mercredi 30 avril 2008
SOUMAILA CISSE: APPEL A L'UNITE
Monsieur le Président du Parti,
Messieurs les Présidents d'honneur,
Mesdames, Messieurs les membres du Bureau exécutif national,
Mesdames, Messieurs les membres de la Commission d'organisation,
Madame la Présidente du Mouvement des Femmes,
Monsieur le Président du Mouvement des Jeunes,
Camarades délégués au Congrès,
Militants et sympathisants de l'URD,
Chers invités,
A vous tous, ici, rassemblés, mon salut, mon respect.
A vous tous, mes félicitations pour les sacrifices consentis en vue de la réussite de cet événement important.
Sachez que je suis conscient de l’immense effort que coûte à chacune et à chacun d’entre vous la participation à une telle assemblée.
Sachez aussi que je ne suis point surpris de son succès, car la rencontre d'aujourd’hui succède à d’autres qui ont brillé, autant par la qualité de la mobilisation populaire que par le sens de l’organisation et l’esprit d'initiative de chaque militante et de chaque militant.
A l’occasion de l’Assemblée constitutive comme à celle du 1er Congrès ordinaire, j’ai pu apprécier des hommes et des femmes attelés à l’éclat d’un parti bourgeonnant.
Des hommes et des femmes qui ont substitué aux moyens matériels et financiers leurs seules détermination et volonté pour que l’Union pour la République et la Démocratie occupe sa place entière dans le concert des meilleures formations politiques maliennes et africaines.
C’est pourquoi, je regarde le peuple, ici rassemblé, avec fierté et espoir. Peuple de l'URD, peuple de l’avenir, peuple du pari sur le prestigieux destin de notre pays.
Il y a cinq ans, en vous rassemblant spontanément autour de ce parti, vous avez fait le serment de continuer sur la voie de la Renaissance du Mali contemporain car, vous avez compris que le grand malade, sorti de convalescence, savait encore marcher.
Vous avez compris que le Mali peut parfaitement courir le relais des générations et participer au sprint du 21ème siècle sans faillir.
Cette foi ardente qui vous anime, militants URD des villes et des campagnes, cette foi est mon viatique.
Elle fonde ma philosophie du politique qui se décline dans les valeurs et principes édictés par le parti. Car c'est sur la base de principes fort partagés que se bâtit un avenir solide.
Mais entre l’énoncé de ces principes et leur mise en application demain, lorsque le pouvoir nous sera confié, les obstacles et les pièges seront nombreux.
Nous ne sommes pas à l’abri des déchirures qu’ont connues d’autres partis. Nous sommes nous-mêmes issus d’une déchirure.
Nous savons, de ce fait, qu’il n’y a pas pire force que la division pour faire s’écrouler les plus beaux rêves.
La division est un drame, non pas seulement pour les frères qui se séparent, mais surtout pour la communauté nationale, frustrée de la conjugaison des talents et des initiatives.
La division est un drame pour l’avenir, car elle ralentit le cours de l’Histoire. La division est un drame enfin, car elle place l’intérêt individuel au-dessus du confort commun.
Camarades ! N’ayez aucun doute sur le fait que l’attraction actuelle pour notre parti vient de l’image d’unité avec laquelle il rayonne aux yeux des populations !
Si nous perdons ce label, nous nous perdrons et nous ferons perdre le Mali.
Continuons à cultiver l'humilité et ne nous laissons point emporter ni par les passions, ni par la vanité, ni par l'ambition, qui tuent l'espoir et compromettent l'avenir.
L’URD est un parti dont le concept de démocratie est l’un des sigles. Aucun militant, nulle part, ne sera jamais frustré de son droit d’expression et de proposition.
L’URD se veut un parti de débats où l’opinion contraire est fertilisante.
Mais s’il vous plaît, arrêtons chicanes et polémiques vaines !
Faisons en sorte que chaque militante et chaque militant sache bien que son propre avenir dépend de l’unité du parti !
Combattons la discorde comme un mal commun qui viendrait déchirer la maison commune !
Mettrons-nous en péril, pour des questions de personnes, l’exaltante mission de renaissance de la patrie qui est à la portée de l’URD et de ses alliés ?
Pouvons-nous assumer que demain, l’Histoire atteste que cette mission n’a pas été remplie à cause de nos aveuglements ?
Faire la politique autrement, c’est dépasser cette tare en démontrant au peuple qu’une formation politique est capable de dépassement à cet égard.
C’est d’ailleurs le moindre des respects que nous devons à notre peuple.
Au demeurant, où irions-nous chercher le succès, sinon dans la cohésion, en ces temps rendus encore plus difficiles, suite à une crise pétrolière et surtout céréalière sans précédent ?
Face à la perspective de jours encore plus pénibles pour nos économies et nos personnes, et alors que pèsent déjà les fardeaux les plus lourds du monde sur l’Afrique, il n'y a pas d’autre solution communautaire que le rassemblement et le sursaut collectif.
Je voudrais qu’il soit certain pour tous que nul prophète solitaire n’est attendu.
Je voudrais que les militants de l’URD méditent la longue leçon de l’Histoire où chaque recul collectif a été dû à la discorde.
J’entends, ici et là, les rumeurs d’un conflit larvé entre, soi-disant, anciens et nouveaux militants de l’URD, les premiers rejetant les seconds aux motifs d’un surcroît de légitimité.
Même si je peux comprendre ce réflexe d’appropriation, il ne doit pas y avoir d'anciens et de nouveaux militants de l'URD, mais seulement des militants de l'URD.
Le seul critère d’appréciation pour tous doit reposer sur la compétence, la probité et la loyauté vis-à-vis du parti.
C'est pourquoi je vous propose de délivrer à chacun d'entre nous un "Diplôme d'Honneur à l'UNITE du Parti".
Ce diplôme témoignera de notre engagement pour l'unité du parti au cours de ce congrès.
Il sera le ciment inusable de notre engagement pour la cohésion et l'unité de l'URD, notre fierté commune. Cet hymne à l'unité, je l'ai ainsi décliné :
« Unis nous vaincrons ».
Dans le feu, dans la tempête,
Dans l'épreuve ou la joie,
Jusqu'à la victoire finale de l'URD,
Je cheminerai dans l'unité
Quoi qu'il arrive.
-
Pour le Mali et l'Afrique,
Pour le combat engagé,
Pour l'URD,
Nous voilà liés pour toujours,
Car, unis, nous vaincrons !
Cette unité nous la voulons sans limites.
Nous sommes, en cela, en total accord avec la philosophie du parti dont le second nom pourrait être "le parti du rassemblement".
Souvenez-vous que nous sommes l'un des rares partis de la place, sinon le seul, à être né de la fusion de plusieurs partis politiques : le PMDR, l’UDR, le MCDR, puis la CND et le PMPS.
Je le dis donc et je le répète, il y a encore de la place, beaucoup de place à l'URD.
Nos portes sont grandement ouvertes, notre main largement tendue et notre cœur totalement ouvert.
Camarades ! Le présent congrès occupe une place centrale dans notre calendrier national, car vous devez sortir d’ici en ordre de bataille pour quatre longues années.
Vous affronterez bientôt les élections municipales.
Les instances mises en place à l’issue de ce congrès, auront à nous mener aux échéances décisives des élections législatives et présidentielles.
Je dis bien : « en ordre de bataille », pour figurer une armée de combattants rivés ensemble par la détermination, l’opiniâtreté et la discipline.
Une armée de militants que nul, ni rien, ne peut détourner de sacrifier la totalité de son énergie au seul combat qui vaille : celui du Mali et de l’Afrique.
L'URD, à la clôture du présent congrès, doit adresser au peuple malien tout entier, un message fort : un message d'engagement, d'unité et d'espoir.
C’est l’occasion pour moi de saluer chaleureusement la Direction nationale du parti, tous nos élus (députés, conseillers municipaux et nationaux, maires), nos ministres (Abdoul Wahab Berthé et Oumar Touré), nos cadres, les femmes, les jeunes, les militants, et le peuple du Mali de nous avoir déjà tant donné au cours des consultations précédentes.
Je tiens à saluer particulièrement Messieurs Oumar Samba Diallo et Bandiougou Bidia Doucouré, nos présidents d'honneur pour leur engagement à nos côtés, leur disponibilité et leur sagesse.
Je voudrais féliciter et encourager le Président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans.
Qu'il en soit infiniment remercié.
Je lui renouvelle mon entière confiance.
Chers amis,
Je tiens particulièrement à exprimer mon respect, mon amitié, votre respect, votre amitié, aux nombreux camarades et personnalités qui nous ont fait l'honneur de nous rejoindre.
Humblement, je vous prie de les acclamer pour leur exprimer notre collective appréciation de leur geste d'amitié et de considération.
……………. Merci……………………………...
Le peuple malien nous fait confiance, méritons cette confiance !
Fasse Dieu que cette confiance s'enracine davantage !
Fasse Dieu que, de jour en jour, s'imposent aux populations, les ambitions élevées que l'URD nourrit pour notre pays !
Fasse Dieu que l'URD joue son rôle, tout son rôle, dans la nécessaire réconciliation entre le peuple et la politique !
Ces rêves qui sont à notre portée, camarades, ne seront réalisés qu'avec des militants en ordre de bataille.
Mais ce n’est pas seulement sur les échéances électorales que le parti doit avoir les yeux ouverts.
C’est aussi dans la réalisation, au quotidien, des multiples défis qui nous interpellent.
La baisse drastique du pouvoir d’achat des populations, l’emploi des jeunes, les problèmes de notre système éducatif, la question du Nord, sont parmi les grandes préoccupations du Gouvernement dont l’URD est solidaire.
J’exhorte les cadres du parti, à quelque niveau de responsabilité où ils se trouvent placés, à jouer de leurs compétences, sans retenue, pour aider l’équipe actuelle à les résoudre.
Nous devons assumer notre part de responsabilité dans le second quinquennat du Président Amadou Toumani TOURE auquel nous avons apporté et continuons d'apporter notre soutien.
Chers amis, Je crois en l’Afrique, sans démagogie, sans clause de style. Je crois en l’Afrique parce que Dieu, dans sa miséricorde, m’a permis d’appréhender ses maux à des niveaux élevés.
Et je vous dis, camarades militants : ces maux dont on parle comme d’autant de boulets, ces maux sont bien moins importants que les chances et les opportunités qui s’offrent à notre continent.
La pauvreté n'est pas une fatalité, la malnutrition, l'analphabétisme, la faim et la précarité ne sont pas dans l'ordre des choses.
Des solutions existent, parce que le développement n'est pas le fait du hasard : il se réfléchit, il se planifie, il se gère.
C’est parce que je suis profondément convaincu que demain peut rayonner le Mali en Afrique ; que demain peut rayonner l'Afrique dans le monde que j’ai contribué à la formation d’un parti politique.
Ce parti, c’est l’URD. Et, en l’URD, je crois.
Que Dieu bénisse le Mali et l'Afrique ! Que Dieu bénisse l'URD !
Je vous remercie.
Messieurs les Présidents d'honneur,
Mesdames, Messieurs les membres du Bureau exécutif national,
Mesdames, Messieurs les membres de la Commission d'organisation,
Madame la Présidente du Mouvement des Femmes,
Monsieur le Président du Mouvement des Jeunes,
Camarades délégués au Congrès,
Militants et sympathisants de l'URD,
Chers invités,
A vous tous, ici, rassemblés, mon salut, mon respect.
A vous tous, mes félicitations pour les sacrifices consentis en vue de la réussite de cet événement important.
Sachez que je suis conscient de l’immense effort que coûte à chacune et à chacun d’entre vous la participation à une telle assemblée.
Sachez aussi que je ne suis point surpris de son succès, car la rencontre d'aujourd’hui succède à d’autres qui ont brillé, autant par la qualité de la mobilisation populaire que par le sens de l’organisation et l’esprit d'initiative de chaque militante et de chaque militant.
A l’occasion de l’Assemblée constitutive comme à celle du 1er Congrès ordinaire, j’ai pu apprécier des hommes et des femmes attelés à l’éclat d’un parti bourgeonnant.
Des hommes et des femmes qui ont substitué aux moyens matériels et financiers leurs seules détermination et volonté pour que l’Union pour la République et la Démocratie occupe sa place entière dans le concert des meilleures formations politiques maliennes et africaines.
C’est pourquoi, je regarde le peuple, ici rassemblé, avec fierté et espoir. Peuple de l'URD, peuple de l’avenir, peuple du pari sur le prestigieux destin de notre pays.
Il y a cinq ans, en vous rassemblant spontanément autour de ce parti, vous avez fait le serment de continuer sur la voie de la Renaissance du Mali contemporain car, vous avez compris que le grand malade, sorti de convalescence, savait encore marcher.
Vous avez compris que le Mali peut parfaitement courir le relais des générations et participer au sprint du 21ème siècle sans faillir.
Cette foi ardente qui vous anime, militants URD des villes et des campagnes, cette foi est mon viatique.
Elle fonde ma philosophie du politique qui se décline dans les valeurs et principes édictés par le parti. Car c'est sur la base de principes fort partagés que se bâtit un avenir solide.
Mais entre l’énoncé de ces principes et leur mise en application demain, lorsque le pouvoir nous sera confié, les obstacles et les pièges seront nombreux.
Nous ne sommes pas à l’abri des déchirures qu’ont connues d’autres partis. Nous sommes nous-mêmes issus d’une déchirure.
Nous savons, de ce fait, qu’il n’y a pas pire force que la division pour faire s’écrouler les plus beaux rêves.
La division est un drame, non pas seulement pour les frères qui se séparent, mais surtout pour la communauté nationale, frustrée de la conjugaison des talents et des initiatives.
La division est un drame pour l’avenir, car elle ralentit le cours de l’Histoire. La division est un drame enfin, car elle place l’intérêt individuel au-dessus du confort commun.
Camarades ! N’ayez aucun doute sur le fait que l’attraction actuelle pour notre parti vient de l’image d’unité avec laquelle il rayonne aux yeux des populations !
Si nous perdons ce label, nous nous perdrons et nous ferons perdre le Mali.
Continuons à cultiver l'humilité et ne nous laissons point emporter ni par les passions, ni par la vanité, ni par l'ambition, qui tuent l'espoir et compromettent l'avenir.
L’URD est un parti dont le concept de démocratie est l’un des sigles. Aucun militant, nulle part, ne sera jamais frustré de son droit d’expression et de proposition.
L’URD se veut un parti de débats où l’opinion contraire est fertilisante.
Mais s’il vous plaît, arrêtons chicanes et polémiques vaines !
Faisons en sorte que chaque militante et chaque militant sache bien que son propre avenir dépend de l’unité du parti !
Combattons la discorde comme un mal commun qui viendrait déchirer la maison commune !
Mettrons-nous en péril, pour des questions de personnes, l’exaltante mission de renaissance de la patrie qui est à la portée de l’URD et de ses alliés ?
Pouvons-nous assumer que demain, l’Histoire atteste que cette mission n’a pas été remplie à cause de nos aveuglements ?
Faire la politique autrement, c’est dépasser cette tare en démontrant au peuple qu’une formation politique est capable de dépassement à cet égard.
C’est d’ailleurs le moindre des respects que nous devons à notre peuple.
Au demeurant, où irions-nous chercher le succès, sinon dans la cohésion, en ces temps rendus encore plus difficiles, suite à une crise pétrolière et surtout céréalière sans précédent ?
Face à la perspective de jours encore plus pénibles pour nos économies et nos personnes, et alors que pèsent déjà les fardeaux les plus lourds du monde sur l’Afrique, il n'y a pas d’autre solution communautaire que le rassemblement et le sursaut collectif.
Je voudrais qu’il soit certain pour tous que nul prophète solitaire n’est attendu.
Je voudrais que les militants de l’URD méditent la longue leçon de l’Histoire où chaque recul collectif a été dû à la discorde.
J’entends, ici et là, les rumeurs d’un conflit larvé entre, soi-disant, anciens et nouveaux militants de l’URD, les premiers rejetant les seconds aux motifs d’un surcroît de légitimité.
Même si je peux comprendre ce réflexe d’appropriation, il ne doit pas y avoir d'anciens et de nouveaux militants de l'URD, mais seulement des militants de l'URD.
Le seul critère d’appréciation pour tous doit reposer sur la compétence, la probité et la loyauté vis-à-vis du parti.
C'est pourquoi je vous propose de délivrer à chacun d'entre nous un "Diplôme d'Honneur à l'UNITE du Parti".
Ce diplôme témoignera de notre engagement pour l'unité du parti au cours de ce congrès.
Il sera le ciment inusable de notre engagement pour la cohésion et l'unité de l'URD, notre fierté commune. Cet hymne à l'unité, je l'ai ainsi décliné :
« Unis nous vaincrons ».
Dans le feu, dans la tempête,
Dans l'épreuve ou la joie,
Jusqu'à la victoire finale de l'URD,
Je cheminerai dans l'unité
Quoi qu'il arrive.
-
Pour le Mali et l'Afrique,
Pour le combat engagé,
Pour l'URD,
Nous voilà liés pour toujours,
Car, unis, nous vaincrons !
Cette unité nous la voulons sans limites.
Nous sommes, en cela, en total accord avec la philosophie du parti dont le second nom pourrait être "le parti du rassemblement".
Souvenez-vous que nous sommes l'un des rares partis de la place, sinon le seul, à être né de la fusion de plusieurs partis politiques : le PMDR, l’UDR, le MCDR, puis la CND et le PMPS.
Je le dis donc et je le répète, il y a encore de la place, beaucoup de place à l'URD.
Nos portes sont grandement ouvertes, notre main largement tendue et notre cœur totalement ouvert.
Camarades ! Le présent congrès occupe une place centrale dans notre calendrier national, car vous devez sortir d’ici en ordre de bataille pour quatre longues années.
Vous affronterez bientôt les élections municipales.
Les instances mises en place à l’issue de ce congrès, auront à nous mener aux échéances décisives des élections législatives et présidentielles.
Je dis bien : « en ordre de bataille », pour figurer une armée de combattants rivés ensemble par la détermination, l’opiniâtreté et la discipline.
Une armée de militants que nul, ni rien, ne peut détourner de sacrifier la totalité de son énergie au seul combat qui vaille : celui du Mali et de l’Afrique.
L'URD, à la clôture du présent congrès, doit adresser au peuple malien tout entier, un message fort : un message d'engagement, d'unité et d'espoir.
C’est l’occasion pour moi de saluer chaleureusement la Direction nationale du parti, tous nos élus (députés, conseillers municipaux et nationaux, maires), nos ministres (Abdoul Wahab Berthé et Oumar Touré), nos cadres, les femmes, les jeunes, les militants, et le peuple du Mali de nous avoir déjà tant donné au cours des consultations précédentes.
Je tiens à saluer particulièrement Messieurs Oumar Samba Diallo et Bandiougou Bidia Doucouré, nos présidents d'honneur pour leur engagement à nos côtés, leur disponibilité et leur sagesse.
Je voudrais féliciter et encourager le Président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans.
Qu'il en soit infiniment remercié.
Je lui renouvelle mon entière confiance.
Chers amis,
Je tiens particulièrement à exprimer mon respect, mon amitié, votre respect, votre amitié, aux nombreux camarades et personnalités qui nous ont fait l'honneur de nous rejoindre.
Humblement, je vous prie de les acclamer pour leur exprimer notre collective appréciation de leur geste d'amitié et de considération.
……………. Merci……………………………...
Le peuple malien nous fait confiance, méritons cette confiance !
Fasse Dieu que cette confiance s'enracine davantage !
Fasse Dieu que, de jour en jour, s'imposent aux populations, les ambitions élevées que l'URD nourrit pour notre pays !
Fasse Dieu que l'URD joue son rôle, tout son rôle, dans la nécessaire réconciliation entre le peuple et la politique !
Ces rêves qui sont à notre portée, camarades, ne seront réalisés qu'avec des militants en ordre de bataille.
Mais ce n’est pas seulement sur les échéances électorales que le parti doit avoir les yeux ouverts.
C’est aussi dans la réalisation, au quotidien, des multiples défis qui nous interpellent.
La baisse drastique du pouvoir d’achat des populations, l’emploi des jeunes, les problèmes de notre système éducatif, la question du Nord, sont parmi les grandes préoccupations du Gouvernement dont l’URD est solidaire.
J’exhorte les cadres du parti, à quelque niveau de responsabilité où ils se trouvent placés, à jouer de leurs compétences, sans retenue, pour aider l’équipe actuelle à les résoudre.
Nous devons assumer notre part de responsabilité dans le second quinquennat du Président Amadou Toumani TOURE auquel nous avons apporté et continuons d'apporter notre soutien.
Chers amis, Je crois en l’Afrique, sans démagogie, sans clause de style. Je crois en l’Afrique parce que Dieu, dans sa miséricorde, m’a permis d’appréhender ses maux à des niveaux élevés.
Et je vous dis, camarades militants : ces maux dont on parle comme d’autant de boulets, ces maux sont bien moins importants que les chances et les opportunités qui s’offrent à notre continent.
La pauvreté n'est pas une fatalité, la malnutrition, l'analphabétisme, la faim et la précarité ne sont pas dans l'ordre des choses.
Des solutions existent, parce que le développement n'est pas le fait du hasard : il se réfléchit, il se planifie, il se gère.
C’est parce que je suis profondément convaincu que demain peut rayonner le Mali en Afrique ; que demain peut rayonner l'Afrique dans le monde que j’ai contribué à la formation d’un parti politique.
Ce parti, c’est l’URD. Et, en l’URD, je crois.
Que Dieu bénisse le Mali et l'Afrique ! Que Dieu bénisse l'URD !
Je vous remercie.
DISCOURS DE CLÖTURE YOUNOUSSI TOURE
Discours de clôture de M. Younoussi Touré, Président du Bureau Exécutif National au 2ème Congrès Ordinaire de l’UURD.
Mesdames et Messieurs,
Chers Congressistes,
Après deux jours de travaux intenses auxquels tous les délégués ont pris part pour apporter leur contribution, nous arrivons au terme de notre deuxième congrès ordinaire.
Les résultats auxquels nous sommes parvenus, dans un délai relativement court, sont essentiels pour la vie de notre parti :
- relecture des textes de base du Parti,
- et surtout élection du Nouveau Bureau Exécutif National et de la Commission de Contrôle Financier, de Conciliation et d’Arbitrage.
C’est pour moi l’occasion d’exprimer mes sincères remerciements au Congrès pour nous avoir fait confiance. Nous demandons le soutien de tous les camarades dans l’accomplissement de notre lourde mission.
J’adresse mes vives félicitations aux membres du nouveau bureau et les exhorte à redoubler d’effort pour être à la hauteur des nouvelles missions que le Parti vient de nous confier.
Camarades,
Ce congrès a vu la présence parmi nous d’invités de marque de l’intérieur comme de l’extérieur, qui par leur participation de qualité, ont non seulement rehaussé l’éclat de nos assises, mais également livré des messages qui ont fortement inspiré les résolutions de notre congrès.
En effet, les interventions des Partis amis venus de la République Côte d’Ivoire : FPI, RDR et ANCI constituent pour nos militants un témoignage précieux et un message de sagesse politique.
L’honorable Président de l’Assemblée Nationale du Mali, Président de l’ADP et les Présidents des Partis politiques maliens qui nous ont fait l’honneur et le plaisir d’assister à notre congrès, nous ont dit des vérités que seuls de vrais amis peuvent le faire.
Ils ont livré des messages relatifs à la responsabilité des cadres dirigeants dans l’édification de la démocratie au Mali en général et dans la consolidation des partis politiques dans notre pays en particulier.
Camarades, ces messages sont de véritables leçons de sagesse et d’appel à la formation d’une classe politique avisée, consciente de ses responsabilités historiques dans l’édification d’une nation démocratique.
Nous avons eu également le grand plaisir d’écouter le message au Congrès du Président Soumaïla Cissé.
Ce message est d’une teneur exceptionnelle :
- par la profondeur de sa vision politique ;
- par la sincérité du ton ;
- par la pertinence de l’analyse.
J’ai retenu dans votre message, Cher Camarade, quelques points saillants :
- le devoir pour chacun de nous de travailler à la consolidation de l’unité de notre Parti ;
- la nécessité de cultiver l’humilité et le dépassement de soi
- le sursaut collectif des partis politiques pour un rapprochement salutaire ;
- la foi en l’avenir de notre pays.
Le Camarade Soumaïla Cissé a dédié un « diplôme d’honneur pour l’unité du parti » , preuve de notre participation à ce 2ème Congrès, mais surtout, témoignage de l’engagement individuel de chacun de nous pour l’unité et la cohésion de notre Parti.
Perspectives :
Camarades, si la création de l’URD en 2003 traduisait une prise de conscience collective et un tournant politique majeur dans notre Pays, les résolutions du 2ème Congrès de l’URD constituent une étape importante dans la marche de notre parti vers son destin.
Le Secrétaire Général de l’URD disait dans son rapport d’activité, je cite :
« Si les élections de 2007 ont été celles de la révélation ; celles de 2009 et de 2012 doivent être celle de la confirmation pour l’URD.
- Notre Parti sort renforcé de ces assises car plus uni et plus déterminé à aller ensemble ;
- Les militants connaissent nos objectifs immédiats, à moyen et à long terme ; ils sont tous d’accord pour les atteindre, et sont prêts à s’en donner les moyens.
Quels sont nos objectifs ?
- Nous mobiliser, dès demain, au sortir de ce Congrès, pour remporter les élections communales de 2009 ;
- Définir dès à présent une stratégie politique qui donne à notre Parti toutes les chances de réussite aux élections législatives et présidentielles de 2012.
Pour la réalisation de ces objectifs, les tâches immédiates du nouveau bureau sont entre autres:
- la réorganisation du Parti ;
- l’amélioration de l’administration interne du Parti ;
- la consolidation de la stratégie d’alliance de l’URD avec les autres partis politiques.
Mesdames et Messieurs, chers Camarades
A vous toutes et à vous tous, je souhaite un bon retour dans vos foyers respectifs.
C’est sur ces mots que je déclare clos les travaux du 2ème Congrès Ordinaire de l’Union pour la République et la Démocratie.
Vive l’URD, Vive le Mali démocratique, Je vous remercie.
Bamako le 27-04-08
Mesdames et Messieurs,
Chers Congressistes,
Après deux jours de travaux intenses auxquels tous les délégués ont pris part pour apporter leur contribution, nous arrivons au terme de notre deuxième congrès ordinaire.
Les résultats auxquels nous sommes parvenus, dans un délai relativement court, sont essentiels pour la vie de notre parti :
- relecture des textes de base du Parti,
- et surtout élection du Nouveau Bureau Exécutif National et de la Commission de Contrôle Financier, de Conciliation et d’Arbitrage.
C’est pour moi l’occasion d’exprimer mes sincères remerciements au Congrès pour nous avoir fait confiance. Nous demandons le soutien de tous les camarades dans l’accomplissement de notre lourde mission.
J’adresse mes vives félicitations aux membres du nouveau bureau et les exhorte à redoubler d’effort pour être à la hauteur des nouvelles missions que le Parti vient de nous confier.
Camarades,
Ce congrès a vu la présence parmi nous d’invités de marque de l’intérieur comme de l’extérieur, qui par leur participation de qualité, ont non seulement rehaussé l’éclat de nos assises, mais également livré des messages qui ont fortement inspiré les résolutions de notre congrès.
En effet, les interventions des Partis amis venus de la République Côte d’Ivoire : FPI, RDR et ANCI constituent pour nos militants un témoignage précieux et un message de sagesse politique.
L’honorable Président de l’Assemblée Nationale du Mali, Président de l’ADP et les Présidents des Partis politiques maliens qui nous ont fait l’honneur et le plaisir d’assister à notre congrès, nous ont dit des vérités que seuls de vrais amis peuvent le faire.
Ils ont livré des messages relatifs à la responsabilité des cadres dirigeants dans l’édification de la démocratie au Mali en général et dans la consolidation des partis politiques dans notre pays en particulier.
Camarades, ces messages sont de véritables leçons de sagesse et d’appel à la formation d’une classe politique avisée, consciente de ses responsabilités historiques dans l’édification d’une nation démocratique.
Nous avons eu également le grand plaisir d’écouter le message au Congrès du Président Soumaïla Cissé.
Ce message est d’une teneur exceptionnelle :
- par la profondeur de sa vision politique ;
- par la sincérité du ton ;
- par la pertinence de l’analyse.
J’ai retenu dans votre message, Cher Camarade, quelques points saillants :
- le devoir pour chacun de nous de travailler à la consolidation de l’unité de notre Parti ;
- la nécessité de cultiver l’humilité et le dépassement de soi
- le sursaut collectif des partis politiques pour un rapprochement salutaire ;
- la foi en l’avenir de notre pays.
Le Camarade Soumaïla Cissé a dédié un « diplôme d’honneur pour l’unité du parti » , preuve de notre participation à ce 2ème Congrès, mais surtout, témoignage de l’engagement individuel de chacun de nous pour l’unité et la cohésion de notre Parti.
Perspectives :
Camarades, si la création de l’URD en 2003 traduisait une prise de conscience collective et un tournant politique majeur dans notre Pays, les résolutions du 2ème Congrès de l’URD constituent une étape importante dans la marche de notre parti vers son destin.
Le Secrétaire Général de l’URD disait dans son rapport d’activité, je cite :
« Si les élections de 2007 ont été celles de la révélation ; celles de 2009 et de 2012 doivent être celle de la confirmation pour l’URD.
- Notre Parti sort renforcé de ces assises car plus uni et plus déterminé à aller ensemble ;
- Les militants connaissent nos objectifs immédiats, à moyen et à long terme ; ils sont tous d’accord pour les atteindre, et sont prêts à s’en donner les moyens.
Quels sont nos objectifs ?
- Nous mobiliser, dès demain, au sortir de ce Congrès, pour remporter les élections communales de 2009 ;
- Définir dès à présent une stratégie politique qui donne à notre Parti toutes les chances de réussite aux élections législatives et présidentielles de 2012.
Pour la réalisation de ces objectifs, les tâches immédiates du nouveau bureau sont entre autres:
- la réorganisation du Parti ;
- l’amélioration de l’administration interne du Parti ;
- la consolidation de la stratégie d’alliance de l’URD avec les autres partis politiques.
Mesdames et Messieurs, chers Camarades
A vous toutes et à vous tous, je souhaite un bon retour dans vos foyers respectifs.
C’est sur ces mots que je déclare clos les travaux du 2ème Congrès Ordinaire de l’Union pour la République et la Démocratie.
Vive l’URD, Vive le Mali démocratique, Je vous remercie.
Bamako le 27-04-08
DE L’UEMOA AU PALAIS DE KOULOUBA
DE L’UEMOA AU PALAIS DE KOULOUBA: les ambitions présidentielles de Soumaïla Cissé
A la faveur du deuxième congrès ordinaire de son parti l’Union pour la république et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé, le président de la Commission de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), a fait le week-end dernier, un retour remarqué sur les berges du fleuve Djoliba. Le fondateur du parti est allé renouer avec ce qui va lui servir de rampe de lancement pour la présidentielle de 2012. Il n’a jamais caché ses ambitions de diriger un jour le Mali, et une certaine opinion avait vu dans sa nomination au poste de président de la Commission de l'UEMOA, un gentleman agreement entre lui et le pouvoir en place afin de laisser la voie libre à ATT (Amadou Toumani Touré). Pour ceux qui croyaient en un éloignement, Soumaïla Cissé donne ainsi la preuve qu'ils se sont trompés sur son compte. En l'espace de quelques années, il a su faire de son parti né de la scission avec l’ADEMA la deuxième force politique du pays avec une moisson remarquable lors des derniers scrutins. Aux municipales de 2004, 1636 conseillers communaux, 15 conseillers nationaux, 104 maires. 25 députés aux législatives de juillet 2007.En réalité, l'esprit de Soumaïla Cissé a toujours été au Mali, et depuis Ouagadougou, il tire certaines ficelles. L'habileté avec laquelle il a su étouffer la guerre des chefs pour la présidence du parti URD témoigne de ce que l’actuel président de la Commission n’a jamais mis au placard son ambition de briguer la magistrature suprême. Il lui reste cependant à franchir un cap pour renforcer son assise : gagner les communales de 2009. Il se fraierait ainsi davantage la voie vers le palais de Koulouba. Car, en la matière, rien n’est gagné d’avance. Dès lors, on comprend le ton de son discours à Bamako le week-end dernier ; Cissé a joué au rassembleur et décidé de faire confiance au président sortant Younoussi Touré, avec lequel le parti a remporté des succès depuis 2002. Ce dernier est d’ailleurs un ancien cadre de l’UEMOA. La manière avec laquelle Soumaïla Cissé s'est donné toutes les chances et les moyens de réaliser son ambition, fait croire qu'il a quelque chose de commun avec le président français Nicolas Sarkozy qui a pris le risque d’annoncer les couleurs longtemps avant les échéances. En Occident, c’est une affaire tout à fait normale que d’afficher ses ambitions contre le grand manitou au pouvoir. Sous nos tropiques, si cela ne s'apparente pas à un crime de lèse-majesté qui vaut son pesant d’ennuis politiques et judiciaires, ce n'est pas loin d'être une provocation. Sous d’autres cieux encore, ce serait même risquer sa vie. Ce n'est pas le cas au Mali, et en cela, ce pays fait figure d'exception sur le continent. Quand bien même ils ont été adulés par le peuple, il n'est jamais venu à l'idée d'aucun chef d'Etat malien en fin de mandat de modifier la Constitution pour s'attribuer un mandat supplémentaire. Cela en rajoute à la spécificité du Mali. C’est que contrairement à certains pays africains, on a toujours eu ici affaire à une génération de politiciens vertueux, qui ont le sens de la parole donnée et qui ont une haute idée de la démocratie et du pouvoir d’Etat, depuis la chute de Moussa Traoré.Cela dit, cette sorte de gentleman agreement entre ATT, le président actuel du Mali, et Soumaïla Cissé va-t-il tenir jusqu’en 2012 ? Le premier ne peut plus se présenter, et il n'est pas exclu que la coalition dont fait partie l’URD se saborde à l’approche de la présidentielle. Malgré la relative bonne santé de son parti, Soumaïla Cissé aura sans doute besoin de soutiens politiques pour y arriver. D'autant que le vivier politique ne manque pas de candidats sérieux capables de l’ébranler. IBK (Ibrahim Boubacar Kéïta) ou Boubé Maïga sont, entre autres, des prétendants aux dents acérées. A plus de deux ans de l’échéance, la troisième alternance démocratique est en cours sur les bords du Djoliba. Une nouvelle race de politiciens va davantage faire oublier les années de plomb de l'ex-président Moussa Traoré. Il n’est pas exclu que ATT renvoie l’ascenseur à Soumaïla Cissé. Il se susurre que l’homme a dû refuser un poste juteux au FMI, seulement parce qu'il tenait à réaliser son dessein politique. Il en a certainement les capacités. Cet ingénieur de formation est à son deuxième mandat à la tête de la Commission de l’UEMOA où il a fait rapidement oublier la gestion contestée de son prédécesseur. Pour cela, le président de la Commission de l'UEMOA aura tenté de rapprocher la Commission des peuples de l’Union à travers des programmes de terrain dans le secteur de l’agriculture, de l’eau et des infrastructures. Avec ses ambitions présidentielles affichées, l’UEMOA devrait se préparer à se séparer de son président de Commission en 2012 si celui-ci réussissait effectivement son pari. Une autre alternance donc en perspective à la tête de l'UEMOA
(Le Pays 30/04/2008)
A la faveur du deuxième congrès ordinaire de son parti l’Union pour la république et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé, le président de la Commission de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), a fait le week-end dernier, un retour remarqué sur les berges du fleuve Djoliba. Le fondateur du parti est allé renouer avec ce qui va lui servir de rampe de lancement pour la présidentielle de 2012. Il n’a jamais caché ses ambitions de diriger un jour le Mali, et une certaine opinion avait vu dans sa nomination au poste de président de la Commission de l'UEMOA, un gentleman agreement entre lui et le pouvoir en place afin de laisser la voie libre à ATT (Amadou Toumani Touré). Pour ceux qui croyaient en un éloignement, Soumaïla Cissé donne ainsi la preuve qu'ils se sont trompés sur son compte. En l'espace de quelques années, il a su faire de son parti né de la scission avec l’ADEMA la deuxième force politique du pays avec une moisson remarquable lors des derniers scrutins. Aux municipales de 2004, 1636 conseillers communaux, 15 conseillers nationaux, 104 maires. 25 députés aux législatives de juillet 2007.En réalité, l'esprit de Soumaïla Cissé a toujours été au Mali, et depuis Ouagadougou, il tire certaines ficelles. L'habileté avec laquelle il a su étouffer la guerre des chefs pour la présidence du parti URD témoigne de ce que l’actuel président de la Commission n’a jamais mis au placard son ambition de briguer la magistrature suprême. Il lui reste cependant à franchir un cap pour renforcer son assise : gagner les communales de 2009. Il se fraierait ainsi davantage la voie vers le palais de Koulouba. Car, en la matière, rien n’est gagné d’avance. Dès lors, on comprend le ton de son discours à Bamako le week-end dernier ; Cissé a joué au rassembleur et décidé de faire confiance au président sortant Younoussi Touré, avec lequel le parti a remporté des succès depuis 2002. Ce dernier est d’ailleurs un ancien cadre de l’UEMOA. La manière avec laquelle Soumaïla Cissé s'est donné toutes les chances et les moyens de réaliser son ambition, fait croire qu'il a quelque chose de commun avec le président français Nicolas Sarkozy qui a pris le risque d’annoncer les couleurs longtemps avant les échéances. En Occident, c’est une affaire tout à fait normale que d’afficher ses ambitions contre le grand manitou au pouvoir. Sous nos tropiques, si cela ne s'apparente pas à un crime de lèse-majesté qui vaut son pesant d’ennuis politiques et judiciaires, ce n'est pas loin d'être une provocation. Sous d’autres cieux encore, ce serait même risquer sa vie. Ce n'est pas le cas au Mali, et en cela, ce pays fait figure d'exception sur le continent. Quand bien même ils ont été adulés par le peuple, il n'est jamais venu à l'idée d'aucun chef d'Etat malien en fin de mandat de modifier la Constitution pour s'attribuer un mandat supplémentaire. Cela en rajoute à la spécificité du Mali. C’est que contrairement à certains pays africains, on a toujours eu ici affaire à une génération de politiciens vertueux, qui ont le sens de la parole donnée et qui ont une haute idée de la démocratie et du pouvoir d’Etat, depuis la chute de Moussa Traoré.Cela dit, cette sorte de gentleman agreement entre ATT, le président actuel du Mali, et Soumaïla Cissé va-t-il tenir jusqu’en 2012 ? Le premier ne peut plus se présenter, et il n'est pas exclu que la coalition dont fait partie l’URD se saborde à l’approche de la présidentielle. Malgré la relative bonne santé de son parti, Soumaïla Cissé aura sans doute besoin de soutiens politiques pour y arriver. D'autant que le vivier politique ne manque pas de candidats sérieux capables de l’ébranler. IBK (Ibrahim Boubacar Kéïta) ou Boubé Maïga sont, entre autres, des prétendants aux dents acérées. A plus de deux ans de l’échéance, la troisième alternance démocratique est en cours sur les bords du Djoliba. Une nouvelle race de politiciens va davantage faire oublier les années de plomb de l'ex-président Moussa Traoré. Il n’est pas exclu que ATT renvoie l’ascenseur à Soumaïla Cissé. Il se susurre que l’homme a dû refuser un poste juteux au FMI, seulement parce qu'il tenait à réaliser son dessein politique. Il en a certainement les capacités. Cet ingénieur de formation est à son deuxième mandat à la tête de la Commission de l’UEMOA où il a fait rapidement oublier la gestion contestée de son prédécesseur. Pour cela, le président de la Commission de l'UEMOA aura tenté de rapprocher la Commission des peuples de l’Union à travers des programmes de terrain dans le secteur de l’agriculture, de l’eau et des infrastructures. Avec ses ambitions présidentielles affichées, l’UEMOA devrait se préparer à se séparer de son président de Commission en 2012 si celui-ci réussissait effectivement son pari. Une autre alternance donc en perspective à la tête de l'UEMOA
(Le Pays 30/04/2008)
YOUNOUSSI TOURE AUX COMMANDES 4 ANS
Urd : YOUNOUSSI TOURE RESTE AUX COMMANDES POUR LES 4 ANS A VENIR
C’est donc Younoussi Touré qui reste aux commandes de l’Urd pour les 4 années à venir. C’est ainsi qu’en a décidé le 2ème congrès ordinaire du parti qui a clos ses travaux hier dimanche au Cicb. Et dire que l’homme fut vaillamment contesté par une frange de l’Urd emmenée par l’actuel ministre de la santé du gouvernement Modibo Sidibé. M Oumar Touré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, garde son poste d’il y a cinq, c’est dire 2ème vice-président du parti. C’est un épilogue heureux pour le parti. Une paix des braves à laquelle s’est investi personnellement M. Soumaila Cissé. A travers ce congrès, M. Cissé apporte la preuve de sa maîtrise totale des hommes et des femmes d’un parti créé à son image et à son honneur. Les actions des contestataires ont duré le temps d’un feu-follé, le temps d’un congrès dit de l’unité et de la clarification. Un congrès de mise en ordre de bataille ; le dernier congrès avant les échéances municipales de 2009 et les législatives et présidentielles de 2012.
Deuxième congrès ordinaire de l’Union pour la république et la démocratie
Sous le signe de l’unité et de la cohésion
Le Centre international de conférence a servi de cadre samedi dernier pour la tenue du deuxième congrès de l’Urd. Un congrès placé sous le signe de la consolidation de l’unité. Les délégués venus des sections de l’intérieur et de l’extérieur du pays ont chauffé à blanc la salle des mille places de l’ex palais des congrès. Des slogans du genre, «faisons le choix de l’avenir » ou encore, «l’Urd, la force montante » étaient bien perceptibles dans la salle. Du beau monde avait fait le déplacement. Il s’agit tout d’abord du fondateur de l’Urd, Soumaïla Cissé. Le président de la commission de l’Uemoa a d’ailleurs été vivement ovationné par un public qui lui est entièrement acquis. Les participants rivalisaient d’adresse et de témoignages de soutien à l’enfant de Niafunke, dont certains des admirateurs, du fond de la salle donnaient de la voix en scandant : Soumaîla ».
Le président de l’assemblée nationale et non moins président de l’Adema, le professeur Dioncouda Traoré avait pris place à coté de Soumaila Cissé. Les présidents du Hcct, M. Oumar Ibrahim et du Conseil économique social et culturel, Moussa Balla Coulibaly faisaient également partie des invités présents. Ajouter à ceux-là, coté gouvernement, les ministres Tièmoko Sangaré de l’agriculture, le ministre du développement social Sekou Diakite, (tous les deux de l’Adéma) et leur homologue de la promotion de la femme et de l’enfant Me Maiga Sinè Damba. On notait la présence de plusieurs responsables et délégués de partis politiques. Les anciens ministres Choguel Maiga du Mpr et Oumar Amadoun Dicko du Psp. Lesquels ont livré un témoignage fort apprécié sur Soumaila Cisse et certains cadres du parti Urd. La déléguée du Fpi, le délégué du Rdr d’Alassane Ouattara, représenté par un ministre membre du gouvernement Ivoirien et l’ANCI sont autant de formations politiques étrangères à avoir fait le voyage de Bko.
Prenant la parole, le président de l’Urd, Younoussi Touré a rappelé les circonstances de la création du parti. Avant de dégager le travail de fourmi abattu pour l’installation des structures du parti. Puisque, soutient-il,il s’agissait de surmonter l’isolement du nouveau parti. Considérée comme la deuxième force politique du pays, l’Urd a depuis, engrangé des points avec ses 29 députés élus à l’assemblée nationale, ses1636 conseillers communaux, ses 104 maires et 15 conseillers nationaux.
L’Urd, poursuit Younoussi Touré est le parti où ont convergé plusieurs formations politiques de notre pays. Ajouter à cela, et comme autre acquis non moins négligeable, la première place qu’occupe le parti de la main tendue dans le financement public des partis politiques. L’Urd va- t- elle s’arrêter en si bon chemin, interroge son président avant depoursuivre en ces termes emphatique : « l’Urd, la force montante va- t- elle sacrifier tous ces bons résultats ? » Non ! Non ! ont répondu en choeur les militants Urd visiblement engagés et déterminés
L’unité est l’une des conditions pour une formation politique de réaliser ses ambitions les plus légitimes, à savoir la conquête du pouvoir. Qui mieux que Younouss Touré pour rappeler cela à ses militants. « C’est le moment de nous dresser comme seul homme pour défendre l’identité de notre parti, pour défendre l’unité et le cohésion de notre parti » a- t- il dit
« C’est le moment de nous armer pour conquérir d’autres victoires » a- t- il ajouté. Younouss Touré fait sans nul doute allusion aux communales de 2009 et aux élections générales de 2012. Pour lui, l’Urd est la mieux indiquée pour remporter ces élections, «puisqu’elle a outre la détermination pour le faire, mais la capacité et la crédibilité » a- t-il lancé.
Abdoulaye Diarra
Soumaïla Cissé ne fait nullement mystère de son ambition pour le Mali
Il était attendu et il est arrivé. Sons discours n’était pour tomber dans l’oreille de sourds. Le président Soumaîla Cissé a, dès l’entame, donné le ton à un congrès annoncé pour être celui de tous les dangers pour l’Urd. La presque totalité de son adresse aux militants a porté sur l’unité. Il l’a d’ailleurs appelé « discours à l’unité » de l’Urd. Il est le mieux à même à savoir jusqu’où il s’est personnellement investi pour désamorcer la crise qui guettait le parti. Et dès qu’il a fini le travail, il lui fallait avoir les mots justes pour parler à chacun et à tous.
Soumaila s’est adressé «au peuple de l’Urd» (le terme est de lui), pas en redresseur de torts mais en rassembleur, pas en messie (libérateur désigné, envoyé par Dieu) mais en prophète (qui prédit l’avenir). En effet, après avoir rappelé que l’Urd elle-même est née de la déchirure et après avoir décrit la division comme «un drame», le président Soumaila a été clair pour prédire : «Si nous perdons le label d’unité, nous nous perdrons et nous ferons perdre le Mali».
C’est un homme confiant, en lui-même et en son parti qui n’a point fait mystère de son ambition pour le Mali. Les militants Urd ont certainement retrouvé en lui l’homme de la situation. L’exercice auquel il s’est en effet livré était des plus délicats : renouveler sa fidélité et sa loyauté au président ATT et se présenter en alternative crédible pour les échéances politiques à venir.
A bien écouter le président Soumaila Cissé, il transparaît clairement qu’il aurait souhaité que, la question des rapports entre lui, son parti et le président ATT soit un domaine réservé à lui. Mais, il s’est trouvé autour de lui et au sein de son parti des personnes plus promptes à se réclamer d’ATT. Au point que la survie de l’Urd semble désormais intimement liés à ses rapports avec ATT. Le président ATT serait-il pour autant celui qui caresse le rêve de voir l’Urd mourir un jour ? Rien n’est moins sûr. Plus sûr est qu’il y a des partis politiques de l’échiquier qui se réjouiraient de cette éventualité dont le président Soumaila s’emploie aujourd’hui à conjurer, résolument.
Belco Tamboura
Source: L’OBSERVATEUR
C’est donc Younoussi Touré qui reste aux commandes de l’Urd pour les 4 années à venir. C’est ainsi qu’en a décidé le 2ème congrès ordinaire du parti qui a clos ses travaux hier dimanche au Cicb. Et dire que l’homme fut vaillamment contesté par une frange de l’Urd emmenée par l’actuel ministre de la santé du gouvernement Modibo Sidibé. M Oumar Touré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, garde son poste d’il y a cinq, c’est dire 2ème vice-président du parti. C’est un épilogue heureux pour le parti. Une paix des braves à laquelle s’est investi personnellement M. Soumaila Cissé. A travers ce congrès, M. Cissé apporte la preuve de sa maîtrise totale des hommes et des femmes d’un parti créé à son image et à son honneur. Les actions des contestataires ont duré le temps d’un feu-follé, le temps d’un congrès dit de l’unité et de la clarification. Un congrès de mise en ordre de bataille ; le dernier congrès avant les échéances municipales de 2009 et les législatives et présidentielles de 2012.
Deuxième congrès ordinaire de l’Union pour la république et la démocratie
Sous le signe de l’unité et de la cohésion
Le Centre international de conférence a servi de cadre samedi dernier pour la tenue du deuxième congrès de l’Urd. Un congrès placé sous le signe de la consolidation de l’unité. Les délégués venus des sections de l’intérieur et de l’extérieur du pays ont chauffé à blanc la salle des mille places de l’ex palais des congrès. Des slogans du genre, «faisons le choix de l’avenir » ou encore, «l’Urd, la force montante » étaient bien perceptibles dans la salle. Du beau monde avait fait le déplacement. Il s’agit tout d’abord du fondateur de l’Urd, Soumaïla Cissé. Le président de la commission de l’Uemoa a d’ailleurs été vivement ovationné par un public qui lui est entièrement acquis. Les participants rivalisaient d’adresse et de témoignages de soutien à l’enfant de Niafunke, dont certains des admirateurs, du fond de la salle donnaient de la voix en scandant : Soumaîla ».
Le président de l’assemblée nationale et non moins président de l’Adema, le professeur Dioncouda Traoré avait pris place à coté de Soumaila Cissé. Les présidents du Hcct, M. Oumar Ibrahim et du Conseil économique social et culturel, Moussa Balla Coulibaly faisaient également partie des invités présents. Ajouter à ceux-là, coté gouvernement, les ministres Tièmoko Sangaré de l’agriculture, le ministre du développement social Sekou Diakite, (tous les deux de l’Adéma) et leur homologue de la promotion de la femme et de l’enfant Me Maiga Sinè Damba. On notait la présence de plusieurs responsables et délégués de partis politiques. Les anciens ministres Choguel Maiga du Mpr et Oumar Amadoun Dicko du Psp. Lesquels ont livré un témoignage fort apprécié sur Soumaila Cisse et certains cadres du parti Urd. La déléguée du Fpi, le délégué du Rdr d’Alassane Ouattara, représenté par un ministre membre du gouvernement Ivoirien et l’ANCI sont autant de formations politiques étrangères à avoir fait le voyage de Bko.
Prenant la parole, le président de l’Urd, Younoussi Touré a rappelé les circonstances de la création du parti. Avant de dégager le travail de fourmi abattu pour l’installation des structures du parti. Puisque, soutient-il,il s’agissait de surmonter l’isolement du nouveau parti. Considérée comme la deuxième force politique du pays, l’Urd a depuis, engrangé des points avec ses 29 députés élus à l’assemblée nationale, ses1636 conseillers communaux, ses 104 maires et 15 conseillers nationaux.
L’Urd, poursuit Younoussi Touré est le parti où ont convergé plusieurs formations politiques de notre pays. Ajouter à cela, et comme autre acquis non moins négligeable, la première place qu’occupe le parti de la main tendue dans le financement public des partis politiques. L’Urd va- t- elle s’arrêter en si bon chemin, interroge son président avant depoursuivre en ces termes emphatique : « l’Urd, la force montante va- t- elle sacrifier tous ces bons résultats ? » Non ! Non ! ont répondu en choeur les militants Urd visiblement engagés et déterminés
L’unité est l’une des conditions pour une formation politique de réaliser ses ambitions les plus légitimes, à savoir la conquête du pouvoir. Qui mieux que Younouss Touré pour rappeler cela à ses militants. « C’est le moment de nous dresser comme seul homme pour défendre l’identité de notre parti, pour défendre l’unité et le cohésion de notre parti » a- t- il dit
« C’est le moment de nous armer pour conquérir d’autres victoires » a- t- il ajouté. Younouss Touré fait sans nul doute allusion aux communales de 2009 et aux élections générales de 2012. Pour lui, l’Urd est la mieux indiquée pour remporter ces élections, «puisqu’elle a outre la détermination pour le faire, mais la capacité et la crédibilité » a- t-il lancé.
Abdoulaye Diarra
Soumaïla Cissé ne fait nullement mystère de son ambition pour le Mali
Il était attendu et il est arrivé. Sons discours n’était pour tomber dans l’oreille de sourds. Le président Soumaîla Cissé a, dès l’entame, donné le ton à un congrès annoncé pour être celui de tous les dangers pour l’Urd. La presque totalité de son adresse aux militants a porté sur l’unité. Il l’a d’ailleurs appelé « discours à l’unité » de l’Urd. Il est le mieux à même à savoir jusqu’où il s’est personnellement investi pour désamorcer la crise qui guettait le parti. Et dès qu’il a fini le travail, il lui fallait avoir les mots justes pour parler à chacun et à tous.
Soumaila s’est adressé «au peuple de l’Urd» (le terme est de lui), pas en redresseur de torts mais en rassembleur, pas en messie (libérateur désigné, envoyé par Dieu) mais en prophète (qui prédit l’avenir). En effet, après avoir rappelé que l’Urd elle-même est née de la déchirure et après avoir décrit la division comme «un drame», le président Soumaila a été clair pour prédire : «Si nous perdons le label d’unité, nous nous perdrons et nous ferons perdre le Mali».
C’est un homme confiant, en lui-même et en son parti qui n’a point fait mystère de son ambition pour le Mali. Les militants Urd ont certainement retrouvé en lui l’homme de la situation. L’exercice auquel il s’est en effet livré était des plus délicats : renouveler sa fidélité et sa loyauté au président ATT et se présenter en alternative crédible pour les échéances politiques à venir.
A bien écouter le président Soumaila Cissé, il transparaît clairement qu’il aurait souhaité que, la question des rapports entre lui, son parti et le président ATT soit un domaine réservé à lui. Mais, il s’est trouvé autour de lui et au sein de son parti des personnes plus promptes à se réclamer d’ATT. Au point que la survie de l’Urd semble désormais intimement liés à ses rapports avec ATT. Le président ATT serait-il pour autant celui qui caresse le rêve de voir l’Urd mourir un jour ? Rien n’est moins sûr. Plus sûr est qu’il y a des partis politiques de l’échiquier qui se réjouiraient de cette éventualité dont le président Soumaila s’emploie aujourd’hui à conjurer, résolument.
Belco Tamboura
Source: L’OBSERVATEUR
mardi 29 avril 2008
La continuité autour de Younoussi Touré
2e CONGRES ORDINAIRE DE L’URD
La continuité autour de Younoussi Touré
Le 2e congrès ordinaire de l’Union pour la République et la démocratie (URD) a clos ses travaux le dimanche soir au CICB. Le consensus a été fait autour du président Younoussi Touré, réélu pour 4 ans. Le parti sort renforcé pour les échéances des communales de 2009, les législatives et la présidentielle de 2012.
Le spectre de la division craint par les premiers responsables de l’URD n’a pas pu avoir raison de la foi des militants à s’engager dans l’unité et la cohésion. Devant la crainte de voir son parti volé en éclats, Soumaïla Cissé a prêché l’unité. « Un diplôme d’honneur à l’unité du parti » a été attribué à l’occasion par Soumaïla Cissé, à l’ouverture des travaux à chaque militant de l’URD. Le même discours d’unité et de cohésion avait été prôné par le président du parti, Younoussi Touré à l’ouverture des travaux.
Pour les deux responsables de l’URD, qui est né d’une scission de l’Adéma/PASJ, il n’y a pire ennemi que la division. L’unité et la cohésion sont les seules issues pour remporter des victoires aux municipales de 2009, aux législatives et à la présidentielle de 2012 qui sont dans la ligne de mire du parti de la « Poignée de main ».
La réélection de Younoussi Touré que Soumaïla Cissé avait remercié des succès remportés à la tête du parti (devenu 2e force politique du pays) depuis cinq ans tout en lui renouvelant sa confiance, va dans l’ordre normal des choses. Cette réélection est le fruit du compromis trouvé pour que le nouveau bureau de 68 membres soit le fruit de l’unité et de la cohésion.
Oumar Ibrahim Touré, 2e vice-président de l’URD dans le bureau sortant, est reconduit à son poste. Ses ambitions de briguer le fauteuil de président étaient à la base de l’atmosphère délétère au sein du parti. La crainte des démons de la division est partie de là. Mais contre toute attente, le cri de cœur de Soumaïla Cissé et de Younoussi Touré a été entendu.
Le nouveau bureau mis en place tard le dimanche soir, est de l’avis de Younoussi Touré, le fruit de l’unité retrouvée et du dépassement de soi de l’ensemble des militants. Un bureau d’ouverture qui a comme 1er vice-président Me Abdoul Wahab Berthé dont le parti, le PMDR est l’un des premiers à avoir fusionné avec l’URD en 2003.
Le nouveau bureau n’a pas enregistré de grands chamboulements à part l’entrée de nouveaux arrivants. Ces derniers ont eu leurs places. Djibril Souleymane Ndiaye, qui a fait défection du Bdia/Faso jigi avec d’autres camarades, occupe le poste de 7e vice-président. Ousmane Oumarou Sidibé, commissaire au développement institutionnel et ex-RND ainsi que Pascal Baba Couloubaly, PCA de l’Apej et ancien militant Adéma, sont élus respectivement 1er et 2e secrétaires politiques.
Le poste de secrétaire général échoit à Lassana Koné, DG des Entrepôts maliens au Sénégal (Emase). Il était précédemment occupé par Salikou Sanago, élu 6e vice-président. Le bureau du 27 avril 2008 est une « en ordre de bataille », tel qu’il a été schématisé par Soumaïla Cissé. Il a comme recommandation fondamentale de conduire le parti aux échéances futures avec comme mot d’ordre « la victoire ».
Abdrahamane Dicko
LES ECHOS
La continuité autour de Younoussi Touré
Le 2e congrès ordinaire de l’Union pour la République et la démocratie (URD) a clos ses travaux le dimanche soir au CICB. Le consensus a été fait autour du président Younoussi Touré, réélu pour 4 ans. Le parti sort renforcé pour les échéances des communales de 2009, les législatives et la présidentielle de 2012.
Le spectre de la division craint par les premiers responsables de l’URD n’a pas pu avoir raison de la foi des militants à s’engager dans l’unité et la cohésion. Devant la crainte de voir son parti volé en éclats, Soumaïla Cissé a prêché l’unité. « Un diplôme d’honneur à l’unité du parti » a été attribué à l’occasion par Soumaïla Cissé, à l’ouverture des travaux à chaque militant de l’URD. Le même discours d’unité et de cohésion avait été prôné par le président du parti, Younoussi Touré à l’ouverture des travaux.
Pour les deux responsables de l’URD, qui est né d’une scission de l’Adéma/PASJ, il n’y a pire ennemi que la division. L’unité et la cohésion sont les seules issues pour remporter des victoires aux municipales de 2009, aux législatives et à la présidentielle de 2012 qui sont dans la ligne de mire du parti de la « Poignée de main ».
La réélection de Younoussi Touré que Soumaïla Cissé avait remercié des succès remportés à la tête du parti (devenu 2e force politique du pays) depuis cinq ans tout en lui renouvelant sa confiance, va dans l’ordre normal des choses. Cette réélection est le fruit du compromis trouvé pour que le nouveau bureau de 68 membres soit le fruit de l’unité et de la cohésion.
Oumar Ibrahim Touré, 2e vice-président de l’URD dans le bureau sortant, est reconduit à son poste. Ses ambitions de briguer le fauteuil de président étaient à la base de l’atmosphère délétère au sein du parti. La crainte des démons de la division est partie de là. Mais contre toute attente, le cri de cœur de Soumaïla Cissé et de Younoussi Touré a été entendu.
Le nouveau bureau mis en place tard le dimanche soir, est de l’avis de Younoussi Touré, le fruit de l’unité retrouvée et du dépassement de soi de l’ensemble des militants. Un bureau d’ouverture qui a comme 1er vice-président Me Abdoul Wahab Berthé dont le parti, le PMDR est l’un des premiers à avoir fusionné avec l’URD en 2003.
Le nouveau bureau n’a pas enregistré de grands chamboulements à part l’entrée de nouveaux arrivants. Ces derniers ont eu leurs places. Djibril Souleymane Ndiaye, qui a fait défection du Bdia/Faso jigi avec d’autres camarades, occupe le poste de 7e vice-président. Ousmane Oumarou Sidibé, commissaire au développement institutionnel et ex-RND ainsi que Pascal Baba Couloubaly, PCA de l’Apej et ancien militant Adéma, sont élus respectivement 1er et 2e secrétaires politiques.
Le poste de secrétaire général échoit à Lassana Koné, DG des Entrepôts maliens au Sénégal (Emase). Il était précédemment occupé par Salikou Sanago, élu 6e vice-président. Le bureau du 27 avril 2008 est une « en ordre de bataille », tel qu’il a été schématisé par Soumaïla Cissé. Il a comme recommandation fondamentale de conduire le parti aux échéances futures avec comme mot d’ordre « la victoire ».
Abdrahamane Dicko
LES ECHOS
Pourquoi Soumaïla Cissé n’a pas mis sur la touche le ministre Touré
Deuxième congrès de l’URD : Pourquoi Soumaïla Cissé n’a pas mis sur la touche le ministre Touré: afribone.com
Le deuxième Congrès de l’URD a vécu. Les attentes de Soumaïla Cissé, «fondateur du parti», pour reprendre l’expression de Younoussi Touré, ont été comblées. En effet, il a désigné, conformément aux ambitions présidentielles qu’on lui prête, les 67 membres devant conduire les destinées du parti de la poignée de mains durant les quatre prochaines années.
C’est avec intelligence qu’il a réussi à orienter le Congrès, à le préparer et à lui imposer ses choix, entérinés comme une lettre à la poste par la Commission d’investiture. Le résultat est que le Secrétaire général adjoint sortant, Alou Sow, par ailleurs Chef de cabinet du Premier ministre, Modibo Sidibé, a été écarté de la direction du parti. Tandis que le deuxième vice-président, Oumar Touré et surtout ministre de la Santé, a été maintenu à sa place. Explications.
L’homme fort de l’URD a, depuis février dernier, tenté de dissuader le deuxième vice-président du parti, Oumar Touré, par ailleurs ministre de la Santé, à se présenter contre le président sortant, Younoussi Touré, considéré comme un gérant par procuration. Dans un premier temps, Oumar Touré a écouté les paroles de «Soumi» et s’est engagé à suivre ses conseils.
Entre-temps, certains responsables ont concocté un complot tendant à l’écarter de la direction de l’URD. Il était donc obligé de revoir sa position convenue avec le «propriétaire du parti» en se positionnant pour éjecter l’ancien Premier ministre du président Alpha Oumar Konaré du fauteuil sur lequel l’avait installé, il y a quatre ans, Soumaïla Cissé. Pour ce faire, le deuxième vice-président n’a rien négligé. Aucun détail n’a été omis. Toutes les sections ont reçu sa visite et une grande majorité de celles-ci lui a témoigné sa confiance.
Avec sérénité, Oumar Touré attendait le jour « J » pour se voir propulsé à la présidence du parti. C’était compter sans l’adversité du président de la Commission de l’UEMOA, qui avait commencé à prendre ses distances vis-à-vis de lui.
Soumaïla Cissé dont l’ambition, tout à fait légitime et louable pour Koulouba en 2012, ne fait l’ombre d’aucun doute, n’entend pas laisser des obstacles se dresser sur son passage. Surtout que dans son entourage immédiat, il a été dit que si Oumar Touré réussit à bousculer Younoussi Touré, rien ne l’empêcherait de briguer la présidence de la République en 2012, au détriment du «candidat naturel» du parti.
Ce dernier ayant pris au sérieux cette donne a donc préféré composer avec Younoussi Touré qui a l’avenir derrière lui (il est réputé riche, a occupé de très hautes fonctions et est septuagénaire).
Politiquement, il ne peut plus avoir de fonction qu’il n’avait précédemment pas occupée. Aujourd’hui, il n’a besoin que des honneurs. Etant de la même contrée que Younoussi Touré, Soumaïla Cissé a choisi de lui confier provisoirement l’URD, en défendant ses intérêts politiques, en massacrant de passage tout responsable ou militant qui tenterait de se dresser contre lui ou soupçonné de vouloir rouler, au moment venue pour un autre candidat à la présidentielle prochaine.
C’est dans cette optique qu’il faut comprendre la mise à l’écart du secrétaire général adjoint sortant du Bureau Exécutif National, Alou Sow, par ailleurs chef de Cabinet du Premier ministre, Modibo Sidibé. Le seul tort du frère aîné de Mme Sy Kadiatou Sow est d’être là où il est en ce moment. Quand on est ami du candidat naturel de l’URD, on ne devrait pas être proche d’un autre candidat potentiel. Surtout s’il est chef du gouvernement.
Cette éviction pourrait même être considérée comme une méfiance vis-à-vis de Modibo Sidibé. Sinon, un avertissement pour lui dire de ne plus recruter ses hommes dans l’entourage de l’URD. Aussi, les cadres du parti de la poignée de mains n’auront-ils droit à aucune promotion, avant l’arrivée éventuelle de «Soumi» à Koulouba.
La question que l’on est donc fondé à se poser est de savoir pourquoi Oumar Touré n’a pas connu le même sort que Alou Sow ? Il incarne la tendance majoritaire du parti et sa mise sur la touche provoquerait une déchirure de l’URD, elle-même née d’une déchirure au sein de l’ADEMA, comme l’a si bien relevé Soumaïla Cissé, dans son adresse au congrès. Le ministre de la Santé s’est donc imposé comme une sensibilité qui compte.
L’unité, tant prêchée par le père référentiel du parti et le président tout désigné à l’issue de ce congrès, ne pourrait être une réalité que quand Oumar Touré accepte de jouer le jeu. Il est donc un élément clé du dispositif qui concourt à l’unité et à la cohésion du parti. C’est donc le réalisme politique qui a conduit Soumaïla Cissé à maintenir Oumar Touré à son poste de deuxième vice-président.
C’est ce dernier qui constitue le relais entre la direction de l’URD et la grande majorité des structures. C’est lui encore qui s’occupe, de jour comme de nuit, de leurs préoccupations au moment où Soumaïla Cissé s’occupe du sort des populations de l’espace UEMOA à Ouagadougou et où Younoussi Touré est bien enfermé dans sa tour de Babel à l’hippodrome.
Chahana TAKIOU
29 Avril 2008
Le deuxième Congrès de l’URD a vécu. Les attentes de Soumaïla Cissé, «fondateur du parti», pour reprendre l’expression de Younoussi Touré, ont été comblées. En effet, il a désigné, conformément aux ambitions présidentielles qu’on lui prête, les 67 membres devant conduire les destinées du parti de la poignée de mains durant les quatre prochaines années.
C’est avec intelligence qu’il a réussi à orienter le Congrès, à le préparer et à lui imposer ses choix, entérinés comme une lettre à la poste par la Commission d’investiture. Le résultat est que le Secrétaire général adjoint sortant, Alou Sow, par ailleurs Chef de cabinet du Premier ministre, Modibo Sidibé, a été écarté de la direction du parti. Tandis que le deuxième vice-président, Oumar Touré et surtout ministre de la Santé, a été maintenu à sa place. Explications.
L’homme fort de l’URD a, depuis février dernier, tenté de dissuader le deuxième vice-président du parti, Oumar Touré, par ailleurs ministre de la Santé, à se présenter contre le président sortant, Younoussi Touré, considéré comme un gérant par procuration. Dans un premier temps, Oumar Touré a écouté les paroles de «Soumi» et s’est engagé à suivre ses conseils.
Entre-temps, certains responsables ont concocté un complot tendant à l’écarter de la direction de l’URD. Il était donc obligé de revoir sa position convenue avec le «propriétaire du parti» en se positionnant pour éjecter l’ancien Premier ministre du président Alpha Oumar Konaré du fauteuil sur lequel l’avait installé, il y a quatre ans, Soumaïla Cissé. Pour ce faire, le deuxième vice-président n’a rien négligé. Aucun détail n’a été omis. Toutes les sections ont reçu sa visite et une grande majorité de celles-ci lui a témoigné sa confiance.
Avec sérénité, Oumar Touré attendait le jour « J » pour se voir propulsé à la présidence du parti. C’était compter sans l’adversité du président de la Commission de l’UEMOA, qui avait commencé à prendre ses distances vis-à-vis de lui.
Soumaïla Cissé dont l’ambition, tout à fait légitime et louable pour Koulouba en 2012, ne fait l’ombre d’aucun doute, n’entend pas laisser des obstacles se dresser sur son passage. Surtout que dans son entourage immédiat, il a été dit que si Oumar Touré réussit à bousculer Younoussi Touré, rien ne l’empêcherait de briguer la présidence de la République en 2012, au détriment du «candidat naturel» du parti.
Ce dernier ayant pris au sérieux cette donne a donc préféré composer avec Younoussi Touré qui a l’avenir derrière lui (il est réputé riche, a occupé de très hautes fonctions et est septuagénaire).
Politiquement, il ne peut plus avoir de fonction qu’il n’avait précédemment pas occupée. Aujourd’hui, il n’a besoin que des honneurs. Etant de la même contrée que Younoussi Touré, Soumaïla Cissé a choisi de lui confier provisoirement l’URD, en défendant ses intérêts politiques, en massacrant de passage tout responsable ou militant qui tenterait de se dresser contre lui ou soupçonné de vouloir rouler, au moment venue pour un autre candidat à la présidentielle prochaine.
C’est dans cette optique qu’il faut comprendre la mise à l’écart du secrétaire général adjoint sortant du Bureau Exécutif National, Alou Sow, par ailleurs chef de Cabinet du Premier ministre, Modibo Sidibé. Le seul tort du frère aîné de Mme Sy Kadiatou Sow est d’être là où il est en ce moment. Quand on est ami du candidat naturel de l’URD, on ne devrait pas être proche d’un autre candidat potentiel. Surtout s’il est chef du gouvernement.
Cette éviction pourrait même être considérée comme une méfiance vis-à-vis de Modibo Sidibé. Sinon, un avertissement pour lui dire de ne plus recruter ses hommes dans l’entourage de l’URD. Aussi, les cadres du parti de la poignée de mains n’auront-ils droit à aucune promotion, avant l’arrivée éventuelle de «Soumi» à Koulouba.
La question que l’on est donc fondé à se poser est de savoir pourquoi Oumar Touré n’a pas connu le même sort que Alou Sow ? Il incarne la tendance majoritaire du parti et sa mise sur la touche provoquerait une déchirure de l’URD, elle-même née d’une déchirure au sein de l’ADEMA, comme l’a si bien relevé Soumaïla Cissé, dans son adresse au congrès. Le ministre de la Santé s’est donc imposé comme une sensibilité qui compte.
L’unité, tant prêchée par le père référentiel du parti et le président tout désigné à l’issue de ce congrès, ne pourrait être une réalité que quand Oumar Touré accepte de jouer le jeu. Il est donc un élément clé du dispositif qui concourt à l’unité et à la cohésion du parti. C’est donc le réalisme politique qui a conduit Soumaïla Cissé à maintenir Oumar Touré à son poste de deuxième vice-président.
C’est ce dernier qui constitue le relais entre la direction de l’URD et la grande majorité des structures. C’est lui encore qui s’occupe, de jour comme de nuit, de leurs préoccupations au moment où Soumaïla Cissé s’occupe du sort des populations de l’espace UEMOA à Ouagadougou et où Younoussi Touré est bien enfermé dans sa tour de Babel à l’hippodrome.
Chahana TAKIOU
29 Avril 2008
Soumaïla Cissé renouvelle sa confiance à Younoussi TOURE
2ème Congrès ordinaire de l’URD: Soumaïla Cissé renouvelle sa confiance à Younoussi TOURE
29 April, 2008 05:16:00 L’Inter de Bamako
La salle de 1000 places Jeli Baba Sissoko du CICB a refusé du monde le week end dernier pour les assises du 2ème congrès ordinaire de l’Union pour le Rassemblement Démocratique (U R D ).Etaient présents à la cérémonie d’ouverture les représentants de plus d’une trentaine de partis politiques, des ministres et anciens ministres, une forte représentation diplomatique, des partis amis de la sous -région,et du Mali. Ces assises sont marquées par la relecture des textes et le renouvellement de l’instance dirigeante du parti. Dans son discours d’ouverture, le président du parti Younoussi Touré a vivement remercié tous ceux-là qui ont effectué le déplacement pour assister à la cérémonie du congrès avant de demander une minute de silence à la mémoire des camardes disparus dont l’honorable d’Ansongo. Le président Touré a fait l’historique de l’ URD de sa création à nos jours avec un bilan positif d’adhésion collective et individuelle des cadres. Des démarches avec d’autres partis politiques pour le maintien d’un climat de confiance sont en cours, l’implantation forte des structures à l’intérieur et à l’extérieur du pays rendu possible grâce à un esprit d’équipe et de cohésion, le renforcement des capacités des militants et surtout par la mise en place de deux mouvements à savoir celui des femmes et des jeunes. Les acquis de l’URD aux élections de 2007 Le parti de l’Union pour le rassemblement démocratique URD constitue dans doute la 2ème force politique du point de vue représentation et au niveau de l’Assemblée Nationale et au Haut Conseil des Collectivités. Au total l’URD se taille la part du lion au sortir des législatives de 2007 avec 29 députés et compte 1638 Conseillers communaux acquis des élections municipales de 2004, 15 Conseillers Nationaux et 104 Maires. URD un parti de l’avenir Selon le président Younoussi Touré son parti s’est classé en 1er rang parmi les 5 partis éligibles sur les 50retenus pour l’aide publique au financement des partis politiques. Une manière pour lui direque l’URD respecte les fondements du processus démocratique. Des inquiétudes et des réserves Face à ces acquis le président se pose des questions L’URD va-t-elle sacrifiée tous ses résultats ? Nous devons être vigilent et nous devons être uns pour défendre l’unité et la cohésion au sein de notre parti. Pour terminer le président a lancé un appel à tous les militants au tour d’un mot d’ordre à savoir la victoire aux élections municipales de 2009 et les présidentielles de 2012. Un discours rassembleur Mais entre l’énoncé de ces principes et leur mise en application demain, lorsque le pouvoir nous sera confié, les obstacles et les pièges seront nombreux. Nous ne sommes pas à l’abri des déchirures qu’ont connues d’autres partis. Nous sommes nous-mêmes issus d’une déchirure. Nous savons, de ce fait, qu’il n’y a pas pire force que la division pour faire écrouler les plus beaux rêves. La division est un drame, non pas seulement pour les frères qui se séparent, mais surtout pour la communauté nationale, frustrée de la conjugaison des talents et des initiatives. La division est un drame pour l’avenir, car elle ralentit le cours de l’histoire. La division est un drame enfin, car elle place l’intérêt individuel au-dessus du confort commun. Selon Soumaïla Cissé , faire la politique autrement , c’est dépasser cette tare en démontrant au peuple q’une formation politique est capable de dépassement à cet égard. C’est d’ailleurs le moindre des respects que nous devons à notre peuple. Je voudrais qu’il soit certain pour tous que nul prophète solitaire n’est attendu, je voudrais que les militants de l’URD méditent la longue leçon de l’histoire où chaque recul collectif a été dû à la discorde. J’entends, ici et là, les rumeurs d’un conflit larvé entre, soi-disant, anciens et nouveaux militants URD, les premiers rejetant les seconds aux motifs d’un surcroît de légitimité. Même si je peux comprendre ce réflexe d’appropriation, il ne doit pas y avoir d’anciens et de nouveaux de l’URD, mais seulement des militants URD. Le seul critère d’appréciation pour tous doit reposer sur la compétence, la probité et la loyauté vis-à-vis du parti. Vie chère et conflits en Afrique et au moyen -Orient Le président du parti Younoussi Touré a évoqué les problèmes de la Nation qui sont nombreux, mais en a souligné trois qui sont : la vie chère, l’école et la crise au nord. Il a salué le président ATT et le Premier ministre pour leurs solutions face aux problèmes. Quant à soumaïla Cissé, il a souligné la baisse drastique du pouvoir d’achat des populations, l’emploi des jeunes, les problèmes de notre système éducatif, la question du nord,sont parmi les grandes préoccupations du gouvernement dont l’URD est solidaire. Soumïala Cissé a exhorté les cadres de son parti, à quelque niveau de responsabilité où ils se trouvent placés, à jouer de leurs compétences, sans retenue, pour aider l’équipe actuelle à les résoudre. Diplôme d’honneur pour l’Unité du Parti Soumaïla Cissé a proposé un diplôme qui témoignera l’engagement pour l’unité du parti au cours de ce congrès. Il sera le ciment inusable de notre engagement pour la cohésion et l’unité de l’URD, notre fierté commune. Cet hymne à l’unité, je l’ai ainsi décliné : «Unis nous vaincrons» Dans le feu, dans la tempête, Dans l’épreuve ou dans la joie, Jusqu’à la victoire finale de l’URD, Je cheminerai dans l’unité Quoi qu’il arrive. Pour le Mali et l’Afrique, Pour le combat engagé, Pour l’URD, Nous voilà liés pour toujours, Car, unis, nous vaincrons !
Moustapha GUITTEYE Source: L’Inter de Bamako
29 April, 2008 05:16:00 L’Inter de Bamako
La salle de 1000 places Jeli Baba Sissoko du CICB a refusé du monde le week end dernier pour les assises du 2ème congrès ordinaire de l’Union pour le Rassemblement Démocratique (U R D ).Etaient présents à la cérémonie d’ouverture les représentants de plus d’une trentaine de partis politiques, des ministres et anciens ministres, une forte représentation diplomatique, des partis amis de la sous -région,et du Mali. Ces assises sont marquées par la relecture des textes et le renouvellement de l’instance dirigeante du parti. Dans son discours d’ouverture, le président du parti Younoussi Touré a vivement remercié tous ceux-là qui ont effectué le déplacement pour assister à la cérémonie du congrès avant de demander une minute de silence à la mémoire des camardes disparus dont l’honorable d’Ansongo. Le président Touré a fait l’historique de l’ URD de sa création à nos jours avec un bilan positif d’adhésion collective et individuelle des cadres. Des démarches avec d’autres partis politiques pour le maintien d’un climat de confiance sont en cours, l’implantation forte des structures à l’intérieur et à l’extérieur du pays rendu possible grâce à un esprit d’équipe et de cohésion, le renforcement des capacités des militants et surtout par la mise en place de deux mouvements à savoir celui des femmes et des jeunes. Les acquis de l’URD aux élections de 2007 Le parti de l’Union pour le rassemblement démocratique URD constitue dans doute la 2ème force politique du point de vue représentation et au niveau de l’Assemblée Nationale et au Haut Conseil des Collectivités. Au total l’URD se taille la part du lion au sortir des législatives de 2007 avec 29 députés et compte 1638 Conseillers communaux acquis des élections municipales de 2004, 15 Conseillers Nationaux et 104 Maires. URD un parti de l’avenir Selon le président Younoussi Touré son parti s’est classé en 1er rang parmi les 5 partis éligibles sur les 50retenus pour l’aide publique au financement des partis politiques. Une manière pour lui direque l’URD respecte les fondements du processus démocratique. Des inquiétudes et des réserves Face à ces acquis le président se pose des questions L’URD va-t-elle sacrifiée tous ses résultats ? Nous devons être vigilent et nous devons être uns pour défendre l’unité et la cohésion au sein de notre parti. Pour terminer le président a lancé un appel à tous les militants au tour d’un mot d’ordre à savoir la victoire aux élections municipales de 2009 et les présidentielles de 2012. Un discours rassembleur Mais entre l’énoncé de ces principes et leur mise en application demain, lorsque le pouvoir nous sera confié, les obstacles et les pièges seront nombreux. Nous ne sommes pas à l’abri des déchirures qu’ont connues d’autres partis. Nous sommes nous-mêmes issus d’une déchirure. Nous savons, de ce fait, qu’il n’y a pas pire force que la division pour faire écrouler les plus beaux rêves. La division est un drame, non pas seulement pour les frères qui se séparent, mais surtout pour la communauté nationale, frustrée de la conjugaison des talents et des initiatives. La division est un drame pour l’avenir, car elle ralentit le cours de l’histoire. La division est un drame enfin, car elle place l’intérêt individuel au-dessus du confort commun. Selon Soumaïla Cissé , faire la politique autrement , c’est dépasser cette tare en démontrant au peuple q’une formation politique est capable de dépassement à cet égard. C’est d’ailleurs le moindre des respects que nous devons à notre peuple. Je voudrais qu’il soit certain pour tous que nul prophète solitaire n’est attendu, je voudrais que les militants de l’URD méditent la longue leçon de l’histoire où chaque recul collectif a été dû à la discorde. J’entends, ici et là, les rumeurs d’un conflit larvé entre, soi-disant, anciens et nouveaux militants URD, les premiers rejetant les seconds aux motifs d’un surcroît de légitimité. Même si je peux comprendre ce réflexe d’appropriation, il ne doit pas y avoir d’anciens et de nouveaux de l’URD, mais seulement des militants URD. Le seul critère d’appréciation pour tous doit reposer sur la compétence, la probité et la loyauté vis-à-vis du parti. Vie chère et conflits en Afrique et au moyen -Orient Le président du parti Younoussi Touré a évoqué les problèmes de la Nation qui sont nombreux, mais en a souligné trois qui sont : la vie chère, l’école et la crise au nord. Il a salué le président ATT et le Premier ministre pour leurs solutions face aux problèmes. Quant à soumaïla Cissé, il a souligné la baisse drastique du pouvoir d’achat des populations, l’emploi des jeunes, les problèmes de notre système éducatif, la question du nord,sont parmi les grandes préoccupations du gouvernement dont l’URD est solidaire. Soumïala Cissé a exhorté les cadres de son parti, à quelque niveau de responsabilité où ils se trouvent placés, à jouer de leurs compétences, sans retenue, pour aider l’équipe actuelle à les résoudre. Diplôme d’honneur pour l’Unité du Parti Soumaïla Cissé a proposé un diplôme qui témoignera l’engagement pour l’unité du parti au cours de ce congrès. Il sera le ciment inusable de notre engagement pour la cohésion et l’unité de l’URD, notre fierté commune. Cet hymne à l’unité, je l’ai ainsi décliné : «Unis nous vaincrons» Dans le feu, dans la tempête, Dans l’épreuve ou dans la joie, Jusqu’à la victoire finale de l’URD, Je cheminerai dans l’unité Quoi qu’il arrive. Pour le Mali et l’Afrique, Pour le combat engagé, Pour l’URD, Nous voilà liés pour toujours, Car, unis, nous vaincrons !
Moustapha GUITTEYE Source: L’Inter de Bamako
Comment Soumaïla Cissé a évité la fracture
2ème Congrès de l’URD : Comment Soumaïla Cissé a évité la fracture
28 April, 2008 02:00:00 Le-Republicain
Soumaïla Cissé demeure le vrai patron de l’URD.
L’affrontement fratricide tant annoncé entre le 2 ème vice-président Oumar Ibrahim Touré et le président sortant Younoussi Touré à la tête du parti de la « poignée de mains » n’a finalement pas eu lieu. Le fondateur Soumaïla Cissé jugeant la cassure qui planait sur le parti dont il compte se servir comme tremplin pour la conquête du pouvoir en 2012 a opté pour le statu quo. Même si sa consigne de vote clairement exprimée dans son discours d’ouverture en faveur du président sortant a frustré certains militants, notamment les jeunes, elle a permis d’éviter la fracture. Retour sur les péripéties d’un congrès pas comme les autres …
Eviter la cassure du parti, tel était le message transmis lors de la cérémonie d’ouverture du deuxième congrès ordinaire de l’Union pour la Républi-que et la démocratie (URD). Dans son discours, le président du parti, Younoussi Touré, a plusieurs fois rappelé ce message qui fut ensuite repris par Soumaïla Cissé. C’est l’Ivoirien Amadou Soumahoro, secrétaire général adjoint du Ras-semblement des Républi-cains, qui a relayé le discours d’unité, de concorde et de paix pour l’adapter à son pays et en justifier la nécessité. Comme s’il y avait eu concertation sur la question, la plupart des intervenants ont fait prévaloir l’unité. Toutes choses qui indiquent dans quel climat a démarré ce congrès de l’URD.
Le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, longuement ovationné par les militants, a, lui aussi, insisté sur l’impérieuse nécessité d’unité et de cohésion du parti qui ne doit pas se laisser emporter par la passion. Il a indiqué que l’URD occupe sa place entière, celle du parti de l’avenir et de la renaissance du Mali. “Cette foi est mon viatique”, a-t-il souligné. M. Soumaïla Cissé a reconnu qu’ils ne sont pas à l’abri des déchirures d’autant plus que le parti est issu de cassure. La division, a-t-il laissé entendre, est un drame pour l’avenir. Il a souhaité le sursaut collectif des militants qui doivent aller en ordre de bataille. Après “ce message fort”, Soumaïla Cissé a clairement indiqué son choix en la personne de Younoussi Touré qu’il a qualifié de capitaine d’équipe qui gagne depuis 5 ans. Il a ajouté : “je lui renouvelle mon entière confiance”’. Cette position clairement affichée du président de l’UEMOA, dès l’ouverture du congrès, n’était ni plus ni moins que la consigne donnée aux délégués de voter pour le président du parti, Younoussi Touré. Les représentants des partis qui sont intervenus par la suite ont tous convergé vers ce souci d’unité. Ils ont, aussi, félicité Soumaïla Cissé pour la conduite de son mandat à l’UEMOA. Ce qui avait l’allure d’un plébiscite pour Soumaïla Cissé et son dauphin.
Les leaders de l’URD : Soumaïla Cissé, Younous-si Touré, Oumar Ibrahim Touré, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, Cheick-na Hamallah Bathily, Abdel Wahab Berthé étaient présents à l’ouverture du congrès. Les nombreux invités : des ministres, le président de l’Assemblée nationale et de l’ADP, Dioncounda Traoré, des représentants d’une trentaine de partis politiques dont Choguel Kokalla Maïga du MPR, Oumar Hamadoun Dicko du PSP, des partis politiques étrangers dont le FPI, le RDR et l’ANCI de la Côte d’Ivoire, les représentants du corps diplomatique et consulaire assistaient également à l’évènement. Le président de l’URD a affirmé : “nous voici réunis après plus de 4ans après notre 1er congrès pour faire le bilan et fixer la cap pour l’avenir de notre formation politique”. Il a soutenu que le parti a eu un essor considérable par le seul effort de ses militants désireux de faire la politique autrement. Face à une classe politique éclatée, marginalisée, discréditée, en proie à des conflits internes quasi irréductibles, a-t-il affirmé, l’URD a pu s’imposer par une démarche d’innovation, une vision politique claire et un projet de société qui permet au peuple malien de garder de l’espoir. Il a insisté sur l’esprit d’équipe qui leur a permis de sortir de l’isolement du parti dans son environnement politique. Il n’a pas manqué de valoriser la gestion interne de l’URD qui leur a valu d’être éligible au financement public des partis politiques. Il a aussi rappelé qu’au sein de l’ADP, ils avaient décidé de soutenir ATT sur la base d’une communauté d’objectifs et de partage des responsabilités. Rappelant plusieurs fois la nécessité de cohésion du parti, Younoussi Touré a fait savoir que le deuxième parti du pays, fort de 2 ministres, 1 636 conseillers communaux, 15 conseillers nationaux, 104 maires et 29 députés doit viser comme objectifs de remporter les élections communales de 2009 et la présidentielle de 2012. Il a ajouté : “nous en avons la détermination, la capacité et la crédibilité”.
La consigne exprimée expressement par le fondateur Soumaïla Cissé a eu son effet lors de la clôture du congrès. C’est sans surprise que le bureau sortant a été presque entièrement reconduit. Le président sortant Younoussi Touré conserve son poste tout comme le 1 er vice-président Abdoul Wahab Berthé et le 2 ème vice-président Oumar Ibrahim Touré. Ce dernier a dû ravaler ses ambitions. La guerre fratricide qui allait aboutir certainement à la cassure du parti n’a finalement pas eu lieu. Soumaïla Cissé demeure le vrai patron de l’URD.
Baba Dembélé Source: Le-Republicain
28 April, 2008 02:00:00 Le-Republicain
Soumaïla Cissé demeure le vrai patron de l’URD.
L’affrontement fratricide tant annoncé entre le 2 ème vice-président Oumar Ibrahim Touré et le président sortant Younoussi Touré à la tête du parti de la « poignée de mains » n’a finalement pas eu lieu. Le fondateur Soumaïla Cissé jugeant la cassure qui planait sur le parti dont il compte se servir comme tremplin pour la conquête du pouvoir en 2012 a opté pour le statu quo. Même si sa consigne de vote clairement exprimée dans son discours d’ouverture en faveur du président sortant a frustré certains militants, notamment les jeunes, elle a permis d’éviter la fracture. Retour sur les péripéties d’un congrès pas comme les autres …
Eviter la cassure du parti, tel était le message transmis lors de la cérémonie d’ouverture du deuxième congrès ordinaire de l’Union pour la Républi-que et la démocratie (URD). Dans son discours, le président du parti, Younoussi Touré, a plusieurs fois rappelé ce message qui fut ensuite repris par Soumaïla Cissé. C’est l’Ivoirien Amadou Soumahoro, secrétaire général adjoint du Ras-semblement des Républi-cains, qui a relayé le discours d’unité, de concorde et de paix pour l’adapter à son pays et en justifier la nécessité. Comme s’il y avait eu concertation sur la question, la plupart des intervenants ont fait prévaloir l’unité. Toutes choses qui indiquent dans quel climat a démarré ce congrès de l’URD.
Le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, longuement ovationné par les militants, a, lui aussi, insisté sur l’impérieuse nécessité d’unité et de cohésion du parti qui ne doit pas se laisser emporter par la passion. Il a indiqué que l’URD occupe sa place entière, celle du parti de l’avenir et de la renaissance du Mali. “Cette foi est mon viatique”, a-t-il souligné. M. Soumaïla Cissé a reconnu qu’ils ne sont pas à l’abri des déchirures d’autant plus que le parti est issu de cassure. La division, a-t-il laissé entendre, est un drame pour l’avenir. Il a souhaité le sursaut collectif des militants qui doivent aller en ordre de bataille. Après “ce message fort”, Soumaïla Cissé a clairement indiqué son choix en la personne de Younoussi Touré qu’il a qualifié de capitaine d’équipe qui gagne depuis 5 ans. Il a ajouté : “je lui renouvelle mon entière confiance”’. Cette position clairement affichée du président de l’UEMOA, dès l’ouverture du congrès, n’était ni plus ni moins que la consigne donnée aux délégués de voter pour le président du parti, Younoussi Touré. Les représentants des partis qui sont intervenus par la suite ont tous convergé vers ce souci d’unité. Ils ont, aussi, félicité Soumaïla Cissé pour la conduite de son mandat à l’UEMOA. Ce qui avait l’allure d’un plébiscite pour Soumaïla Cissé et son dauphin.
Les leaders de l’URD : Soumaïla Cissé, Younous-si Touré, Oumar Ibrahim Touré, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, Cheick-na Hamallah Bathily, Abdel Wahab Berthé étaient présents à l’ouverture du congrès. Les nombreux invités : des ministres, le président de l’Assemblée nationale et de l’ADP, Dioncounda Traoré, des représentants d’une trentaine de partis politiques dont Choguel Kokalla Maïga du MPR, Oumar Hamadoun Dicko du PSP, des partis politiques étrangers dont le FPI, le RDR et l’ANCI de la Côte d’Ivoire, les représentants du corps diplomatique et consulaire assistaient également à l’évènement. Le président de l’URD a affirmé : “nous voici réunis après plus de 4ans après notre 1er congrès pour faire le bilan et fixer la cap pour l’avenir de notre formation politique”. Il a soutenu que le parti a eu un essor considérable par le seul effort de ses militants désireux de faire la politique autrement. Face à une classe politique éclatée, marginalisée, discréditée, en proie à des conflits internes quasi irréductibles, a-t-il affirmé, l’URD a pu s’imposer par une démarche d’innovation, une vision politique claire et un projet de société qui permet au peuple malien de garder de l’espoir. Il a insisté sur l’esprit d’équipe qui leur a permis de sortir de l’isolement du parti dans son environnement politique. Il n’a pas manqué de valoriser la gestion interne de l’URD qui leur a valu d’être éligible au financement public des partis politiques. Il a aussi rappelé qu’au sein de l’ADP, ils avaient décidé de soutenir ATT sur la base d’une communauté d’objectifs et de partage des responsabilités. Rappelant plusieurs fois la nécessité de cohésion du parti, Younoussi Touré a fait savoir que le deuxième parti du pays, fort de 2 ministres, 1 636 conseillers communaux, 15 conseillers nationaux, 104 maires et 29 députés doit viser comme objectifs de remporter les élections communales de 2009 et la présidentielle de 2012. Il a ajouté : “nous en avons la détermination, la capacité et la crédibilité”.
La consigne exprimée expressement par le fondateur Soumaïla Cissé a eu son effet lors de la clôture du congrès. C’est sans surprise que le bureau sortant a été presque entièrement reconduit. Le président sortant Younoussi Touré conserve son poste tout comme le 1 er vice-président Abdoul Wahab Berthé et le 2 ème vice-président Oumar Ibrahim Touré. Ce dernier a dû ravaler ses ambitions. La guerre fratricide qui allait aboutir certainement à la cassure du parti n’a finalement pas eu lieu. Soumaïla Cissé demeure le vrai patron de l’URD.
Baba Dembélé Source: Le-Republicain
PRESIDENCE URD
Présidence de l’URD : Soumaïla Cissé désigne Younoussi Touré
28 April, 2008 04:00:00 L'indépendant
Le deuxième congrès de l’URD, ouvert le samedi 26 avril, a pris fin vingt-quatre heures après au CICB, avec l’adoption des recommandations et la mise en place d’un nouveau bureau de 67 membres, dirigé par Younoussi Touré, reconduit à la tête du parti pour un nouveau mandat de quatre ans. Grâce tout de même, au soutien de Soumaïla Cissé qui l’a préféré à Oumar Touré, lequel conserve tout de même son poste de deuxième vice-président.
Annoncé pour être un espace d’expression et de dialogue, le deuxième congrès de l’URD n’aura été qu’une simple formalité pour désigner les membres de la direction du parti. En effet, Soumaîla Cissé, le père spirituel du parti, le propriétaire du parti, «le fondateur du parti» pour reprendre le mot de Younoussi Touré, n’a pas voulu démocratiser les débats relatifs au choix du président de l’URD. Dès l’ouverture du forum, Soumaïla Cissé a mis fin à toute spéculation, en plaidant éloquemment pour l’unité de l’URD et en tranchant, de façon paternaliste, entre les deux candidats à la présidente du parti : Younoussi Touré et Oumar Touré.
«Je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis cinq ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle mon entière confiance». Voilà comment l’homme qui détient tous les leviers du parti a choisi son frère et aîné de Niafunké, Younoussi Touré au détriment de cet autre frère, cadet de Goundam, Oumar Touré. Ce choix qui ne se discute pas parce que venant de Soumaïla Cissé, s’est imposé à tout le peuple URD. Non sans murmures et chuchotements, car un grand nombre des congressistes entendait aller vers un changement.
Le maître incontesté du parti de la poignée de mains a même délivré au millier de participants un «diplôme d’honneur pour l’unité », sur lequel on peut lire ce poème : «Unis, nous vaincrons, dans le feu, dans la tempête, dans l’épreuve ou la joie, jusqu’à la victoire finale de l’URD, je cheminerai dans l’unité, quoi qu’il arrive. Pour le Mali, pour l’Afrique, pour l’URD, nous voilà liés pour toujours car, unis, nous vaincrons !»
Ce diplôme témoignera de « notre engagement pour l’unité du parti au cours de ce congrès. Il sera le ciment inusable de notre engagement pour la cohésion et l’unité de l’URD, notre fierté commune » a déclaré Soumaïla Cissé.
Auparavant, le président Younoussi Touré avait également lancé un « appel à l’unité du parti ». C’est pourquoi, il a déclaré, haut et fort, que : « c’est dans l’unité et la cohésion que notre parti pourra renforcer sa présence sur l’échiquier politique national. C’est dans l’unité et la cohésion que l’URD pourra affronter avec plus de chance de succès les élections à venir. C’est encore dans l’unité et la cohésion que les sacrifices que nous avons consentis pour ce parti ne seront pas vains. Camarades militants, soyons vigilants, car nos adversaires utilisent tous les moyens pour atteindre ce que nous avons de plus précieux : notre volonté d’aller ensemble dans la sérénité et la cohésion ».
Le chef de cabinet du Premier ministre sacrifié
Les appels à l’unité et le choix très officiel de Soumaïla Cissé en faveur de Younoussi Touré ont contribué a jeté un froid sur le congrès. Soumaïla a vraiment montré que l’URD, c’est pour lui. Aussi, au nom de cette cohésion qu’il a prêchée pour maintenir le président sortant, il n’a pas manqué de sacrifier le Secrétaire général adjoint sortant, Alou Sow, par ailleurs, Chef de cabinet du Premier ministre, Modibo Sidibé. Le frère aîné de Mme Sy Kadiatou Sow ne figure guère sur la liste du nouveau Bureau Exécutif National. Alou Sow et Soumaïla Cissé étaient de vrais amis mais, depuis la nomination du premier à la primature, leurs relations sont devenues difficiles. Certains rapportent même qu’ils ne s’adressent même plus la parole. En tout cas, Soumaïla Cissé vient de régler politiquement ses comptes avec le frère de sa camarade et non moins ancienne directrice de campagne en 2002. Les ambitions présidentielles que les uns et les autres prêtent à Modibo Sidibé sont – elles à l’origine du divorce entre Soumaïla Cissé, le candidat naturel de l’URD et ce collaborateur du Chef du gouvernement ?
Autres changements intervenus dans la mise en place du bureau, c’est bien au niveau du Secrétariat général où le titulaire, le Pr Salikou Sanogo, a cédé la main à Lassana Koné, ancien PDG de la défunte RCFM, un personnage très connu pour sa lourdeur administrative.
Le Pr Sanogo, le doyen de la FAST, très connu pour sa rigueur et son honnêteté intellectuelle se voit propulsé à la sixième vice–présidence tandis que Me Abdoul Wahab Berté, Oumar Touré, Amadou Goïta, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, Cheickna Hamallah Bathily sont respectivement 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème vice- présidents. Le transfuge du BDIA, Souleymane Djibril N’Diaye, est désormais le 6e -président de l’URD.
L’ancien ministre, Ousmane Oumarou Sidibé, en est le secrétaire politique et cet autre ancien ministre, Pascal Baba Coulibaly est son adjoint.
Le nouveau bureau de 67 membres que dirige Younoussi Touré comprend d’autres personnalités comme l’ancien député BDIA, l’époux de l’ancienne présidente de l’AMDH, Mme N’Douré, M’Bam Diarra, l’ancien député CNID, Me Demba Traoré.Maintenant l’URD selon son président, «doit se mobiliser pour les élections de 2009, et 2012» qu’elle entend remporter. A l’instar de l’ADEMA qui s’est fixé les mêmes objectifs.
Rappelons qu’au cours de ce congrès, trois partis ivoiriens ont répondu à l’invitation du parti : le FPI, le RDR et l’Alliance pour la nouvelle Côte d’Ivoire.
La classe politique malienne y était présente ainsi que trois présidents d’institutions de la République : Dioncounda Traoré, Oumarou Ag Ibrahim, Moussa Balla Coulibaly.
A suivre...
Chahana TAKIOU
Source: L'indépendant
28 April, 2008 04:00:00 L'indépendant
Le deuxième congrès de l’URD, ouvert le samedi 26 avril, a pris fin vingt-quatre heures après au CICB, avec l’adoption des recommandations et la mise en place d’un nouveau bureau de 67 membres, dirigé par Younoussi Touré, reconduit à la tête du parti pour un nouveau mandat de quatre ans. Grâce tout de même, au soutien de Soumaïla Cissé qui l’a préféré à Oumar Touré, lequel conserve tout de même son poste de deuxième vice-président.
Annoncé pour être un espace d’expression et de dialogue, le deuxième congrès de l’URD n’aura été qu’une simple formalité pour désigner les membres de la direction du parti. En effet, Soumaîla Cissé, le père spirituel du parti, le propriétaire du parti, «le fondateur du parti» pour reprendre le mot de Younoussi Touré, n’a pas voulu démocratiser les débats relatifs au choix du président de l’URD. Dès l’ouverture du forum, Soumaïla Cissé a mis fin à toute spéculation, en plaidant éloquemment pour l’unité de l’URD et en tranchant, de façon paternaliste, entre les deux candidats à la présidente du parti : Younoussi Touré et Oumar Touré.
«Je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis cinq ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle mon entière confiance». Voilà comment l’homme qui détient tous les leviers du parti a choisi son frère et aîné de Niafunké, Younoussi Touré au détriment de cet autre frère, cadet de Goundam, Oumar Touré. Ce choix qui ne se discute pas parce que venant de Soumaïla Cissé, s’est imposé à tout le peuple URD. Non sans murmures et chuchotements, car un grand nombre des congressistes entendait aller vers un changement.
Le maître incontesté du parti de la poignée de mains a même délivré au millier de participants un «diplôme d’honneur pour l’unité », sur lequel on peut lire ce poème : «Unis, nous vaincrons, dans le feu, dans la tempête, dans l’épreuve ou la joie, jusqu’à la victoire finale de l’URD, je cheminerai dans l’unité, quoi qu’il arrive. Pour le Mali, pour l’Afrique, pour l’URD, nous voilà liés pour toujours car, unis, nous vaincrons !»
Ce diplôme témoignera de « notre engagement pour l’unité du parti au cours de ce congrès. Il sera le ciment inusable de notre engagement pour la cohésion et l’unité de l’URD, notre fierté commune » a déclaré Soumaïla Cissé.
Auparavant, le président Younoussi Touré avait également lancé un « appel à l’unité du parti ». C’est pourquoi, il a déclaré, haut et fort, que : « c’est dans l’unité et la cohésion que notre parti pourra renforcer sa présence sur l’échiquier politique national. C’est dans l’unité et la cohésion que l’URD pourra affronter avec plus de chance de succès les élections à venir. C’est encore dans l’unité et la cohésion que les sacrifices que nous avons consentis pour ce parti ne seront pas vains. Camarades militants, soyons vigilants, car nos adversaires utilisent tous les moyens pour atteindre ce que nous avons de plus précieux : notre volonté d’aller ensemble dans la sérénité et la cohésion ».
Le chef de cabinet du Premier ministre sacrifié
Les appels à l’unité et le choix très officiel de Soumaïla Cissé en faveur de Younoussi Touré ont contribué a jeté un froid sur le congrès. Soumaïla a vraiment montré que l’URD, c’est pour lui. Aussi, au nom de cette cohésion qu’il a prêchée pour maintenir le président sortant, il n’a pas manqué de sacrifier le Secrétaire général adjoint sortant, Alou Sow, par ailleurs, Chef de cabinet du Premier ministre, Modibo Sidibé. Le frère aîné de Mme Sy Kadiatou Sow ne figure guère sur la liste du nouveau Bureau Exécutif National. Alou Sow et Soumaïla Cissé étaient de vrais amis mais, depuis la nomination du premier à la primature, leurs relations sont devenues difficiles. Certains rapportent même qu’ils ne s’adressent même plus la parole. En tout cas, Soumaïla Cissé vient de régler politiquement ses comptes avec le frère de sa camarade et non moins ancienne directrice de campagne en 2002. Les ambitions présidentielles que les uns et les autres prêtent à Modibo Sidibé sont – elles à l’origine du divorce entre Soumaïla Cissé, le candidat naturel de l’URD et ce collaborateur du Chef du gouvernement ?
Autres changements intervenus dans la mise en place du bureau, c’est bien au niveau du Secrétariat général où le titulaire, le Pr Salikou Sanogo, a cédé la main à Lassana Koné, ancien PDG de la défunte RCFM, un personnage très connu pour sa lourdeur administrative.
Le Pr Sanogo, le doyen de la FAST, très connu pour sa rigueur et son honnêteté intellectuelle se voit propulsé à la sixième vice–présidence tandis que Me Abdoul Wahab Berté, Oumar Touré, Amadou Goïta, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, Cheickna Hamallah Bathily sont respectivement 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème vice- présidents. Le transfuge du BDIA, Souleymane Djibril N’Diaye, est désormais le 6e -président de l’URD.
L’ancien ministre, Ousmane Oumarou Sidibé, en est le secrétaire politique et cet autre ancien ministre, Pascal Baba Coulibaly est son adjoint.
Le nouveau bureau de 67 membres que dirige Younoussi Touré comprend d’autres personnalités comme l’ancien député BDIA, l’époux de l’ancienne présidente de l’AMDH, Mme N’Douré, M’Bam Diarra, l’ancien député CNID, Me Demba Traoré.Maintenant l’URD selon son président, «doit se mobiliser pour les élections de 2009, et 2012» qu’elle entend remporter. A l’instar de l’ADEMA qui s’est fixé les mêmes objectifs.
Rappelons qu’au cours de ce congrès, trois partis ivoiriens ont répondu à l’invitation du parti : le FPI, le RDR et l’Alliance pour la nouvelle Côte d’Ivoire.
La classe politique malienne y était présente ainsi que trois présidents d’institutions de la République : Dioncounda Traoré, Oumarou Ag Ibrahim, Moussa Balla Coulibaly.
A suivre...
Chahana TAKIOU
Source: L'indépendant
YOUNOUSSI REMPILE
2EME CONGRES ORDINAIRE DE L’URD : Younoussi Touré rempile
29 April, 2008 02:00:00 LE SOIR DE BAMAKO
Chose promise, chose due: l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a tenu son deuxième congrès ordinaire les 26 et 27 Avril 2008, au Centre International de Conférences de Bamako. ET comme l’on s’y attendait plus ou moins, le président sortant, Younoussi Touré, a été réélu à la tête de la nouvelle équipe dirigeante du parti, par les délégués des délégués venues de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
Pour le parti de la “poignée de mains“, ce deuxième congrès a été l’occasion de faire non seulement le bilan du chemin qui a été parcouru, mais également de déterminer le cap pour l’avenir du parti.
Aussi, la cérémonie d’ouverture de l’évènement a été revêtu d’un éclat particulier, avec la présence de diverses hautes personnalités de tous bords. Entre autres, on notait celle de plusieurs membres du gouvernement, de dirigeants politiques de l’extérieur, telle que la Côte d’Ivoire.
En plus de celle des présidents des différentes institutions du pays, du corps diplomatique, de la classe politique malienne, de délégués venus du Gabon, du Ghana, du Togo, du Niger, de la RCI, de la Mauritanie, de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Guinée, du Sénégal, de la Gambie, de la France, de la Chine, de l’Arabie Saoudite..., l’ouverture des travaux a enregistré la présence du parrain et fondateur du parti, le président de la commission de l’UEMOA, M. Soumaïla Cissé. Toute chose qui a donné un cachet particulier à cette rencontre.
Au nombre des partis politiques présents, on notait l’ADEMA-PASJ, le CNID faso Yiriwa Ton, le RDR, le BDIA, le PIDS, le PARENA, le PSP, le MPR, le SADI, le RPM, le COPP, le PCB, le PUDP, le MIRIA.
“Sans aucun moyen propre, les femmes et les hommes qui ont fondé ce parti avaient la volonté inébranlable de faire la politique autrement et de redonner une réelle crédibilité à l’action politique dans notre pays”, soulignera l’ancien et nouveau président Younoussi Touré, qui ajoute : “C’est ainsi que, dès sa mise en place, la nouvelle direction a eu à faire face à un défi de taille: celui de créer en son sein un esprit d’équipe et de surmonter l’isolement du nouveau parti dans son environnement politique“.
Selon son président, l’URD s’est employée à établir des relations avec les autres formations politiques de la place avec lesquelles elle a normalisé progressivement ses rapports. Par de multiples actions, les tâches permanentes d’édification du parti ont été conduites méthodiquement et avec détermination.
Et Younoussi touré, d’en énumérer quelques unes: l’implantation progressive du parti à l’intérieur et à l’extérieur du pays, sa participation à toutes les élections générales et partielles, le renforcement de l’image positive du parti dans l’opinion publique nationale et internationale, le renforcement des capacités des militants et des cadres de direction, et l’organisation des congrès constitutifs du mouvement des femmes et celui des jeunes du parti.
Ce qui eu, pour effets, de donner des résultats électoraux appréciables: 1636 conseillers communaux, 15 conseillers nationaux, 104 maires et 29 députés à l’Assemblée nationale. Ainsi, “l’Union pour la République et la Déocratie est devenue la deuxième force politique du pays“, a laissé entendre Younoussi dans son discours.
L’URD va -t-elle s’arrêter en si bon chemin?
L’Union pour la République et la Démocratie va-t-elle s’arrêter en si bon chemin? Va t-elle sacrifier tous ces bons résultats pour se saborder ? Ce sont autant de questions que Younoussi Touré s’est posée et a posées aux délégués, lors de ce congrès. Ces interrogations du président de l’URD sont relatives aux difficultés auxquelles le parti a fait face avant le congrès.
“C’est le moment de se dresser comme un seul homme, pour défendre l’identité du parti, de même que son unité et sa cohésion. C’est le moment nous activer pour conquérir d’autres victoires. Il y a d’abord les élections communales de 2009 “, a-t-il exhorté. Pour le président du parti, le mot d’ordre est clair : l’URD doit remporter ces élections, parce qu’elle en a la détermination, la capacité et la crédibilité. Même si cette étape de 2009 est franchie avec succès, il restera les élections générales de 2012. Selon Younoussi Touré, ce sera au parti de s’atteler efficacement à la préparation des élections législatives et présidentielle de 2012.
L’URD est un parti politique, et sa mission et sa raison d’être est de conquérir le pouvoir par des voies démocratiques, a laisssé entendre son président. “L’ambition légitime de l’URD est de gagner les élections générales de 2012. Pour emporter cette victoire finale, le parti doit s’appuyer sur des militantes et des militants convaincus, loyaux, prêts à se sacrifier pour lui et qui placent ses intérêts au dessus de leurs intérêts particuliers”, a déclaré Younoussi Touré, appelant ainsi à l’unité du parti.
Il a saisi l’occasion pour faire un clin d’oeil à l’actualité brûlante, cest-à-dire les préoccupations des Maliens: la cherté de la vie, la question de l’école et la rebellion à Kidal. Ces soucis menacent dangereusement l’unité et la stabilité du pays.
Le président Younoussi s’est donc réjoui des dispositions prises par le gouvernement, en vue d’atténuer la hausse des prix des denrées et du diagnostic courageux fait sur la question de l’école. Néanmoins, l’URD estime que le dialogue engagé par le gouvernement avec la rebellion ne doit jamais conduire à la perte d’un pouce de notre territoire ou du retrait des forces armées et de sécurité de la zone de Kidal, a dit Younoussi Touré.
Sur le plan international, le président de l’URD a exprimé la compassion de son parti envers tous les peuples qui souffrent de conflits meurtriers. Son intervention a été suivie de celle du fondateur de l’URD, M. Soumaïla Cissé : “A vous tous ici rassemblés, mon salut et mon respect. A vous tous, mes félicitations, pour les sacrifices consentis en vue de la réussite de cet évènement important. Sachez que je suis conscient de l’immense effort que coûte à chacune et à chacun d’entre vous la participation à une telle assemblée. Sachez aussi que je ne suis point surpris de son succès, car la rencontre d’aujourd’hui succède à d’autres qui ont brillé, autant par la qualité de la mobilisation populaire que par le sens de l’organisation et l’esprit d’initiative de chaque militante et de chaque militant”.
Soumaïla Cissé a surtout prodigué des conseils aux militants et responsables du parti qu’il a invités à ne nourrir aucun doute sur le fait que l’attraction actuelle exercée par le parti sur les populations résulte de son unité. Aussi a-t-il appelé tout le monde à se souvenir que le parti est l’un des rares de la place, sinon le seul, à être né de la fusion de plusieurs partis: le PMDR, l’UDR, le MC- CDR,la CND et le PMPS.
Au “capitaine de l’équipe ” (le président Younoussi Touré), Soumaïla Cissé a dit toute sa confiance qu’il lui a renouvelée. Aux militants et aux responsables de l’URD, le parrain du parti a recommandé de tout mettre en oeuvre pour mériter la confiance du peuple.
Cette intervention du fondateur de l’Union pour la République et la Démocratie a été succédée par des messages d’amitié et de solidarité des présidents des différentes formations politiques venues assister à l’ouverture de ce congrès du parti de la ”poignée de la mains“.
Laya DIARRA
Source: LE SOIR DE BAMAKO
29 April, 2008 02:00:00 LE SOIR DE BAMAKO
Chose promise, chose due: l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a tenu son deuxième congrès ordinaire les 26 et 27 Avril 2008, au Centre International de Conférences de Bamako. ET comme l’on s’y attendait plus ou moins, le président sortant, Younoussi Touré, a été réélu à la tête de la nouvelle équipe dirigeante du parti, par les délégués des délégués venues de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
Pour le parti de la “poignée de mains“, ce deuxième congrès a été l’occasion de faire non seulement le bilan du chemin qui a été parcouru, mais également de déterminer le cap pour l’avenir du parti.
Aussi, la cérémonie d’ouverture de l’évènement a été revêtu d’un éclat particulier, avec la présence de diverses hautes personnalités de tous bords. Entre autres, on notait celle de plusieurs membres du gouvernement, de dirigeants politiques de l’extérieur, telle que la Côte d’Ivoire.
En plus de celle des présidents des différentes institutions du pays, du corps diplomatique, de la classe politique malienne, de délégués venus du Gabon, du Ghana, du Togo, du Niger, de la RCI, de la Mauritanie, de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Guinée, du Sénégal, de la Gambie, de la France, de la Chine, de l’Arabie Saoudite..., l’ouverture des travaux a enregistré la présence du parrain et fondateur du parti, le président de la commission de l’UEMOA, M. Soumaïla Cissé. Toute chose qui a donné un cachet particulier à cette rencontre.
Au nombre des partis politiques présents, on notait l’ADEMA-PASJ, le CNID faso Yiriwa Ton, le RDR, le BDIA, le PIDS, le PARENA, le PSP, le MPR, le SADI, le RPM, le COPP, le PCB, le PUDP, le MIRIA.
“Sans aucun moyen propre, les femmes et les hommes qui ont fondé ce parti avaient la volonté inébranlable de faire la politique autrement et de redonner une réelle crédibilité à l’action politique dans notre pays”, soulignera l’ancien et nouveau président Younoussi Touré, qui ajoute : “C’est ainsi que, dès sa mise en place, la nouvelle direction a eu à faire face à un défi de taille: celui de créer en son sein un esprit d’équipe et de surmonter l’isolement du nouveau parti dans son environnement politique“.
Selon son président, l’URD s’est employée à établir des relations avec les autres formations politiques de la place avec lesquelles elle a normalisé progressivement ses rapports. Par de multiples actions, les tâches permanentes d’édification du parti ont été conduites méthodiquement et avec détermination.
Et Younoussi touré, d’en énumérer quelques unes: l’implantation progressive du parti à l’intérieur et à l’extérieur du pays, sa participation à toutes les élections générales et partielles, le renforcement de l’image positive du parti dans l’opinion publique nationale et internationale, le renforcement des capacités des militants et des cadres de direction, et l’organisation des congrès constitutifs du mouvement des femmes et celui des jeunes du parti.
Ce qui eu, pour effets, de donner des résultats électoraux appréciables: 1636 conseillers communaux, 15 conseillers nationaux, 104 maires et 29 députés à l’Assemblée nationale. Ainsi, “l’Union pour la République et la Déocratie est devenue la deuxième force politique du pays“, a laissé entendre Younoussi dans son discours.
L’URD va -t-elle s’arrêter en si bon chemin?
L’Union pour la République et la Démocratie va-t-elle s’arrêter en si bon chemin? Va t-elle sacrifier tous ces bons résultats pour se saborder ? Ce sont autant de questions que Younoussi Touré s’est posée et a posées aux délégués, lors de ce congrès. Ces interrogations du président de l’URD sont relatives aux difficultés auxquelles le parti a fait face avant le congrès.
“C’est le moment de se dresser comme un seul homme, pour défendre l’identité du parti, de même que son unité et sa cohésion. C’est le moment nous activer pour conquérir d’autres victoires. Il y a d’abord les élections communales de 2009 “, a-t-il exhorté. Pour le président du parti, le mot d’ordre est clair : l’URD doit remporter ces élections, parce qu’elle en a la détermination, la capacité et la crédibilité. Même si cette étape de 2009 est franchie avec succès, il restera les élections générales de 2012. Selon Younoussi Touré, ce sera au parti de s’atteler efficacement à la préparation des élections législatives et présidentielle de 2012.
L’URD est un parti politique, et sa mission et sa raison d’être est de conquérir le pouvoir par des voies démocratiques, a laisssé entendre son président. “L’ambition légitime de l’URD est de gagner les élections générales de 2012. Pour emporter cette victoire finale, le parti doit s’appuyer sur des militantes et des militants convaincus, loyaux, prêts à se sacrifier pour lui et qui placent ses intérêts au dessus de leurs intérêts particuliers”, a déclaré Younoussi Touré, appelant ainsi à l’unité du parti.
Il a saisi l’occasion pour faire un clin d’oeil à l’actualité brûlante, cest-à-dire les préoccupations des Maliens: la cherté de la vie, la question de l’école et la rebellion à Kidal. Ces soucis menacent dangereusement l’unité et la stabilité du pays.
Le président Younoussi s’est donc réjoui des dispositions prises par le gouvernement, en vue d’atténuer la hausse des prix des denrées et du diagnostic courageux fait sur la question de l’école. Néanmoins, l’URD estime que le dialogue engagé par le gouvernement avec la rebellion ne doit jamais conduire à la perte d’un pouce de notre territoire ou du retrait des forces armées et de sécurité de la zone de Kidal, a dit Younoussi Touré.
Sur le plan international, le président de l’URD a exprimé la compassion de son parti envers tous les peuples qui souffrent de conflits meurtriers. Son intervention a été suivie de celle du fondateur de l’URD, M. Soumaïla Cissé : “A vous tous ici rassemblés, mon salut et mon respect. A vous tous, mes félicitations, pour les sacrifices consentis en vue de la réussite de cet évènement important. Sachez que je suis conscient de l’immense effort que coûte à chacune et à chacun d’entre vous la participation à une telle assemblée. Sachez aussi que je ne suis point surpris de son succès, car la rencontre d’aujourd’hui succède à d’autres qui ont brillé, autant par la qualité de la mobilisation populaire que par le sens de l’organisation et l’esprit d’initiative de chaque militante et de chaque militant”.
Soumaïla Cissé a surtout prodigué des conseils aux militants et responsables du parti qu’il a invités à ne nourrir aucun doute sur le fait que l’attraction actuelle exercée par le parti sur les populations résulte de son unité. Aussi a-t-il appelé tout le monde à se souvenir que le parti est l’un des rares de la place, sinon le seul, à être né de la fusion de plusieurs partis: le PMDR, l’UDR, le MC- CDR,la CND et le PMPS.
Au “capitaine de l’équipe ” (le président Younoussi Touré), Soumaïla Cissé a dit toute sa confiance qu’il lui a renouvelée. Aux militants et aux responsables de l’URD, le parrain du parti a recommandé de tout mettre en oeuvre pour mériter la confiance du peuple.
Cette intervention du fondateur de l’Union pour la République et la Démocratie a été succédée par des messages d’amitié et de solidarité des présidents des différentes formations politiques venues assister à l’ouverture de ce congrès du parti de la ”poignée de la mains“.
Laya DIARRA
Source: LE SOIR DE BAMAKO
Soumaïla impose Younoussi !
SOUMAILA IMPOSE... sur maliweb.net ::
Congrès de l’URD : Soumaïla impose Younoussi !
L'Aube - 28/04/2008
Comme prévu le 2ème congrès ordinaire de l’URD s’est tenu les 26 et 27 avril derniers. Mais les changements attendus n’ont pas été opérés, en particulier le renouvellement de la direction du parti. La main du Maître, Soumaïla Cissé, n’est pas été étrangère à ce sur-place.
Le week-end dernier, l’Union pour la République et la Démocratie a tenu comme promis son deuxième congrès ordinaire. Et comme promis, ces assises se sont déroulées dans une certaine sérénité et une atmosphère quelque peu apaisée, malgré la tension et la crise qui couve. En revanche, les changements annoncés par de nombreux observateurs et souhaités par la majorité des militants du parti, n’ont pas eu lieu. Et pour cause. Dès l’ouverture du congrès, les jeux semblaient être faits et les dés pipés à l’avance. En témoignent les deux seuls discours tenus lors de cette cérémonie, et qui serviront d’ailleurs de documents de travail. Le premier a été prononcé par Younoussi Touré, président sortant du bureau exécutif national de l’Union. Il y a prôné, tout au long, l’unité et la cohésion, la défense de l’identité du parti. Une identité qui pourrait se réduire à une seule et même personne. Son mentor et maître Soumaïla Cissé, qu’il a présenté pour la première fois au public comme étant le « fondateur » de l’URD. Et il lui a donné la parole, fait inédit quand on sait que Cissé a toujours refusé de figurer officiellement sur la liste des membres. Mais il faut croire que Younoussi avait besoin de l’onction du mentor et, ce, dès l’entame du congrès. Il ne sera pas déçu. Cissé dans son speech a félicité et encouragé le président sortant, lui a renouvelé son soutien et sa confiance. Auparavant, il a évoqué les déchirures et divisions au sein des partis (il en sait quelque chose) Dans son sens, toute ambition émanant d’un autre et tendant à bouleverser l’ordre établi par lui est un acte contre le parti. Son ordre : arrêter les chicanes et polémiques vaines. Tous doivent avoir obéissance et fidélité, éprouver probité et loyauté envers lui, seul et unique fondateur du parti. Ce sont là ses seuls critères d’appréciation. En Younoussi, il a trouvé l’homme idéal pour continuer à régenter un parti qui aspire à plus de démocratie et de responsabilité.
Ce sens de la responsabilité viendra de la part d’un autre. Le deuxième vice-président qui, avec de nombreux autres camarades, avait tenté de prendre les commandes du parti pour lui impulser une véritable démocratie et l’arracher des griffes du mentor, de son emprise et de ses diktats. Mais dans un souci d’apaisement, de cohésion et d’unité, il a dû pour l’instant remiser les ambitions qu’il nourrit pour le parti. Bien lui en a pris. C’est à partir de sa suite d’un hôtel de la place que Cissé a démarché et entrepris les délégués pour constituer une commission d’investiture d’un nouveau bureau.Une commission qui de fait se réduisait à sa seule personne. Il a donc confectionné sa liste, l’a présentée en plénière. Mais les délégués n’étaient pas d’accord sur tout, en particulier sur la tentative du mentor d’exclure du nouveau bureau le deuxième vice-président, Oumar Ibrahim Touré. Devant la réticence des délégués à cautionner sa liste, il a été appelé d’urgence et est venu au pas de charge. Finalement tout est rentré dans l’ordre. Oumar Touré s’est révélé indéboulonnable. Selon beaucoup de délégués, il est le véritable homme fort du parti.
A l’issue des travaux, un bureau consensuel de 67 membres a été mis en place. Les seuls changements notables sont l’élargissement du nouveau BEN et l’entrée de nouveaux adhérents. Younoussi Touré et Oumar I Touré gardent leurs postes respectifs de président et deuxième vice-président du bureau exécutif national de l’URD.
Reste à espérer que dans un proche avenir, ce parti tiendra de véritables assises au cours desquelles le débat démocratique ne sera pas tué dès l’entame.
Cheick Tandina
Congrès de l’URD : Soumaïla impose Younoussi !
L'Aube - 28/04/2008
Comme prévu le 2ème congrès ordinaire de l’URD s’est tenu les 26 et 27 avril derniers. Mais les changements attendus n’ont pas été opérés, en particulier le renouvellement de la direction du parti. La main du Maître, Soumaïla Cissé, n’est pas été étrangère à ce sur-place.
Le week-end dernier, l’Union pour la République et la Démocratie a tenu comme promis son deuxième congrès ordinaire. Et comme promis, ces assises se sont déroulées dans une certaine sérénité et une atmosphère quelque peu apaisée, malgré la tension et la crise qui couve. En revanche, les changements annoncés par de nombreux observateurs et souhaités par la majorité des militants du parti, n’ont pas eu lieu. Et pour cause. Dès l’ouverture du congrès, les jeux semblaient être faits et les dés pipés à l’avance. En témoignent les deux seuls discours tenus lors de cette cérémonie, et qui serviront d’ailleurs de documents de travail. Le premier a été prononcé par Younoussi Touré, président sortant du bureau exécutif national de l’Union. Il y a prôné, tout au long, l’unité et la cohésion, la défense de l’identité du parti. Une identité qui pourrait se réduire à une seule et même personne. Son mentor et maître Soumaïla Cissé, qu’il a présenté pour la première fois au public comme étant le « fondateur » de l’URD. Et il lui a donné la parole, fait inédit quand on sait que Cissé a toujours refusé de figurer officiellement sur la liste des membres. Mais il faut croire que Younoussi avait besoin de l’onction du mentor et, ce, dès l’entame du congrès. Il ne sera pas déçu. Cissé dans son speech a félicité et encouragé le président sortant, lui a renouvelé son soutien et sa confiance. Auparavant, il a évoqué les déchirures et divisions au sein des partis (il en sait quelque chose) Dans son sens, toute ambition émanant d’un autre et tendant à bouleverser l’ordre établi par lui est un acte contre le parti. Son ordre : arrêter les chicanes et polémiques vaines. Tous doivent avoir obéissance et fidélité, éprouver probité et loyauté envers lui, seul et unique fondateur du parti. Ce sont là ses seuls critères d’appréciation. En Younoussi, il a trouvé l’homme idéal pour continuer à régenter un parti qui aspire à plus de démocratie et de responsabilité.
Ce sens de la responsabilité viendra de la part d’un autre. Le deuxième vice-président qui, avec de nombreux autres camarades, avait tenté de prendre les commandes du parti pour lui impulser une véritable démocratie et l’arracher des griffes du mentor, de son emprise et de ses diktats. Mais dans un souci d’apaisement, de cohésion et d’unité, il a dû pour l’instant remiser les ambitions qu’il nourrit pour le parti. Bien lui en a pris. C’est à partir de sa suite d’un hôtel de la place que Cissé a démarché et entrepris les délégués pour constituer une commission d’investiture d’un nouveau bureau.Une commission qui de fait se réduisait à sa seule personne. Il a donc confectionné sa liste, l’a présentée en plénière. Mais les délégués n’étaient pas d’accord sur tout, en particulier sur la tentative du mentor d’exclure du nouveau bureau le deuxième vice-président, Oumar Ibrahim Touré. Devant la réticence des délégués à cautionner sa liste, il a été appelé d’urgence et est venu au pas de charge. Finalement tout est rentré dans l’ordre. Oumar Touré s’est révélé indéboulonnable. Selon beaucoup de délégués, il est le véritable homme fort du parti.
A l’issue des travaux, un bureau consensuel de 67 membres a été mis en place. Les seuls changements notables sont l’élargissement du nouveau BEN et l’entrée de nouveaux adhérents. Younoussi Touré et Oumar I Touré gardent leurs postes respectifs de président et deuxième vice-président du bureau exécutif national de l’URD.
Reste à espérer que dans un proche avenir, ce parti tiendra de véritables assises au cours desquelles le débat démocratique ne sera pas tué dès l’entame.
Cheick Tandina
Le satisfecit de Soumi
SATISFECT DE SOUMAILA CISSE sur maliweb.net ::
Deuxième congrès de l’URD : Le satisfecit de Soumi à l’endroit de Younoussi
Le Pouce - 28/04/2008
Les rideaux du deuxième congrès de l’URD sont tombés depuis dimanche 27 avril 2008, au Centre International des Conférences de Bamako. Les travaux se sont déroulés sous la présidence de Soumaïla Cissé en présence de Younoussi Touré et d’autres hauts cadres du parti. A l’issu du congrès de deux jours, Younoussi Touré a été reconduit pour diriger le parti avec un bureau de 64 membres. Quant à Oumar Ibrahim Touré, il reste toujours le 2ème vice-président. Cette désignation était prévisible, si l’on sait qu’à l’ouverture des travaux le Fondateur du parti, Soumaïla Cissé avait pris fait et cause pour le président Younoussi Touré, menacé par son jeune frère Oumar Ibrahim Touré. Puisse la sagesse guider les 64 membres de ce nouveau pour un mandat de cinq ans.
Très tôt, les cars de Gana Transport ont effectué des navettes incessantes entre les communes et le CICB pour l’acheminement des militants du parti. De grands moyens ont été déployés pour battre le record de la mobilisation. La salle des dix milles places et celle des banquets ont refusé du monde. Les organisateurs, débordés, ont invité les retardataires à retourner à la maison suivre les travaux du congrès sur les ondes des radios. C’est sous des ovations les plus nourries que Soumaïla Cissé fera son entrée dans la salle des milles places, pleine à craquer.
L’animation était assurée par la cantatrice Mah Kouyaté N°1. Les partis amis de la classe politique malienne et de l’extérieur ont répondu massivement à l’invitation qui leur a été adressée. Après l’arrivée de Soumaïla Cissé, ce fut le tour de Younoussi Touré, le président en exercice, de faire son entrée.
La direction du parti avait convié les congressistes de l’intérieure et de l’extérieur à faire le bilan, renouveler les instances dirigeantes et fixer le cap sur l’avenir du parti.
Le président Younoussi Touré a parlé de l’unification du parti, a lancé un appel à l’unité du parti, en mettant un accent particulier sur la vie politique nationale, la conjoncture économique et sociale et la situation internationale.
A l’endroit des militantes et militants de l’URD, Younoussi a salué la présence de Soumaïla Cissé, dit « soumi » et a indiqué que « sans aucun moyen propre, les femmes et les hommes qui ont fondé ce parti avaient la volonté inébranlable de faire la politique autrement et de redonner à l’action politique dans notre pays, une réelle crédibilité. Fidèle à ses principes, notre parti a construit patiemment une politique d’ouverture et de rassemblement des partis politiques et une stratégie d’alliance constructive au cours des consultations électorales qui se sont déroulées dans notre pays ».
Dans son intervention, le président fondateur du parti, Soumaïla Cissé a clairement exprimé sa satisfaction à l’égard du mandat de Younoussi Touré à la tête du parti. « Je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle mon entière confiance.», a clamé Soumi. A la lecture des premières lignes du discours de Soumaïla Cissé, l’on devine aisément que les congressistes ont été poussés à faire pencher la balance du côté de l’actuel président.
A ce discours, s’ajoute les flèches du président Younoussi Touré : « l’ambition de l’URD est de gagner les élections générales de 2012, pour remporter cette victoire finale, le parti doit s’appuyer sur des militantes et des militants convaincus, loyaux, prêts à se sacrifier pour lui et qui placent ses intérêts au-delà de leurs intérêt particuliers». Le projet de la mission sacrée qui est la consolidation et la cohésion au sein du parti, est visiblement voué à l'échec.
Sans nul doute, l’URD est la deuxième force politique du Mali qui a son actif 136 conseillers communaux, 15 conseillers nationaux, 104 maires et 29 députés à l’Assemblée Nationale. Un engagement qui est à saluer. Mais, cet engagement risque de perdre son élan après la tenue du deuxième congrès.
Adama Diarra
Deuxième congrès de l’URD : Le satisfecit de Soumi à l’endroit de Younoussi
Le Pouce - 28/04/2008
Les rideaux du deuxième congrès de l’URD sont tombés depuis dimanche 27 avril 2008, au Centre International des Conférences de Bamako. Les travaux se sont déroulés sous la présidence de Soumaïla Cissé en présence de Younoussi Touré et d’autres hauts cadres du parti. A l’issu du congrès de deux jours, Younoussi Touré a été reconduit pour diriger le parti avec un bureau de 64 membres. Quant à Oumar Ibrahim Touré, il reste toujours le 2ème vice-président. Cette désignation était prévisible, si l’on sait qu’à l’ouverture des travaux le Fondateur du parti, Soumaïla Cissé avait pris fait et cause pour le président Younoussi Touré, menacé par son jeune frère Oumar Ibrahim Touré. Puisse la sagesse guider les 64 membres de ce nouveau pour un mandat de cinq ans.
Très tôt, les cars de Gana Transport ont effectué des navettes incessantes entre les communes et le CICB pour l’acheminement des militants du parti. De grands moyens ont été déployés pour battre le record de la mobilisation. La salle des dix milles places et celle des banquets ont refusé du monde. Les organisateurs, débordés, ont invité les retardataires à retourner à la maison suivre les travaux du congrès sur les ondes des radios. C’est sous des ovations les plus nourries que Soumaïla Cissé fera son entrée dans la salle des milles places, pleine à craquer.
L’animation était assurée par la cantatrice Mah Kouyaté N°1. Les partis amis de la classe politique malienne et de l’extérieur ont répondu massivement à l’invitation qui leur a été adressée. Après l’arrivée de Soumaïla Cissé, ce fut le tour de Younoussi Touré, le président en exercice, de faire son entrée.
La direction du parti avait convié les congressistes de l’intérieure et de l’extérieur à faire le bilan, renouveler les instances dirigeantes et fixer le cap sur l’avenir du parti.
Le président Younoussi Touré a parlé de l’unification du parti, a lancé un appel à l’unité du parti, en mettant un accent particulier sur la vie politique nationale, la conjoncture économique et sociale et la situation internationale.
A l’endroit des militantes et militants de l’URD, Younoussi a salué la présence de Soumaïla Cissé, dit « soumi » et a indiqué que « sans aucun moyen propre, les femmes et les hommes qui ont fondé ce parti avaient la volonté inébranlable de faire la politique autrement et de redonner à l’action politique dans notre pays, une réelle crédibilité. Fidèle à ses principes, notre parti a construit patiemment une politique d’ouverture et de rassemblement des partis politiques et une stratégie d’alliance constructive au cours des consultations électorales qui se sont déroulées dans notre pays ».
Dans son intervention, le président fondateur du parti, Soumaïla Cissé a clairement exprimé sa satisfaction à l’égard du mandat de Younoussi Touré à la tête du parti. « Je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle mon entière confiance.», a clamé Soumi. A la lecture des premières lignes du discours de Soumaïla Cissé, l’on devine aisément que les congressistes ont été poussés à faire pencher la balance du côté de l’actuel président.
A ce discours, s’ajoute les flèches du président Younoussi Touré : « l’ambition de l’URD est de gagner les élections générales de 2012, pour remporter cette victoire finale, le parti doit s’appuyer sur des militantes et des militants convaincus, loyaux, prêts à se sacrifier pour lui et qui placent ses intérêts au-delà de leurs intérêt particuliers». Le projet de la mission sacrée qui est la consolidation et la cohésion au sein du parti, est visiblement voué à l'échec.
Sans nul doute, l’URD est la deuxième force politique du Mali qui a son actif 136 conseillers communaux, 15 conseillers nationaux, 104 maires et 29 députés à l’Assemblée Nationale. Un engagement qui est à saluer. Mais, cet engagement risque de perdre son élan après la tenue du deuxième congrès.
Adama Diarra
Le «Prophète Ismaël» Cissé
CONGRES URD Le 2è congrèsde l’URD : Le «Prophète Ismaël» Cissé attise le feu en imposant sa paix sur maliweb.net ::
Aurore - 28/04/2008
Au cours d’assises cruciales où la cohésion et le leadership étaient les principaux enjeux, l’ingérence du président de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, a été déterminante dès l’ouverture des travaux. Elle a abouti à la réélection du président sortant, mais en engluant l’Union pour la République et la Démocratie dans une nouvelle série de vendetta entre partisans du ministre Oumar Ibrahim Touré et de Younoussi Touré. Par-delà les vœux et engagements de façade en faveur de l’unité.
Le 2ème Congrès ordinaire de l’URD a finalement vécu. L’événement a pris fin, hier dimanche, au Centre International de Conférence de Bamako, après deux jours de remue-ménage qui ont occasionné la présence de plus d’un milliers de délégués en provenance des quatre coins du Mali et de l’extérieur. La mobilisation était singulièrement impressionnante, samedi matin, à la cérémonie d’ouverture des assises. Si grande que le surplus de la marée humaine a dû se contenter d’écran géant dans les salles secondaires du CICB.
Une affluence moindre a marqué la clôture des travaux, qui a consacré la réélection de Younoussi Touré à son poste de président du parti. C’est le même statu quo dans l’affectation de la plupart des plus hautes responsabilités car le ministre Oumar
Ibrahim Touré reste 2ème vice-président tout comme camarade et collègue du gouvernement, M Abdoul Wahab Berté, 1er vice-président du parti. Idem pour les présidents d’honneur avec, à leur le Doyen Oumar Samba Diallo. Mais c’est plutôt le véritable ménage pour nombre de fonctions subalternes mais stratégiques au sein d’un bureau porté à près de soixante-dix membres, ouverture aux adhésions nouvelles exige.
Tel en ont décidé les jeux et enjeux d’une partie dont les dés étaient manifestement pipés, de façon à écarter toutes ardeur ou velléités ambitieuses contraires.
Aussi une déterminante partition est-elle revenue à celui qui dirige l’URD d’une main de fer, depuis sa résidence Ouagalaise. Le président de la Commission de l’UEMOA, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est intervenu dès l’entrée des assises, en déclarant sans ambages son parti et ses préférence en faveur de Younoussi Touré. « Je voudrais féliciter et encourager le Président YounoussiTouré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle ma confiance » .
C’est par ce ton semblable à celui du chef d’entreprise satisfait du résultat de l’employé que Soumaïla Cissé a orienté le choix des militants de sa formation politique où les frontières entre droits partisan et patrimonial ne paraissent visiblement pas assez étanche. L’autorité morale de l’URD justifie par ailleurs son ingérence par la nécessité de préserver ce fait son attractivité sur l’échiquier politique national : l’unité et la cohésion en son sein. Et, en appelant de tous ses vœux à la sauvegarde de ces deux denrées rares sur la scène politique malienne, le candidat à la présidentielle de 2002 - qui regrette tacitement d’avoir été à l’origine d’une division dramatique à l’Adéma-PASJ – a dû se mettre dans la peau d’un véritable messie de l’unité.
Avec notamment des expression dont la solennité, la rythmique et le style n’ont rien à envier aux révélations faites à Moïse sur le Mont Sinaï. Dans un « diplôme d’honneur de l’unité » décerné à tous les participants aux assises, le « Prophète Ismaël » s’est en effet illustré par des recommandations religieuses du genre : « Dans le feu, Dans la tempête, Dans l’Épreuve ou la joie, Jusqu’à la victoire finale de l’URD, Je cheminerai dans l’unité quoi qu’il arrive. Pour le Mali et pour l’Afrique.
Pour le combat engagé pour l’URD, nous voilà liés pour toujours, Car, unis, nous vaincrons ». Ce sont, en substance, les propos par lesquels le président de la Commission de l’UEMOA a voulu toucher la corde sensible de son peuple et l’orienter dans le sens d’une infaillible cohésion, un appel qui, par moment, a sonné comme une mise en garde : « Je voudrais que qu’il soit certain pour tous que nul prophète solitaire n’est attendu », a-t-il, par la même occasion prévenu, avant de descendre personnellement dans l’arène pour influencer le 2ème Congrès.
En définitive, tout a été respecté au 2ème congrès du Parti de l’Entente sauf les règles de la démocratie, et pour cause. Il se susurre que Soumaïla Cissé ne s’est pas limité à une orientation verbale publique des militants de son parti ; il lui est même arrivé de siéger dans la commission d’investiture pour clarifier ou arbitrer des choix arrêtés en réalité depuis la veille. Conséquence : la formation du bureau a subi des choix manifestement plus motivés par une prédisposition à la dévotion que par la compétence ou la légitimité.
Comment comprendre autrement que la totalité du secrétariat général soit balayée au profit de militants plus proches de l’autorité morale du parti. Salikou Sanogo et l’actuel chef de cabinet du Premier Ministre, Alou Sow, en ont particulièrement fait les frais. Le second quitte totalement la direction de l’Urd, tandis que le premier est relégué à la sixième vice-présidence au profit Lassana Koné, l’époux à la belle de Soumaïla Cissé.
Seulement voilà : si cette façon arbitraire de trancher le différend URD a momentanément contraint une tendance à la résignation, elle n’a visiblement pas permis de résoudre définitivement la crise, dont le nombre des protagonistes inclut désormais une autorité morale jusqu’alors créditée d’une certaine neutralité. Soumaïla Cissé et son parti ont pourtant si besoin d’une totalité de leurs forces pour atteindre les futurs objectifs électoraux de 2009 que le nouveau président fraîchement élu (ou désigné) a lui-même décrit comme une confirmation des performances du parti après les révélations de 2004 et 2007.
Abdrahamane Keïta
Aurore - 28/04/2008
Au cours d’assises cruciales où la cohésion et le leadership étaient les principaux enjeux, l’ingérence du président de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, a été déterminante dès l’ouverture des travaux. Elle a abouti à la réélection du président sortant, mais en engluant l’Union pour la République et la Démocratie dans une nouvelle série de vendetta entre partisans du ministre Oumar Ibrahim Touré et de Younoussi Touré. Par-delà les vœux et engagements de façade en faveur de l’unité.
Le 2ème Congrès ordinaire de l’URD a finalement vécu. L’événement a pris fin, hier dimanche, au Centre International de Conférence de Bamako, après deux jours de remue-ménage qui ont occasionné la présence de plus d’un milliers de délégués en provenance des quatre coins du Mali et de l’extérieur. La mobilisation était singulièrement impressionnante, samedi matin, à la cérémonie d’ouverture des assises. Si grande que le surplus de la marée humaine a dû se contenter d’écran géant dans les salles secondaires du CICB.
Une affluence moindre a marqué la clôture des travaux, qui a consacré la réélection de Younoussi Touré à son poste de président du parti. C’est le même statu quo dans l’affectation de la plupart des plus hautes responsabilités car le ministre Oumar
Ibrahim Touré reste 2ème vice-président tout comme camarade et collègue du gouvernement, M Abdoul Wahab Berté, 1er vice-président du parti. Idem pour les présidents d’honneur avec, à leur le Doyen Oumar Samba Diallo. Mais c’est plutôt le véritable ménage pour nombre de fonctions subalternes mais stratégiques au sein d’un bureau porté à près de soixante-dix membres, ouverture aux adhésions nouvelles exige.
Tel en ont décidé les jeux et enjeux d’une partie dont les dés étaient manifestement pipés, de façon à écarter toutes ardeur ou velléités ambitieuses contraires.
Aussi une déterminante partition est-elle revenue à celui qui dirige l’URD d’une main de fer, depuis sa résidence Ouagalaise. Le président de la Commission de l’UEMOA, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est intervenu dès l’entrée des assises, en déclarant sans ambages son parti et ses préférence en faveur de Younoussi Touré. « Je voudrais féliciter et encourager le Président YounoussiTouré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle ma confiance » .
C’est par ce ton semblable à celui du chef d’entreprise satisfait du résultat de l’employé que Soumaïla Cissé a orienté le choix des militants de sa formation politique où les frontières entre droits partisan et patrimonial ne paraissent visiblement pas assez étanche. L’autorité morale de l’URD justifie par ailleurs son ingérence par la nécessité de préserver ce fait son attractivité sur l’échiquier politique national : l’unité et la cohésion en son sein. Et, en appelant de tous ses vœux à la sauvegarde de ces deux denrées rares sur la scène politique malienne, le candidat à la présidentielle de 2002 - qui regrette tacitement d’avoir été à l’origine d’une division dramatique à l’Adéma-PASJ – a dû se mettre dans la peau d’un véritable messie de l’unité.
Avec notamment des expression dont la solennité, la rythmique et le style n’ont rien à envier aux révélations faites à Moïse sur le Mont Sinaï. Dans un « diplôme d’honneur de l’unité » décerné à tous les participants aux assises, le « Prophète Ismaël » s’est en effet illustré par des recommandations religieuses du genre : « Dans le feu, Dans la tempête, Dans l’Épreuve ou la joie, Jusqu’à la victoire finale de l’URD, Je cheminerai dans l’unité quoi qu’il arrive. Pour le Mali et pour l’Afrique.
Pour le combat engagé pour l’URD, nous voilà liés pour toujours, Car, unis, nous vaincrons ». Ce sont, en substance, les propos par lesquels le président de la Commission de l’UEMOA a voulu toucher la corde sensible de son peuple et l’orienter dans le sens d’une infaillible cohésion, un appel qui, par moment, a sonné comme une mise en garde : « Je voudrais que qu’il soit certain pour tous que nul prophète solitaire n’est attendu », a-t-il, par la même occasion prévenu, avant de descendre personnellement dans l’arène pour influencer le 2ème Congrès.
En définitive, tout a été respecté au 2ème congrès du Parti de l’Entente sauf les règles de la démocratie, et pour cause. Il se susurre que Soumaïla Cissé ne s’est pas limité à une orientation verbale publique des militants de son parti ; il lui est même arrivé de siéger dans la commission d’investiture pour clarifier ou arbitrer des choix arrêtés en réalité depuis la veille. Conséquence : la formation du bureau a subi des choix manifestement plus motivés par une prédisposition à la dévotion que par la compétence ou la légitimité.
Comment comprendre autrement que la totalité du secrétariat général soit balayée au profit de militants plus proches de l’autorité morale du parti. Salikou Sanogo et l’actuel chef de cabinet du Premier Ministre, Alou Sow, en ont particulièrement fait les frais. Le second quitte totalement la direction de l’Urd, tandis que le premier est relégué à la sixième vice-présidence au profit Lassana Koné, l’époux à la belle de Soumaïla Cissé.
Seulement voilà : si cette façon arbitraire de trancher le différend URD a momentanément contraint une tendance à la résignation, elle n’a visiblement pas permis de résoudre définitivement la crise, dont le nombre des protagonistes inclut désormais une autorité morale jusqu’alors créditée d’une certaine neutralité. Soumaïla Cissé et son parti ont pourtant si besoin d’une totalité de leurs forces pour atteindre les futurs objectifs électoraux de 2009 que le nouveau président fraîchement élu (ou désigné) a lui-même décrit comme une confirmation des performances du parti après les révélations de 2004 et 2007.
Abdrahamane Keïta
Soumaïla Cissé met fin aux ambitions de Oumar Ibrahima Touré
URD : Soumaïla Cissé met fin aux ambitions de Oumar Ibrahima Touré sur maliweb.net ::
Nouvel Horizon - 28/04/2008
L’un des temps forts du 2ème congrès ordinaire de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) tenu les 26 et 27 avril 2008 a été le discours d’appel pour l’unité du parti prononcé par Soumaïla Cissé lors de la cérémonie d’ouverture. Une fois de plus, Soumaïla Cissé a surpris plus d’un, toujours fidèle à la philosophie de rassemblement qui est à la base de l’URD né de la fusion de plusieurs partis politiques tels l’URD, le MC-CDR, le PMDR, puis la CND et le PMPS.
En disant ceci, Soumaïla Cissé, le fondateur de l’URD met fin aux prétentions de Oumar Ibrahima Touré de devenir président du parti “Je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle mon entière confiance”.
Nouvel Horizon - 28/04/2008
L’un des temps forts du 2ème congrès ordinaire de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) tenu les 26 et 27 avril 2008 a été le discours d’appel pour l’unité du parti prononcé par Soumaïla Cissé lors de la cérémonie d’ouverture. Une fois de plus, Soumaïla Cissé a surpris plus d’un, toujours fidèle à la philosophie de rassemblement qui est à la base de l’URD né de la fusion de plusieurs partis politiques tels l’URD, le MC-CDR, le PMDR, puis la CND et le PMPS.
En disant ceci, Soumaïla Cissé, le fondateur de l’URD met fin aux prétentions de Oumar Ibrahima Touré de devenir président du parti “Je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle mon entière confiance”.
L'URD EN RANGS SERRES
Congrès de l'URD : LES RANGS SONT RESTÉS SERRÉS surr L'ESSOR : Quotidien National d'Information du Mali
l'Essor n°16186 du - 2008-04-29 L'appel à l'unité et à la cohésion a été entendu. Le parti se positionne pour les échéances électorales à venir
On l'avait annoncé comme le congrès de tous les dangers. Finalement, tout s'est bien passé. Du moins d'après tous les indices qui ont pu être relevés. L'Union pour la République et la démocratie a en effet tenu dans la sérénité samedi et dimanche derniers, son deuxième congrès ordinaire.Ces assises étaient d'autant plus attendues par les observateurs de la scène politique que depuis février dernier, une certaine fébrilité régnait au sein du parti. Les rivalités au sommet avaient éclaté au grand jour quand le deuxième vice-président de la formation, Oumar Ibrahim Touré, avait annoncé de manière fracassante sa candidature à la présidence de l'Union. Il est vrai que le parti avait pu presque aussitôt limiter les dégâts en arrivant à convaincre son dirigeant de retirer l'annonce de sa candidature dans les termes qu'il avait utilisés. Le deuxième vice-président s'était ensuite rendu à Ouagadougou pour avoir une franche discussion avec Soumaïla Cissé. Mais en dépit des efforts déployés pour en limiter les retombées, l'épisode avait sans aucun doute laissé des traces. Pour preuve, à la veille de l'ouverture du congrès encore, des rumeurs faisaient état de la candidature du deuxième vice-président à la tête du parti. Les mêmes rumeurs évoquaient la probabilité d'une bataille pour la direction du parti entre le président Younoussi Touré et les deux premiers vice-présidents, Abdoul Wahab Berthé et Oumar Ibrahim Touré.C'est dans un tel contexte non dénué de tension que le deuxième congrès ordinaire de l'URD s'était ouvert samedi dernier au Centre international des conférences de Bamako. Les délégués des 55 sections, des 700 sous-sections, les membres du Bureau exécutif national participaient à ces assises qui s'étaient ouvertes en présence de nombreux invités dont des représentants d'autres partis.Trois principaux points étaient à l'ordre du jour de ce congrès : le bilan du parti au cours de ses quatre années d'existence, le renouvellement du bureau exécutif national et les mesures à prendre dans la perspective des batailles futures. L'Union pour la République et la démocratie jouait gros lors de ces assises. En effet, elle, qui est réputée pour sa capacité à absorber les petites formations et les dissidents d'autres partis, courait à son tour le risque d'une déchirure. C'est sans doute pour conjurer une éventuelle crise que tous les intervenants à la cérémonie d'ouverture avaient insisté sur la nécessité de préserver l'unité et la cohésion du parti.Ainsi, Younoussi Touré avait fait le constat d'une classe politique éclatée, pas loin du discrédit. La démarche de regroupement des forces politiques enclenchée par l'URD était dans ce contexte perçue comme innovante. Il faut donc poursuivre sur cette voie et continuer à fédérer les partis, à maintenir l'esprit d'équipe, a-t-il insisté.
Un capitaine qui gagne : Faisant le bilan du parti, il dira qu'en cinq ans, l'URD a pu se hisser à la deuxième place des forces politiques maliennes avec 1136 conseillers communaux, 104 maires, 29 députés et 18 conseillers nationaux. Ces acquis sont le résultat de la cohésion qui a prévalu jusque là, poursuivra Younoussi Touré, en relevant que l'Union est le seul parti pouvant se targuer d'être la somme de plusieurs partis qui ont décidé de se mettre volontairement ensemble. Il est donc de la responsabilité des dirigeants de la formation de poursuivre sur cette belle lancée et de voler vers d'autres victoires. "Le parti de la Poignée de mains", a dit son président, se donne un seul mot d'ordre : gagner les élections communales de 2009 et les élections générales de 2012.C'est le même appel à l'unité qui a marqué l'intervention de Soumaïla Cissé, président de la Commission de l'UEMOA et inspirateur du parti. "La division est un drame. Un drame pour les militants et pour l'avenir. L'URD se doit de préserver son label, qui est l'unité", plaidera-t-il, indiquant que sa formation doit rester le parti de la libre expression et du débat, et non celui de la polémique vaine. La discorde est un mal qui ronge les formations politiques, insistera l'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2002. Il a ensuite appelé les militants à démontrer que le parti est capable de se dépasser."Unité", "rassemblement", "sursaut collectif", voilà des termes qui sont revenues régulièrement dans l'intervention de Soumaïla Cissé qui a invité les congressistes à prendre le "diplôme d'honneur pour l'unité", avant d'assurer qu'il y a de la place pour tout le monde à l'URD. Il a invité le parti à se mettre en ordre de bataille pour 2009 et 2012. L'un des moments forts de l'intervention de Soumaïla Cissé a été l'hommage qu'il rendu à l'action de Younoussi Touré à la tête du parti. "Un capitaine qui gagne depuis cinq ans. Je lui renouvelle mon entière confiance", a-t-il martelé. Une façon de porter une appréciation sans équivoque sur la gestion actuelle du parti. Soumaïla Cissé a conclu en disant que l'URD est préoccupée par les grandes questions d'actualité comme la cherté de la vie, la crise de l'école, la situation au nord-est de Kidal. Le parti soutient le gouvernement dans ces épreuves.Après cette cérémonie d'ouverture, les travaux proprement dits pouvaient commencer. Les couloirs continuaient de bruire de rumeurs. Mais celles-ci ne comportaient plus aucun caractère alarmant. Les discours de la cérémonie d'ouverture, et plus particulièrement celui de Soumaïla Cissé, avaient déminé le terrain et installé la certitude que les choses se feraient dans le calme. Ce que confirma la cérémonie de clôture. Le nouveau Bureau exécutif national (dont le nombre de membres est passé de 51 à 67) proposé par la commission d'investiture a été entériné par la plénière. Il n'y a pas eu de grands changements au plus haut niveau. Younoussi Touré reste président du parti. Le 1er vice-président Abdoul Wahab Berthé et le 2è vice-président Oumar Ibrahim Touré conservent leur poste. Le secrétaire général sortant, Salikou Sanogo, est promu 8è vice-président et se trouve remplacé au secrétariat général par Lassana Koné.Par ailleurs, fidèle à sa stratégie de rassemblement et d'intégration, l'URD a fait de la place aux personnalités qui ont rejoint le parti, dont Me Demba Traoré (ex-CNID), Ibrahim Hamaciré N'Douré et Souleymane Djibril N'Diaye (anciens du BDIA), Pascal Baba Coulibaly (en provenance de l'ADEMA). On note toutefois le départ du bureau de Boubacar Karamoko Coulibaly, aujourd'hui ambassadeur de notre pays à Abuja.Dans ses résolutions, le congrès a invité la direction nationale à poursuivre l'implantation du parti, à continuer à réserver un bon accueil aux nouveaux adhérents, et à se placer dans la perspective des échéances électorales de 2009 et 2012.
A. LAM
l'Essor n°16186 du - 2008-04-29 L'appel à l'unité et à la cohésion a été entendu. Le parti se positionne pour les échéances électorales à venir
On l'avait annoncé comme le congrès de tous les dangers. Finalement, tout s'est bien passé. Du moins d'après tous les indices qui ont pu être relevés. L'Union pour la République et la démocratie a en effet tenu dans la sérénité samedi et dimanche derniers, son deuxième congrès ordinaire.Ces assises étaient d'autant plus attendues par les observateurs de la scène politique que depuis février dernier, une certaine fébrilité régnait au sein du parti. Les rivalités au sommet avaient éclaté au grand jour quand le deuxième vice-président de la formation, Oumar Ibrahim Touré, avait annoncé de manière fracassante sa candidature à la présidence de l'Union. Il est vrai que le parti avait pu presque aussitôt limiter les dégâts en arrivant à convaincre son dirigeant de retirer l'annonce de sa candidature dans les termes qu'il avait utilisés. Le deuxième vice-président s'était ensuite rendu à Ouagadougou pour avoir une franche discussion avec Soumaïla Cissé. Mais en dépit des efforts déployés pour en limiter les retombées, l'épisode avait sans aucun doute laissé des traces. Pour preuve, à la veille de l'ouverture du congrès encore, des rumeurs faisaient état de la candidature du deuxième vice-président à la tête du parti. Les mêmes rumeurs évoquaient la probabilité d'une bataille pour la direction du parti entre le président Younoussi Touré et les deux premiers vice-présidents, Abdoul Wahab Berthé et Oumar Ibrahim Touré.C'est dans un tel contexte non dénué de tension que le deuxième congrès ordinaire de l'URD s'était ouvert samedi dernier au Centre international des conférences de Bamako. Les délégués des 55 sections, des 700 sous-sections, les membres du Bureau exécutif national participaient à ces assises qui s'étaient ouvertes en présence de nombreux invités dont des représentants d'autres partis.Trois principaux points étaient à l'ordre du jour de ce congrès : le bilan du parti au cours de ses quatre années d'existence, le renouvellement du bureau exécutif national et les mesures à prendre dans la perspective des batailles futures. L'Union pour la République et la démocratie jouait gros lors de ces assises. En effet, elle, qui est réputée pour sa capacité à absorber les petites formations et les dissidents d'autres partis, courait à son tour le risque d'une déchirure. C'est sans doute pour conjurer une éventuelle crise que tous les intervenants à la cérémonie d'ouverture avaient insisté sur la nécessité de préserver l'unité et la cohésion du parti.Ainsi, Younoussi Touré avait fait le constat d'une classe politique éclatée, pas loin du discrédit. La démarche de regroupement des forces politiques enclenchée par l'URD était dans ce contexte perçue comme innovante. Il faut donc poursuivre sur cette voie et continuer à fédérer les partis, à maintenir l'esprit d'équipe, a-t-il insisté.
Un capitaine qui gagne : Faisant le bilan du parti, il dira qu'en cinq ans, l'URD a pu se hisser à la deuxième place des forces politiques maliennes avec 1136 conseillers communaux, 104 maires, 29 députés et 18 conseillers nationaux. Ces acquis sont le résultat de la cohésion qui a prévalu jusque là, poursuivra Younoussi Touré, en relevant que l'Union est le seul parti pouvant se targuer d'être la somme de plusieurs partis qui ont décidé de se mettre volontairement ensemble. Il est donc de la responsabilité des dirigeants de la formation de poursuivre sur cette belle lancée et de voler vers d'autres victoires. "Le parti de la Poignée de mains", a dit son président, se donne un seul mot d'ordre : gagner les élections communales de 2009 et les élections générales de 2012.C'est le même appel à l'unité qui a marqué l'intervention de Soumaïla Cissé, président de la Commission de l'UEMOA et inspirateur du parti. "La division est un drame. Un drame pour les militants et pour l'avenir. L'URD se doit de préserver son label, qui est l'unité", plaidera-t-il, indiquant que sa formation doit rester le parti de la libre expression et du débat, et non celui de la polémique vaine. La discorde est un mal qui ronge les formations politiques, insistera l'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2002. Il a ensuite appelé les militants à démontrer que le parti est capable de se dépasser."Unité", "rassemblement", "sursaut collectif", voilà des termes qui sont revenues régulièrement dans l'intervention de Soumaïla Cissé qui a invité les congressistes à prendre le "diplôme d'honneur pour l'unité", avant d'assurer qu'il y a de la place pour tout le monde à l'URD. Il a invité le parti à se mettre en ordre de bataille pour 2009 et 2012. L'un des moments forts de l'intervention de Soumaïla Cissé a été l'hommage qu'il rendu à l'action de Younoussi Touré à la tête du parti. "Un capitaine qui gagne depuis cinq ans. Je lui renouvelle mon entière confiance", a-t-il martelé. Une façon de porter une appréciation sans équivoque sur la gestion actuelle du parti. Soumaïla Cissé a conclu en disant que l'URD est préoccupée par les grandes questions d'actualité comme la cherté de la vie, la crise de l'école, la situation au nord-est de Kidal. Le parti soutient le gouvernement dans ces épreuves.Après cette cérémonie d'ouverture, les travaux proprement dits pouvaient commencer. Les couloirs continuaient de bruire de rumeurs. Mais celles-ci ne comportaient plus aucun caractère alarmant. Les discours de la cérémonie d'ouverture, et plus particulièrement celui de Soumaïla Cissé, avaient déminé le terrain et installé la certitude que les choses se feraient dans le calme. Ce que confirma la cérémonie de clôture. Le nouveau Bureau exécutif national (dont le nombre de membres est passé de 51 à 67) proposé par la commission d'investiture a été entériné par la plénière. Il n'y a pas eu de grands changements au plus haut niveau. Younoussi Touré reste président du parti. Le 1er vice-président Abdoul Wahab Berthé et le 2è vice-président Oumar Ibrahim Touré conservent leur poste. Le secrétaire général sortant, Salikou Sanogo, est promu 8è vice-président et se trouve remplacé au secrétariat général par Lassana Koné.Par ailleurs, fidèle à sa stratégie de rassemblement et d'intégration, l'URD a fait de la place aux personnalités qui ont rejoint le parti, dont Me Demba Traoré (ex-CNID), Ibrahim Hamaciré N'Douré et Souleymane Djibril N'Diaye (anciens du BDIA), Pascal Baba Coulibaly (en provenance de l'ADEMA). On note toutefois le départ du bureau de Boubacar Karamoko Coulibaly, aujourd'hui ambassadeur de notre pays à Abuja.Dans ses résolutions, le congrès a invité la direction nationale à poursuivre l'implantation du parti, à continuer à réserver un bon accueil aux nouveaux adhérents, et à se placer dans la perspective des échéances électorales de 2009 et 2012.
A. LAM
URD:QUOI DE NEUF...?
Deuxième Congrès ordinaire de l’URD : Ouf, rien de nouveau sur maliweb.net
Le Renouveau - 29/04/2008
L’union pour la République et la Démocratie (URD) le parti de la poignée de main était en conclave le week-end dernier au Centre International des Conférences de Bamako. Ce congrès a été celui de l’élargissement du sommet du parti, avec l’incorporation de tous les responsables qui ont déserté leurs partis pour grossir les rangs de l’URD.
Cette rencontre était très attendue, les sorties du ministre de la santé, Oumar Ibrahim TOURE, qui avait claironné son intention de briser la présidence de l’URD avec ou sans l’aval du camarade Soumaïla CISSE. Etait-il au sérieux ? Ou testait-il ses forces seulement ?
Ailleurs le deuxième vice-président, Oumar Ibrahim TOURE allait prendre son premier revers, il ¨pouvait être rétrogradé, pour être le suppléant d’un obscur cadre du parti. Le Bureau National élu à l’issue de ce deuxième congrès, fait la place à tout le monde. Le seul postulant au poste de l’ancien premier ministre Younoussi TOURE reste figé à sa deuxième vice- présidence. Derrière le ministre de la Fonction Publique, Pr Abdoul Wahab BERTHE, qui sans tapage, s’est contenté de sa première vice-présidence. Le bureau n’a donc pas connu de bouleversement. Toutefois, le bureau mis en place accueille presque toute la légion étrangère, c'est-à-dire tous ceux qui ont quitté les Bureaux Nationaux d’autres partis.
De Maître Demba TRAORE du CNID à Mamadou Sissoko de l’USRDA en passant par Pascal Baba COULOUBALY et Djibril Souleymane N’diaye du BDIA Younoussi TOURE, le président réélu explique ces arrivées par l’esprit d’ouverture du parti. L’URD lors de ce congrès à fait de la place pour tous les prétendants à son bureau National et surtout parvenu à endiguer les prétentions de son deuxième vice-président de ministre de la santé qui estimait dans les colonnes de certains de nos confrères être à mesure de diriger le parti de Soumaïla CISSE.
A l’ouverture du congrès, le fondateur du parti, M. Soumaila Cissé, a avoué dans son discours qu’une équipe qui gagne ne mérite pas d’être changée. Il leur a confié la mission d’implanter davantage son parti en misant sur les prochaines échéances communales de 2009 et les élections présidentielles de 2012.
Pour ce faire, l’URD a plus que jamais besoin cohésion, d’unité. Le président de la commission de l’UEMOA, le camarade de l’URD, Soumaïla CISSE a proposé à ses militants le diplôme d’honneur de l’unité du parti. Ses amis politiques l’ont suivi dans cette quête d’unité qui est la seule voix qui l’amènera à Koulouba.
« Qui veut aller loin ménage sa monture ». A-t-on coutume d’entendre, Le congrès se propose de fournir au parti et à ses structures des outils de gestion afin de faire mieux la deuxième force politique du Mali, en essayant de faire mieux et plus espère prendre la place du premier qui n’est pas autre que l’UEMOA.
C’est ce parti seul qui devance l’URD au nombre d’élus (députés, conseillers municipaux, conseillers nationaux).
Les militants de l’URD ont-ils les moyens d’y parvenir ? La réponse dans une année, aux élections municipales de 2009.
Le duel Younoussi Touré-Oumar Ibrahim Touré n’aura pas lieu
Un duel était annoncé entre le président sortant, l’ancien premier ministre de Alpha Oumar Konaré et le ministre de la Santé du Général ATT.
C’est ignorer le rôle du Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest, Soumaila Cissé qui se devait de préserver toutes ses chances de rester le candidat naturel de son parti.
On n’est pas trop loin de 2012 et surtout de 2009 dont les élections de proximité fourniront aux observateurs les premières tendances des prochaines présidentielles.
Soumaila Cissé assure sa tranquillité en maintenant sa confiance au doyen Younoussi Touré qui ne se donnera pas sûrement une ambition de présidentiable.
Oumar Ibrahim Touré, qui croyait qu’une présence remarquée au gouvernement était un tremplin pour la présidence d’un parti, est vite revenu à la raison.
Manifestant au passage une rare élégance qui lui fait rester, pour se battre au sein du parti, en renforçant son courant.
Issa Laye Camara
Le Renouveau - 29/04/2008
L’union pour la République et la Démocratie (URD) le parti de la poignée de main était en conclave le week-end dernier au Centre International des Conférences de Bamako. Ce congrès a été celui de l’élargissement du sommet du parti, avec l’incorporation de tous les responsables qui ont déserté leurs partis pour grossir les rangs de l’URD.
Cette rencontre était très attendue, les sorties du ministre de la santé, Oumar Ibrahim TOURE, qui avait claironné son intention de briser la présidence de l’URD avec ou sans l’aval du camarade Soumaïla CISSE. Etait-il au sérieux ? Ou testait-il ses forces seulement ?
Ailleurs le deuxième vice-président, Oumar Ibrahim TOURE allait prendre son premier revers, il ¨pouvait être rétrogradé, pour être le suppléant d’un obscur cadre du parti. Le Bureau National élu à l’issue de ce deuxième congrès, fait la place à tout le monde. Le seul postulant au poste de l’ancien premier ministre Younoussi TOURE reste figé à sa deuxième vice- présidence. Derrière le ministre de la Fonction Publique, Pr Abdoul Wahab BERTHE, qui sans tapage, s’est contenté de sa première vice-présidence. Le bureau n’a donc pas connu de bouleversement. Toutefois, le bureau mis en place accueille presque toute la légion étrangère, c'est-à-dire tous ceux qui ont quitté les Bureaux Nationaux d’autres partis.
De Maître Demba TRAORE du CNID à Mamadou Sissoko de l’USRDA en passant par Pascal Baba COULOUBALY et Djibril Souleymane N’diaye du BDIA Younoussi TOURE, le président réélu explique ces arrivées par l’esprit d’ouverture du parti. L’URD lors de ce congrès à fait de la place pour tous les prétendants à son bureau National et surtout parvenu à endiguer les prétentions de son deuxième vice-président de ministre de la santé qui estimait dans les colonnes de certains de nos confrères être à mesure de diriger le parti de Soumaïla CISSE.
A l’ouverture du congrès, le fondateur du parti, M. Soumaila Cissé, a avoué dans son discours qu’une équipe qui gagne ne mérite pas d’être changée. Il leur a confié la mission d’implanter davantage son parti en misant sur les prochaines échéances communales de 2009 et les élections présidentielles de 2012.
Pour ce faire, l’URD a plus que jamais besoin cohésion, d’unité. Le président de la commission de l’UEMOA, le camarade de l’URD, Soumaïla CISSE a proposé à ses militants le diplôme d’honneur de l’unité du parti. Ses amis politiques l’ont suivi dans cette quête d’unité qui est la seule voix qui l’amènera à Koulouba.
« Qui veut aller loin ménage sa monture ». A-t-on coutume d’entendre, Le congrès se propose de fournir au parti et à ses structures des outils de gestion afin de faire mieux la deuxième force politique du Mali, en essayant de faire mieux et plus espère prendre la place du premier qui n’est pas autre que l’UEMOA.
C’est ce parti seul qui devance l’URD au nombre d’élus (députés, conseillers municipaux, conseillers nationaux).
Les militants de l’URD ont-ils les moyens d’y parvenir ? La réponse dans une année, aux élections municipales de 2009.
Le duel Younoussi Touré-Oumar Ibrahim Touré n’aura pas lieu
Un duel était annoncé entre le président sortant, l’ancien premier ministre de Alpha Oumar Konaré et le ministre de la Santé du Général ATT.
C’est ignorer le rôle du Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest, Soumaila Cissé qui se devait de préserver toutes ses chances de rester le candidat naturel de son parti.
On n’est pas trop loin de 2012 et surtout de 2009 dont les élections de proximité fourniront aux observateurs les premières tendances des prochaines présidentielles.
Soumaila Cissé assure sa tranquillité en maintenant sa confiance au doyen Younoussi Touré qui ne se donnera pas sûrement une ambition de présidentiable.
Oumar Ibrahim Touré, qui croyait qu’une présence remarquée au gouvernement était un tremplin pour la présidence d’un parti, est vite revenu à la raison.
Manifestant au passage une rare élégance qui lui fait rester, pour se battre au sein du parti, en renforçant son courant.
Issa Laye Camara
Colère du camp Oumar I Touré
Colère du camp Oumar I Touré : Le spectre d’un congrès extraordinaire à l’URD? DU CAMP OUMAR TOURE.. sur maliweb.net
Soir de Bamako - 29/04/2008
Au terme des assises du deuxième congrès ordinaire de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) tenues ce week-end, et qui a enregistré la participation des délégués de toutes ses sections de l’intérieur et de l’extérieur, le président sortant, M. Younoussi Touré, a été maintenu aux commandes du parti. Et cela, grâce (il faut le dire) au soutien, voire la “bénédiction“ du fondateur du parti, M. Soumaïla Cissé.
Mais il faut dire aussi que la partie n’a pas fini d’être jouée par ce parti qui aspire à se hisser au pouvoir, lors des élections législatives et présidentielles de 2012. Aussi, le parti tient avant tout à ratisser large, lors des prochaines communales de 2009.
Au regard des enjeux de ces différentes élections à venir, le défi sera sans le doute de taille pour l’URD, d’autant plus que les partisans du 2e vice-président, et non moins ministre URD de la Santé, commencent déjà à crier au complot, à la manigance du congrès, voire à la trahison. Bref, ils refusent de baisser les bras, et réclament à hue et à dia, et dans un bref délai, la tenue d’un congrès extraordinaire. C’est dire que le spectre d‘un tel congrès plane déjà sur l’URD.
Mais le 2e vice-président du parti, M. Oumar Ibrahim Touré, acceptera t-il de suivre ses supporters dans leur logique? Rien n’est moins sûr, d’autant plus qu’il n’a pas compris la façon dont les choses se sont précipitées, lors de ce congrès qui a vu “le ciel s’écrouler sur lui“. Car il semble que toutes ses ambitions sont du coup tombées à l’eau. Et comme dirait l’autre, “adieu, veaux, vaches...”.
Quand Soumaïla “livre” le 2e vice-président
Il semble donc que dès l’ouverture de ce congrès du parti de la “poignée de mains “, les dés ont été pipés contre le 2e vice-président. En tout cas, selon ses inconditionnels du parti. Et toujours selon eux, malgré un discours qui prône l’unité, les propos du fondateur du parti ont été par trop tranchants en faveur de la victoire du président sortant sur son adversaire.
“Je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis cinq ans. Qu’il en soit infiniment remercié . Je lui renouvelle mon entière confiance”, a en effet déclaré Soumaïla Cissé. Ce sont les petites phrases “assassines“ qui ont brisé tous les espoirs du 2e vice- président de l’URD, dans son ambition de briguer la présidence du parti contre Younoussi Touré.
Il semblait même que dans la salle du Centre International de Conférences, les délégués n’attendaient que cela. Ainsi fut scellé le sort d’un vice-président qui s’attendait à détrôner Younoussi Touré et se hisser à la présidence du parti. Aussi l’avait-il accusé de certaines carences : son “incompétence à gérer l’URD”, son “indisponibilité”, son “comportement amorphe”...
c’est dire qu’avant même ce congrès, le camp acquis à la cause du ministre URD était prêt à aller dans leur “logique“ de le supporter. Et le jour du congrès, ils ne se sont guère offusqués pour le montrer.
“Oui, nous voulons Oumar!”, clamaient-ils à qui voulait ou non les entendre. Et dans leurs déclarations, ils accusent tous le président de la Commission de l’UEMOA, venu spécialement pour le congrès. Selon eux, il est celui qui a “grillé la carte“ du ministre. Ainsi, les partisans de Oumar I. Touré n’ont pas cessé d’approcher les délégués du congrès, en vue de tenter de les amener à la “raison“ : celle d’être acquis à la cause du 2e vice-président.
Mieux, ces partisans auraient même “rendu visite“ à tous les logements où lesdits délégués étaient hébergés. C’est pourquoi jusqu’au début des assises du congrès, aucun militant n’était rassuré, encore moins fixé, sur l’issue u congrès.
Dans les deux camps, du côté de Younoussi comme de celui du 2e vice-président, chacun était confiant en sa force. Aussi pensait-on que la bataille sera rude. Mais dès l’ouverture du congrès, ce que tout le monde attendait, c’est-à-dire le verdict final, s’abattit tel un couperet, avec les propos du président de la Commission de l’UEMOA.
“En déclarant sa confiance à Younoussi Touré , Soumaïla Cissé à influencé le choix des délégués”, s’indignèrent des militants qui étaient tous acquis à la cause du 2e vice-président. Quant à celui qui fut, comme qui dirait, sauvé de justesse (le président Younoussi), il a profité de la clôture du congrès pour expliquer les objectifs à atteindre.
“Les tâches immédiates du nouveau bureau seront la réorganisation du parti, l’amélioration de son administration interne et la consolidation de la stratégie d’alliance, avec les autres formations politiques“, a dit le président réélu du parti.
Le bureau issu de ce deuxième congrès ordinaire de l’URD comprend 67 membres, dont 64 élus par le congrès. Les présidents d’honneur sont Oumar Samba Diallo, Bandiougou Bidia Doucouré, Ousmane A. Touré et Adama Mariko.
Laya DIARRA
Soir de Bamako - 29/04/2008
Au terme des assises du deuxième congrès ordinaire de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) tenues ce week-end, et qui a enregistré la participation des délégués de toutes ses sections de l’intérieur et de l’extérieur, le président sortant, M. Younoussi Touré, a été maintenu aux commandes du parti. Et cela, grâce (il faut le dire) au soutien, voire la “bénédiction“ du fondateur du parti, M. Soumaïla Cissé.
Mais il faut dire aussi que la partie n’a pas fini d’être jouée par ce parti qui aspire à se hisser au pouvoir, lors des élections législatives et présidentielles de 2012. Aussi, le parti tient avant tout à ratisser large, lors des prochaines communales de 2009.
Au regard des enjeux de ces différentes élections à venir, le défi sera sans le doute de taille pour l’URD, d’autant plus que les partisans du 2e vice-président, et non moins ministre URD de la Santé, commencent déjà à crier au complot, à la manigance du congrès, voire à la trahison. Bref, ils refusent de baisser les bras, et réclament à hue et à dia, et dans un bref délai, la tenue d’un congrès extraordinaire. C’est dire que le spectre d‘un tel congrès plane déjà sur l’URD.
Mais le 2e vice-président du parti, M. Oumar Ibrahim Touré, acceptera t-il de suivre ses supporters dans leur logique? Rien n’est moins sûr, d’autant plus qu’il n’a pas compris la façon dont les choses se sont précipitées, lors de ce congrès qui a vu “le ciel s’écrouler sur lui“. Car il semble que toutes ses ambitions sont du coup tombées à l’eau. Et comme dirait l’autre, “adieu, veaux, vaches...”.
Quand Soumaïla “livre” le 2e vice-président
Il semble donc que dès l’ouverture de ce congrès du parti de la “poignée de mains “, les dés ont été pipés contre le 2e vice-président. En tout cas, selon ses inconditionnels du parti. Et toujours selon eux, malgré un discours qui prône l’unité, les propos du fondateur du parti ont été par trop tranchants en faveur de la victoire du président sortant sur son adversaire.
“Je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis cinq ans. Qu’il en soit infiniment remercié . Je lui renouvelle mon entière confiance”, a en effet déclaré Soumaïla Cissé. Ce sont les petites phrases “assassines“ qui ont brisé tous les espoirs du 2e vice- président de l’URD, dans son ambition de briguer la présidence du parti contre Younoussi Touré.
Il semblait même que dans la salle du Centre International de Conférences, les délégués n’attendaient que cela. Ainsi fut scellé le sort d’un vice-président qui s’attendait à détrôner Younoussi Touré et se hisser à la présidence du parti. Aussi l’avait-il accusé de certaines carences : son “incompétence à gérer l’URD”, son “indisponibilité”, son “comportement amorphe”...
c’est dire qu’avant même ce congrès, le camp acquis à la cause du ministre URD était prêt à aller dans leur “logique“ de le supporter. Et le jour du congrès, ils ne se sont guère offusqués pour le montrer.
“Oui, nous voulons Oumar!”, clamaient-ils à qui voulait ou non les entendre. Et dans leurs déclarations, ils accusent tous le président de la Commission de l’UEMOA, venu spécialement pour le congrès. Selon eux, il est celui qui a “grillé la carte“ du ministre. Ainsi, les partisans de Oumar I. Touré n’ont pas cessé d’approcher les délégués du congrès, en vue de tenter de les amener à la “raison“ : celle d’être acquis à la cause du 2e vice-président.
Mieux, ces partisans auraient même “rendu visite“ à tous les logements où lesdits délégués étaient hébergés. C’est pourquoi jusqu’au début des assises du congrès, aucun militant n’était rassuré, encore moins fixé, sur l’issue u congrès.
Dans les deux camps, du côté de Younoussi comme de celui du 2e vice-président, chacun était confiant en sa force. Aussi pensait-on que la bataille sera rude. Mais dès l’ouverture du congrès, ce que tout le monde attendait, c’est-à-dire le verdict final, s’abattit tel un couperet, avec les propos du président de la Commission de l’UEMOA.
“En déclarant sa confiance à Younoussi Touré , Soumaïla Cissé à influencé le choix des délégués”, s’indignèrent des militants qui étaient tous acquis à la cause du 2e vice-président. Quant à celui qui fut, comme qui dirait, sauvé de justesse (le président Younoussi), il a profité de la clôture du congrès pour expliquer les objectifs à atteindre.
“Les tâches immédiates du nouveau bureau seront la réorganisation du parti, l’amélioration de son administration interne et la consolidation de la stratégie d’alliance, avec les autres formations politiques“, a dit le président réélu du parti.
Le bureau issu de ce deuxième congrès ordinaire de l’URD comprend 67 membres, dont 64 élus par le congrès. Les présidents d’honneur sont Oumar Samba Diallo, Bandiougou Bidia Doucouré, Ousmane A. Touré et Adama Mariko.
Laya DIARRA
URD : Pourquoi la bataille des caciques n’a pas eu lieu
URD : Pourquoi la bataille des caciques n’a pas eu lieu ... ? sur maliweb.net
Le Républicain - 29/04/2008
L’URD vient de tenir les 26 et 27 avril, un congrès plein d’enseignements. La bataille annoncée avec crainte entre le président du parti Younoussi Touré et le 2è vice-président Oumar Ibrahim Touré, de surcroît ministre de la santé, a été étouffée dans l’œuf.
Pour certains, Soumaïla Cissé a tenu le discours de la manipulation en ces termes : “je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle mon entière confiance”. Même si les partisans du 2ème vice-président n’ont pas apprécié ces paroles qui ont, selon eux, orienté les délégués, la goutte d’eau n’a pas fait déborder le vase. Le congrès a été clôturé comme il a débuté, sans dérapages. Malgré tout, dès la soirée du samedi, les partisans d’Oumar Ibrahim Touré ont entrepris des tractations dans les coulisses pour exprimer leur mécontentement. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait publiquement puisque le congrès était la tribune appropriée pour mener ce combat ? C’est la plus importante instance statutaire dont les textes conduisent le parti jusqu’au prochain congrès. Ils ont tout simplement jugé, m’a confié un militant, que ce n’était pas nécessaire. Qui avait intérêt à ce que l’URD explose ? Ce n’est pas la première fois que Soumaïla intervient pour faire prévaloir le consensus. Même ses adversaires ont donc accepté ce consensus. Finalement, le statut quo s’est fait autour du bureau. Il faut bien convenir que son discours a eu un impact considérable sur les militants. Il les avait avertis : n’ayez aucun doute sur le fait que l’attraction actuelle pour notre parti vient de l’image d’unité avec laquelle il rayonne aux yeux des populations ! Si nous perdons ce label, nous nous perdrons et nous ferons perdre le Mali. Continuons à cultiver l’humilité et ne nous laissons point emporter ni par les passions, ni par la vanité, ni par l’ambition qui tuent l’espoir et compromettent l’avenir…aucun militant, nulle part, ne sera frustré de son droit d’expression et de proposition. L’URD se veut un parti de débats où l’opinion contraire est fertilisante. Mais s’il vous plaît, arrêtons chicanes et polémiques vaines !”. Si le président de la Commission de l’UEMOA a laissé la voie libre à tous ceux qui veulent s’exprimer, pourquoi parlerait-on à la place de militants qui sont sous l’étendard de l’Union pour la République et la démocratie ? C’est vrai qu’il y a eu anguille sous roche et que le feu a couvé sous la cendre mais le fait que chacun reconnaisse ses limites est un enseignement de taille. Soumaïla Cissé a indiqué : “mettrons-nous en péril, pour des questions de personnes, l’exaltante mission de renaissance de la patrie qui est à la portée de l’URD et de ses alliés ? Pouvons-nous assumer que demain, l’histoire atteste que cette mission n’a pas été remplie à cause de nos aveuglements ?” C’était la douche froide pour les partisans d’Oumar Ibrahim Touré qui, encore une fois, est contraint de ravaler ses ambitions. Nous sommes en démocratie. C’est donc certain que si le consensus autour de la paix a fait foi, c’est parce que la majorité s’est rangée derrière cette règle du jeu. La politique répond aussi à des règles où le timing est très important. La tempête annoncée avant l’heure - un changement de direction du parti - a été l’arme avec laquelle les partisans d’Oumar Ibrahim Touré se sont fait hara-kiri. C’est pourquoi, en lançant l’appel à l’apaisement, le président de la commission de l’UEMOA a rallié à sa cause une bonne frange de militants qui n’avaient aucun intérêt à assister à une cassure. C’était dans une ambiance de peur de changer une équipe qui gagne. “J’entends, ici et là, a dit Soumaïla, les rumeurs d’un conflit larvé entre, soi-disant, anciens et nouveaux militants de l’URD, les premiers rejetant les seconds aux motifs d’un surcroît de légitimité. Même si je peux comprendre ce réflexe d’appropriation, il ne doit pas y avoir d’anciens et de nouveaux militants de l’URD mais seulement des militants de l’URD. Le seul critère d’appréciation pour tous doit reposer sur la compétence, la probité et la loyauté vis-à-vis du parti”. En fait, l’URD est appelé à régler rapidement ce conflit larvé qui risque d’être une autre épine dans les pieds du parti. Les problèmes latents étaient donc nombreux. Le combat n’a pas eu lieu car Soumaïla a mis ses adversaires en situation de minorité : celle des militants qui veulent mettre l’huile sur le feu. Le seul tort des partisans d’Oumar, c’est d’avoir confondu vitesse et précipitation en abattant toutes leurs cartes avant le congrès, car, même les invités étrangers s’attendaient, à travers leurs discours, à une confrontation fratricide. C’est en jouant au pompier avant l’heure que Soumaïla Cissé a pris de vitesse Oumar Ibrahim Touré et ses partisans. Les différents intervenants et les partis politiques ivoiriens se sont donc tous reconnus dans le discours de paix. Ce qui a d’ailleurs fait prévaloir le consensus entre les militants. Que cela soit sincère ou imposé.
Baba Dembélé
Le Républicain - 29/04/2008
L’URD vient de tenir les 26 et 27 avril, un congrès plein d’enseignements. La bataille annoncée avec crainte entre le président du parti Younoussi Touré et le 2è vice-président Oumar Ibrahim Touré, de surcroît ministre de la santé, a été étouffée dans l’œuf.
Pour certains, Soumaïla Cissé a tenu le discours de la manipulation en ces termes : “je voudrais féliciter et encourager le président Younoussi Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle mon entière confiance”. Même si les partisans du 2ème vice-président n’ont pas apprécié ces paroles qui ont, selon eux, orienté les délégués, la goutte d’eau n’a pas fait déborder le vase. Le congrès a été clôturé comme il a débuté, sans dérapages. Malgré tout, dès la soirée du samedi, les partisans d’Oumar Ibrahim Touré ont entrepris des tractations dans les coulisses pour exprimer leur mécontentement. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait publiquement puisque le congrès était la tribune appropriée pour mener ce combat ? C’est la plus importante instance statutaire dont les textes conduisent le parti jusqu’au prochain congrès. Ils ont tout simplement jugé, m’a confié un militant, que ce n’était pas nécessaire. Qui avait intérêt à ce que l’URD explose ? Ce n’est pas la première fois que Soumaïla intervient pour faire prévaloir le consensus. Même ses adversaires ont donc accepté ce consensus. Finalement, le statut quo s’est fait autour du bureau. Il faut bien convenir que son discours a eu un impact considérable sur les militants. Il les avait avertis : n’ayez aucun doute sur le fait que l’attraction actuelle pour notre parti vient de l’image d’unité avec laquelle il rayonne aux yeux des populations ! Si nous perdons ce label, nous nous perdrons et nous ferons perdre le Mali. Continuons à cultiver l’humilité et ne nous laissons point emporter ni par les passions, ni par la vanité, ni par l’ambition qui tuent l’espoir et compromettent l’avenir…aucun militant, nulle part, ne sera frustré de son droit d’expression et de proposition. L’URD se veut un parti de débats où l’opinion contraire est fertilisante. Mais s’il vous plaît, arrêtons chicanes et polémiques vaines !”. Si le président de la Commission de l’UEMOA a laissé la voie libre à tous ceux qui veulent s’exprimer, pourquoi parlerait-on à la place de militants qui sont sous l’étendard de l’Union pour la République et la démocratie ? C’est vrai qu’il y a eu anguille sous roche et que le feu a couvé sous la cendre mais le fait que chacun reconnaisse ses limites est un enseignement de taille. Soumaïla Cissé a indiqué : “mettrons-nous en péril, pour des questions de personnes, l’exaltante mission de renaissance de la patrie qui est à la portée de l’URD et de ses alliés ? Pouvons-nous assumer que demain, l’histoire atteste que cette mission n’a pas été remplie à cause de nos aveuglements ?” C’était la douche froide pour les partisans d’Oumar Ibrahim Touré qui, encore une fois, est contraint de ravaler ses ambitions. Nous sommes en démocratie. C’est donc certain que si le consensus autour de la paix a fait foi, c’est parce que la majorité s’est rangée derrière cette règle du jeu. La politique répond aussi à des règles où le timing est très important. La tempête annoncée avant l’heure - un changement de direction du parti - a été l’arme avec laquelle les partisans d’Oumar Ibrahim Touré se sont fait hara-kiri. C’est pourquoi, en lançant l’appel à l’apaisement, le président de la commission de l’UEMOA a rallié à sa cause une bonne frange de militants qui n’avaient aucun intérêt à assister à une cassure. C’était dans une ambiance de peur de changer une équipe qui gagne. “J’entends, ici et là, a dit Soumaïla, les rumeurs d’un conflit larvé entre, soi-disant, anciens et nouveaux militants de l’URD, les premiers rejetant les seconds aux motifs d’un surcroît de légitimité. Même si je peux comprendre ce réflexe d’appropriation, il ne doit pas y avoir d’anciens et de nouveaux militants de l’URD mais seulement des militants de l’URD. Le seul critère d’appréciation pour tous doit reposer sur la compétence, la probité et la loyauté vis-à-vis du parti”. En fait, l’URD est appelé à régler rapidement ce conflit larvé qui risque d’être une autre épine dans les pieds du parti. Les problèmes latents étaient donc nombreux. Le combat n’a pas eu lieu car Soumaïla a mis ses adversaires en situation de minorité : celle des militants qui veulent mettre l’huile sur le feu. Le seul tort des partisans d’Oumar, c’est d’avoir confondu vitesse et précipitation en abattant toutes leurs cartes avant le congrès, car, même les invités étrangers s’attendaient, à travers leurs discours, à une confrontation fratricide. C’est en jouant au pompier avant l’heure que Soumaïla Cissé a pris de vitesse Oumar Ibrahim Touré et ses partisans. Les différents intervenants et les partis politiques ivoiriens se sont donc tous reconnus dans le discours de paix. Ce qui a d’ailleurs fait prévaloir le consensus entre les militants. Que cela soit sincère ou imposé.
Baba Dembélé
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