mardi 28 décembre 2010
AUDIENCE AUX EXCELLENCES JUINOR UEMOA
Le Président de la Commission de l'UEMOA M. Soumaila Cissé a reçu les finalistes du concours EXCELLENCE AMBASSADRICES JUNIOR UEMOA 2010.
Il s'est exprimé en ces termes: "Cette initiative est fort louable :
en alliant éducation et loisirs, elle mérite nos encouragements.
Le Président de la Commission avec les finalistes de l'édition 2010 |
Les Jeunes filles enthousiastes de répondre aux questions du "professeur du jour" |
Le "Prix d'Excellence du Président de la Commission de l’UEMOA" traduit notre volonté de récompenser le
mérite à travers une saine émulation.
Ce soutien traduit l'intérêt que nous
portons aux enfants de l'Union.
Nous sommes persuadés, Madame AICHA JUNIOR, que
mercredi 22 décembre 2010
KIOSQUE: Soumi est présidentiable
maliweb.net :: Soumi est présidentiable…:
"Avec son envergure internationale et, surtout, le poids de son parti réputé comme la deuxième force politique de notre pays, Soumaïla Cissé, alias Soumi, s’impose comme l’un des favoris aux présidentielles à venir.
jeudi 16 décembre 2010
Soumaila Cissé : Un favori à la course pour Koulouba en 2012
Soumaila Cissé : Un favori à la course pour Koulouba en 2012
Ciwara Info, 16/12/2010
Après deux mandats du président ATT élu candidat indépendant, les hommes politiques vont réaffirmer leur force pour la quête du pouvoir en 2012. Parmi eux, Soumaïla Cissé président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) président à l’Union pour la république et la démocratie (URD), deuxième grande formation politique du moment.
Cet homme expérimenté n’est pas un novice à la course pour Koulouba.
MESSAGE AU SECTEUR PRIVE DE L'UEMOA
Mesdames, Messieurs ;
Je voudrais remercier les Autorités maliennes pour avoir accepté, et surtout, appuyé la tenue de cette 10e session ordinaire de l’Assemblée Générale de la Chambre Consulaire Régionale de l’UEMOA.
Cette Assemblée générale de la CCR se déroule au cours du...
jeudi 9 décembre 2010
VISION 2020 DE L'INTEGRATION
DISCOURS DE SOUMAILA CISSE A LA CLÔTURE DES TRAVAUX DU PANEL DE HAUT NIVEAU INITIE PAR LA COMMISSION DE L'UEMOA
Honorables Invités,
Honorables Invités,
Mesdames,
Messieurs,
Au moment où je reçois des mains du Premier
Ministre Lamine LOUM, Président du Panel, la version du...
mercredi 8 décembre 2010
LE PDR REJOINT L’URD| L’ESSOR : Quotidien National d’Information du Mali
Partis : LE PDR REJOINT L’URD| L’ESSOR : Quotidien National d’Information du Mali: "Le Parti pour la démocratie et le renouveau (PDR) a tenu dimanche son deuxième congrès extraordinaire au CICB marqué essentiellement par la dissolution de la formation et sa fusion dans l’Union pour la République et la démocratie (URD).
mardi 7 décembre 2010, par Allaye Lam
Le protocole d’accord constatant la fusion a été signé par le président du PDR, Kalilou Samaké, et la 4è vice présidente de l’URD, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké.
lundi 29 novembre 2010
INVITE D'HONNEUR AU FORUM 2010 DE LA FONDATION MO IBRAHIM
Le Président de la Commission de l'UEMOA, Soumaila Cissé, invité d'honneur du Forum 2010 de la Fondation Mo Ibrahim à Port-louis, en Ile Maurice, devisant ici avec le Dr Mo Ibrahim et Jean PING le Président d ela Commission de l'Union Africaine.
samedi 27 novembre 2010
SOUMAILA CISSE REND HOMMAGE AU SECTEUR PRIVE DE L'UEMOA
Honorables
invités, Mesdames,
Messieurs,
Je voudrais, au nom de la Commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine et au mien propre, vous souhaiter la
bienvenue à l’occasion de cette 2e édition du Prix UEMOA de la Qualité.
Bienvenue spécialement à nos hôtes venus à Ouagadougou, pour
partager avec nous, les résultats de ce projet !
Je me réjouis particulièrement, de voir de nombreux
mangers, gestionnaires et amis du monde de l’industrie et du commerce, venir
rehausser de leur présence cette cérémonie.
A vous tous, ici présents, j’exprime...
mercredi 17 novembre 2010
URD DE FRANCE,Les amis de Soumi se redynamisent | BamaNet
SECTION URD DE FRANCE,Les amis de Soumi se redynamisent BamaNet
Monday, 15 November 2010 12:51
Profitant de sa conférence statutaire, la section française de l'Union pour la République et la démocratie (URD) a animé un débat sur le cinquantenaire du Mali. Une délégation du bureau exécutif national, conduite par Mamadou Diawara du bureau exécutif national du parti, avait fait le déplacement de Bamako.
La section URD de France qui célèbre le 7e anniversaire de sa création le 22 novembre prochain, devait au cours de sa conférence renouveler les bureaux des mouvements des jeunes et des femmes sous l'œil du secrétaire général du...
mercredi 10 novembre 2010
AUDIENCE AU NIGER
Le Président de la Commission de l'UEMOA reçu par le Général Salou DJIBO (Nigerdiaspora 09/11/2010) Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée Djibo Salou, a reçu, hier matin, le président de la Commission de l’UEMOA, M. Soumaila Cissé. Au terme de l’entretien, M. Soumaila Cissé qui est...
samedi 6 novembre 2010
APPEL EN FAVEUR DE LEAU POTABLE
Soumaila Cissé a lancé de Madina en plein Sahel nigérien un pathétique cri de coeur qui peut être appelé "L'Appel de MADINA"
Honorables invités, Mesdames, Messieurs ;
« L’eau c’est la vie. »
Cette formule n’est pas un simple slogan, on le comprend aisément ici, à Madina.
C’est l’expression d’une nécessité vitale qui devient, de plus en plus, un enjeu mondial.
Le Programme « 3000 forages », initié par...
vendredi 29 octobre 2010
Sécurité : L’URD SENSIBILISE
Sécurité : L’URD SENSIBILISE| L’ESSOR : Quotidien National d’Information du Mali: "« Politique et sécurité, rôle des partis politiques ». C’est le thème d’un atelier que l’Union pour la République et la démocratie (URD) organise depuis hier au Centre Djoliba en collaboration avec la Fondation Frédéric Ebert.
vendredi 29 octobre 2010, par Allaye Lam
Des membres du bureau exécutif national, des représentants des sections du parti venus de...
Des membres du bureau exécutif national, des représentants des sections du parti venus de...
lundi 18 octobre 2010
JCI BURKINA REND HOMMAGE AU PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L'UEMOA
LA JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE DU BURKINA REND HOMMAGE A SOUMAILA CISSÉ
Vous êtes pour nous membres jeune chambre de la sous région un modèle de réussite à suivre. Vous êtes un homme d’expérience et de consensus, très disponible et réputé, nous avons voulu vous témoigner notre reconnaissance pour la grande qualité du travail que vous mené à la tête de cette institution sous régionale qui est devenu sous votre leadership une institution plus proche des populations et plus visible.
C’est cela qui fait et fera la réussite de l’intégration économique et monétaire. Monsieur CISSE, les reformes faites par...
vendredi 15 octobre 2010
KIOSQUE : Soumaïla Cissé pressenti à la Primature
maliweb.net :: Un énième remaniement ministériel annoncé pour fin octobre : Soumaïla Cissé pressenti à la Primature:
L'Indépendant, 15/10/2010
Depuis quelques jours, Bamako bruit de rumeurs persistantes sur l'imminence d'un remaniement ministériel que le président de la République s'apprêterait à opérer. La date du 27 octobre est même annoncée. L'homme dont le nom revient comme futur locataire de la Primature n'est autre que le challenger du président ATT, lors de la présidentielle de 2002, Soumaïla Cissé, actuel président de la Commission de l'Uemoa et fondateur de l'URD, la deuxième force sur l'échiquier politique national. Qu'est-ce qui pourrait motiver ce choix et pourquoi l'actuel Premier ministre, Modibo Sidibé, devrait-il se retirer maintenant ?
L’adage dit qu'il n'y a jamais...
L'Indépendant, 15/10/2010
Depuis quelques jours, Bamako bruit de rumeurs persistantes sur l'imminence d'un remaniement ministériel que le président de la République s'apprêterait à opérer. La date du 27 octobre est même annoncée. L'homme dont le nom revient comme futur locataire de la Primature n'est autre que le challenger du président ATT, lors de la présidentielle de 2002, Soumaïla Cissé, actuel président de la Commission de l'Uemoa et fondateur de l'URD, la deuxième force sur l'échiquier politique national. Qu'est-ce qui pourrait motiver ce choix et pourquoi l'actuel Premier ministre, Modibo Sidibé, devrait-il se retirer maintenant ?
L’adage dit qu'il n'y a jamais...
mercredi 13 octobre 2010
KIOSQUE: Présidentielles 2012 : Candidat lui-même, Soumaïla Cissé ne soutiendra pas IBK
maliweb.net :: Présidentielles 2012 : Candidat lui-même, Soumaïla Cissé ne soutiendra pas IBK:L'Indépendant, 13/10/2010
' Soumaïla Cissé sera, lui-même, candidat en 2012. Il ne soutiendra ni IBK ni personne d'autre au premier tour '. Ainsi s'exprimait le 5ème vice-président du Bureau exécutif national de l'URD, Cheickna Hamalah Bathily, vice-président chargé de la Communication de l'URD, un baron du parti de la poignée de main; et cela à la suite des propos distillés dans la presse internationale faisant croire que Soumaïla Cissé, le candidat naturel de l'URD, va soutenir le président du RPM, Ibrahima Boubacar Kéïta, dans la course pour occuper le fauteuil présidentiel en 2012.
L'URD, par la voix de son 5 ème vice-président, Cheickna Hamalah Bathily, vient d'apporter un démenti aux allégations faisant état d'un éventuel soutien de Soumaïla Cissé à IBK et cela dès le premier tour. En effet, c'est de la manière la plus officielle que le 5ème vice-président chargé de la Communication du parti de la poignée de main a tenu à informer les militants de l'URD que les informations relatives à un éventuel soutien de Soumaïla Cissé, le mentor de l'URD, au président du RPM, l'honorable Ibrahim Boubacar Kéïta, sont dénuées de tout fondement. Cette information, qui a fait les choux gras notamment de la presse internationale, a suscité...
' Soumaïla Cissé sera, lui-même, candidat en 2012. Il ne soutiendra ni IBK ni personne d'autre au premier tour '. Ainsi s'exprimait le 5ème vice-président du Bureau exécutif national de l'URD, Cheickna Hamalah Bathily, vice-président chargé de la Communication de l'URD, un baron du parti de la poignée de main; et cela à la suite des propos distillés dans la presse internationale faisant croire que Soumaïla Cissé, le candidat naturel de l'URD, va soutenir le président du RPM, Ibrahima Boubacar Kéïta, dans la course pour occuper le fauteuil présidentiel en 2012.
L'URD, par la voix de son 5 ème vice-président, Cheickna Hamalah Bathily, vient d'apporter un démenti aux allégations faisant état d'un éventuel soutien de Soumaïla Cissé à IBK et cela dès le premier tour. En effet, c'est de la manière la plus officielle que le 5ème vice-président chargé de la Communication du parti de la poignée de main a tenu à informer les militants de l'URD que les informations relatives à un éventuel soutien de Soumaïla Cissé, le mentor de l'URD, au président du RPM, l'honorable Ibrahim Boubacar Kéïta, sont dénuées de tout fondement. Cette information, qui a fait les choux gras notamment de la presse internationale, a suscité...
mercredi 6 octobre 2010
KIOSQUE: Soumi est présidentiable
LU POUR VOUS sur maliweb.net :: Soumi est présidentiable
Canard Déchainé, 06/10/2010
Aux présidentielles de 2002, Soumaïla Cissé a échoué d’une courte tête. Cinq ans après, il s’est vu « contraint » de se rallier à Sa Majesté, Amadou II. Mais à l’issue de second et dernier mandat de celui-ci, le leader de l’URD entend réaliser son destin de présiden…sciable, pardon, de présidentiable.
Arrivé deuxième au second tour de l’élection présidentielle de 2002, Soumaïla Cissé, candidat de l’Adema-Pasj, était sûr...
samedi 2 octobre 2010
SIGNATURE DE DONS EN FAVEUR DU BENIN
Le Président de la Commission de l'UEMOA a procédé à une signature de dons entre son institution et le Bénin.Les montants sont destinés à des études routières pour renforcer l'intégration, citant à l'occasion Barack OBAMA: « ce n’est pas parce que nous sommes riches que nous avons de bonnes routes, c’est parce que nous avons de bonnes routes que nous sommes riches ! »
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Membres de la Commission ,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Messieurs les Ministres,
Je voudrais, au nom de la Commission de l’UEMOA, souhaiter la bienvenue à nos hôtes venus du Bénin spécialement pour la circonstance, ainsi qu’un agréable séjour à Ouagadougou.
Messieurs les Ministres, bienvenue au siège des Organes à vous et à votre délégation ici à au siège des Organes de l’Union… !
Messieurs les Ministres,
La cérémonie qui nous réunit ce jour est...
mardi 28 septembre 2010
LANCEMENT DES ASC DU BURKINA FASO
LANCEMENT DES ASC DU BURKINA FASO"LES AMIS DE SOUMAILA CISSE" ont procédé au lancement de leur association par une conférence de presse. Photos témoignage
lundi 27 septembre 2010
RFI: Soumaïla Cissé, président de la commission de l'UEMOA
AUDIO Soumaïla Cissé, président de la commission de l'UEMOA RFI
Soumaïla Cissé, président de la commission de l'UEMOA
Écouter (05:15) Ajouter à ma playlist Télécharger Embed Par Sonia Rolley
« L'objectif final de notre organisation c'est le rapprochement de l'UEMOA et de la CEDEAO, pour aboutir à une organisation unique pour toute l'afrique de l'Ouest. Il y a déjà des choses qui marchent bien entre les huit pays : nous avons une monnaie commune et un début d'intégration... ».
L'UEMOA a été créée en janvier 1994 et a longtemps été citée en exemple comme un modèle d'intégration économique avec une monnaie commune le FCFA, une banque centrale, la BCEAO, et des institutions communautaires.
Explications de Soumaïla Cissé, président de la Commission de l'UEMOA
Soumaïla Cissé, président de la commission de l'UEMOA
Écouter (05:15) Ajouter à ma playlist Télécharger Embed Par Sonia Rolley
« L'objectif final de notre organisation c'est le rapprochement de l'UEMOA et de la CEDEAO, pour aboutir à une organisation unique pour toute l'afrique de l'Ouest. Il y a déjà des choses qui marchent bien entre les huit pays : nous avons une monnaie commune et un début d'intégration... ».
L'UEMOA a été créée en janvier 1994 et a longtemps été citée en exemple comme un modèle d'intégration économique avec une monnaie commune le FCFA, une banque centrale, la BCEAO, et des institutions communautaires.
Explications de Soumaïla Cissé, président de la Commission de l'UEMOA
mercredi 22 septembre 2010
MESSAGE A L'OCCASION DE LA CELEBRATIONDU CINQUANTENAIRE DU 22 SEPTEMBRE
MESSAGE DU 22 SEPTEMBRE 2010
Nous commémorons aujourd’hui, le Cinquantenaire de l’indépendance du Mali.
C’est une heureuse occasion et un moment privilégié pour...
mardi 21 septembre 2010
HOMMAGE A SOUMAILA CISSE
TEMOIGNAGE
DE L'HONORABLE DEPUTE ABDOU SANE DU SENEGAL
Je tiens à apporter un témoignage personnel sur un homme une vision, mais une perspective: le président de la commission de l'UEMOA.En effet, depuis qu'il est a la tête de cette institution nous avons senti en lui une ferme volonté de relever l'éclat de ladite institution en initiant un certain nombre de mesures: lutte contre l'érosion côtière, soutien aux populations des états frappés par les catastrophes (inondation).En outre son image dépasse de loin le continent africain car des opinions de la vie internationale ont toujours reconnu sa modernité sa pertinence, sa vision pour la lutte contre la pauvreté en Afrique. Son aura, sa crédibilité, sa vision, ses compétences ont amené une certaine opinion à miser sur lui pour gagner la bataille du sous développement. Il appartient aux générations actuelle s de capitaliser ces préjugés favorables. Le défaut des africains: ils ne reconnaissent la valeur de quelqu'un qu'après sa mort. Or c'est du vivant de la personne qu'il faut l'appuyer, le soutenir lui donner les moyens de sa politique au profit exclusif des populations. Merci.
Vive les compétences! Soutenons-les car notre continent en a besoin.
Honorable député Abdou Sané vice-président du Groupe parlementaire Libéral et Démocratique DU Sénégal
Président du réseau des parlementaires sénégalais pour l'Habitat, la Sécurité, la Prévention et la Gestion des Risques de Catastrophes liées aux Changements climatiques.
lundi 20 septembre 2010
INTERVIEW de M. Soumaïla Cissé, président de la Commission de l'UEMOA
M. Soumaïla Cissé, président de la Commission de l'UEMOA
‘'Le Niger a accepté, avec beaucoup d'enthousiasme, d'abriter cette cérémonie en dépit des défis du moment et ceci est un premier pas dans le succès attendu de cette 4ème édition du tournoi de l'intégration''
‘'Le Niger a accepté, avec beaucoup d'enthousiasme, d'abriter cette cérémonie en dépit des défis du moment et ceci est un premier pas dans le succès attendu de cette 4ème édition du tournoi de l'intégration''
Monsieur le président, vous venez de procéder à la signature d'une convention par laquelle la Commission de l'UEMOA apporte son appui nécessaire au financement des études complémentaires du prolongement de la ligne ferroviaire Dosso-Niamey. Pouvez-vous nous donner un aperçu sur l'importance de ce projet ?
La cérémonie est importante, parce qu'elle se situe dans un...
vendredi 17 septembre 2010
Entrepreneuriat féminin : AFRIQUE-ESPAGNE, EXPERIENCES CROISEES| L’ESSOR
Entrepreneuriat féminin : AFRIQUE-ESPAGNE, EXPERIENCES CROISEES L’ESSOR : Quotidien National d’Information du Mali
Si le secteur privé est considéré comme le moteur de la croissance, les femmes sont pour leur part la locomotive du développement en Afrique
vendredi 17 septembre 2010, par Mariam A. Traoré
Bamako abrite depuis hier la 3è rencontre des femmes chefs d’entreprise africaines et espagnoles. Initiée par
DISCOURS DEVANT DES FEMMES ENTREPRENEURES
Honorables invités ;
Mesdames, Messieurs ;
C’est à la fois, un privilège et un honneur pour moi, de prendre la parole devant une telle assemblée de managers et d’entrepreneures... au féminin.
Je salue vivement la présence des personnalités venues rehausser, par leur présence, l’éclat de cette cérémonie.
Madame la Présidente du CODAF,
Je voudrais vous remercier pour votre invitation et surtout pour avoir été choisi comme Parrain de votre rencontre.
Madame la Présidente, la tenue de cette 3e édition consacre la crédibilité de votre organisation. La Commission de l’UEMOA, a tenu à vous accompagner parce que nous sommes convaincus que les femmes constituent des agents à fort potentiel de développement économique de nos pays membres.
Les faits sont là pour le prouver. Regardons autour de nous ces femmes-courage, souvent chefs de famille, qui, réveillées les premières, s’endorment après tout le monde. Telles des fourmis, elles travaillent toute la journée et sans relâche, pour nourrir la famille, scolariser les enfants, les soigner, et surtout leur assurer une bonne éducation.
L’Afrique a ainsi une longue tradition de femmes entrepreneures.Quand les femmes se lancent, en effet, dans la voie de l’entreprenariat, elles font preuve de
samedi 4 septembre 2010
FasoMètre : En forme: Soumaila Cissé UEMOA
FasoMètre : En forme: Soumaila Cissé - leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso
Soumaïla Cissé : président de la Commission de l’Uemoa, l’Union économique et monétaire ouest-africaine. En décidant de voler au secours des victimes de pluies diluviennes dans 5 des 8 Etats qui forment l’Union, il met en œuvre une vertu essentielle de cette communauté qu’est la solidarité. C’est vrai que l’aide pourrait paraître dérisoire, au regard des plus de 100 000 sinistrés que compte le Burkina cette année. Mais le geste est certainement plus fort que le poids de l’enveloppe. Il reste maintenant à Cissé et à ses commissaires à aller plus loin et surtout à poser des actes plus concrets dans le domaine de la prévision des catastrophes naturelles.
Journal du Jeudi
Soumaïla Cissé : président de la Commission de l’Uemoa, l’Union économique et monétaire ouest-africaine. En décidant de voler au secours des victimes de pluies diluviennes dans 5 des 8 Etats qui forment l’Union, il met en œuvre une vertu essentielle de cette communauté qu’est la solidarité. C’est vrai que l’aide pourrait paraître dérisoire, au regard des plus de 100 000 sinistrés que compte le Burkina cette année. Mais le geste est certainement plus fort que le poids de l’enveloppe. Il reste maintenant à Cissé et à ses commissaires à aller plus loin et surtout à poser des actes plus concrets dans le domaine de la prévision des catastrophes naturelles.
Journal du Jeudi
UEMOA SOLIDAIRE DES VICTIMES DES INONDATIONS DU SENEGAL
UEMOA SOLIDAIRE DES VICTIMES DES INONDATIONS DU SENEGAL
LUTTE CONTRE LES INONDATIONS : Le Premier ministre reçoit le chèque de 200 millions de l’Umeoa
Conformément à un de
mardi 24 août 2010
Soumaila Cissé, président d’honneur de l’Urd : « L’Urd est plus forte que jamais…….elle s’élargit, s’épanouit et avance fièrement ! » « Nous préparons activement l’UEMOA de demain ».
Soumaila Cissé, président d’honneur de l’Urd : « L’Urd est plus forte que jamais…….elle s’élargit, s’épanouit et avance fièrement ! » « Nous préparons activement l’UEMOA de demain ».
Soumaila Cissé, président d’honneur de l’Urd : « L’Urd est plus forte que jamais…….elle s’élargit, s’épanouit et avance fièrement ! » « Nous préparons activement l’UEMOA de demain ».
L'indicateur Renouveau, 24/08/2010Soumaila Cissé, président d’honneur de l’Urd : « L’Urd est plus forte que jamais…….elle s’élargit, s’épanouit et avance fièrement ! » « Nous préparons activement l’UEMOA de demain ».
Le Président de la commission de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) et Président d’honneur de l’Union pour la République et la démocratie (URD), monsieur Soumaïla Cissé était récemment en séjour à Bamako. Il a bien voulu se confier à votre journal. Dans le présent entretien, Soumaïla Cissé nous parle du nouveau cadre harmonisé des finances publiques, des perspectives au niveau de l’UEMOA, de son parti l’URD et de ses rapports avec le ministre Oumar Ibrahim Touré. Nous vous proposons l’entretien.
L’Indicateur du Renouveau : Monsieur le Président, vous étiez au Mali dans le cadre d’une campagne de communication et de sensibilisation sur les directives du nouveau cadre harmonisé des finances publiques. Pouvez-vous expliquez à nos lecteurs ce que c’est ?Soumaïla Cissé : Merci tout d’abord de l’opportunité que vous m’offrez pour expliquer dans les colonnes de votre journal les actions de la Commission de l’UEMOA qui est, je le précise, l’Exécutif de l’Union.
Cela dit, c’est une réunion prévue dans les tous Etats membres. De quoi s’agit-il ? Le Conseil des Ministres de l’UEMOA a adopté en 2009, les six (6) Directives du cadre harmonisé des finances publiques. Ces directives instaurent de nouvelles règles d’élaboration, d’exécution et de suivi du budget de l’État avec pour objectif d’améliorer l’efficacité de la dépense et, à travers elle, les politiques publiques de développement. L’accent est mis sur la gestion orientée vers la réalisation de résultats concrets qui sont attendus de la mobilisation et de l’utilisation des moyens financiers.
Les nouvelles Directives prennent également en compte les normes et les bonnes pratiques internationales en matière de gestion des finances publiques et assurent la cohérence avec les objectifs du Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité, en vigueur au sein de l’Union.
C’est donc dans ce cadre qu’il faut comprendre la campagne de communication et de sensibilisation, engagée par la Commission, dans tous le Etats de l’Union : cette campagne vise notamment à expliquer et à sensibiliser les membres du Gouvernement, les présidents des institutions constitutionnelles, les structures de contrôle, les techniciens en gestion des finances publique, les organisations de la société civile, la presse nationale et les partenaires techniques et financiers sur les principales innovations introduites dans les nouvelles Directives.
L’Indicateur du Renouveau : Quelle peut être la pertinence d’un tel instrument pour les pays de l’UEMOA et en particulier notre pays le Mali ?
S.C : Le nouveau cadre harmonisé facilite l’exercice de la surveillance multilatérale des politiques budgétaires des Etats membres, grâce à des systèmes qui simplifient la comparaison et l’analyse de leurs données financières.
Les nouvelles Directives prennent en compte les normes et les bonnes pratiques internationales en matière de gestion rigoureuse et transparente des finances publiques et assurent la cohérence avec les objectifs du Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité.
Pour le Mali, comme pour les autres Etats membres, le cadre harmonisé des finances publiques constitue donc un instrument moderne permettant une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques. Il définit un nouveau mode de gestion publique orientée vers les résultats et la transparence de l’information financière. C’est un outil performant qui met chacun de nos Etats membres au diapason de la gestion financière internationale.
L’Indicateur du Renouveau : Lors d’un récent atelier organisé par la commission de l’UEMOA à l’hôtel Salam de Bamako sur l’I.F.R.S, certains membres de l’ordre national des experts comptables et comptables agréés du Mali s’étaient révoltés contre les thématiques choisies. Des thématiques qu’ils ont jugées inappropriées pour les pays en voie de développement comme le Mali. Quelle est votre opinion là-dessus ?
S.C : Il faut préciser les choses et les mettre dans leur contexte. La formation sur les normes comptables internationales entreprise dans les Etats de l’UEMOA par la Commission vise à renforcer les capacités de l’ensemble des corps des professionnels comptables.
La plupart des grandes entreprises africaines sont des filiales de groupes internationaux qui pratiquent les IFRS (International Financial Reporting Standards). De ce fait, ces entreprises bien que présentant leurs états financiers en suivant les prescriptions du SYSCOA, confectionnent de façon extra comptable des liasses comptables en normes IFRS pour les besoins de toutes les entreprises quel que soit leur niveau. La pratique des normes comptables internationales s’installe donc de plus en plus dans notre espace communautaire, et il est bon que nous en tenions compte dans le renforcement des capacités des comptables de notre zone économique. C’est l’une des raisons qui a poussé la Commission de l’UEMOA à entrevoir une formation de qualité pour ces Professionnels Comptables.
Au-delà de la formation sur les normes comptables internationales, il convient de préciser que les années à venir vont connaître une accélération des changements normatifs, dans le monde entier. Dans plusieurs pays du monde, la question de la convergence vers les normes comptables internationales est d’actualité. Dans cette optique, une relecture du SYSCOA s’avère nécessaire pour l’adapter aux IFRS. La réflexion doit être approfondie par des experts formés aux normes comptables internationales.
S’agissant de l’incident auquel vous faites allusion tout est rentré dans l’ordre, le quiproquo a été réglé et on passe à une autre étape. Je tiens à rappeler que le même exercice est prévu dans tous les pays de l’UEMOA.
Vous voyez bien qu’il n’y pas matière à spéculer sur un épisode aujourd’hui clos.
L’Indicateur du Renouveau : Quels sont les différents défis économiques qui se posent aujourd’hui aux pays de l’UEMOA ?
S.C : Au-delà de la transparence dans la gestion des finances publiques et de l’efficacité de la dépense recherchées à travers les réformes engagées, l’un des défis majeurs qui se pose aux Etats membres de l’UEMOA reste le renforcement de la croissance économique. C’est cette croissance qui permettra de générer des ressources financières pour assurer l’équilibre des budgets et assurer la couverture des dépenses publiques dans nos Etats.
Nos défis pour résumer, en plus de la bonne tenue du marché commun, sont essentiellement l’effectivité de la libre circulation des personnes, des biens et des services, le droit d’établissement … Le meilleur critère d ‘un espace intégré c’est quand le voyageur, la commerçante, le tailleur et tout autre citoyen, puisse se mouvoir et s’installer librement au sein du dit espace. Sans cela il n’y a pas d’intégration : l’UEMOA est un même espace pour ses citoyens. Je vous donne l’exemple dont je suis fier celui du traitement égalitaire des étudiants de l’enseignement supérieur : chaque fils ou fille de l’UEMOA doit payer les mêmes frais de scolarité que les nationaux sur l’ensemble de l’Union. C’est cela l’avenir, c’est cela démocratiser le savoir et la recherche. Sur le même plan la mobilité des enseignants et des chercheurs, c’est notre combat pour que notre espace soir ouvert et compétitif.
La bonne gestion est aussi une nécessité ; elle passe par la bonne gouvernance économique et sur ce point, nos Etats travaillent à cela.
La globalisation des échanges nous contraint à toujours plus de performances, à travers rigueur, compétitivité, transparence, suivi et évaluation, entre autres. La clé de tout cela c’est le travail : il faut privilégier aujourd’hui, en ces temps de mondialisation irréversible, la fourmi à la cigale.
L’avenir appartient aux peuples qui travaillent, aux nations qui investissent dans les secteurs porteurs comme les ressources humaines. Nous travaillons à tout cela au sein de l’Union, sans tambour mais avec constance, efficacité et efficience …
L’Indicateur du Renouveau : Et les perspectives ?
S.C : En matière de perspectives sur les finances publiques, c’est le volet des finances locales des Collectivités territoriales qui sera bientôt harmonisé en prenant en compte également les bonnes pratiques internationales en matière de gestion rigoureuse et transparente.
S’agissant de la comptabilité du secteur privé, le Système comptable Ouest Africain (SYSCOA) sera révisé pour le porter aux normes internationales, notamment des IFRS.
Pour parler des perspectives globales, nous préparons activement l’UEMOA de demain.
L’UEMOA de demain, c’est l’aboutissement des chantiers en cours, avec des infrastructures routières renforcées, la circulation sans entraves, de tous, et en particulier des opérateurs économiques, sur les axes routiers de l’Union, l’usage effectif du droit d’établissement par les acteurs des professions libérales.
L’UEMOA de demain, ce sont aussi des industries répondant aux standards internationaux de qualité, une agriculture et un élevage plus productifs, avec des équipements modernes, un secteur touristique plus attractif, des Universités ouvertes à l’ensemble de nos étudiants sans aucune forme de discrimination.
L’UEMOA de demain travaille pour rendre nos populations plus heureuses, avec un accès plus facile à l’eau potable et à des produits alimentaires plus diversifiés.
Bref, l’UEMOA de demain c’est un espace harmonisé, pacifique et où il fait bon vivre.
L’Indicateur du Renouveau : Vous êtes le président d’honneur de l’URD. Comment se porte cette famille politique aujourd’hui ?
S.C : Vous avez utilisé le bon terme, l’URD est vraiment « une famille » avec tout ce que cela peut avoir de positif vu sous l’angle de nos valeurs culturelles positives. L’Urd est plus forte que jamais, en témoigne la tenue régulière des assises statutaires et surtout l’engouement de plus en plus grand qui suscite des adhésions importantes ce, de façon régulière. La famille s’élargit, s’épanouit et avance fièrement !
L’Indicateur du Renouveau : Des rumeurs faisant état de divergence de vue entre votre frère cadet et ministre, Oumar Ibrahim Touré et vous, sont courantes. Qu’en est-il exactement ?
S.C : Cette question mérite deux éclaircissements. D’abord, au niveau du Parti, la rencontre de Mopti et les déclarations du Vice-président Oumar TOURE règlent la question, si l’on peut parler ainsi. Oumar TOURE a rappelé son attachement à l’URD en des termes clairs et sans équivoque. …. Ça, c’est quand même clair. Monsieur le journaliste ?
S’agissant de nos relations, il n’y a aucun problème personnel entre le Ministre Oumar TOURE et moi. Pour moi, la vie politique a ses règles, la vie privée a les siennes, et sur ce plan je vous rassure que je ne fais pas d’amalgame, c’est un de mes principes et mes principes je les respecte scrupuleusement. Rassurez vos lecteurs tout va bien….
L’Indicateur du Renouveau : Deux ans seulement nous séparent de la présidentielle de 2012. Comment cette échéance est entrain d’être préparée à l’URD ?
S.C : L’URD va à son rythme et dans la sérénité : faisant chaque chose en son temps. Nous sommes en 2010, toutes les échéances électorales de 2012 sont dans l’agenda du parti qui statuera au cas par cas en toute transparence !
Vous semblez hésiter... ? S’agissant de ma personne, je dis que je suis à pied d’œuvre au service du pays et de la sous-région, donc je suis totalement absorbé par cette exaltante mission qui demande beaucoup de concentration et beaucoup de temps. Alors pour le reste, on avisera le moment venu, inch Allah… (rires) !
L’Indicateur du Renouveau : Hormis le soutien de votre parti à l’action gouvernementale, comment sont vos relations personnelles avec le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré ?
S.C : Avec le Président ATT, j’ai d’abord des relations professionnelles sereines, il faut préciser qu’il il est le Président en exercice de notre Union. Ensuite, nous avons des relations personnelles excellentes. Des relations anciennes et au-dessus de toute considération, voyez ce que je veux dire ? Rassurez-vous, tout va très bien entre le Président de la République du Mali et moi (rires)… !
L’Indicateur du Renouveau : Votre dernier mot, monsieur le Président ?
S.C : Je voudrais vous remercier pour votre sollicitation et saluer vos lecteurs.
Je souhaite aux citoyens de l’Union beaucoup de paix, de sécurité et surtout un hivernage paisible. Je pense aux victimes des inondations à qui j’exprime ma compassion et ma solidarité. Je précise que la Commission a octroyé une aide aux trois pays les plus touchés : le Niger, le Burkina et le Mali.
Enfin, en ce début du mois de Ramadan, je forme des vœux de bonheur et de prospérité pour le Mali, l’ensemble des citoyens de l’Union et toute la Ummah islamique.
Merci encore de votre intérêt pour l’UEMOA et ses activités !
Entretien réalisé par Abdoulaye Diakité
mercredi 18 août 2010
Le Chef de l'Etat reçoit le président de la Commission de l'UEMOA
Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, le Général de Corps d'Armée Djibo Salou, a reçu, hier, le président de la Commission de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), M. Soumaïla Cissé.
Au sortir de cette audience, qui s'est déroulée en présence notamment de notre ministre de l'Economie et des Finances, M. Maman Malam Annou, le président Soumaïla Cissé a affirmé avoir d'abord «discuté de la situation politique au Niger et je me suis vraiment félicité des avancées obtenues par le régime de la Transition. Les élections vont se tenir dans les délais prévus... La communauté internationale s'en félicite et je crois que c'est un très bon point qu'il faut souligner. Il faut féliciter le Président du CSRD, le gouvernement et toutes les autorités qui sont chargées de ce travail. C'est très bon pour le Niger et c'est très bon pour notre Union aussi qui asseoit sa crédibilité et qui montre qu'elle tient à ses valeurs».
Le président de la Commission de l'UEMOA a déclaré qu'il est à Niamey pour «marquer la solidarité de l'UEMOA face aux difficultés qu'il y a en ce moment au Niger relativement aux inondations des rives du fleuve Niger. A ce titre, la Commission a décidé d'octroyer une subvention de trois cents millions (300.000.000) de francs CFA au gouvernement pour aider les populations qui sont dans la détresse».
Le Président du CSRD et le président de la Commission de l'UEMOA ont enfin discuté de la situation liée à l'importation des huiles végétales, aux difficultés entre le Bénin et le Niger. "Nous sommes convenus de tout faire pour trouver une solution qui puisse satisfaire les deux parties. Après Niamey, je me rendrais à Cotonou : nous avons des propositions de solutions et nous espérons que ces solutions seront acceptées des deux côtés», a conclu M. Soumaïla Cissé.
L’UEMOA annonce une subvention de 300 millions FCFA pour aider les victimes des inondations au Niger
L’UEMOA annonce une subvention de 300 millions FCFA pour aider les victimes des inondations au Niger
La Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA, 8 pays) va débourser 300 millions FCFA pour aider le Niger à faire face aux inondations qui ont frappé ces dernières semaines prés de 65.000 personnes dans les différentes régions, a annoncé lundi à Niamey, son président, le Malien Soumaila Cissé.
« Je suis venu à Niamey pour marquer notre solidarité, la solidarité de l’UEMOA face aux difficultés du moment, notamment les inondations engendrées par de fortes pluies au Niger » a indiqué à la presse, M.Cissé, au sortir d’une audience avec le Chef de l’Etat nigérien. Il a indiqué que la Commission de l’institution monétaire a décidé d’octroyer une subvention de 300 millions FCFA au gouvernement nigérien pour aider les populations sinistrées par les inondations.
Prés de 70.000 personnes sont sinistrées par les inondations à Niamey et dans les régions de Zinder (centre-est), Maradi (sud-est), Tahoua et Tillabéri (ouest), Diffa (est) et à Agadez (nord), depuis début août suite aux pluies.
D’importants dégâts matériels ont été enregistrés, selon la télévision publique nigérienne, qui précise que deux personnes sont mortes dans la chute du mur de leur maison à Téssaoua, une ville située au sud-est du Niger.
La Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA, 8 pays) va débourser 300 millions FCFA pour aider le Niger à faire face aux inondations qui ont frappé ces dernières semaines prés de 65.000 personnes dans les différentes régions, a annoncé lundi à Niamey, son président, le Malien Soumaila Cissé.
« Je suis venu à Niamey pour marquer notre solidarité, la solidarité de l’UEMOA face aux difficultés du moment, notamment les inondations engendrées par de fortes pluies au Niger » a indiqué à la presse, M.Cissé, au sortir d’une audience avec le Chef de l’Etat nigérien. Il a indiqué que la Commission de l’institution monétaire a décidé d’octroyer une subvention de 300 millions FCFA au gouvernement nigérien pour aider les populations sinistrées par les inondations.
Prés de 70.000 personnes sont sinistrées par les inondations à Niamey et dans les régions de Zinder (centre-est), Maradi (sud-est), Tahoua et Tillabéri (ouest), Diffa (est) et à Agadez (nord), depuis début août suite aux pluies.
D’importants dégâts matériels ont été enregistrés, selon la télévision publique nigérienne, qui précise que deux personnes sont mortes dans la chute du mur de leur maison à Téssaoua, une ville située au sud-est du Niger.
Niger: Salou Djibo reçoit le président de la Commission de l'UEMOA
Niger: Salou Djibo reçoit le président de la Commission de l'UEMOA
Le président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) du Niger, le général de corps d'armée Salou Djibo a reçu lundi le président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA), Soumaila Cissé.
Les deux hommes ont discuté de "la situation politique au Niger ", eu égard à l'évolution de la Transition politique. M. Cissé s'est félicité des avancées obtenues par le régime.
"Les élections vont se tenir dans les délais prévus, toutes les échéances sont programmées, la communauté internationale s'en félicite", a dit le président de la Commission de l'UEMOA. M. Cissé a également déclaré qu'il est "venu marquer sa solidarité, la solidarité de l'UEMOA face aux difficultés du moment, notamment les inondations engendrées par des fortes pluies de ces dernières semaines au Niger".
"La commission a décidé d'octroyer une subvention de 300 millions de FCFA au gouvernement nigérien pour aider les populations qui sont dans la détresse", a -t-il annoncé.
Le président de la Commission de l'UEMOA a par ailleurs indiqué avoir discuté de l'affaire dite "de l'huile végétale" qui opposait le Niger et le Bénin.
"L'UEMOA va s'employer dans le plus bref délai pour trouver une solution qui peut satisfaire les deux parties", a promis le président de cette institution ouest-africaine, qui se rendra par la suite à Cotonou (Benin), en vue de proposer des solutions aux autorités béninoises. "J'espère que ces solutions seront acceptées des deux cotés", a souhaité M. Cissé.
Le président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) du Niger, le général de corps d'armée Salou Djibo a reçu lundi le président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA), Soumaila Cissé.
Les deux hommes ont discuté de "la situation politique au Niger ", eu égard à l'évolution de la Transition politique. M. Cissé s'est félicité des avancées obtenues par le régime.
"Les élections vont se tenir dans les délais prévus, toutes les échéances sont programmées, la communauté internationale s'en félicite", a dit le président de la Commission de l'UEMOA. M. Cissé a également déclaré qu'il est "venu marquer sa solidarité, la solidarité de l'UEMOA face aux difficultés du moment, notamment les inondations engendrées par des fortes pluies de ces dernières semaines au Niger".
"La commission a décidé d'octroyer une subvention de 300 millions de FCFA au gouvernement nigérien pour aider les populations qui sont dans la détresse", a -t-il annoncé.
Le président de la Commission de l'UEMOA a par ailleurs indiqué avoir discuté de l'affaire dite "de l'huile végétale" qui opposait le Niger et le Bénin.
"L'UEMOA va s'employer dans le plus bref délai pour trouver une solution qui peut satisfaire les deux parties", a promis le président de cette institution ouest-africaine, qui se rendra par la suite à Cotonou (Benin), en vue de proposer des solutions aux autorités béninoises. "J'espère que ces solutions seront acceptées des deux cotés", a souhaité M. Cissé.
mardi 17 août 2010
INTERVIEW NEW AFRICAN
Soumaïla Cissé, président de l’Uemoa :
Appliquons la bonne gouvernance chez nous
Avec un budget annuel de 155 milliards de F.CFA et 350 employés, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa)* œuvre à l’intégration régionale,
en tentant de réussir son mode de gouvernance. Le Malien Soumaïla Cissé, Président de cette institution, met à profit son expérience d’ancien ministre des Finances, pour
permettre à cet ensemble de penser global et de réagir local.
Propos recueillis par Hichem Ben Yaïche
Quelques mois après la conférence annuelle des chefs d’État, où en êtes-vous de l’application des décisions prises lors de cette rencontre ?
La conférence annuelle des chefs d’État est une rencontre périodique qui sert à réorienter notre action. Celle-ci a coïncidé avec certaines difficultés qui se sont manifestées dans la zone. D’abord celles liées à la gouvernance politique, en particulier au Niger et en Côte d’Ivoire. Les chefs d’État ont ainsi pu s’informer et dire ce qu’ils pensaient de la situation dans ces deux pays afin de tenter de trouver des solutions de sortie de crise. On peut se féliciter, aujourd'hui, que les initiatives soient restées d’ordre interne à notre Union. Et c'est cela le plus important. Au-delà de ces sujets, les responsables politiques se sont penchés sur la crise financière internationale et ses effets, sur la crise alimentaire de 2008 et ses conséquences. Aujourd'hui, on parle bien de famine au Niger. Ce qui veut dire que la situation n’est toujours pas réglée. Dans ces conditions, il nous faut prendre le taureau par les cornes !
Quels sont, concrètement, vos moyens pour faire face aux situations de crise ?
Notre démarche se décompose en deux phases. La phase d’urgence : quand on a une crise alimentaire, on ne peut tirer des plans sur la comète. Il faut agir tout de suite. Quand il y a des inondations – ce qui s’est passé ces derniers temps – il faut passer à l’acte. Idem pour la crise énergétique, etc. Notre Union a quelques ressources qui ne sont pas suffisantes, mais qui nous permettent de faire face très rapidement aux situations. Par exemple, pour les inondations, nous avons pu donner, pour chaque pays, quelque 250 millions de F.CFA. Face à la crise alimentaire, l’Union a dégagé 40 milliards de F.CFA, avec la possibilité d’aller jusqu'à 100 milliards de F.CFA en complétant par des prêts auprès de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), et d’autres partenaires. Voilà une illustration de ce que nous faisons concrètement. C'est pourquoi nous envisageons, à court terme, de créer un Centre d’urgence dédié aux calamités naturelles.
L’autre phase, c'est l‘investissement. C'est ainsi que dans le domaine de l’agriculture, par exemple, nous sommes en train de voir comment investir, dans chaque pays, 1 000 ou 1 200 hectares, pour avoir une politique cohérente dans ce domaine – améliorer et augmenter la production notamment. Par conséquent, notre action intègre autant le très court terme que le moyen terme à travers des plans et des programmes…
Comment les orientations prioritaires sont-elles fixées ?
Nous fixons les priorités avec les États dans tous les secteurs : industrie, agriculture, énergie, etc. Pour être plus clair : à partir d’études que nous menons, nous réunissons tous les partenaires autour d’ateliers pour nous mettre d’accord sur les priorités du moment. Ce que nous avons le mieux réussi, de ce point de vue, c'est la mise en place d’un programme économique régional qui s’étale sur cinq ans, dans lequel une part importante est consacrée aux infrastructures : routes, chemins de fer, énergie, télécoms. Mais on y valorise aussi les ressources naturelles (agriculture, environnement, etc.). À l’évidence, les ressources humaines, l’éducation, la santé…, en font partie. Dans tout cela, la bonne gouvernance s’inscrit en filigrane. Ces moments nous permettent de nous mettre d’accord sur ce qui nous paraît essentiel pour la région, et qui fédère tous les États. Ce travail a fait l’objet, en 2006, d’une table ronde, à Dakar, et le programme a été évalué à quelque 4 000 milliards de F.CFA, sur cinq ans. Sur 63 projets, 44 ont effectivement démarré. Pour les autres, le financement est encore insuffisant, ou bien, il s’agit de préciser tel ou tel aspect. Tous les ans, on réactualise ce programme, en essayant de l’adapter aux réalités du moment.
Comment se fait l’articulation entre les politiques intérieures des États et votre organisation ?
Le grand principe reste la subsidiarité : nous ne faisons pas ce que les États sont en mesure de bien faire et vice-versa. À cet égard, délimiter les frontières, c’est toujours délicat. Mais nos actions se font forcément à l’intérieur des États. Nous essayons de faire en sorte que les priorités que nous définissons pour la région soient acceptées par tous les pays. Par exemple, si l’investissement choisi doit se faire dans un État A, tous les autres l’acceptent. Ce genre d’action est important et procurera, à n’en pas douter, un bien-être pour l’ensemble de l’Union. Il y a des arbitrages permanents. C'est de cette manière que nous travaillons. Nous avons un Conseil des ministres statutaire qui, tous les trois mois, se penche sur nos orientations et nos priorités. Et, une fois par an, nous organisons une conférence des chefs d’État pour évaluer notre travail. Ceci dit, nous, en tant que Commission, nous faisons des allers et retours réguliers pour réajuster les choses, pour être sûr que cela se passe bien. Et je vous assure : ça se passe bien !
Comment sont traités les sujets qui fâchent ? Et comment parvenez-vous à les dépasser ? Comme, par exemple, le sujet de la gouvernance…
À propos du Niger, les chefs d’État ont condamné clairement le coup d’État et ont demandé un retour à la vie constitutionnelle. À ce propos, ils ont déploré les pertes en vies humaines, tout en disant : « Allez-y, allez-y… mais, il faut régler ces problèmes le plus rapidement possible. »
La gouvernance, c'est aussi la démocratie, la transparence…
À propos de transparence, en matière de finances publiques par exemple, il y a des directives qui sont appliquées par tout le monde. À cet égard, nous avons une sorte de « revue des pairs » pour faire le point, chaque année, sur les réformes qui sont menées et celles qui ne le sont pas ; les pays qui respectent le pacte de stabilité et ceux qui ne le respectent pas, etc. Le programme de chaque État est jugé, sur les trois années, par la Commission. Laquelle donne son aval ou non, en disant : « Le programme n’est pas bon, reprenez-le… » Et, les États le reprennent. Au niveau des Présidents, nous faisons un diagnostic détaillé, pays par pays, sur les actions à mener. Par exemple, en ce moment, je suis en train de préparer un courrier – pays par pays et secteur par secteur – pour dire aux chefs d’État : « Dans tel ou tel secteur, vous êtes en retard. ». Par conséquent, ce contrôle et ce dialogue permanents permettent d’avancer. C’est ce travail qu’il faut poursuivre, car l’intégration est un processus. Cela ne se fera pas en un jour. Il faut des apprentissages. À cet égard, il y a des pays qui sont très en avance dans certains domaines, d’autres beaucoup moins. Je crois que l’émulation autour de la meilleure pratique entre les États permet vraiment de corriger tout cela. Chez nous, aucun sujet n’est occulté ou caché.
Comment gérez-vous cette organisation au quotidien ?
C'est une organisation complexe, cela ne fait guère de doute. Car nous abordons tous les aspects de la vie des États. J’ai un collège de commissaires représentant chaque pays. Mais ces commissaires, une fois intégrés dans notre structure, parlent au nom de tout le monde. Chacun gère un secteur. Moi, je m’occupe de la coordination et aussi de la relation avec les États. Cela exige beaucoup de voyages, de rencontres et de communication avec les décideurs. Et c'est ainsi qu'on y arrive. Cependant, le plus important est de bien orienter, de tenir compte des différentes phases de la vie de notre organisation et d’avoir surtout des résultats. Pendant ces derniers dix ans, nous nous sommes beaucoup plus occupés de politique, de finances publiques et de macroéco-
nomie. Ce qui compte, c’est notre agenda, mais pas celui des Européens, des Américains ou des Chinois. Nous devons faire en sorte que 70 à 80 % de nos échanges se fassent entre nos pays.
Aujourd'hui, nous sommes passés à la phase d’écoute des populations, en leur disant : « Quels sont vos besoins ? Vous avez besoin de forages ? Eh bien, on vous fait des forages. Vous avez besoin de routes ? Eh bien, on vous fait des routes, etc. » Voilà ce que nous faisons. C’est de cette façon que, petit à petit, on parvient à réorienter des priorités, à rendre efficientes nos actions ! Certes, ce n'est pas toujours facile, mais je crois que nous avons aujourd'hui une expérience, et surtout, un retour d’expérience. Aujourd'hui, notre région est jugée de façon positive par rapport aux autres régions d’Afrique. C'est ce qui nous encourage à continuer sur le bon chemin.
Quels sont vos moyens d’évaluation de l’intégration régionale ?
Nous disposons de plusieurs niveaux d’évaluation. Il y a une Cour des comptes pour procéder à l’évaluation économique et financière ; nous réalisons des audits externes et des rapports qui sont soumis à nos différentes instances : Conseils des ministres, chefs d’États, etc., pour voir si nous gérons au mieux. C'est bien d’inciter les acteurs à la bonne gouvernance, mais il faut, d’abord, l’appliquer chez soi.
Ces rapports ne restent donc pas dans les tiroirs…
Bien sûr que non ! On est interpellés. Ce sont des organisations absolument indépendantes. La Cour des comptes est une institution, comme la Commission de l’Uemoa, comme la Cour de justice ou la Chambre de conseil régionale. En plus, nous avons un système de validation technique et financier avec nos partenaires, comme, par exemple, dans le cadre du programme économique régional. Je viens de mettre en place un panel qui est en train de réfléchir sur l’avenir de l’Uemoa dans lequel il y a d’anciens Premiers ministres, etc. Que faire demain ? Vers quoi devons-nous nous orienter ? Quel doit être notre cœur de métier ?… Cette étude prospective est en cours. Cela va nous permettre d’avoir une visibilité, de projeter l’Uemoa sur les 20 ou 30 prochaines années : en matière de ressources humaines, de financement, de programmes prioritaires, de réflexion tant sociologique qu’humaine… Nous remettrons ce rapport à notre Conseil des ministres, et le transmettrons aux chefs d’État.
Une question taraude les Africains : celle de la pénétration chinoise sur le continent. Votre région est aussi concernée. Comment jugez-vous cette réalité ?
Je ne me pose pas cette question en ces termes. Les Européens sont en Afrique depuis 150 ans et, parfois, 300 ans. Personne ne s’en est inquiété ! Cela ne m’inquiète pas. L’important, c'est notre capacité de négociation : à nous de savoir ce que l'on veut ! Les Chinois ne viendront pas si l’on n’est pas d’accord… Aujourd'hui, les problèmes d’infrastructures sont réels. En tant qu’ancien ministre des Finances, j’ai discuté avec des bailleurs de fonds. Pendant longtemps, les infrastructures étaient considérées par nos partenaires traditionnels comme des choses inutiles. Je crois qu’aujourd'hui, tout le monde est convaincu qu’elles sont indispensables. En Afrique de l’Ouest, les Chinois sont beaucoup plus présents sur des chantiers d’infrastructure. Va-t-on s’en plaindre ? Certainement pas ! Je crois qu'au contraire, il faut s’en féliciter. Quels que soient nos partenaires, l’essentiel est de savoir où se situent nos priorités. Ce qui compte, c’est notre agenda, mais pas celui des Européens, des Américains ou des Chinois. Notre objectif est d’avoir, d’abord, notre marché intérieur. Nous devons faire en sorte que 70 à 80 % de nos échanges se fassent entre nos pays. Aujourd'hui, à l’intérieur de l’Uemoa, on doit être situé autour de 15 %. Cela reste très faible. Il faut étudier ce qui bloque, ce qui empêche d’aller loin. Peut-être l’offre de biens est-elle encore insuffisante ? Mais, à mon avis, ce qui est un facteur majeur, sur lequel nous devons travailler encore plus, c'est la libre circulation des hommes et des biens. Il faut que nous avancions sur ce terrain. Il faut aussi que la volonté politique s’y affirme encore davantage.
*L'Uemoa comprend huit pays membres : Bénin, Burkina Faso,Côte d'Ivoire, Guinée-Bissao, Mali, Niger, Sénégal, Togo.
New African Septembre -Octobre 2010
Appliquons la bonne gouvernance chez nous
Avec un budget annuel de 155 milliards de F.CFA et 350 employés, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa)* œuvre à l’intégration régionale,
en tentant de réussir son mode de gouvernance. Le Malien Soumaïla Cissé, Président de cette institution, met à profit son expérience d’ancien ministre des Finances, pour
permettre à cet ensemble de penser global et de réagir local.
Propos recueillis par Hichem Ben Yaïche
Quelques mois après la conférence annuelle des chefs d’État, où en êtes-vous de l’application des décisions prises lors de cette rencontre ?
La conférence annuelle des chefs d’État est une rencontre périodique qui sert à réorienter notre action. Celle-ci a coïncidé avec certaines difficultés qui se sont manifestées dans la zone. D’abord celles liées à la gouvernance politique, en particulier au Niger et en Côte d’Ivoire. Les chefs d’État ont ainsi pu s’informer et dire ce qu’ils pensaient de la situation dans ces deux pays afin de tenter de trouver des solutions de sortie de crise. On peut se féliciter, aujourd'hui, que les initiatives soient restées d’ordre interne à notre Union. Et c'est cela le plus important. Au-delà de ces sujets, les responsables politiques se sont penchés sur la crise financière internationale et ses effets, sur la crise alimentaire de 2008 et ses conséquences. Aujourd'hui, on parle bien de famine au Niger. Ce qui veut dire que la situation n’est toujours pas réglée. Dans ces conditions, il nous faut prendre le taureau par les cornes !
Quels sont, concrètement, vos moyens pour faire face aux situations de crise ?
Notre démarche se décompose en deux phases. La phase d’urgence : quand on a une crise alimentaire, on ne peut tirer des plans sur la comète. Il faut agir tout de suite. Quand il y a des inondations – ce qui s’est passé ces derniers temps – il faut passer à l’acte. Idem pour la crise énergétique, etc. Notre Union a quelques ressources qui ne sont pas suffisantes, mais qui nous permettent de faire face très rapidement aux situations. Par exemple, pour les inondations, nous avons pu donner, pour chaque pays, quelque 250 millions de F.CFA. Face à la crise alimentaire, l’Union a dégagé 40 milliards de F.CFA, avec la possibilité d’aller jusqu'à 100 milliards de F.CFA en complétant par des prêts auprès de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), et d’autres partenaires. Voilà une illustration de ce que nous faisons concrètement. C'est pourquoi nous envisageons, à court terme, de créer un Centre d’urgence dédié aux calamités naturelles.
L’autre phase, c'est l‘investissement. C'est ainsi que dans le domaine de l’agriculture, par exemple, nous sommes en train de voir comment investir, dans chaque pays, 1 000 ou 1 200 hectares, pour avoir une politique cohérente dans ce domaine – améliorer et augmenter la production notamment. Par conséquent, notre action intègre autant le très court terme que le moyen terme à travers des plans et des programmes…
Comment les orientations prioritaires sont-elles fixées ?
Nous fixons les priorités avec les États dans tous les secteurs : industrie, agriculture, énergie, etc. Pour être plus clair : à partir d’études que nous menons, nous réunissons tous les partenaires autour d’ateliers pour nous mettre d’accord sur les priorités du moment. Ce que nous avons le mieux réussi, de ce point de vue, c'est la mise en place d’un programme économique régional qui s’étale sur cinq ans, dans lequel une part importante est consacrée aux infrastructures : routes, chemins de fer, énergie, télécoms. Mais on y valorise aussi les ressources naturelles (agriculture, environnement, etc.). À l’évidence, les ressources humaines, l’éducation, la santé…, en font partie. Dans tout cela, la bonne gouvernance s’inscrit en filigrane. Ces moments nous permettent de nous mettre d’accord sur ce qui nous paraît essentiel pour la région, et qui fédère tous les États. Ce travail a fait l’objet, en 2006, d’une table ronde, à Dakar, et le programme a été évalué à quelque 4 000 milliards de F.CFA, sur cinq ans. Sur 63 projets, 44 ont effectivement démarré. Pour les autres, le financement est encore insuffisant, ou bien, il s’agit de préciser tel ou tel aspect. Tous les ans, on réactualise ce programme, en essayant de l’adapter aux réalités du moment.
Comment se fait l’articulation entre les politiques intérieures des États et votre organisation ?
Le grand principe reste la subsidiarité : nous ne faisons pas ce que les États sont en mesure de bien faire et vice-versa. À cet égard, délimiter les frontières, c’est toujours délicat. Mais nos actions se font forcément à l’intérieur des États. Nous essayons de faire en sorte que les priorités que nous définissons pour la région soient acceptées par tous les pays. Par exemple, si l’investissement choisi doit se faire dans un État A, tous les autres l’acceptent. Ce genre d’action est important et procurera, à n’en pas douter, un bien-être pour l’ensemble de l’Union. Il y a des arbitrages permanents. C'est de cette manière que nous travaillons. Nous avons un Conseil des ministres statutaire qui, tous les trois mois, se penche sur nos orientations et nos priorités. Et, une fois par an, nous organisons une conférence des chefs d’État pour évaluer notre travail. Ceci dit, nous, en tant que Commission, nous faisons des allers et retours réguliers pour réajuster les choses, pour être sûr que cela se passe bien. Et je vous assure : ça se passe bien !
Comment sont traités les sujets qui fâchent ? Et comment parvenez-vous à les dépasser ? Comme, par exemple, le sujet de la gouvernance…
À propos du Niger, les chefs d’État ont condamné clairement le coup d’État et ont demandé un retour à la vie constitutionnelle. À ce propos, ils ont déploré les pertes en vies humaines, tout en disant : « Allez-y, allez-y… mais, il faut régler ces problèmes le plus rapidement possible. »
La gouvernance, c'est aussi la démocratie, la transparence…
À propos de transparence, en matière de finances publiques par exemple, il y a des directives qui sont appliquées par tout le monde. À cet égard, nous avons une sorte de « revue des pairs » pour faire le point, chaque année, sur les réformes qui sont menées et celles qui ne le sont pas ; les pays qui respectent le pacte de stabilité et ceux qui ne le respectent pas, etc. Le programme de chaque État est jugé, sur les trois années, par la Commission. Laquelle donne son aval ou non, en disant : « Le programme n’est pas bon, reprenez-le… » Et, les États le reprennent. Au niveau des Présidents, nous faisons un diagnostic détaillé, pays par pays, sur les actions à mener. Par exemple, en ce moment, je suis en train de préparer un courrier – pays par pays et secteur par secteur – pour dire aux chefs d’État : « Dans tel ou tel secteur, vous êtes en retard. ». Par conséquent, ce contrôle et ce dialogue permanents permettent d’avancer. C’est ce travail qu’il faut poursuivre, car l’intégration est un processus. Cela ne se fera pas en un jour. Il faut des apprentissages. À cet égard, il y a des pays qui sont très en avance dans certains domaines, d’autres beaucoup moins. Je crois que l’émulation autour de la meilleure pratique entre les États permet vraiment de corriger tout cela. Chez nous, aucun sujet n’est occulté ou caché.
Comment gérez-vous cette organisation au quotidien ?
C'est une organisation complexe, cela ne fait guère de doute. Car nous abordons tous les aspects de la vie des États. J’ai un collège de commissaires représentant chaque pays. Mais ces commissaires, une fois intégrés dans notre structure, parlent au nom de tout le monde. Chacun gère un secteur. Moi, je m’occupe de la coordination et aussi de la relation avec les États. Cela exige beaucoup de voyages, de rencontres et de communication avec les décideurs. Et c'est ainsi qu'on y arrive. Cependant, le plus important est de bien orienter, de tenir compte des différentes phases de la vie de notre organisation et d’avoir surtout des résultats. Pendant ces derniers dix ans, nous nous sommes beaucoup plus occupés de politique, de finances publiques et de macroéco-
nomie. Ce qui compte, c’est notre agenda, mais pas celui des Européens, des Américains ou des Chinois. Nous devons faire en sorte que 70 à 80 % de nos échanges se fassent entre nos pays.
Aujourd'hui, nous sommes passés à la phase d’écoute des populations, en leur disant : « Quels sont vos besoins ? Vous avez besoin de forages ? Eh bien, on vous fait des forages. Vous avez besoin de routes ? Eh bien, on vous fait des routes, etc. » Voilà ce que nous faisons. C’est de cette façon que, petit à petit, on parvient à réorienter des priorités, à rendre efficientes nos actions ! Certes, ce n'est pas toujours facile, mais je crois que nous avons aujourd'hui une expérience, et surtout, un retour d’expérience. Aujourd'hui, notre région est jugée de façon positive par rapport aux autres régions d’Afrique. C'est ce qui nous encourage à continuer sur le bon chemin.
Quels sont vos moyens d’évaluation de l’intégration régionale ?
Nous disposons de plusieurs niveaux d’évaluation. Il y a une Cour des comptes pour procéder à l’évaluation économique et financière ; nous réalisons des audits externes et des rapports qui sont soumis à nos différentes instances : Conseils des ministres, chefs d’États, etc., pour voir si nous gérons au mieux. C'est bien d’inciter les acteurs à la bonne gouvernance, mais il faut, d’abord, l’appliquer chez soi.
Ces rapports ne restent donc pas dans les tiroirs…
Bien sûr que non ! On est interpellés. Ce sont des organisations absolument indépendantes. La Cour des comptes est une institution, comme la Commission de l’Uemoa, comme la Cour de justice ou la Chambre de conseil régionale. En plus, nous avons un système de validation technique et financier avec nos partenaires, comme, par exemple, dans le cadre du programme économique régional. Je viens de mettre en place un panel qui est en train de réfléchir sur l’avenir de l’Uemoa dans lequel il y a d’anciens Premiers ministres, etc. Que faire demain ? Vers quoi devons-nous nous orienter ? Quel doit être notre cœur de métier ?… Cette étude prospective est en cours. Cela va nous permettre d’avoir une visibilité, de projeter l’Uemoa sur les 20 ou 30 prochaines années : en matière de ressources humaines, de financement, de programmes prioritaires, de réflexion tant sociologique qu’humaine… Nous remettrons ce rapport à notre Conseil des ministres, et le transmettrons aux chefs d’État.
Une question taraude les Africains : celle de la pénétration chinoise sur le continent. Votre région est aussi concernée. Comment jugez-vous cette réalité ?
Je ne me pose pas cette question en ces termes. Les Européens sont en Afrique depuis 150 ans et, parfois, 300 ans. Personne ne s’en est inquiété ! Cela ne m’inquiète pas. L’important, c'est notre capacité de négociation : à nous de savoir ce que l'on veut ! Les Chinois ne viendront pas si l’on n’est pas d’accord… Aujourd'hui, les problèmes d’infrastructures sont réels. En tant qu’ancien ministre des Finances, j’ai discuté avec des bailleurs de fonds. Pendant longtemps, les infrastructures étaient considérées par nos partenaires traditionnels comme des choses inutiles. Je crois qu’aujourd'hui, tout le monde est convaincu qu’elles sont indispensables. En Afrique de l’Ouest, les Chinois sont beaucoup plus présents sur des chantiers d’infrastructure. Va-t-on s’en plaindre ? Certainement pas ! Je crois qu'au contraire, il faut s’en féliciter. Quels que soient nos partenaires, l’essentiel est de savoir où se situent nos priorités. Ce qui compte, c’est notre agenda, mais pas celui des Européens, des Américains ou des Chinois. Notre objectif est d’avoir, d’abord, notre marché intérieur. Nous devons faire en sorte que 70 à 80 % de nos échanges se fassent entre nos pays. Aujourd'hui, à l’intérieur de l’Uemoa, on doit être situé autour de 15 %. Cela reste très faible. Il faut étudier ce qui bloque, ce qui empêche d’aller loin. Peut-être l’offre de biens est-elle encore insuffisante ? Mais, à mon avis, ce qui est un facteur majeur, sur lequel nous devons travailler encore plus, c'est la libre circulation des hommes et des biens. Il faut que nous avancions sur ce terrain. Il faut aussi que la volonté politique s’y affirme encore davantage.
*L'Uemoa comprend huit pays membres : Bénin, Burkina Faso,Côte d'Ivoire, Guinée-Bissao, Mali, Niger, Sénégal, Togo.
New African Septembre -Octobre 2010
mercredi 11 août 2010
CLÔTURE DE LA CARAVANE DE L’INTEGRATION AFRICABLE
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un réel plaisir de prendre la parole à l’occasion de la présente cérémonie de clôture de la caravane de l’intégration pour dire merci aux caravaniers et à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette belle aventure.
L’objectif de la Commission de l’UEMOA, en accordant son parrainage à cette initiative de la Chaîne de télévision Africable, était de fédérer toutes les énergies autour d’une stratégie qui se présente aujourd’hui comme la voie incontournable du développement de l’Afrique, à savoir l’intégration régionale.
Aujourd’hui, après quatre vingt dix (90) jours à travers monts et vallées, avenues, rues et pistes, villes et villages, vous les caravaniers, avez prouvé que notre sous-région Ouest africaine peut se développer comme un seul bloc, un seul espace. Vous venez de tracer un axe de l’intégration, qui va de Dakar à Abidjan, en passant par Banjul, Bissau, Conakry, Bamako, Ouagadougou, Niamey, Cotonou, Lomé, Accra ; un axe qui, désormais, constitue l’axe, que dis-je, la route de l’intégration Ouest africaine. Tels des explorateurs, vous avez sillonné les savanes, traversé les forêts, franchi des fleuves et rivières, pour ériger cette route.
Par la magie de l’image et du son, vous avez révélé au monde entier, l’essence de la société ouest africaine, solidaire et homogène par nature et par la culture. Africable a ainsi contribué au rapprochement de plus de quatre vingt dix millions (90 000 0000) de personnes en leur permettant de se redécouvrir.
Recevez donc, Mesdames et Messieurs les caravaniers, mes vives et sincères félicitations ainsi que celles de l’ensemble des organes et institutions de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.
Je voudrais également féliciter la chaîne de télévision AFRICABLE qui, en cette année du Cinquantenaire, a choisi de montrer au monde, par la magie de l’image et du son, que l’Afrique est solidaire, dans toute sa diversité.
Nous tenons à féliciter ici, très solennellement le Président Ismaïla Sidibé pour sa vision et son leadership !
J’exprime également mes remerciements et félicitations aux autorités et aux populations des pays traversés pour leur accueil et leur hospitalité : c’est la preuve de leur attachement aux valeurs d’honneur et de dignité, de solidarité et de partage !
C'est cette foi en l'intégration que nous devons répandre partout afin d'assurer un meilleur avenir aux futures générations.
Chers amis de la jeunesse africaine ;
« Chaque génération a une mission à remplir… », vous êtes en train de remplir et d’assumer pleinement la vôtre : je vous en félicite vivement !
Votre mission est proportionnelle à votre place et à votre force au sein de la société, non seulement parce que vous êtes les dirigeants de demain, mais surtout parce que vous êtes les moteurs du progrès.
A-t-on estimé véritablement le rôle des jeunes dans l’avènement et le renforcement de la démocratie ?
C’est vrai… qu’arbre qui tombe fait beaucoup de bruit…. mais que personne ne fait attention à la forêt qui pousse… !
Chers jeunes, l’avenir dépend donc de votre engagement aussi bien individuel que collectif.
Vous avez un rôle capital dans l’avenir du continent face aux nouveaux défis liés à la crise financière internationale, à la sécurité alimentaire et à la crise énergétique.
Pour réussir ce pari, les jeunes doivent être placés au centre de la nouvelle stratégie de solidarité mondiale car, la lutte contre la pauvreté engage aussi bien les pays riches que les pays pauvres.
C’est le sens de l’accompagnement de l’UEMOA aux côtés des jeunes afin de susciter l’espoir et surtout pour concrétiser l’espérance des populations notamment les plus vulnérables.
Comme beaucoup, je pense, je suis même convaincu, que l’Afrique est le prochain relais de croissance de l’économie mondiale.
Ce faisant, disons le tout net, l’Afrique doit compter sur elle-même, c’est-à dire sur la frange la plus dynamique de sa population : les jeunes.
Cela est possible, car nous vivons dans un monde où, grâce aux progrès technologiques, nous disposons de moyens de communication nouveaux et plus efficaces, avec des possibilités d'échanges inouïes.
Le monde est devenu, à juste titre, un village planétaire où la paysanne burkinabè vend son beurre de karité à l’industriel norvégien ; où la standardiste sénégalaise répond aux coups de fils d’une firme installée à new-York ou Hong-Kong…
Allez donc sur le marché du village global pour vendre, sans complexe, vos productions de qualité… !
Allez au rythme du monde sans vous renier : comme le baobab qui a ses racines largement enfoncées dans la terre avec des bourgeons flottant au vent du progrès.
Participez donc, participer activement au progrès du Continent afin de faire du monde un havre de paix, de justice et de progrès partagés !
Jeunes d’Afrique, nourrissez et semez l’espoir : soyez le catalyseur de la renaissance africaine par la vitalité de vos actions et la justesse de votre vision !
Faites surtout preuve d’un leadership volontariste et progressiste!
C’est sur cette invitation à l’action que je renouvelle mes félicitations aux initiateurs de cette caravane !
Vive l’Afrique qui, patiemment pousse et… progresse !
Vive sa jeunesse forte et éclairée !
Merci de votre aimable attention.
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un réel plaisir de prendre la parole à l’occasion de la présente cérémonie de clôture de la caravane de l’intégration pour dire merci aux caravaniers et à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette belle aventure.
L’objectif de la Commission de l’UEMOA, en accordant son parrainage à cette initiative de la Chaîne de télévision Africable, était de fédérer toutes les énergies autour d’une stratégie qui se présente aujourd’hui comme la voie incontournable du développement de l’Afrique, à savoir l’intégration régionale.
Aujourd’hui, après quatre vingt dix (90) jours à travers monts et vallées, avenues, rues et pistes, villes et villages, vous les caravaniers, avez prouvé que notre sous-région Ouest africaine peut se développer comme un seul bloc, un seul espace. Vous venez de tracer un axe de l’intégration, qui va de Dakar à Abidjan, en passant par Banjul, Bissau, Conakry, Bamako, Ouagadougou, Niamey, Cotonou, Lomé, Accra ; un axe qui, désormais, constitue l’axe, que dis-je, la route de l’intégration Ouest africaine. Tels des explorateurs, vous avez sillonné les savanes, traversé les forêts, franchi des fleuves et rivières, pour ériger cette route.
Par la magie de l’image et du son, vous avez révélé au monde entier, l’essence de la société ouest africaine, solidaire et homogène par nature et par la culture. Africable a ainsi contribué au rapprochement de plus de quatre vingt dix millions (90 000 0000) de personnes en leur permettant de se redécouvrir.
Recevez donc, Mesdames et Messieurs les caravaniers, mes vives et sincères félicitations ainsi que celles de l’ensemble des organes et institutions de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.
Je voudrais également féliciter la chaîne de télévision AFRICABLE qui, en cette année du Cinquantenaire, a choisi de montrer au monde, par la magie de l’image et du son, que l’Afrique est solidaire, dans toute sa diversité.
Nous tenons à féliciter ici, très solennellement le Président Ismaïla Sidibé pour sa vision et son leadership !
J’exprime également mes remerciements et félicitations aux autorités et aux populations des pays traversés pour leur accueil et leur hospitalité : c’est la preuve de leur attachement aux valeurs d’honneur et de dignité, de solidarité et de partage !
C'est cette foi en l'intégration que nous devons répandre partout afin d'assurer un meilleur avenir aux futures générations.
Chers amis de la jeunesse africaine ;
« Chaque génération a une mission à remplir… », vous êtes en train de remplir et d’assumer pleinement la vôtre : je vous en félicite vivement !
Votre mission est proportionnelle à votre place et à votre force au sein de la société, non seulement parce que vous êtes les dirigeants de demain, mais surtout parce que vous êtes les moteurs du progrès.
A-t-on estimé véritablement le rôle des jeunes dans l’avènement et le renforcement de la démocratie ?
C’est vrai… qu’arbre qui tombe fait beaucoup de bruit…. mais que personne ne fait attention à la forêt qui pousse… !
Chers jeunes, l’avenir dépend donc de votre engagement aussi bien individuel que collectif.
Vous avez un rôle capital dans l’avenir du continent face aux nouveaux défis liés à la crise financière internationale, à la sécurité alimentaire et à la crise énergétique.
Pour réussir ce pari, les jeunes doivent être placés au centre de la nouvelle stratégie de solidarité mondiale car, la lutte contre la pauvreté engage aussi bien les pays riches que les pays pauvres.
C’est le sens de l’accompagnement de l’UEMOA aux côtés des jeunes afin de susciter l’espoir et surtout pour concrétiser l’espérance des populations notamment les plus vulnérables.
Comme beaucoup, je pense, je suis même convaincu, que l’Afrique est le prochain relais de croissance de l’économie mondiale.
Ce faisant, disons le tout net, l’Afrique doit compter sur elle-même, c’est-à dire sur la frange la plus dynamique de sa population : les jeunes.
Cela est possible, car nous vivons dans un monde où, grâce aux progrès technologiques, nous disposons de moyens de communication nouveaux et plus efficaces, avec des possibilités d'échanges inouïes.
Le monde est devenu, à juste titre, un village planétaire où la paysanne burkinabè vend son beurre de karité à l’industriel norvégien ; où la standardiste sénégalaise répond aux coups de fils d’une firme installée à new-York ou Hong-Kong…
Allez donc sur le marché du village global pour vendre, sans complexe, vos productions de qualité… !
Allez au rythme du monde sans vous renier : comme le baobab qui a ses racines largement enfoncées dans la terre avec des bourgeons flottant au vent du progrès.
Participez donc, participer activement au progrès du Continent afin de faire du monde un havre de paix, de justice et de progrès partagés !
Jeunes d’Afrique, nourrissez et semez l’espoir : soyez le catalyseur de la renaissance africaine par la vitalité de vos actions et la justesse de votre vision !
Faites surtout preuve d’un leadership volontariste et progressiste!
C’est sur cette invitation à l’action que je renouvelle mes félicitations aux initiateurs de cette caravane !
Vive l’Afrique qui, patiemment pousse et… progresse !
Vive sa jeunesse forte et éclairée !
Merci de votre aimable attention.
mercredi 28 juillet 2010
UEMOA De l’eau et des routes pour le Burkina
UEMOA - De l’eau et des routes pour le Burkina Les Editions Le Pays
mardi 27 juillet 2010,
L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a organisé un voyage de presse sur ses chantiers au Burkina du 19 au 24 juillet 2010. Ce voyage a permis à une trentaine de journalistes du Burkina et du Sénégal de découvrir les chantiers de la commission dans les régions du Centre-Sud, du Plateau central et du Sahel, notamment des forages et des routes.
Après avoir mis en place les politiques d’intégration sous-régionale pour permettre une meilleure circulation des personnes et des biens, l’UEMOA a décidé de faire vivre l’intégration par les plus démunis qui n’ont pas accès à l’eau potable. Pour ce faire, elle a initié un programme régional d’hydraulique villageoise dans les 8 Etats membres avec pour objectif de mettre à la disposition des populations 8000 forages équipés de pompes à motricité humaine (PMH).
La phase pilote de ce programme a permis de réaliser 3000 forages positifs dont 300 au Burkina. Ce sont ces forages plus le projet d’aménagement de la route Dori-Téra et les actions de lutte contre l’ensablement de la mare de Dori que les journalistes ont visités au cours de leur périple. Débuté avec un briefing à l’UEMOA à Ouagadougou, le périple des hommes de médias les a d’abord conduits à Manga dans la région du Centre-Sud, précisément dans le village de Binsonnonghin, où ils ont visité un forage réalisé par l’UEMOA en 2008. Dans cette zone du Burkina, l’accès à l’eau potable constituait une grande difficulté pour les populations. Mais depuis la réalisation des PMH dans divers villages de la région, les populations se disent soulagées. Selon le président du comité de gestion du forage de Binsonnonghin, Issaka Kiemtoré, l’accès à l’eau potable constituait la plus grande préoccupation des habitants du village. Grâce à l’UEMOA, ceux-ci disposent désormais de l’eau potable pour la consommation humaine mais également pour l’abreuvage des animaux car le forage est munir d’un abreuvoir. Le forage permet également à certains de faire de la maraîcheculture, a-t-il confié. C’est fort de ces atouts que le comité de gestion a initié une cotisation annuelle de 1000 FCFA par famille pour disposer de fonds afin de mieux entretenir le forage, a-t-il ajouté. Véronique Nacoulma qui s’approvisionnait en eau au forage au moment de notre passage, a aussi souligné l’importance du forage pour le village. Selon ses dires, les femmes enduraient une grande souffrance dans la recherche de l’eau potable. Les journalistes ont voulu savoir si les habitants connaissaient leur bienfaiteur. La réponse a surpris plus d’un . "C’est grâce au maire à qui nous avons soumis notre doléance que nous avons eu le forage" a répondu le président du comité de gestion. C’est dire qu’une sensibilisation doit être menée auprès des populations pour leur permettre de faire la différence entre les actions des partenaires et institutions d’appui avec celles des hommes politiques. Selon le directeur régional de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Centre-Sud, Michel Thiombiano, le nombre de forages réalisés dans sa région par l’UEMOA est de 135 ; permettant ainsi d’atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 73%. Tout en appréciant ce taux, M. Thiombiano a estimé qu’il faut poursuivre ces efforts afin d’atteindre un taux de 100%.
"Merci à l’UEMOA"
Après le Centre-Sud, le périple des hommes de médias s’est poursuivi dans la région du Plateau central. C’est en compagnie du maire de Niou, Ousmane Diallo et de la directrice régionale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des ressources halieutiques du Plateau central, Gisèle Tapsoba, que les journalistes ont visité le forage de l’école de Suka dans le village de Raongo puis celui de Mouni. A en croire les habitants desdits villages, l’obtention de l’eau potable constituait une équation cornélienne. ’’Avant l’installation du forage, les élèves de l’école de Suka parcouraient 7 à 10 km pour avoir de l’eau. Ce qui perturbait les cours", a confié le maire de Niou. C’est avec le voeu de bénéficier encore de l’accompagnement de l’UEMOA dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable pour les 32 mille habitants de sa commune que le maire Ousmane Diallo a dit merci à cette institution. Le président du comité de gestion du forage de l’école de Raongo, Séni Guelbéogo, a indiqué que les habitants s’approvisionnaient en eau dans les marigots. Ce qui entraînait beaucoup de maladies qui, de nos jours, sont considérablement réduites grâce à la consommation de l’eau potable des forages. Pour pouvoir faire face à l’entretien du forage, le comité a instauré une cotisation mensuelle de 100 F par homme et 50 F par femme, a-t-il dit. Le président du comité de gestion du forage de Mouni, Yacouba Derra, a confié que le comité a initié une cotisation annuelle de 500 F par famille afin de pouvoir faire face à l’entretien du forage.
Pour la directrice régionale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques du Plateau central, Gisèle Tapsoba, le taux d’accès à l’eau potable au niveau de sa région est de 74%. Un nombre important de forages a été certes réalisé mais un défi majeur reste à relever, celui de leur entretien. Pour y parvenir, il sied d’asseoir des associations des usagers de l’eau. Et pour ce faire, l’intervention de l’UEMOA s’avère nécessaire a-t-elle relevé. Elle a souhaité que l’UEMOA poursuive la réalisation des forages dans sa région car ses populations s’accroissent avec des besoins en eau potable plus importants. Le chargé des ressources en eau à l’UEMOA, Soumaré Djimé a confié que le programme d’hydraulique villageoise de l’UEMOA 1re phase au Burkina est entièrement achevé. Tous les 300 forages ont été réalisés et réceptionnés et les populations les utilisent depuis 2 ans pour certaines et un an et demi pour d’autres. C’est un sentiment de fierté et de satisfaction qu’éprouve l’UEMOA de nos jours car tous les projets ont été réalisés avec le concours de ses Etats membres, a-t-il confié. Pour M. Djimé, pouvoir se prendre en charge dans un secteur aussi vital qu’est l’eau constitue une fierté. Le projet a été un succès et l’UEMOA entend lui assurer un suivi afin que ses réalisations soient pérennes. Il a fait noter qu’une seconde phase est prévue et des études sont en train d’être menées pour voir les faiblesses et les forces de la 1re phase car l’objectif est de réaliser 8000 forages dont un millier par pays membre a-t-il affirmé. Il a précisé que le Burkina qui a achevé la réalisation de ses forages bénéficie de 100 autres forages supplémentaires. Après la visite des forages, l’équipe de la presse aux bons soins du chargé de communication à l’UEMOA, Drissa Ouattara, a mis le cap sur Dori chef-lieu de la région du Sahel. Mais avant de déposer ses valises dans cette cité, le directeur de l’Aménagement du territoire et des infrastructures terrestres à l’UEMOA, Amadou Harouna a tenu à lui expliquer la pertinence du projet d’aménagement de la route Dori-Tera et la facilitation du transport sur le corridor Ouaga - Dori-Tera Niamey. Ce projet est extrait du programme d’actions communautaires des infrastructures et du transport routier adopté en 2001 par l’UEMOA. Il a pour objectif global de contribuer à l’accélération et au renforcement de l’intégration économique des pays membres de l’UEMOA.
Le coût estimatif du projet est d’environ 25 milliards de F CFA. Il comporte 3 composantes à savoir l’aménagement et le bitumage de la route Dori-Téra frontière du Burkina au Niger, la construction de postes juxtaposés à Pételkolé à la frontière où les forces de l’ordre des deux pays feront un seul contrôle pour faciliter le passage des usagers de la route. Le projet prévoit également la réhabilitation de centres de santé, de réalisation de forages et la construction de pistes rurales connexes à la route principale.
37% de taux d’exécution
Au niveau du Burkina, le taux d’exécution des travaux à la date du 20 juillet 2010 était de 37%. Mais du côté du Niger, les travaux sont achevés. Le retard d’exécution des travaux du côté du Burkina est lié à la phase d’étude car le 1er appel d’offre a été infructueux, a-t-il révélé. C’est le groupement d’entreprises Fadoul Technibois / COGEB international SA qui est chargé de l’exécution des travaux de la route Dori-Seytenga frontière du Niger, longue de 51, 4 km. Ce groupement d’entreprises travaille sur deux fronts. Le 1er front de Dori vers la frontière du Niger et le 2e front de la frontière vers Dori. Cette option vise à achever les travaux dans les délais, prévus pour début 2011. C’est le 1er front que les journalistes ont pu visiter, le second était inaccessible à cause des pluies torrentielles qui s’abattaient sur Dori.
Dori-Seytenga en 30 mn
Le chef de projet des travaux d’aménagement de la route Dori-Seytenga frontière du Niger, Jean Wenceslas T. Kyelem, a confié que cette route, une fois terminée, permettra de rallier Dori-Seytenga en 30 minutes. Alors qu’il fallait faire plus de 3 heures pour parcourir cette distance, a-t-il dit. D’un coût de réalisation de 14 milliards de F CFA, la route aura une largueur de 10 m (largeur de la plate-forme) celle de la chaussée 7 m. Elle sera résistante et durable car sa réalisation se fait en fonction du trafic attendu, a confié le chef de projet. Selon le responsable du groupe Fadoul Technibois, Achille Ouédraogo, le taux de terrassement est de 70% celui des ouvrages 100%.
Les difficultés rencontrées sont liées au manque d’eau et au démarrage tardif des travaux. L’entreprise a également rencontré des difficultés au moment de la mise de la 1re couche car la zone est très sablonneuse, a-t-il relevé. Il a rassuré que les délais d’exécution seront respectés. Le chef de la mission du contrôle du cabinet SINCAT international SA, Nama Baoui, a fait savoir que le retard accusé dans l’exécution des travaux du côté du Burkina est dû en partie au fait que le projet a mis 3 mois avant de démarrer parce qu’il y a eu une réactualisation de son étude. Les difficultés constatées par le cabinet, a-t-il dit, sont entre autres, les fortes pluies qui empêchent le groupe d’entreprises de travailler, la survenue de certaines pannes dont la réparation nécessite un déplacement sur la capitale. Le groupement d’entreprises a aussi interpellé le cabinet sur le retard de paiement de certaines sommes, a-t-il signifié. Selon M. Nama, la qualité de la route est déterminée par le suivi et la vérification de la qualité des matériaux et la qualité de la mise en oeuvre de ces matériaux. Un autre facteur est lié aux estimations du trafic. Si celles-ci sont mal faites, cela aura une répercussion sur la durée de la route, a-t-il indiqué. De fortes pluies se sont abattues sur Dori durant 3 jours, plongeant les pieds de ses habitants dans l’eau. Cette situation a empêché les journalistes de se rendre à Gomo pour constater de visu les actions qui s’y mènent avec le concours de l’UEMOA pour lutter contre l’ensablement du bassin du Niger. Mais ils ont pu se rendre à Djomga, village situé à 7 km de Dori. Là-bas, les populations luttent contre l’ensablement de la mare de Dori en fixant des dunes de sable à l’aide des boutures d’euphorbes espèces forestières très adaptées à la saison sèche. Selon le chargé d’aménagement du programme de lutte contre l’ensablement du bassin du Niger du Séno, Jean Louis Dabiré, ces actions ont pour but de réduire l’ensablement de la mare par l’érosion hydrique et éolienne. C’est une somme de 800 millions de F CFA que l’UEMOA a mise à la disposition du Burkina pour l’exécution du projet qui, a-t-il confié, connaît un taux de succès de plus de 99%. Deux sites ont pu être visités par les journalistes. Le 1er d’une superficie de 40 hectares (ha) et le second d’une superficie de 5 ha avec des boutures d’euphorbes moins espacées que le 1er site. Le Président du conseil villageois de développement (CVD) de Djomga, Amadou Assane Maïga, a souligné l’importance de l’utilisation des boutures d’euphorbes. La réalisation de celles-ci a permis de stabiliser le sable et de réduire les menaces d’ensablement dont le village fait l’objet, a-t-il précisé. Il a demandé à l’UEMOA de continuer d’accompagner le village pour qu’il puisse pérenniser les actions de lutte contre l’ensablement de la mare de Dori.
L’UEMOA et l’hydraulique villageoise
Le programme d’hydraulique villageoise de l’UEMOA vise à contribuer durablement à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus défavorisées de l’UEMOA par la mise à disposition de 8 000 forages équipés de pompes à motricité humaine. Le programme a démarré avec une phase pilote portant sur la réalisation de 3 000 PMH.
La route Dori-Seytenga en bref
Longueur du tronçon : 51,4 km Largeur de la plateforme : 10,00m Largeur de la chaussée : 7,00m revêtue en induit superficiel bicouche Largeur des accotements : 2X1,50 m revêtue en induit superficiel monocouche Couche de base : 15 cm de graveleux latéritique naturel Couche de fondation : 20 cm de graveleux latéritique
Dabadi ZOUMBARA
mardi 27 juillet 2010,
L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a organisé un voyage de presse sur ses chantiers au Burkina du 19 au 24 juillet 2010. Ce voyage a permis à une trentaine de journalistes du Burkina et du Sénégal de découvrir les chantiers de la commission dans les régions du Centre-Sud, du Plateau central et du Sahel, notamment des forages et des routes.
Après avoir mis en place les politiques d’intégration sous-régionale pour permettre une meilleure circulation des personnes et des biens, l’UEMOA a décidé de faire vivre l’intégration par les plus démunis qui n’ont pas accès à l’eau potable. Pour ce faire, elle a initié un programme régional d’hydraulique villageoise dans les 8 Etats membres avec pour objectif de mettre à la disposition des populations 8000 forages équipés de pompes à motricité humaine (PMH).
La phase pilote de ce programme a permis de réaliser 3000 forages positifs dont 300 au Burkina. Ce sont ces forages plus le projet d’aménagement de la route Dori-Téra et les actions de lutte contre l’ensablement de la mare de Dori que les journalistes ont visités au cours de leur périple. Débuté avec un briefing à l’UEMOA à Ouagadougou, le périple des hommes de médias les a d’abord conduits à Manga dans la région du Centre-Sud, précisément dans le village de Binsonnonghin, où ils ont visité un forage réalisé par l’UEMOA en 2008. Dans cette zone du Burkina, l’accès à l’eau potable constituait une grande difficulté pour les populations. Mais depuis la réalisation des PMH dans divers villages de la région, les populations se disent soulagées. Selon le président du comité de gestion du forage de Binsonnonghin, Issaka Kiemtoré, l’accès à l’eau potable constituait la plus grande préoccupation des habitants du village. Grâce à l’UEMOA, ceux-ci disposent désormais de l’eau potable pour la consommation humaine mais également pour l’abreuvage des animaux car le forage est munir d’un abreuvoir. Le forage permet également à certains de faire de la maraîcheculture, a-t-il confié. C’est fort de ces atouts que le comité de gestion a initié une cotisation annuelle de 1000 FCFA par famille pour disposer de fonds afin de mieux entretenir le forage, a-t-il ajouté. Véronique Nacoulma qui s’approvisionnait en eau au forage au moment de notre passage, a aussi souligné l’importance du forage pour le village. Selon ses dires, les femmes enduraient une grande souffrance dans la recherche de l’eau potable. Les journalistes ont voulu savoir si les habitants connaissaient leur bienfaiteur. La réponse a surpris plus d’un . "C’est grâce au maire à qui nous avons soumis notre doléance que nous avons eu le forage" a répondu le président du comité de gestion. C’est dire qu’une sensibilisation doit être menée auprès des populations pour leur permettre de faire la différence entre les actions des partenaires et institutions d’appui avec celles des hommes politiques. Selon le directeur régional de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques du Centre-Sud, Michel Thiombiano, le nombre de forages réalisés dans sa région par l’UEMOA est de 135 ; permettant ainsi d’atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 73%. Tout en appréciant ce taux, M. Thiombiano a estimé qu’il faut poursuivre ces efforts afin d’atteindre un taux de 100%.
"Merci à l’UEMOA"
Après le Centre-Sud, le périple des hommes de médias s’est poursuivi dans la région du Plateau central. C’est en compagnie du maire de Niou, Ousmane Diallo et de la directrice régionale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des ressources halieutiques du Plateau central, Gisèle Tapsoba, que les journalistes ont visité le forage de l’école de Suka dans le village de Raongo puis celui de Mouni. A en croire les habitants desdits villages, l’obtention de l’eau potable constituait une équation cornélienne. ’’Avant l’installation du forage, les élèves de l’école de Suka parcouraient 7 à 10 km pour avoir de l’eau. Ce qui perturbait les cours", a confié le maire de Niou. C’est avec le voeu de bénéficier encore de l’accompagnement de l’UEMOA dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable pour les 32 mille habitants de sa commune que le maire Ousmane Diallo a dit merci à cette institution. Le président du comité de gestion du forage de l’école de Raongo, Séni Guelbéogo, a indiqué que les habitants s’approvisionnaient en eau dans les marigots. Ce qui entraînait beaucoup de maladies qui, de nos jours, sont considérablement réduites grâce à la consommation de l’eau potable des forages. Pour pouvoir faire face à l’entretien du forage, le comité a instauré une cotisation mensuelle de 100 F par homme et 50 F par femme, a-t-il dit. Le président du comité de gestion du forage de Mouni, Yacouba Derra, a confié que le comité a initié une cotisation annuelle de 500 F par famille afin de pouvoir faire face à l’entretien du forage.
Pour la directrice régionale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques du Plateau central, Gisèle Tapsoba, le taux d’accès à l’eau potable au niveau de sa région est de 74%. Un nombre important de forages a été certes réalisé mais un défi majeur reste à relever, celui de leur entretien. Pour y parvenir, il sied d’asseoir des associations des usagers de l’eau. Et pour ce faire, l’intervention de l’UEMOA s’avère nécessaire a-t-elle relevé. Elle a souhaité que l’UEMOA poursuive la réalisation des forages dans sa région car ses populations s’accroissent avec des besoins en eau potable plus importants. Le chargé des ressources en eau à l’UEMOA, Soumaré Djimé a confié que le programme d’hydraulique villageoise de l’UEMOA 1re phase au Burkina est entièrement achevé. Tous les 300 forages ont été réalisés et réceptionnés et les populations les utilisent depuis 2 ans pour certaines et un an et demi pour d’autres. C’est un sentiment de fierté et de satisfaction qu’éprouve l’UEMOA de nos jours car tous les projets ont été réalisés avec le concours de ses Etats membres, a-t-il confié. Pour M. Djimé, pouvoir se prendre en charge dans un secteur aussi vital qu’est l’eau constitue une fierté. Le projet a été un succès et l’UEMOA entend lui assurer un suivi afin que ses réalisations soient pérennes. Il a fait noter qu’une seconde phase est prévue et des études sont en train d’être menées pour voir les faiblesses et les forces de la 1re phase car l’objectif est de réaliser 8000 forages dont un millier par pays membre a-t-il affirmé. Il a précisé que le Burkina qui a achevé la réalisation de ses forages bénéficie de 100 autres forages supplémentaires. Après la visite des forages, l’équipe de la presse aux bons soins du chargé de communication à l’UEMOA, Drissa Ouattara, a mis le cap sur Dori chef-lieu de la région du Sahel. Mais avant de déposer ses valises dans cette cité, le directeur de l’Aménagement du territoire et des infrastructures terrestres à l’UEMOA, Amadou Harouna a tenu à lui expliquer la pertinence du projet d’aménagement de la route Dori-Tera et la facilitation du transport sur le corridor Ouaga - Dori-Tera Niamey. Ce projet est extrait du programme d’actions communautaires des infrastructures et du transport routier adopté en 2001 par l’UEMOA. Il a pour objectif global de contribuer à l’accélération et au renforcement de l’intégration économique des pays membres de l’UEMOA.
Le coût estimatif du projet est d’environ 25 milliards de F CFA. Il comporte 3 composantes à savoir l’aménagement et le bitumage de la route Dori-Téra frontière du Burkina au Niger, la construction de postes juxtaposés à Pételkolé à la frontière où les forces de l’ordre des deux pays feront un seul contrôle pour faciliter le passage des usagers de la route. Le projet prévoit également la réhabilitation de centres de santé, de réalisation de forages et la construction de pistes rurales connexes à la route principale.
37% de taux d’exécution
Au niveau du Burkina, le taux d’exécution des travaux à la date du 20 juillet 2010 était de 37%. Mais du côté du Niger, les travaux sont achevés. Le retard d’exécution des travaux du côté du Burkina est lié à la phase d’étude car le 1er appel d’offre a été infructueux, a-t-il révélé. C’est le groupement d’entreprises Fadoul Technibois / COGEB international SA qui est chargé de l’exécution des travaux de la route Dori-Seytenga frontière du Niger, longue de 51, 4 km. Ce groupement d’entreprises travaille sur deux fronts. Le 1er front de Dori vers la frontière du Niger et le 2e front de la frontière vers Dori. Cette option vise à achever les travaux dans les délais, prévus pour début 2011. C’est le 1er front que les journalistes ont pu visiter, le second était inaccessible à cause des pluies torrentielles qui s’abattaient sur Dori.
Dori-Seytenga en 30 mn
Le chef de projet des travaux d’aménagement de la route Dori-Seytenga frontière du Niger, Jean Wenceslas T. Kyelem, a confié que cette route, une fois terminée, permettra de rallier Dori-Seytenga en 30 minutes. Alors qu’il fallait faire plus de 3 heures pour parcourir cette distance, a-t-il dit. D’un coût de réalisation de 14 milliards de F CFA, la route aura une largueur de 10 m (largeur de la plate-forme) celle de la chaussée 7 m. Elle sera résistante et durable car sa réalisation se fait en fonction du trafic attendu, a confié le chef de projet. Selon le responsable du groupe Fadoul Technibois, Achille Ouédraogo, le taux de terrassement est de 70% celui des ouvrages 100%.
Les difficultés rencontrées sont liées au manque d’eau et au démarrage tardif des travaux. L’entreprise a également rencontré des difficultés au moment de la mise de la 1re couche car la zone est très sablonneuse, a-t-il relevé. Il a rassuré que les délais d’exécution seront respectés. Le chef de la mission du contrôle du cabinet SINCAT international SA, Nama Baoui, a fait savoir que le retard accusé dans l’exécution des travaux du côté du Burkina est dû en partie au fait que le projet a mis 3 mois avant de démarrer parce qu’il y a eu une réactualisation de son étude. Les difficultés constatées par le cabinet, a-t-il dit, sont entre autres, les fortes pluies qui empêchent le groupe d’entreprises de travailler, la survenue de certaines pannes dont la réparation nécessite un déplacement sur la capitale. Le groupement d’entreprises a aussi interpellé le cabinet sur le retard de paiement de certaines sommes, a-t-il signifié. Selon M. Nama, la qualité de la route est déterminée par le suivi et la vérification de la qualité des matériaux et la qualité de la mise en oeuvre de ces matériaux. Un autre facteur est lié aux estimations du trafic. Si celles-ci sont mal faites, cela aura une répercussion sur la durée de la route, a-t-il indiqué. De fortes pluies se sont abattues sur Dori durant 3 jours, plongeant les pieds de ses habitants dans l’eau. Cette situation a empêché les journalistes de se rendre à Gomo pour constater de visu les actions qui s’y mènent avec le concours de l’UEMOA pour lutter contre l’ensablement du bassin du Niger. Mais ils ont pu se rendre à Djomga, village situé à 7 km de Dori. Là-bas, les populations luttent contre l’ensablement de la mare de Dori en fixant des dunes de sable à l’aide des boutures d’euphorbes espèces forestières très adaptées à la saison sèche. Selon le chargé d’aménagement du programme de lutte contre l’ensablement du bassin du Niger du Séno, Jean Louis Dabiré, ces actions ont pour but de réduire l’ensablement de la mare par l’érosion hydrique et éolienne. C’est une somme de 800 millions de F CFA que l’UEMOA a mise à la disposition du Burkina pour l’exécution du projet qui, a-t-il confié, connaît un taux de succès de plus de 99%. Deux sites ont pu être visités par les journalistes. Le 1er d’une superficie de 40 hectares (ha) et le second d’une superficie de 5 ha avec des boutures d’euphorbes moins espacées que le 1er site. Le Président du conseil villageois de développement (CVD) de Djomga, Amadou Assane Maïga, a souligné l’importance de l’utilisation des boutures d’euphorbes. La réalisation de celles-ci a permis de stabiliser le sable et de réduire les menaces d’ensablement dont le village fait l’objet, a-t-il précisé. Il a demandé à l’UEMOA de continuer d’accompagner le village pour qu’il puisse pérenniser les actions de lutte contre l’ensablement de la mare de Dori.
L’UEMOA et l’hydraulique villageoise
Le programme d’hydraulique villageoise de l’UEMOA vise à contribuer durablement à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus défavorisées de l’UEMOA par la mise à disposition de 8 000 forages équipés de pompes à motricité humaine. Le programme a démarré avec une phase pilote portant sur la réalisation de 3 000 PMH.
La route Dori-Seytenga en bref
Longueur du tronçon : 51,4 km Largeur de la plateforme : 10,00m Largeur de la chaussée : 7,00m revêtue en induit superficiel bicouche Largeur des accotements : 2X1,50 m revêtue en induit superficiel monocouche Couche de base : 15 cm de graveleux latéritique naturel Couche de fondation : 20 cm de graveleux latéritique
Dabadi ZOUMBARA
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