers d'un montant d'environ 1,57 milliard Fcfa, participent de la mise en œuvre du Programme d'intervention du Fonds d'aide à l'intégration régionale des États membres de l'Uemoa.

Le troisième accord est le complément d'un programme d'hydraulique villageoise déjà engagé dans l'union, a indiqué le président de la Commission, notre compatriote Soumaïla Cissé.

Par cette série de conventions, l'Uemoa s'engage à prendre en charge la bonification partielle des taux d'intérêts de deux prêts accordés à notre pays par la Banque d'investissement pour le développement de la CEDEAO (BIDC) pour le financement des projets d'aménagement et de bitumage de la route Bandiagara-Bankass-Koro-Frontière du Burkina Faso (Route du poisson) et d'interconnexion des réseaux électriques du Mali et de Côte d'Ivoire.

Une enveloppe de180 millions de Fcfa est consacrée à la bonification partielle des taux d'intérêts du premier projet qui concerne l'aménagement d'un tronçon de 159 km du réseau routier prioritaire de la CEDEAO et de l'Uemoa. Ce projet permettra de rendre ce corridor praticable en toute saison et de dynamiser les échanges commerciaux avec le Burkina Faso.

La seconde partie de l'enveloppe - plus de 1,3 milliard Fcfa - touche au financement du projet d'interconnexion des réseaux électriques Mali-Côte d'Ivoire, un projet destiné à sécuriser et accroître l'offre en énergie électrique au Mali.

Le troisième accord signé concerne un domaine prioritaire dans l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), a rappelé Soumaïla Cissé. Il s'agit de l'eau potable. Ainsi, au regard de l'état d'avancement du Programme d'hydraulique villageoise de l'Uemoa au Mali, estimé à 90%, la Commission a décidé de réaliser 100 forages supplémentaires, a-t-il poursuivi.

Ces forages à motricité humaine seront réalisés par l'Agetier dans les cercles de Nioro et de Diéma pour un montant global de plus 1,165 milliard Fcfa. Ce financement fait suite à des actions déjà conduites par l'Agetier Mali dans les cercles de Douentza, Diré, Niafunké, Goudam, Gourma Rharous et Tombouctou pour un montant d'environ 3,11 milliards Fcfa.

Le président de la Commission de l'Uemoa a décrit ces différents programmes comme des leviers importants du développement du Mali, et une contribution au renforcement de l'intégration à la fois sous-régionale et régionale.

Soumaïla Cissé a rappelé que ces différents accords prolongent la longue chaîne de coopération entre notre pays et l'Uemoa. Celle-ci concerne, notamment la construction et l'équipement des postes de contrôle juxtaposés de Hérémakono pour plus de 5,2 milliards Fcfa. L’Uemoa est intervenue aussi dans l'Office du Niger pour plus de 11 milliards de Fcfa et dans l'Energie du Mali.

A O. DIALLO

L’Essor n°16576 du - 2009-11-24

vendredi 13 novembre 2009

AUDIENCE

RENCONTRE AVEC UN ARTISAN TOUAREG

AUDIENCE



AUDIENCE AVEC L'AMBASSADEUR D'ALGERIE AU BURKINA

mercredi 11 novembre 2009

Younoussi Touré : Un homme humble et dévoué à la cause de Soumaïla Cissé

Younoussi Touré : Un homme humble et dévoué à la cause de Soumaïla Cissé - 26/10/2009 09:21:00 22 Septembre
Younouss Touré, président de l'URD Younoussi Touré est né le 1er janvier 1941 à Niodougou (Cercle de Niafunké, Mali). Il a suivi ses études primaires et secondaires à Niafunké, à l'École des artisans soudanais, à l'École normale de Sévaré, à l'École normale de Katibougou et au lycée Askia Mohamed. Avant d'aller à l'Université de Dakar, où il décrochera son Diplôme d'études supérieures spécialisées en Sciences économiques (DESS) en 1969. Deux ans plutôt, il avait empoché une licence dans la même matière.

Il a, en outre, participé à des stages et séminaires de formation à la Banque de France, au Fonds Monétaire International, à la Banque Mondiale et dans diverses banques centrales africaines.
Rentré au bercail, l'enfant de Niodougou commence en 1969 sa carrière administrative par l'enseignement, à l'ex-ENA, comme professeur vacataire. Engagé ensuite par la Banque centrale du Mali (BCM) en 1970, Younoussi Touré gravit tous les échelons au sein de cette institution, jusqu'au poste de Directeur général (1983-1984). A partir de cette date, il se retrouve nommé comme Directeur national de la BCEAO pour le Mali. Il y restera jusqu'à sa nomination en qualité de Premier ministre, en juin 1992. Cette promotion est consécutive à la victoire de l'ADEMA-PASJ aux premières élections démocratiques du Mali. Son candidat, Alpha Oumar Konaré, étant devenu président de la République, avait jeté son dévolu sur Younoussi Touré, l'un des militants et grands bailleurs de fonds de la Ruche.

Sa mission était ardue, parce que le tissu économique venait d'être détruit, à la faveur de la chute de la dictature en mars 1991. Il lui revenait donc, à la fois, de restaurer l'autorité de l'Etat, de remettre l'économie sur les rails, de mettre en place les institutions de la République et de dialoguer avec le front social d'alors, en ébullition: les tontinards, l'AEEM, l'ADIDE, l'UNTM et l'Opposition, incarnée principalement par Me Tall et feu Tiéoulé Mamadou Konaté. Les besoins des populations étaient énormes et les ressources très limitées.

Face à la pression sociale, notamment à celle des élèves et étudiants du Mali, qui ont cassé et brûlé Bamako, y compris l'Hémicycle, le 13 avril 1993, Younoussi Touré fut contraint de rendre le tablier. Alors commencera pour lui une nouvelle carrière, au plan sous-régional. La même année, le voici Conseiller spécial du gouverneur de la BCEAO (1993-1995), puis Commissaire à l'UEMOA, chargé des politiques financières (1995 -2003).

Il quitte ensuite Ouagadougou pour Bamako et coïncide avec le départ de Soumaïla Cissé de l'ADEMA-PASJ. Ensemble, ils fondent l'URD, dont Younoussi Touré devient le président en juin 2003.

Le ministre Oumar Touré avait voulu le bousculer de sa présidence, lors du 2ème congrès ordinaire du parti, en avril 2008. En vain. Parce qu'il avait le soutien de Soumaïla Cissé, considéré comme le propriétaire de l'URD.

Ce dernier fait confiance à Younoussi Touré qui partage la même aire géographique (Niafunké) que son cadet de Goundam, réputé avoir même des ambitions présidentielles. Alors que le parti de la poignée de mains avait été créé pour les seules ambitions présidentielles de "Soumi, le champion". C'est, en tout cas, cette carte que Younoussi Touré joue à fond. Il est président du parti et n'a aucune ambition affichée pour Koulouba en 2012. Il travaille nuit et jour, de façon très discrète et efficace, à élargir la base du parti, dans la perspective de faire élire Soumaïla Cissé Chef de l'Etat en 2012.

Plein d'humilité, Younoussi Touré ne souhaite entreprendre aucune action qui pourrait, d'une manière ou d'une autre, porter ombrage à l'enfant de Banicane Narhawa. Il ne jure en politique que par Soumaïla Cissé. Tout ce qui n'est pas bon pour ce dernier est mauvais pour Younoussi Touré. Il se veut fidèle et honnête envers son cadet, qui dirige actuellement la Commission de l'UEMOA.
Younoussi Touré n'est pas simplement président de l'URD, il est aussi député de Niafunké depuis 2007 et, surtout, 1er Vice-président de l'Assemblée nationale.

Ceux qui connaissent Younoussi Touré le décrivent comme un homme sérieux, rigoureux mais peu généreux. Ce qui n'est pas étonnant de la part d'un banquier. Il est un homme respectueux et respectable, qui ne souhaite faire de mal à personne. Il partage d'ailleurs ce trait de caractère avec ATT.

Marié et père de 5 enfants, Younoussi Touré est également Grand Officier de l'Ordre National du Mali et Officier de la Légion d'Honneur française.
Chahana TAKIOU

GUINEE Intégration sous-régionale Visite d’une commission de l’UEMOA en Guinée

le globe: Intégration sous-régionale Visite d’une commission de l’UEMOA en Guinée
16-11-06 12:23
AUTEUR : A.FOULAH DIALLO
Une commission de l’union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) composée d’experts conduite par le président de la commission de cette institution, M. Soumaïla Cissé, a séjourné du 7 au 10 novembre 2006. Venue sur invitation du gouvernement guinéen, l’objectif de cette mission s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’intégration et de renforcement de la coopération avec les Etats de l’Afrique de l’Ouest. A ce titre, une série de séminaires d’information sur l’UEMOA a été organisée à l’intention des membres du gouvernement, le parlement, le secteur privé, le conseil économique et social et la société civile pour mieux cerner la nécessité d’appartenir à cette grande organisation sous-régionale en cette heure de mondialisation et de globalisation.
La rencontre avec les membres du gouvernement a été faite en présence des représentants des institutions financières internationales et des institutions spécialisées des nations unies. Après cette grande retrouvaille, les experts de l’UEMOA ont rencontré et travaillé avec les parlementaires guinéens à l’hémicycle rectangulaire. Les autres rencontres ont eu lieu dans un réceptif hôtelier de la place avec les représentants du secteur privé, le conseil économique et social, le Conseil National de la Communication et la société civile. Partout, la délégation de la commission de l’union économique et monétaire ouest-africaine conduite par le malien Soumaïla Cissé, a animé un séminaire au cours duquel les différents séminaristes ont examiné pendant des séances studieuses la connaissance des mécanismes de fonctionnement de l’UEMOA et les avantages liés à cette organisation. En effet, lors du lancement de ce séminaire, M. Soumaïla Cissé a tenu à souligner le rôle moteur de son institution dans le maintien d’une meilleure cohérence des actions au sein des Etats membres et la Guinée dans le cadre de la bonne gouvernance qui est le cheval de batail de l’UEMOA. Il a été question de développer les objectifs de l’organisation axés sur : la libre circulation des biens, des personnes et de droit d’établissement ; les reformes de l’Union en matière fiscale, douanière et commerciale ; le programme communautaire des infrastructures de transports routiers ; le programme de restructuration des entreprises et le programme qualité.

Au cours de ses rencontres, les experts de l’UEMOA ont développé avec minutie la stratégie collective de l’économie de l’institution, sa monnaie, son développement et voudraient accueillir la Guinée en vue de la construction de l’Afrique. De par sa politique économique, l’UEMOA s’assure de la supervision des politiques macro-économiques des Etats membres et sur l'harmonisation de leurs législations en matière économique. Mais aussi faire face aux graves déséquilibres macro-économiques éventuels préjudiciables à la stabilité de leur monnaie unique, le franc CFA. Et vise à lever les entraves liées à l'inadaptation du cadre juridique et fiscal de l'activité économique et à compléter la politique monétaire.

La Guinée de par sa position stratégique sous-régionale, de par sa géographie et surtout pour une même histoire partagée avec nombre de pays membres, reste un partenaire sûr et privilégié de cette organisation. C’est la main de l’UEMOA reste tendue à la Guinée. Malgré un environnement économique international difficile et un contexte sociopolitique régional parsemé de crises multiformes, les résultats des politiques macroéconomiques, des réformes et des politiques sectorielles mises en œuvre, depuis environ douze ans par l’UEMOA, les pays membres de l’UEMOA parviennent toujours à s’en sortir malgré leurs faibles moyens comparés à la Guinée où toutes les ressources minières ont pris rendez-vous.En effet, l’UEMOA a été créée par un Traité signé à Dakar, la république Sénégalaise, le 10 janvier 1994, par les chefs d’Etat et de gouvernements des sept pays francophones de l’Afrique notamment la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Niger et le Togo. Et son siège est au Burkina Faso.
Tout porte à croire que la Guinée, consciente du rôle qu’elle pourrait jouer au sein de la sous-région, a toutes les raisons d’appartenir à cette organisation. Aujourd’hui rien ne sert de s’attacher à une monnaie dont la dépréciation va crescendo. L’intégration de la Guinée au sein de l’UEMOA ne peut être que bénéfique pour le pays car, avec cette volonté du gouvernement guinéen à faire le ménage dans ses finances avec ce recouvrement forcé de deniers publics. En se soumettant aux impératifs du franc CFA et en misant sur une volonté sincère de tourner la page à la mal gouvernance, cette intégration permettra de mettre en valeur ses potentialités humaines, minières, agricoles et hydrauliques. Elle permettra surtout d’insuffler une meilleure gestion des fiances publiques en la débarrassant de la planche à billets qui est de l’avis de tous à la base de cet état de délabrement de la Guinée. Puisque la ZMAO tarde encore à voir jour, par la dureté des critères de conversance, aucun des pays membre n’arrivera à remplir toutes les conditions. Alors l’UEMOA devient une opportunité pour la Guinée et une valeur sure pour sortir de l’ornière. Les décideurs pensez-y !
A.Foulah Diallo

Intervention de Soumaïla CISSE

« Quel cadre pour les politiques agricoles, demain, en Europe et dans les
pays en développement ? »
Colloque des 27, 28 et 29 novembre 2006
organisé par Notre Europe, Pluriagri et FARM
Intervention de Soumaïla CISSE, président de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Afrique
(UEMOA)
29 novembre 2006
Je voulais commencer par une profession de foi et m’exprimer avec sincérité. Nous sommes ici
pour parler franchement les uns avec les autres. Sans honnêteté, il n’y aura pas de solution aux APE.
Je suis un fils de paysan. Parce que mon père a eu la chance d’aller à l’école, (ce qui ne fut pas le
cas de ses frères et soeurs), j’ai eu, moi aussi, la chance d’y aller. Je suis issu d’un village où, à mon
enfance, vivaient plusieurs centaines de personnes. Aujourd’hui, mon village s’est vidé. Il y a une école de
six classes que j’essaie tant bien que mal d’aider en envoyant des livres scolaires. Pourquoi un tel vide ?
Tout le monde aspire à l’électricité, à l’eau potable, en somme, tout le monde aspire à s’installer en ville.
L’aspiration des paysans, ce n’est pas de rester indéfiniment paysans.
Quelle agriculture voulons-nous pour demain ? Je n’ai rien à reprocher aux ONG, mais savez-vous
quelle est l’agriculture type ONG ? Exploitation de type A, exploitation de type B, de type C, telle culture
parce que le sol est ainsi, culture bovine ou asine parce que le sol est comme cela, etc. Mais, ce n’est pas
cela l’avenir ! L’avenir repose sur une agriculture moderne, plus compétitive, plus performante. Au Mali, j’ai
travaillé pendant huit ans dans une entreprise cotonnière : la CMDT [Compagnie Malienne pour le
Développement des Textiles]. Le rendement était de 1400 kg/hectare, aujourd’hui, il est à peine de 900
kg/hectare La productivité a terriblement baissé.
Quelle est notre vision de notre agriculture ? Quelle est notre vision de notre monde rural ? Allonsnous
contribuer à maintenir 70 % de nos concitoyens dans le monde rural ? Nous avons rompu avec
l’ancien système étatique. Aujourd’hui, nous avons des Etats différents. Il faudrait, alors, également rompre
avec le mode de production actuel. Nous avons des méthodes traditionnelles et nous sommes dans un
monde moderne. Il y a une rupture entre les forces productives et les rapports de production. Cette
question est fondamentale, et si elle n’est pas réglée, nous ne pourrons pas avancer. Au niveau des
élevages, il y a le même problème. Vous avez des vaches qui produisent un litre de lait par jour. Vous avez
un éleveur qui est fier parce qu’il a trois cents têtes de bétail. Il passe sa journée derrière ses bêtes, allant
de pâturage en pâturage. Mais comment gagne-t-il sa vie ? Il ne vend pas son lait, il ne vend pas la viande
de ses vaches. Il se croit riche mais il ne l’est pas.
Colloque "Quel cadre pour les politiques agricoles, demain, en Europe et dans les
pays en développement ?" – 27, 28 et 29 novembre 2006
Comment pouvons-nous arrêter cette manière de penser ? Comment régler ce problème ?
Certainement pas en nous plaignant. Je suis convaincu que même dans un pays comme la France, en
passant du quai d’Orsay à celui de Bercy, il est impossible de régler ce genre de problème. Pour ce faire, il
faut s’adresser directement aux entreprises.
Je suis allé en Bretagne, qui est la première région européenne en agro-alimentaire. Elle est plus
riche que toute l'UEMOA, c’est-à-dire les 8 pays de notre Union, réunis. Ses agriculteurs produisent quatre
milliards et demi de litres de lait. Ils viennent de relancer, avec leur secteur privé, le lait en Algérie. Ce sont
des gens comme cela qui nous intéressent. Le 22 janvier 2007, ils seront à Ouagadougou puis à Cotonou.
L’année prochaine, ils seront à Dakar et à Bamako. Soixante entreprises seront présentes. Elles ne
viennent pas nous faire la charité, elles viennent pour faire des affaires avec leurs homologues. Ce sont de
tels rapports qu’il faut instaurer, des échanges, comme il est dit maintenant « gagnant/gagnant ». Il faut
que les producteurs s’associent. Là, dans de telles associations, se trouvent les occasions intéressantes.
Je viens de Lomé, j’étais avec les représentants de soixante entreprises chinoises de différents
secteurs. Nous leur proposons de venir travailler avec nos entreprises.
Sur les APE, ce qui est important pour nous, c’est notre capacité de négociation. Et celle-ci est
faible Dans le sigle « APE », la lettre la plus importante est le « A » pour « accords ». La FAO demande :
quel en est l’objectif ? L’objectif est un accord qui sera signé.
Quelle est l'alternative aux APE ? Si les APE ne sont pas signés, qu’est-ce que cela va vraiment
changer pour nous en Afrique ? Les échanges à l’intérieur de nos régions représentent 12 à 13 % et le
reste des échanges se réalise avec l’Europe, de façon générale. APE ou pas, nous achetons à l’extérieur, et
ceci nous différencie de l’Union européenne. Nous sommes déjà dans un système qui est perverti, qui est
réorienté vers l’extérieur. Les APE devraient améliorer cela et nous permettre d’avoir plus de chances
d’accéder au marché. Nous avons insisté auprès de nos partenaires sur l’aspect du développement. Si celuici
n’est pas au rendez-vous, même si les frontières sont ouvertes, il n’y a pas de pouvoir d’achat, et les
gens ne commercent pas. Pour que le marché soit solvable, les gens doivent travailler. Ainsi, ils auront un
revenu et un pouvoir d’achat.
Les APE n’ont aucune chance de réussir si l’aspect développement est occulté, si dans les régions
les plus pauvres, les entreprises ne sont pas remises à niveau et si les problèmes fiscaux ne sont pas
réglés. La majorité de nos Etats tirent leurs principales ressources des droits de douane. Tant que les
réformes à l’intérieur ne permettent pas de trouver des ressources fiscales internes, il n’y aura pas de
solution, car les finances publiques des Etats s’écrouleront, et les situations ne seront pas soutenables. Les
APE ne sont pas pour autant une camisole de force.
Colloque "Quel cadre pour les politiques agricoles, demain, en Europe et dans les
pays en développement ?" – 27, 28 et 29 novembre 2006
Notre but dans notre zone est de continuer la dynamique qui existe, nous travaillons avec la
société civile, avec le ROPPA et d’autres, en vue d’améliorer cela. C’est d’ailleurs peut–être pour cela que
nous sommes un peu en retard, les autres disent qu’ils sont en avance, cela ne m’inquiète pas. L’important
est de savoir ce que nous voulons. Nous allons par ailleurs préciser nos objectifs en décembre lors de la
réunion à Ouagadougou avec nos chefs d’Etat et les Commissaires européens. Quand nous parlons de
développement, de transitions fiscales, de mise à niveau des entreprises, parlons-nous exactement de la
même chose ? Parlons-nous le même langage ? Je n’en suis pas convaincu.
En ce qui concerne l’agriculture, je suis d’accord avec le ROPPA. S’il y a un problème avec les tarifs
extérieurs, il faut le régler. Mais, avant, notre tarif extérieur commun, nos tarifs extérieurs étaient plus
élevés, et pourtant notre agriculture n’en a pas profité. Les problèmes de fiscalité ne suffisent donc pas à
impulser les investissements. Il doit y avoir certainement d’autres critères, peut-être plus attrayants
psychologiquement. Il y a la vision de ce qu’il faut et celle de ce qui se passe au quotidien, que les pouvoirs
publics se doivent de régler sans attendre que leur vision à long terme soit concrétisée.
Il y a deux aspects que Erik Orsenna a soulevés, notamment celui de la démographie. J’aimerais y
revenir. Avec une démographie galopante, il y a automatiquement une pression sur la production agricole.
S’il y a une pression, il y aura une pression des consommateurs et une pression en faveur de l'importation
de produits alimentaires moins chers.
L’agriculture doit donc sortir de sa dépendance et être beaucoup plus productive. Si elle est beaucoup plus
productive, elle libérera des bras. Il y a deux aspects sur lesquels il faut travailler. La démographie d’un
côté, et d’un autre la transformation de l’agriculture, pour que les bras qui vont se libérer n’aillent pas en
ville, ne connaissent pas le chômage, ne traversent pas la Méditerranée, ne viennent pas ici.
J’ai une belle phrase qui a été dite à Bruxelles : « Pour l’Afrique, continuer d’exporter des matières
premières est la plus mauvaise des gouvernances. La matière première vendue au Royaume-Uni à un dollar
le kilo, revient à l’Ouganda, après transformation, à 15 dollars le kilo. Qui aide qui ? Je considère que c’est
l’Ouganda qui subventionne votre café. Il en est de même pour le coton.
Aujourd’hui, les Chinois veulent des matières premières d’Afrique. L’exportation de matières
premières doit être incluse dans les critères de mauvaise gouvernance. »
Nous devons avoir une agriculture qui soit plus prospective. Aller à un niveau de transformation
suffisant pour pouvoir absorber cette main d’oeuvre supplémentaire. Nous n’avons pas besoin de 70 % de
la population pour nourrir l’Afrique. Il faut oeuvrer dans ce sens et pour ce faire, il faut agir sur la
démographie, sur la transformation des matières premières et sur la productivité.
Le deuxième aspect que je vais aborder, à l’instar de Erik Orsenna, est celui de la monnaie.
L’exemple que je cite concerne la CMDT où j’ai travaillé. En 1994, cette société qui était la plus importante
du Mali, qui réalise 15 % du PIB, 60 % des exportations a connu un déficit de 20 milliards de francs CFA.
Colloque "Quel cadre pour les politiques agricoles, demain, en Europe et dans les
pays en développement ?" – 27, 28 et 29 novembre 2006
L’année suivante, la même société avait 20 milliards de bénéfice. Tout simplement parce que la monnaie
joue un rôle de levier extraordinaire. Mais le problème est la bonne gestion de la monnaie. La parité fixe,
unique dans le monde, entre l’euro et le franc CFA doit être bien gérée. Autrement, nous risquons les
mêmes problèmes que la Guinée et le Zimbabwe avec l'inflation, qui est toujours néfaste aux plus pauvres.
Il s’agit donc d’un couteau à double tranchant. Il faut savoir comment négocier. Nous bénéficions de la
parité fixe, nous bénéficions de la garantie de convertibilité. Laquelle est la plus importante ? Nous faut-il
les deux ? Ce débat appartient aux économistes et aux monétaristes.
En ce qui concerne le tarif extérieur commun agricole, nous sommes ouverts à tout changement,
ce débat ne sera pas difficile à conduire.
Pour conclure, j’aimerais vous faire part de l’image tirée du livre de Hernando de Soto Le mystère
du capital : Pourquoi le capitalisme triomphe en Occident et échoue partout ailleurs ? Il utilise la
métaphore de quatre aveugles rencontrant un éléphant. Le premier touchant la patte croit qu’il s’agit d’un
arbre, le deuxième prenant la trompe pense qu’il s’agit d’un serpent, le troisième touchant la queue croit
qu’il s’agit d’une corde, le dernier touchant les oreilles s’imagine qu’il s’agit de voiles. Cette histoire
démontre que chacun est resté dans son coin. Pour résoudre les problèmes, il faut en faire une analyse
globale. Il n’y a pas que le problème du commerce ou celui de l’agriculture, il y a aussi l'éducation, la santé,
les infrastructures, la gouvernance, etc. S’il n’existe pas des services publics qui fonctionnent normalement,
un Etat qui oriente les choses, il n’y a pas de résultat positif. Il faut faire ensemble les choses.
Tout dernier point, je fais appel au philosophe français Edgar Morin qui dit que « dans une société
en évolution rapide, l’important n’est pas l’expérience accumulée mais l’adhérence au mouvement ».
Aujourd’hui, les choses bougent vite. Nous ne pouvons pas nous arrêter pour réfléchir à comment
nos grands-pères se sont comportés ou miser sur les clichés. En agissant d’une telle manière, nous
laisserons passer un train qui ne s’arrêterait plus.
Merci beaucoup.

Dans la perspective de son visa unique : Les partenaires internationaux appuient l’UEMOA - Malijet - L actualité malienne au quotidien - Mali - Infos Sports News Meteo Journal Jeux

Dans la perspective de son visa unique : Les partenaires internationaux appuient l’UEMOA - Malijet - L actualité malienne au quotidien - Mali - Infos Sports News Meteo Journal Jeux
Dans la perspective de son visa unique : Les partenaires internationaux appuient l’UEMOA
05/10/2009 03:43:00 Aurore
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Période intermédiaire avant l’avènement du visa unique, en 2011, la phase de reconnaissance mutuelle des visas délivrés par chaque État de l’UEOMOA est une réalité. Elle est définitivement entrée en vigueur, jeudi dernier, au même moment où les experts communautaires se concertaient pour asseoir les balises d’un meilleur accompagnement de la nouvelle donne, à savoir une application adéquate du Règlement N°08/2009 adopté par les autorités communautaires compétentes de l’UEOMOA en juin dernier.

Les cinq journées d’échanges à Bamako auront essentiellement été mises à profit, par les experts de l’espace communautaire, pour un enrichissement mutuel de leurs expériences respectives en maîtrise de trafic et de la sécurité transfrontalière. Mais outre la familiarisation avec le régime des visas et le mécanisme de contrôle des huit (8) membres de l’Union, la réunion préparatoire de la mise en application de la reconnaissance mutuelle a également servi d’opportunité pour découvrir et valider une panoplie d’acquis en matière de gestion de la période transitoire, d’ici à l’avènement du visa unique prévu pour 2011. Il s’agit, entre autres, les démarches engagées par la Commission de l’UEMOA auprès l’Union Européenne et Interpol, deux partenaires disposés à appuyer l’Union dans l’élaboration de son Système d’Information Communautaire sur les visas. Le premier partenaire se manifestera par un appui technique et financier dans le cadre du 10ème FED, et pourrait d’ores et déjà matérialiser ses intentions à travers la formation et la mise à disposition d’experts. Quant au second, son accompagnement fera très prochainement l’objet d’un accord avec l’UEMOA et va consister à conforter le Système d’Information Communautaire sur les visas par un accès aux bases de données et une intégration au système de communication mondial d’Interpol. Au regard de sa vocation à combattre la criminalité par une meilleure intégration des mécanismes de contrôle transfrontalier, l’adhésion de l’Organisation International de Police Criminelle au projet de visa unique de l’UEMOA se manifestera également par une formation des forces de Police des États membres de l’UEMOA.


Avec toutes ces balises et précautions, l’Union semble en définitive assez bien préparée pour la maitrise adéquate de la période de transit vers le visa unique. Le conclave des experts ainsi recommandé une mise en œuvre diligente des mesures sur la reconnaissance mutuelle, tandis que sont déjà lancés les appels d’offres pour la réalisation des études de faisabilité du Système d’Information Communautaire sur les visas et d’harmonisation des conditions d’entrée et de séjour dans l’Union. L’envol de suppression des frontières d’intégration est ainsi irrévocablement amorcé.
A. Keïta

Le visa UEMOA désormais en marche: Un bon point pour Soumaila Cissé - Malijet - L actualité malienne au quotidien - Mali - Infos Sports News Meteo Journal Jeux

Le visa UEMOA désormais en marche: Un bon point pour Soumaila Cissé - Malijet - L actualité malienne au quotidien - Mali - Infos Sports News Meteo Journal Jeux
Le visa UEMOA désormais en marche: Un bon point pour Soumaila Cissé
01/10/2009 09:24:00 22 Septembre
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Soumaila Cissé, président commission Uemoa On est encore loin de l'heure du bilan, mais il faut reconnaitre que depuis l'avènement de Soumaïla Cissé à la présidence de la Commission de l'UEMOA, en 2003, l'intégration est vraiment en marche. Le dernier jalon posé dans ce sens est la mise en route du visa UEMOA, dont la réunion préparatoire a eu lieu le 28 septembre, à l'hôtel Radisson de Bamako. Etaient présents à cette importante réunion tous les Etats membres de l'espace communautaire: Burkina Faso, Bénin, Togo, Côte d'Ivoire, Sénégal, Niger, Guinée Bissau et Mali. Ils étaient tous là pour participer à la pose du premier jalon du processus de création d'un visa unique pour les ressortissants d'Etats tiers.

"A compter du 1er octobre 2009, c'est-à-dire dans soixante-douze heures, la reconnaissance mutuelle des visas délivrés par les Etats membres entrera effectivement en vigueur, conformément au vœu des plus hautes autorités de l'UEMOA. Cette date symbolique amorce une première étape de suppression des frontières intra-communautaires. Dans cette optique, nos travaux favoriseront l'échange d'informations utiles à l'identification des visas délivrés par chacun de nos Etats" a déclaré le représentant de Soumaïla Cissé, Rui Duarte Barros.

Il a également fait savoir que les autorités maliennes "sont les artisans de ce grand chantier d'unification du territoire communautaire".

Auparavant, il avait relevé que cette rencontre se tenait au début du mandat du Mali à la présidence en exercice de la conférence des chefs d'Etats et de gouvernement de l'Union et que l'occasion était bonne pour louer les "efforts consentis en vue de l'amélioration du suivi des mouvements des personnes et l'engagement à faire de la libre circulation des ressortissants d'Etats tiers une réalité".

S'adressant aux participants, l'envoyé de Soumaïla Cissé les a exhortés à œuvrer à l'expérimentation complète de ce mécanisme de reconnaissance mutuelle, afin de faciliter le passage au visa unique.

"Cette volonté d'ouverture de notre espace au reste du monde sera une réalité, grâce à la coopération fraternelle, à la complémentarité et, surtout, à la solidarité. Nous comptons aussi sur cette solidarité régionale et sur l'intérêt pour nos Etats à rechercher, ensemble, les réponses adéquates aux questions sécuritaires, tout en œuvrant à la mise en application du visa unique" a-t-il expliqué.

Avant de préciser que "la rencontre de Bamako reste déterminante pour l'application de la reconnaissance mutuelle, qui doit conduire à l'adoption du visa unique. Elle constituera une nouvelle ère de notre processus d'intégration régionale. La volonté politique affichée par les plus hautes autorités de l'Union nous y convie".

Pour sa part, Mme Maïga Sina Damba, assurant l'intérim du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, a insisté sur le fait que la présidence malienne de l'UEMOA "se réjouit de l'initiative de cette rencontre et voudrait assurer la Commission de l'UEMOA de son soutien total et de sa volonté à appuyer l'application des résolutions qui en sortiront".
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'intégration est vraiment en marche.
Chahana TAKIOU

Video About M Soumaïla Cissé, Président de la Commission de L’UEMOA situe les enjeux du 13e sommet des Chefs d’Etat... | Encyclopedia.com

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M Soumaïla Cissé, Président de la Commission de L’UEMOA situe les enjeux du 13e sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement

Quand l'Afrique de l'Ouest fournit du coton bio aux

LE MONDE | 11.07.09 | 15h04
Un petit pas, mais dans le bon sens. Pour Soumaïla Cissé, président de la commission
exécutive de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le partenariat mis en
place depuis plus d'un an entre la région Bretagne, des industriels du textile de l'ouest de la
France, et les cultivateurs de coton du Mali et du Burkina Faso, doit permettre de donner une
nouvelle tournure au soutien du coton dans la région, et plus largement au développement
économique.
Un élan qui a donné ses premiers fruits, avec la production de près de 1 500 tonnes de coton
graine à la fin de 2008, mais qui reste encore fragile. "Ce programme va au-delà d'un système
simplement fondé sur des subventions gouvernementales et une collaboration entre Etats trop
rigide. Il favorise plutôt les contacts directs entre acteurs économiques", explique M. Cissé.
La Bretagne et l'UEMOA ont investi 740 000 euros sur trois ans, de 2008 à 2010, afin de donner à
près de 5 000 cotonculteurs maliens et burkinabés, organisés en coopératives, les outils et le
savoir-faire pour cultiver du coton bio. Le programme est coordonné sur le terrain par l'ONG
suisse Helvetas, en collaboration avec des associations locales, à l'instar du Mouvement
biologique malien (Mobiom). La région Bretagne essaie, elle, de mobiliser les entreprises de
l'ouest de la France. Des marques de textiles comme Armor Lux, Ekyog ou Dolmen, ainsi que la
filature TDV, dont le siège est à Laval, intéressées de pouvoir sécuriser leur approvisionnement en
coton bio, s'engagent sur des volumes d'achats année par année.
"Le coton bio ne représente que 0,2 % de la production mondiale, mais la demande croît,
notamment dans le secteur du textile professionnel", note Grégoire Guyon, responsable des
actions de développement durable chez Armor Lux. "Ce n'est encore qu'un marché de niche,
renchérit M. Cissé, mais son développement peut aller vite."
APPROCHE EQUITABLE
Secoués par la crise économique et par la concurrence venant de pays comme l'Inde ou les Etats-
Unis, où les cotonculteurs sont fortement subventionnés, les cultivateurs africains associés à ce
programme y voient le moyen de s'assurer de meilleures recettes, plus stables. L'approche
équitable du programme amène les entreprises textiles à acheter environ 350 francs CFA (0,53
euro) le kilo de graines de coton bio, contre 170 francs CFA (0,26 euro) pour le coton
conventionnel.
Ne nécessitant pas l'achat d'engrais, le coton bio a pour autre avantage de permettre aux femmes
de travailler plus facilement que dans la filière conventionnelle, où les pesticides peuvent les
exposer à des substances nocives, notamment pour la maternité.
Mais le développement du coton bio au Mali comme au Burkina Faso reste fragile. Franck
Merceron, responsable du projet "coton bio" au Mali pour Helvetas, regrette la lenteur du
décollage de la production liée, entre autres, à la difficulté à convaincre les partenaires industriels
d'acheter des quantités importantes. Face à la crise, les entreprises textiles françaises veulent
aussi diversifier leurs sources d'approvisionnement, avec du coton bio d'Inde, par exemple. Ce
dernier est moins cher d'environ 70 centimes d'euro par kilo par rapport au coton bio malien ou
burkinabé de meilleure qualité.
Malgré ces premiers pas mal assurés, Alain Yvergniaux, président de la commission
développement économique de la région Bretagne, et Soumaïla Cissé veulent consolider leurs
efforts autour du coton bio dans l'ouest africain. Ils étudient la faisabilité de la création, en
Afrique de l'Ouest, d'un réseau de filatures qui donnerait un peu plus de valeur ajoutée à la filière
de coton bio locale.
Bertrand d'Armagnac
Article paru dans l'édition du 12.07.09.

KIOSQUE: Soumaila président

URD MALI - Union pour la République et la Démocratie: Soumaila président
Il n'est plus de notre ressort de dire qui est qui, qui a fait quoi, ou qui mérite le plus. Notre devoir, c'est de recommander que justice soit rendue. Et si cette justice doit être rétablie, bien entendu, le pouvoir doit revenir de droit à Soumaïla Cissé.











Parce que tout a été fait par sa propre formation pour entraver sa victoire en 2002, voire la détourner. Mais également, tout aura été entrepris pour confisquer tacitement cette même victoire en 2007, en le contraignant de ne pas briguer le suffrage des Maliens .

L'homme acceptera de s'effacer au profit de son ami de longue date, qui venait de décider de faire un second mandat. Après tant de sacrifices à son profit, si ATT ne favorise l'arrivée de Soumaïla en 2012, il ne fera rien pour l'empêcher. Au vu des forces en présence, nous ne voyons personne l'emporter sur Cissé lors de la présidentielle de 2012.

Ce capitaine des hautes finances est désormais aguerri pour se mettre aux commandes du bateau Mali avec plus de détermination et de rigueur. Il a les atouts pour redresser l'économie et consolider les sentiers ouverts par Touré. Nous n'oublions pas que certains projets du P.d.e.s. ont été ficelés sous Cissé, alors ministre de Finances.

Encore qu'à la régulière, personne ne peut le battre en 2012. Mise à part toute autre considération, Soumaïla incarne le type de dirigeant capable de rétablir l'autorité de l'Etat et de travailler de façon désintéressée. Il est suffisamment riche pour s'abstenir de piller les deniers publics. Et il n'y a pas meilleur que lui à pouvoir assurer les arrières d'ATT pour des raisons faciles à deviner.

Abdoul Karim Dramé*Journaliste indépendant*

Source: Le challenger du 24.08.09

mercredi 4 novembre 2009

Visite de travail de Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA)

Visite de travail de Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA)
03-11-2009
Le 3 novembre 2009, la ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Marie-Josée Jacobs, a reçu une délégation de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) conduite par Soumaïla Cissé, le président de la Commission de l’UEMOA. Monsieur Cissé était accompagné par Jean-Luc Sénou, représentant résident de la Commission de l’UEMOA à Bruxelles, et François Akoko, conseiller technique du président de la Commission de l’UEMOA.

Les discussions ont notamment porté sur l’importance de l’approche régionale comme facteur permettant d’accélérer les processus de développement dans un ensemble de pays confrontés aux mêmes défis. Dans ce contexte, la ministre Jacobs a expliqué que sur base du nouveau programme gouvernemental, la politique de concentration géographique de la Coopération luxembourgeoise fondée sur l’indice du développement humain publié par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), prendra à l’avenir aussi en compte des considérations relevant de l’approche régionale et de l’attention portée aux situations de fragilité.

La visite a été marquée par la signature d’un protocole d’accord portant sur un projet d’assistance technique à l’UEMOA dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’apport du Luxembourg à la réalisation du projet s’élève à 900.000 euros sur une période de 18 mois. Le projet vise à élaborer une stratégie, un schéma directeur et un plan d’action pour la promotion des TIC en zone UEMOA et à renforcer les moyens et les compétences des services de la Commission de l’UEMOA. Un deuxième objectif du projet est la réalisation de l’état des lieux des TIC dans l’espace UEMOA et la définition des applications nécessaires à la mise en œuvre des actions spécifiques prévues dans ce secteur par la Commission de l’UEMOA.

Le président Cissé a remercié le Luxembourg pour son appui et souligné l’importance qu’il attache au développement des infrastructures dans l’ensemble des huit pays de l’UEMOA, en particulier dans les domaines de l’énergie, des transports et de l’agriculture.

mercredi 7 octobre 2009

INVITE AFRIQUE DE RFI

Invité Afrique du 05/10/2009
Soumaïla Cissé, président de la commission de l'UEMOA (l'Union économique et monétaire ouest-africaine), sur la crise économique en AfriquePar Christophe Boisbouvier
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Un an après le début de la crise économique mondiale, comment l'Afrique s'en sort-elle ? : Le Malien Soumaïla Cissé préside la commission de l'UEMOA, l'Union économique et monétaire ouest-africaine, qui regroupe les 8 pays cfa de l'Afrique de l'Ouest. Et selon lui, l'Afrique de l'Ouest ne s'en sort pas si mal.

samedi 12 septembre 2009

football: DISCOURS AUX JEUNES DE L'UEMOA

APPEL DE COTONOU A LA JEUNESSE: VIVRE LA FRATERNITE
Honorables invités ; Mesdames, Messieurs ;
Mes premiers mots sont des mots de remerciements : remerciements très appuyés aux autorités béninoises pour cet accueil fraternel et cette hospitalité généreuse, fruit du peuple béninois connu pour ses valeurs de solidarité et d’entente.















Ces belles valeurs cardinales sont fort bien énoncées dans la devise nationale de la République du Bénin : « Fraternité, Justice, Travail »
Je voudrais, en même temps, exprimer toute ma fierté de participer, pour la 3ème année consécutive, à cette désormais institutionnelle cérémonie de lancement du Tournoi de football de l’UEMOA. Après Ouagadougou en 2007 et Bamako en 2008, COTONOU 2009 concrétise et renforce davantage notre engagement à rassembler la jeunesse de notre espace, autour de cette grande fête annuelle de l’intégration.
COTONOU 2009 constitue la confirmation et la maturité de la Coupe de la Solidarité : trois ans après son démarrage, les doutes se sont, aujourd’hui, estompés et les certitudes consolidées.














Pour atteindre cette heureuse étape, il a fallu une forte vision, un ferme engagement et un soutien permanent.
Honorables invités ; Mesdames, Messieurs ;
C’est dans cet esprit et cette détermination que je salue la parfaite organisation de la présente cérémonie de tirage au sort des équipes devant composer les poules de la 3ème édition du tournoi de football de l’UEMOA : la Coupe de l’Intégration Ouest Africaine. Je voudrais féliciter tous ceux qui ont œuvré à ce succès, fruit de beaucoup de travail, de collaboration, et surtout, de synergie entre les différents acteurs. Je tiens, à cet effet, à renouveler, ici, très solennellement, toute ma reconnaissance, et, celle de l’ensemble des Institutions de l’Union, aux Autorités de la République du Bénin, à commencer par le Chef de l’Etat, Son Excellence Dr Thomas YAYI BONI. Le Président YAYI BONI, depuis son élection à la magistrature suprême du BENIN, continue d’œuvrer, quotidiennement et sans relâche, au renforcement du processus d’intégration dans notre sous-région.
Cette tâche de pionnier, voire ce sacerdoce, qu’il accomplit, avec discrétion et efficacité, est le fruit de sa conviction personnelle que l’intégration est la solution aux difficultés que rencontre, individuellement, chacun de nos pays.
Je voudrais également saluer le Ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, pour son engagement dans cette entreprise.














Merci Monsieur le Ministre Etienne KOSSI pour votre action personnelle, dans le cadre du suivi diligent et pour l’attention particulière accordée aux préparatifs de cet événement !

A vous, Membres de la Fédération Béninoise de Football, fraîchement élus, recevez ici, mes chaleureuses félicitations, ainsi que mes vœux de succès. Avec votre grande expérience, je suis sûr que saurez relever, pour l’honneur du Bénin et celui de l’Union, le défi de la réussite de COTONOU 2009.
A tous les autres membres de la Commission nationale d’organisation, ainsi qu’à tous ceux qui ont apporté leur expertise dans la préparation de cette édition, je dis vivement : merci. Je voudrais, également exprimer de vive voix, notre reconnaissance aux Autorités des autres Etats membres de l’Union qui, pour la troisième fois, assurent leur ferme adhésion au Tournoi de football de l’UEMOA.

Honorable Invités,
Mesdames, Messieurs
La Commission de l’UEMOA à travers l’organisation d’un tournoi de football, vise à créer un espace de brassage et de partage entre les peuples et la jeunesse de nos 8 Etats. Au-delà de l’intégration économique, à travers le processus mis en œuvre en 1994, ce que nous recherchons, c’est, en effet, le brassage, entre nos jeunes, la force de l’avenir de notre espace. Quinze ans après sa création, l’UEMOA des peuples se veut un espace convivial et intégré. Cet objectif, nous entendons le réaliser dans la Solidarité, la Fraternité, la Paix et la Concorde, à travers la Coupe de l’Intégration Ouest Africaine.

Béninois, Burkinabè, Ivoiriens, Bissau-Guinéens, Maliens, Nigériens, Sénégalais et Togolais, appartiennent tous, à cette même aire, faite de convivialité et de fraternité.

C’est dans ce sens, que je me réjouis de la présence parmi nous, de l’ancienne gloire du football Jean-Marc ADJOVI-BOCO, directeur du Centre sportif DIAMBARS. L’opération DIAMBAR, initiative de plusieurs sportifs de haut niveau, traduit bien un exemple et un itinéraire de l’intégration. Ses efforts soutenus à travers l’opération DIAMBARS, aux côtés de ses amis Saer SECK , Patrick VIEIRA et Bernard LAMA, sont la preuve de sa force de conviction et da générosité. C’est, aussi et surtout, le symbole d’un fort engagement pour le triomphe de la plus noble loi du sport : le fair-play. Je tenais à rendre cet hommage et cette reconnaissance à « Jimmy, le Rasta de Boellaert », comme on l’appelle affectueusement. Permettez-moi, juste d’évoquer une interview de notre Parrain, il ya quelques jours, à l’occasion du parrainage, le 06 septembre courant, du tournoi Foot Festival 2009. A cette occasion on lui a demandé s’il se souvenait notamment de ce penalty que lui offre ses coéquipiers… Il a eu une réponse exceptionnelle, et,… je souhaite qu’il nous la rappelle avec l’humour qui le caractérise… juste… après le tirage, en guise conclusion ….

Honorables Invités ; Mesdames et Messieurs
Le tirage au sort constitue le coup d’envoi d’une course de fond que nous devons mener jusqu’au soir du 29 novembre 2009. Pour la réussite de cette troisième édition, je sais compter sur l’engagement des membres du Comité d’organisation et de nos différents partenaires. Les médias, dont je salue les efforts, constituent, à cet effet, un acteur essentiel, et… nous comptons beaucoup sur eux pour le succès et le rayonnement de COTONOU 2009…, cette belle expédition… à la fois sportive, culturelle et économique… !

Honorable Invités, Mesdames, Messieurs
Dans quelques instants, le tableau des compétitions nous sera donc dévoilé.
Je souhaite que la conquête du trophée de l’intégration, que détiennent les Eléphants de Côte d’Ivoire, s’engage, dans l’esprit sportif, symbole principal de ce tournoi. Je suis également convaincu que le public, comme par le passé, tant au stade qu’à travers toute l’Union, portera haut les valeurs de fraternité, de solidarité et de Fair-play. Je souhaite alors bonne chance : aux Etalons du Burkina, aux Eléphants de Côte d’Ivoire, aux Jurtus de Guinée-Bissau, aux Aigles du Mali, au Mena du Niger, aux Lions du Sénégal, aux Eperviers du Togo…, et,… aussi… aux Ecureuils du Bénin… !

Aux jeunes de nos 8 pays, je dédie, en guise d’encouragement et d’inspiration, ce mots du premier couplet du chant fondateur de la Nation, L’AUBE NOUVELLE…., ce beau poème qu’est l’’hymne national du Bénin :
Alors, Jeunes de l’UEMOA :
« … Accourez vous aussi, bâtisseurs du présent,
Plus forts dans l’unité, chaque jour à la tâche,
Pour la prospérité, construisez sans relâche. »

Vive le sport ! Vive l’intégration ! Merci de votre aimable attention.

lundi 24 août 2009

YOUNOUSSI TOURE A LA COMMISSION

L'ex Commissaire de l'UEMOA Younoussi TOURE en pèlerinage au siège de la Commission. Ici, il écoute les explications de l'actuel Président Soumaïla Cissé.




KIOSQUE: Tandja n'inspire pas Touré : Soumaïla Cissé…président en 2012

maliweb.net :: Tandja n'inspire pas Touré : Soumaïla Cissé…président en 2012
Le Challenger, 24/08/2009
Le virus du pouvoir n'étant pas encore isolé par les savants depuis que le monde est existe, il est hasardeux d'émettre des pronostics sur les comportements éventuels d'un homme de pouvoir, surtout s'il est déjà aux commandes des affaires. Seulement, si l'on considère des paramètres sociétaux du milieu dans lequel on vit, nous pouvons oser, à la lumière de certaines paroles, accorder le bénéfice du doute à certains pouvoiristes.
Nous étions les premières Cassandres à écrire dans les colonnes des " Echos " en 2007, que la présidence à vie était à nos portes. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous le pont avec son cortège de polémiques. Mais également, bien de propos ont été tenus et qui méritent d'être analysés, médités, expertisés, contre- expertisés pour, enfin, émettre un avis sur ce qui peut arriver en 2012.
Indéniablement, Tandja et Touré ont bien de traits communs. Tous deux sont issus du même corps de métier : l'armée. Chacun a son Programme, PEDS (Programme de développement économique et social) pour Touré et PS (Programme spécial) pour Tandja. Chacun est soutenu par un peuple plus souverain que le reste des citoyens du pays. Tous deux adorent bien le pouvoir pour le pouvoir et rien d'autre que le pouvoir. Mais également, Tous deux aiment le commandement à la tête du pays qu'ils aiment tout autant que le pouvoir. Encore qu'au Niger un Ravaillac peut en cacher un autre, alors qu'ici, au Mali, ATT ne veut pas les croiser sur son chemin.
Les points communs s'arrêtent là. Le président Touré est quelqu'un qui, délibérément, ne fait et ne veut surtout pas faire de mal à personne même si, souvent, un entourage sournois le pousse à commettre l'irréparable. Il est surtout très sensible aux critiques et attaques, justifiées ou non. Alors, depuis 2007, il ne cesse de prendre des coups pleins la figure et a du mal à les encaisser. C'est le revers de la médaille de l'exercice du pouvoir. Nous ne croyons plus en un troisième mandat d'ATT Lui, Amadou, fils de Toumani Touré, le sauveur des Maliens, le bienfaiteur, le bâtisseur, le réunificateur, père des tous petits et mari de toutes les veuves, ne comprend pas "l'ingratitude" des Maliens à son égard. Même si l'exercice du pouvoir l'agace sérieusement, il ne peut non plus, aujourd'hui, écourter son mandat. En juin dernier, n'a-t-il pas demandé au peuple de lui faire confiance ? Car, manifestement, il sait que son peuple ne le croit plus, tant les contrevérités ont été nombreuses depuis 2002.
Lorsqu'un homme estime que personne ne lui fait confiance, que personne ne le croit, alors il fait tout pour mériter justement de nouveau cette confiance perdue. Sauf grand malheur, nous ne croyons plus en un troisième mandat d'ATT qui, en venant au pouvoir, ne comptait en briguer qu'un seul. Mais, comme vous le savez, ce sont les politiques et autres opportunistes de tout poil qui lui ont fait changer d'avis.
Soumaïla président Il n'est plus de notre ressort de dire qui est qui, qui a fait quoi, ou qui mérite le plus. Notre devoir, c'est de recommander que justice soit rendue. Et si cette justice doit être rétablie, bien entendu, le pouvoir doit revenir de droit à Soumaïla Cissé. Parce que tout a été fait par sa propre formation pour entraver sa victoire en 2002, voire la détourner. Mais également, tout aura été entrepris pour confisquer tacitement cette même victoire en 2007, en le contraignant de ne pas briguer le suffrage des Maliens. L'homme acceptera de s'effacer au profit de son ami de longue date, qui venait de décider de faire un second mandat. Après tant de sacrifices à son profit, si ATT ne favorise l'arrivée de Soumaïla en 2012, il ne fera rien pour l'empêcher. Au vu des forces en présence, nous ne voyons personne l'emporter sur Cissé lors de la présidentielle de 2012. Ce capitaine des hautes finances est désormais aguerri pour se mettre aux commandes du bateau Mali avec plus de détermination et de rigueur. Il a les atouts pour redresser l'économie et consolider les sentiers ouverts par Touré. Nous n'oublions pas que certains projets du P.d.e.s. ont été ficelés sous Cissé, alors ministre de Finances.
Encore qu'à la régulière, personne ne peut le battre en 2012. Mise à part toute autre considération, Soumaïla incarne le type de dirigeant capable de rétablir l'autorité de l'Etat et de travailler de façon désintéressée. Il est suffisamment riche pour s'abstenir de piller les deniers publics. Et il n'y a pas meilleur que lui à pouvoir assurer les arrières d'ATT pour des raisons faciles à deviner.
Abdoul Karim Dramé*Journaliste indépendant*

jeudi 6 août 2009

AIRNESS: LE MÉRITE RÉCOMPENSÉ

5è Forum de l'AFAO : LE MÉRITE RÉCOMPENSÉ in L'ESSOR : Quotidien National d'Information du Mali
l'Essor n°16501 du - 2009-08-06 08:00:00
Notre compatriote Malamine Koné fait partie des 4 personnalités distinguées pour leurs actions dans le domaine du mécénat, de la politique et des affaires
La 5è édition du Forum régional annuel de l'Association des femmes de l'Afrique de l'ouest (AFAO) tenue du 28 au 30 juillet dernier dans la salle de conférence du Méridien Hôtel de Dakar, a constitué un nouveau tournant dans l'existence de cette organisation sous-régionale. Sous la houlette de sa présidente Mme Khady Fall Tall, l'AFAO a rompu, cette année, avec la routine en décernant des distinctions à des leaders africains dont notre compatriote Malamine Koné, PDG de la marque d’équipements de sport et d’accessoires Airness.
Les 4 lauréats qui ont reçu leur distinction des mains du président de la République sénégalaise, Me Abdoulaye Wade, se sont distingués durant les années précédentes par leurs actions dans le domaine du mécénat, de la politique et des affaires.
En plus de Malamine Koné, il y avait le Pr Awa Marie Coll Seck, la directrice exécutive de "Roll Back Malaria", le sénateur Asiwaju Bola Ahmed Tinubu, gouverneur de l'État de Lagos et le directeur de l'intégration au FP-CEDEAO au Sénégal, Mamadou Maktar Guèye.Par cette initiative, les femmes de l'AFAO ambitionnent d'ériger désormais en modèle pour les jeunes générations l'exemple de ces quatre personnalités dont les actions convergent avec le thème de cette année : "La problématique santé des femmes dans leurs activités économiques en Afrique de l'ouest : l'apport des femmes face aux défis du paludisme, de la tuberculose et du sida". Mme Khady Fall Tall a révélé que les statistiques relatives à ces maladies en Afrique, notamment dans notre espace communautaire, sont plus parlantes que tous les discours pour situer le niveau élevé d'affectation des populations. Le paludisme est considéré comme le premier facteur de mortalité en Afrique de l'ouest. Dans cette épreuve, c'est surtout le couple "Mère et Enfant" (les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans) qui paie le plus lourd tribut. L'AFAO, a expliqué sa présidente, entend souligner les relations interactives entre la santé et le développement, la première constituant un volet essentiel du second. "D'où l'importance de la mobilisation des femmes à travers le statut de "médecin sans blouse" aux côtés des décideurs pour, à défaut d'éradiquer ces maladies, minimiser leurs effets sur le continent", a-t-elle expliqué.La relation de cause à effet, ainsi établie entre la santé et la productivité des populations, notamment des femmes, trouve tout son sens dans le contexte de précarité dans lequel évolue la gent féminine. La présidente de l'AFAO, citant le Bureau international du travail (BIT), a noté que le secteur informel représente plus de 42% du Produit intérieur brut (PIB) non agricole des pays subsahariens. C'est principalement dans ce secteur que les femmes évoluent. Ce qui veut dire qu'il leur est interdit de tomber malade au risque de compromettre l'équilibre de la vie familiale.Pour le président Abdoulaye Wade, ce forum s'inscrit en droite ligne du calendrier sanitaire du gouvernement sénégalais. L'actualité quotidienne, a-t-il souligné, a démontré que seuls les pays qui ont mis la question de la santé au cœur de leur politique de développement, sont en train d'avancer. "Les femmes et les jeunes, qui sont à l'origine de la création doivent donc être en bonne santé pour booster la croissance. Mais cette vérité, qui relève de la nécessité économique est mal partagée sur le continent, qui est le refuge de certaines pathologies, notamment le paludisme, la tuberculose et le sida", a relevé le président Wade. "Si certains pays, jadis connus pour être des bastions des grandes pandémies, sont aujourd'hui exempts de moustiques, pourquoi l'Afrique ne peut-elle pas leur emboîter le pas ?", s’est interrogé Me Wade pour mieux répondre que l'Afrique pouvait s'inspirer de ces modèles. Il a invité les femmes à s'approprier les directives de la déclaration d'Abuja pour engager la lutte au quotidien contre le paludisme à l'intérieur des quartiers, notamment à travers les actions d'assainissement et de lutte contre les eaux stagnantes et les égouts défectueux, lieux de reproduction par excellence des moustiques, vecteur du paludisme.A.O. Diallo
DES CONTACTS UTILES
Durant son séjour dakarois, Malamine Koné a rencontré le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, le Premier ministre, Souleymane Ndéné N'Diaye, et plusieurs ministres. Il a également rendu des visites de courtoisie à trois personnalités de la communauté malienne du Sénégal : Gansiré Traoré, Moro Camara et l'imam Issa Samaké.Si rien n'a filtré de la rencontre avec le président Wade, avec le chef du gouvernement et les ministres, Malamine Koné a évoqué les contours d'un éventuel partenariat entre sa société et le Sénégal, ainsi que les actions humanitaires qui ont motivé son séjour dans le pays de la Teranga. Pour le Premier ministre, Souleymane Ndéné N'Diaye, le Mali et le Sénégal, sont certes dans la forme deux pays distincts, mais dans le fond, ils constituent une nation. "L'histoire récente de la marche de l'intégration dans la sous-région a démontré que la courte expérience d'intégration entre nos deux pays, au lendemain de l'indépendance, prouve que la séparation était plus une question d'humeur", a souligné Souleymane Ndéné N'Diaye.Malamine Koné a expliqué que la réussite d'un homme ne peut être profitable que lorsqu'il partage avec ses frères et soeurs. Pour lui, l'Afrique doit montrer à la face du monde, qu'elle peut être généreuse à l'endroit des fils et filles.Avec le ministre de l'Éducation nationale, Kalilou Diallo, Malamine Koné a parlé de son accompagnement matériel des élèves. Le PDG de Airness estime qu'un pays ne peut se construire sans une jeunesse bien formée et respectueuse des règles. Il a exprimé sa disponibilité à aider les autorités sénégalaises dans la formation des jeunes. Pour joindre la parole à l'acte, il a offert 10.000 cahiers. Le ministre sénégalais de l'Éducation nationale a remercié le donateur et souligné combien le Sénégal était fier du parcours d'homme d'affaires de Malamine Koné, un modèle de réussite à enseigner aux jeunes.Lors de sa rencontre avec le ministre sénégalais de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Lamine Kéïta, le PDG de Airness a évoqué le partenariat dans le domaine du sport et s'est déclaré ouvert à toute forme de proposition. Il a offert du matériel sportif à des associations de jeunes de Rufisque.Une possibilité d'entente sur un projet d'équipement des Lions de la Teranga dont le contrat de fourniture en équipement sportif est en instance de renouvellement, a été évoquée. Le Premier ministre Souleymane Ndéné N'Diaye, a appelé les Africains à adopter les produits d’Airness, une firme appartenant à un fils du continent.
A.O.D.