mercredi 31 juillet 2013

Election du 28 juillet : Pour violation de la loi électorale : Amadou Koïta, demande la démission de Moussa Sinko Coulibaly - maliweb.net

Election du 28 juillet : Pour violation de la loi électorale : Amadou Koïta, demande la démission de Moussa Sinko Coulibaly - maliweb.net
En réaction à la déclaration portant publication des premières tendances issues du scrutin du 28 juillet dernier le coordinateur de campagne du candidat de l’URD a animé un point de presse hier au quartier général du parti à l’ACI 2000

« On est dans un régime démocratique. Cela assigne à chaque Institution un rôle à jouer pour le bon fonctionnement du système. Au nom de la démocratie, nous estimons que le ministre de l’Administration territoriale de la décentralisation et de l’aménagement du territoire (MATDAT), Moussa Sinko Coulibaly a outre passé ses prérogatives en annonçant le candidat Ibrahim Boubacar Kéïta vainqueur du scrutin du 28 juillet se fondant sur le tiers des bureaux de vote », c’est par cette déclaration que le coordinateur de campagne du candidat de l’URD, l’honorable Goignon Coulibaly a débuté hier son point de presse pour fustiger la démarche du ministre, qui selon lui s’est substitué à la Cour Constitutionnelle, seul organe habilité à déclarer un candidat vainqueur ou non.
Amadou Koita ,
Amadou Koita ,
Goignon Coulibaly a d’abord battu en brèche l’argumentaire du ministre selon lequel, le tiers des résultats issus des bureaux de vote a été dépouillé. Selon l’honorable Coulibaly, c’est plutôt les 12% seulement des procès verbaux qui ont été examinés, soit un total de 2 653 sur 21 023 PV. Plus, il dira, qu’avec plus de 40% de PV examinés par la commission de centralisation de l’URD, installée à son quartier général (QG), l’URD est en avance sur le ministère. Il va sans dire que le ministre est en train de confirmer le soupçon d’hold-up électoral qui avait été annoncé, il y a environ une semaine, démenti par certains observateurs européens, a estimé le conférencier, qui rapporte que le candidat de l’URD, Soumaïla Cissé a cartonné le poulain des militaires en plusieurs endroits du pays, notamment à Niono, où il mène la danse face à IBK avec un score sans appel de 7 563 contre 4 209 voix. A Niafunké, Soumi a obtenu 23 837 contre 3 193 voix pour IBK ; à Djénné, Soumaïla CIssé est en tête également avec 17 754 voix contre 5 969 à IBK. A Ténékoun aussi, Soumaïla Cissé caracole en tête avec 17 307 voix contre seulement 7 209 à IBK, etc, la liste n’est pas exhaustive. Certainement, Moussa Sinko et ses camarades en jouant la carte de la transparence ont compris que leur candidat se faisait rattraper, ils se sont précipités à déclarer IBK vainqueur sans donner de chiffre. Mon œil.
Face à cette violation de la loi électorale, le président du Parti socialiste Yélen Kura, Amadou Koïta au nom de ses camarades des partis alliés n’est pas allé par mille chemins. Il a demandé la démission du ministre Sinko et la mise en place d’une Commission internationale de centralisation pour garantir la transparence du processus. (Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions).
Mohamed A. Diakité

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