Pour un véritable développement durable au mali, avec Soumaïla Cissé pour président Soumaïla Cissé, candidat à la Présidence du Mali mise sur une agriculture durable, l’accès aux services essentiels de l’eau et de l’électricité, les routes, sans oublier l’emploi des jeunes. - maliweb.net
27 juil 2013
Soumaïla Cissé, candidat à la Présidence du Mali, a toujours témoigné un intérêt réel et profond à la mise en place et au suivi des idées économiques qui favorisent le renouveau, l’emploi, les jeunes, une agriculture durable, l’accès aux services essentiels de l’eau et de l’électricité, les routes, et la connectivité des hommes avec les technologies de l’information. Porteur d’un Mali moderne, il comble un déficit d’analyse sur ces capitaux centraux pour le Mali que sont le capital humain formé, le capital naturel valorisé, le capital physique optimisé. A un moment où les enfants du Mali attendent que leurs initiatives soient entendues, relayées, et libérées que leurs idées soient appuyées, le quatrième capital du dialogue social sera le ciment pour lier ce socle, montrer au monde le vrai visage du Mali, ré-offrir aux Maliens leur droit d’avenir. Ces quatre capitaux que porte M. Cissé sont indispensables au pays pour y redonner du sens et un cap à l’action politique.
Ce sont ces quatre capitaux qui fondent l’essor des « émergences durables », ce sont eux dont l’Afrique émergente discute du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, ce sont les bases d’une croissance durable de l’Asie aux Amériques. Doté d’une stratégie reposant sur cet équilibre, tout pays peut attirer les meilleurs financements, qui ne sont qu’un moyen au service de buts. L’image mondiale d’un Mali porté par cette stratégie peut changer très vite, tant le capital financier, virtuel, cherche aujourd’hui partout dans le monde à se placer dans les capitaux réels, dont la jeunesse et les ressources du pays constituent les fers de lance. Expérience et courage peuvent définir un modèle sub-sahélien.
« Le Mali émergent doit se définir autour de ses propres atouts »
Il n’y a en effet pas une mais des émergences, et le Mali émergent doit se définir autour de ses propres atouts, actuels ou atteignables rapidement car les forces vives du pays tendent aujourd’hui vers eux. M. Cissé en propose cinq, qui sont les piliers de son Programme.
Le Mali possède des institutions solides ; leur consolidation par une cour des comptes qui mettra fin au dépérissement de l’Etat depuis 20 ans, permettra une forte décentralisation au niveau où se trouvent les initiatives. Une fiscalité locale donnera les moyens de la volonté et les techniques informatiques, éprouvées partout au Sud, rendent la transparence à portée de main à condition que le peuple malien s’en saisisse. Capital social autour d’une société ouverte et capital humain vont de pair, et c’est le second pilier : favoriser la construction d’une société civile responsable et engagée. Libéraliser les medias n’en est que le début et fera sens dans un mécanisme de concertation entre gouvernants, patronat et salariés sur les questions relatives aux opportunités et conditions de travail. Un emploi digne pour tous, voilà ce que méritent des Maliens qui se forment, migrent, accueillent.
Toutes les émergences ont accueilli la diaspora et c’est un Mali ouvert dans ses secteurs productifs et créateurs d’emploi que le candidat Cissé propose. Arrêtons-nous un instant sur ce point. Est-ce crédible ? Nous le pensons, nous en sommes certains. Le monde ne connaît pas assez l’Afrique émergente et ses nouveaux modèles, et peut-être les Maliens eux-mêmes peuvent-ils croire avec plus de confiance à l’innovation africaine : aujourd’hui des fonds d’investissement privés pan-africains exercent sur le continent et financent des infrastructures véritablement mises à la disposition du public, avec la garantie souveraine de la Banque Africaine de Développement. Ils attirent des investisseurs par des schémas innovants de » rentabilité » qui reposent au fond sur de véritables économies réalisées pour la nation : substitution des importations agricoles par la production locale, résorption de la facture énergétique par les énergies renouvelables : le Mali ne reçoit-il pas du ciel un pétrole solaire sans équivalent ? Enfin l’Afrique » rentière » a besoin de sa soeur en développement et les Fonds Souverains du continent s’intéressent à l’Afrique de l’Ouest dès que la gouvernance, la technique, la confiance et l’écoute sont à la barre.
Il y a aujourd’hui un » moment de l’Afrique » à condition que des Présidents et des nations sachent le capter vite, sans atermoiement et ensemble. Les trois autres piliers en découlent, et leur financement avec. Un Mali en ordre de marche fédérera les trois autres axes que sont la croissance d’une économie compétitive, la mise en place de services sociaux (éducation, santé en premier lieu), la centralité des jeunes et des femmes comme atout véritable pour le pays.L’histoire économique de la croissance, du développement et de l’émergence offre aujourd’hui suffisamment de recul sur les succès et les écueils pour qu’un économiste, ancien banquier central, de la trempe de M. Cissé y puise et pour que l’homme de coeur Soumaïla rassemble au-delà des partis pour offrir à la jeunesse du pays l’occasion de le refonder. Elle y est prête, et cette élection sera la sienne.
Par Younoussi Touré,
Joël Ruet et Franck Laval.
*M. Touré, ancien Premier Ministre du Mali, est Vice-Président de l’Assemblée nationale.
*M. Ruet, ingénieur civil des mines, économiste, préside l’Observatoire des Emergents
*M. Franck Laval est fondateur de l’ONG Ecologie sans Frontière, initiatrice du Grenelle de l’Environnement.
SOURCE: Zénith Balé du 27 juil 2013
dimanche 4 août 2013
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire