18 juin 2013, par
Candidat à l’élection présidentielle malienne du 28 juillet prochain, le président de l’Union pour la république et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé, a organisé un meeting avec les ressortissants maliens à Bobo-Dioulasso, le samedi 15 juin 2013.
Des réfugiés maliens à Bobo-Dioulasso au chef suprême des bôbô Mandarê, en passant par les opérateurs économiques El Hadj Djianguinaba Barro et Sékou Sangaré et l’imam de la grande mosquée de Dioulasso, Soumaïla Cissé a d’abord « marqué le terrain » de Bobo-Dioulasso à travers des visites de courtoisie. Un large ratissage qui a également rallié à sa cause, le Larlé Naaba Tigré, le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Salia Sanou et bien d’autres grosses pointures de la sphère politique et économique du Burkina Faso qui ont répondu présents à son meeting. La communauté malienne résidant à Bobo-Dioulasso, sa cible n°1, aux effigies du candidat, a fait le déplacement pour soutenir « Soumi » (diminutif de Soumaïla). « Soumi solution finale », « Soumi champion », a-t-elle clamé à son arrivée. Déjà, au nom de leur amitié, le Larlé Naaba a promis la mobilisation totale des Maliens du Burkina Faso et surtout, le carton plein au candidat de l’URD à l’élection présidentielle malienne du 28 juillet prochain. Le maire de Bobo-Dioulasso a pour sa part rassuré Soumaïla Cissé d’un 100% au candidat. La délégation de Sikasso, mais aussi les représentants des jeunes et des femmes, se sont dits convaincus que « le président qu’il faut au Mali, c’est bien Soumi, avec sa longue expérience à la tête de la commission des 8 pays de l’Afrique de l’Ouest, l’UEMOA ». Ils ont donc promis de le voter pour lui offrir, au soir des élections, le palais de Koulouba. Regrettant la triste situation que vit son pays, le candidat lui-même, n’a exclu personne dans ses promesses pour redonner au Mali sa fierté d’antan. Création d’emplois pour les jeunes, activités génératrices de revenus pour les femmes, développement de l’agriculture, réunification et pacification du Mali, Soumaïla Cissé n’a oublié aucun aspect, rassurant ses compatriotes à Bobo-Dioulasso de tout faire pour concrétiser les aspirations des Maliens des quatre coins du monde, s’il est élu le 28 juillet 2013 comme président de la République. En attendant, il les a invités à se rendre dans les ambassades et représentations diplomatiques du Mali au Burkina Faso pour se faire enregistrer sur la liste électorale.
Jean-Marie TOE
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