mardi 29 avril 2008

URD:QUOI DE NEUF...?

Deuxième Congrès ordinaire de l’URD : Ouf, rien de nouveau sur maliweb.net
Le Renouveau - 29/04/2008
L’union pour la République et la Démocratie (URD) le parti de la poignée de main était en conclave le week-end dernier au Centre International des Conférences de Bamako. Ce congrès a été celui de l’élargissement du sommet du parti, avec l’incorporation de tous les responsables qui ont déserté leurs partis pour grossir les rangs de l’URD.
Cette rencontre était très attendue, les sorties du ministre de la santé, Oumar Ibrahim TOURE, qui avait claironné son intention de briser la présidence de l’URD avec ou sans l’aval du camarade Soumaïla CISSE. Etait-il au sérieux ? Ou testait-il ses forces seulement ?
Ailleurs le deuxième vice-président, Oumar Ibrahim TOURE allait prendre son premier revers, il ¨pouvait être rétrogradé, pour être le suppléant d’un obscur cadre du parti. Le Bureau National élu à l’issue de ce deuxième congrès, fait la place à tout le monde. Le seul postulant au poste de l’ancien premier ministre Younoussi TOURE reste figé à sa deuxième vice- présidence. Derrière le ministre de la Fonction Publique, Pr Abdoul Wahab BERTHE, qui sans tapage, s’est contenté de sa première vice-présidence. Le bureau n’a donc pas connu de bouleversement. Toutefois, le bureau mis en place accueille presque toute la légion étrangère, c'est-à-dire tous ceux qui ont quitté les Bureaux Nationaux d’autres partis.
De Maître Demba TRAORE du CNID à Mamadou Sissoko de l’USRDA en passant par Pascal Baba COULOUBALY et Djibril Souleymane N’diaye du BDIA Younoussi TOURE, le président réélu explique ces arrivées par l’esprit d’ouverture du parti. L’URD lors de ce congrès à fait de la place pour tous les prétendants à son bureau National et surtout parvenu à endiguer les prétentions de son deuxième vice-président de ministre de la santé qui estimait dans les colonnes de certains de nos confrères être à mesure de diriger le parti de Soumaïla CISSE.
A l’ouverture du congrès, le fondateur du parti, M. Soumaila Cissé, a avoué dans son discours qu’une équipe qui gagne ne mérite pas d’être changée. Il leur a confié la mission d’implanter davantage son parti en misant sur les prochaines échéances communales de 2009 et les élections présidentielles de 2012.
Pour ce faire, l’URD a plus que jamais besoin cohésion, d’unité. Le président de la commission de l’UEMOA, le camarade de l’URD, Soumaïla CISSE a proposé à ses militants le diplôme d’honneur de l’unité du parti. Ses amis politiques l’ont suivi dans cette quête d’unité qui est la seule voix qui l’amènera à Koulouba.
« Qui veut aller loin ménage sa monture ». A-t-on coutume d’entendre, Le congrès se propose de fournir au parti et à ses structures des outils de gestion afin de faire mieux la deuxième force politique du Mali, en essayant de faire mieux et plus espère prendre la place du premier qui n’est pas autre que l’UEMOA.
C’est ce parti seul qui devance l’URD au nombre d’élus (députés, conseillers municipaux, conseillers nationaux).
Les militants de l’URD ont-ils les moyens d’y parvenir ? La réponse dans une année, aux élections municipales de 2009.
Le duel Younoussi Touré-Oumar Ibrahim Touré n’aura pas lieu
Un duel était annoncé entre le président sortant, l’ancien premier ministre de Alpha Oumar Konaré et le ministre de la Santé du Général ATT.
C’est ignorer le rôle du Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest, Soumaila Cissé qui se devait de préserver toutes ses chances de rester le candidat naturel de son parti.
On n’est pas trop loin de 2012 et surtout de 2009 dont les élections de proximité fourniront aux observateurs les premières tendances des prochaines présidentielles.
Soumaila Cissé assure sa tranquillité en maintenant sa confiance au doyen Younoussi Touré qui ne se donnera pas sûrement une ambition de présidentiable.
Oumar Ibrahim Touré, qui croyait qu’une présence remarquée au gouvernement était un tremplin pour la présidence d’un parti, est vite revenu à la raison.
Manifestant au passage une rare élégance qui lui fait rester, pour se battre au sein du parti, en renforçant son courant.
Issa Laye Camara

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