Younoussi Touré : Un homme humble et dévoué à la cause de Soumaïla Cissé - 26/10/2009 09:21:00 22 Septembre
Younouss Touré, président de l'URD Younoussi Touré est né le 1er janvier 1941 à Niodougou (Cercle de Niafunké, Mali). Il a suivi ses études primaires et secondaires à Niafunké, à l'École des artisans soudanais, à l'École normale de Sévaré, à l'École normale de Katibougou et au lycée Askia Mohamed. Avant d'aller à l'Université de Dakar, où il décrochera son Diplôme d'études supérieures spécialisées en Sciences économiques (DESS) en 1969. Deux ans plutôt, il avait empoché une licence dans la même matière.
Il a, en outre, participé à des stages et séminaires de formation à la Banque de France, au Fonds Monétaire International, à la Banque Mondiale et dans diverses banques centrales africaines.
Rentré au bercail, l'enfant de Niodougou commence en 1969 sa carrière administrative par l'enseignement, à l'ex-ENA, comme professeur vacataire. Engagé ensuite par la Banque centrale du Mali (BCM) en 1970, Younoussi Touré gravit tous les échelons au sein de cette institution, jusqu'au poste de Directeur général (1983-1984). A partir de cette date, il se retrouve nommé comme Directeur national de la BCEAO pour le Mali. Il y restera jusqu'à sa nomination en qualité de Premier ministre, en juin 1992. Cette promotion est consécutive à la victoire de l'ADEMA-PASJ aux premières élections démocratiques du Mali. Son candidat, Alpha Oumar Konaré, étant devenu président de la République, avait jeté son dévolu sur Younoussi Touré, l'un des militants et grands bailleurs de fonds de la Ruche.
Sa mission était ardue, parce que le tissu économique venait d'être détruit, à la faveur de la chute de la dictature en mars 1991. Il lui revenait donc, à la fois, de restaurer l'autorité de l'Etat, de remettre l'économie sur les rails, de mettre en place les institutions de la République et de dialoguer avec le front social d'alors, en ébullition: les tontinards, l'AEEM, l'ADIDE, l'UNTM et l'Opposition, incarnée principalement par Me Tall et feu Tiéoulé Mamadou Konaté. Les besoins des populations étaient énormes et les ressources très limitées.
Face à la pression sociale, notamment à celle des élèves et étudiants du Mali, qui ont cassé et brûlé Bamako, y compris l'Hémicycle, le 13 avril 1993, Younoussi Touré fut contraint de rendre le tablier. Alors commencera pour lui une nouvelle carrière, au plan sous-régional. La même année, le voici Conseiller spécial du gouverneur de la BCEAO (1993-1995), puis Commissaire à l'UEMOA, chargé des politiques financières (1995 -2003).
Il quitte ensuite Ouagadougou pour Bamako et coïncide avec le départ de Soumaïla Cissé de l'ADEMA-PASJ. Ensemble, ils fondent l'URD, dont Younoussi Touré devient le président en juin 2003.
Le ministre Oumar Touré avait voulu le bousculer de sa présidence, lors du 2ème congrès ordinaire du parti, en avril 2008. En vain. Parce qu'il avait le soutien de Soumaïla Cissé, considéré comme le propriétaire de l'URD.
Ce dernier fait confiance à Younoussi Touré qui partage la même aire géographique (Niafunké) que son cadet de Goundam, réputé avoir même des ambitions présidentielles. Alors que le parti de la poignée de mains avait été créé pour les seules ambitions présidentielles de "Soumi, le champion". C'est, en tout cas, cette carte que Younoussi Touré joue à fond. Il est président du parti et n'a aucune ambition affichée pour Koulouba en 2012. Il travaille nuit et jour, de façon très discrète et efficace, à élargir la base du parti, dans la perspective de faire élire Soumaïla Cissé Chef de l'Etat en 2012.
Plein d'humilité, Younoussi Touré ne souhaite entreprendre aucune action qui pourrait, d'une manière ou d'une autre, porter ombrage à l'enfant de Banicane Narhawa. Il ne jure en politique que par Soumaïla Cissé. Tout ce qui n'est pas bon pour ce dernier est mauvais pour Younoussi Touré. Il se veut fidèle et honnête envers son cadet, qui dirige actuellement la Commission de l'UEMOA.
Younoussi Touré n'est pas simplement président de l'URD, il est aussi député de Niafunké depuis 2007 et, surtout, 1er Vice-président de l'Assemblée nationale.
Ceux qui connaissent Younoussi Touré le décrivent comme un homme sérieux, rigoureux mais peu généreux. Ce qui n'est pas étonnant de la part d'un banquier. Il est un homme respectueux et respectable, qui ne souhaite faire de mal à personne. Il partage d'ailleurs ce trait de caractère avec ATT.
Marié et père de 5 enfants, Younoussi Touré est également Grand Officier de l'Ordre National du Mali et Officier de la Légion d'Honneur française.
Chahana TAKIOU
Younouss Touré, président de l'URD Younoussi Touré est né le 1er janvier 1941 à Niodougou (Cercle de Niafunké, Mali). Il a suivi ses études primaires et secondaires à Niafunké, à l'École des artisans soudanais, à l'École normale de Sévaré, à l'École normale de Katibougou et au lycée Askia Mohamed. Avant d'aller à l'Université de Dakar, où il décrochera son Diplôme d'études supérieures spécialisées en Sciences économiques (DESS) en 1969. Deux ans plutôt, il avait empoché une licence dans la même matière.
Il a, en outre, participé à des stages et séminaires de formation à la Banque de France, au Fonds Monétaire International, à la Banque Mondiale et dans diverses banques centrales africaines.
Rentré au bercail, l'enfant de Niodougou commence en 1969 sa carrière administrative par l'enseignement, à l'ex-ENA, comme professeur vacataire. Engagé ensuite par la Banque centrale du Mali (BCM) en 1970, Younoussi Touré gravit tous les échelons au sein de cette institution, jusqu'au poste de Directeur général (1983-1984). A partir de cette date, il se retrouve nommé comme Directeur national de la BCEAO pour le Mali. Il y restera jusqu'à sa nomination en qualité de Premier ministre, en juin 1992. Cette promotion est consécutive à la victoire de l'ADEMA-PASJ aux premières élections démocratiques du Mali. Son candidat, Alpha Oumar Konaré, étant devenu président de la République, avait jeté son dévolu sur Younoussi Touré, l'un des militants et grands bailleurs de fonds de la Ruche.
Sa mission était ardue, parce que le tissu économique venait d'être détruit, à la faveur de la chute de la dictature en mars 1991. Il lui revenait donc, à la fois, de restaurer l'autorité de l'Etat, de remettre l'économie sur les rails, de mettre en place les institutions de la République et de dialoguer avec le front social d'alors, en ébullition: les tontinards, l'AEEM, l'ADIDE, l'UNTM et l'Opposition, incarnée principalement par Me Tall et feu Tiéoulé Mamadou Konaté. Les besoins des populations étaient énormes et les ressources très limitées.
Face à la pression sociale, notamment à celle des élèves et étudiants du Mali, qui ont cassé et brûlé Bamako, y compris l'Hémicycle, le 13 avril 1993, Younoussi Touré fut contraint de rendre le tablier. Alors commencera pour lui une nouvelle carrière, au plan sous-régional. La même année, le voici Conseiller spécial du gouverneur de la BCEAO (1993-1995), puis Commissaire à l'UEMOA, chargé des politiques financières (1995 -2003).
Il quitte ensuite Ouagadougou pour Bamako et coïncide avec le départ de Soumaïla Cissé de l'ADEMA-PASJ. Ensemble, ils fondent l'URD, dont Younoussi Touré devient le président en juin 2003.
Le ministre Oumar Touré avait voulu le bousculer de sa présidence, lors du 2ème congrès ordinaire du parti, en avril 2008. En vain. Parce qu'il avait le soutien de Soumaïla Cissé, considéré comme le propriétaire de l'URD.
Ce dernier fait confiance à Younoussi Touré qui partage la même aire géographique (Niafunké) que son cadet de Goundam, réputé avoir même des ambitions présidentielles. Alors que le parti de la poignée de mains avait été créé pour les seules ambitions présidentielles de "Soumi, le champion". C'est, en tout cas, cette carte que Younoussi Touré joue à fond. Il est président du parti et n'a aucune ambition affichée pour Koulouba en 2012. Il travaille nuit et jour, de façon très discrète et efficace, à élargir la base du parti, dans la perspective de faire élire Soumaïla Cissé Chef de l'Etat en 2012.
Plein d'humilité, Younoussi Touré ne souhaite entreprendre aucune action qui pourrait, d'une manière ou d'une autre, porter ombrage à l'enfant de Banicane Narhawa. Il ne jure en politique que par Soumaïla Cissé. Tout ce qui n'est pas bon pour ce dernier est mauvais pour Younoussi Touré. Il se veut fidèle et honnête envers son cadet, qui dirige actuellement la Commission de l'UEMOA.
Younoussi Touré n'est pas simplement président de l'URD, il est aussi député de Niafunké depuis 2007 et, surtout, 1er Vice-président de l'Assemblée nationale.
Ceux qui connaissent Younoussi Touré le décrivent comme un homme sérieux, rigoureux mais peu généreux. Ce qui n'est pas étonnant de la part d'un banquier. Il est un homme respectueux et respectable, qui ne souhaite faire de mal à personne. Il partage d'ailleurs ce trait de caractère avec ATT.
Marié et père de 5 enfants, Younoussi Touré est également Grand Officier de l'Ordre National du Mali et Officier de la Légion d'Honneur française.
Chahana TAKIOU
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