Des représentants de l’Azawad sollicitent l’appui de l’Algérie pour leur statut
ALGER - Des représentants de l’Azawad ont sollicité, jeudi à Alger, l’appui de l’Algérie dans leur démarche pour la définition de leurs statuts politique et juridique, après l’élection présidentielle au Mali, prévue le 28 juillet.
S’exprimant lors d’une rencontre organisée par le Réseau algérien des Amis du peuple malien, le vice-président du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Mohamed Jiri Maiga, a souligné avec force le rôle "crucial" que jouerait l’Algérie dans les discussions sur l’avenir de l’Azawad après la présidentielle.
"Il faut faire intervenir l’Algérie pour une participation active et une assistance, afin de discuter le fond du problème de l’Azawad. Pour nous, l’Algérie est une puissance et elle a un rôle crucial à jouer dans les discussions sur le statut qui nous sera donné", a relevé M. Maiga.
Appelant à un "dialogue inclusif" pour aboutir à une "solution définitive" à la crise au Mali et rappelant l’engagement de l’Azawad pour le respect de l’intégrité territoriale et de l’unité de ce pays frontalier, l’orateur a insisté sur la contribution algérienne pour aboutir à un "accord définitif" sur les statuts politique et juridique de l’Azawad, et, par conséquent, éviter d’autres rebellions à l’avenir.
Pour étayer ses propos, M. Maiga a expliqué que "l’Algérie, sans s’ingérer dans les affaires internes du Mali, a été le témoin de tous les accords signés visant à garantir la paix, la sécurité et la stabilité au pays, notamment, au nord, et même des défaillances du pouvoir central de Bamako en terme d’application".
A cet égard, le chargé des relations extérieures du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Salah, a rappelé que "l’Algérie a été accusée d’être derrière la rébellion au nord du Mali par Bamako alors qu’elle a toujours oeuvré avec neutralité pour trouver des solutions définitives aux problèmes d’ordre administratif, politique, économique et sécuritaire de la région".
"Nous demandons à l’Algérie d’accorder une attention particulière et d’accompagner la politique et la démarche des Azawad pour avancer dans leur projet de société et dans les prochaines discussions sur la question, après l’installation des nouvelles autorités légitimes issues de la présidentielle du 28 juillet", a-t-il dit.
Déplorant que la situation d’instabilité dans la région en a fait un "terreau du terrorisme international, du crime organisé et du trafic de drogues", l’orateur a, par ailleurs, insisté que "la rébellion de l’Azawad n’était pas une rébellion touareg" mais "elle comportait toutes les composantes de la région".
A ce propos, le vice-président du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), Alghabass Ag Intalla, a précisé que "les touareg sont des hommes de paix et pas des va-t-en guerre", ajoutant qu’ils aspirent, eux aussi, au rétablissement de la paix et de la sécurité dans le nord du Mali et dans l’ensemble du pays.
Par ailleurs, les participants à cette rencontre ont appelé à créer des passerelles de communication entre les sociétés civiles de l’Algérie et du Mali pour contribuer, aux côtés des politiques, à la résolution de la crise et pour le retour des réfugiés maliens, internes et externes, à leurs villes natales.
La rencontre entre les représentants de la société civile algérienne et des délégations du MNLA et du HCUA intervient après la conférence de solidarité avec le peuple malien qui s’est tenue du 16 au 17 juin dernier à Alger, sans la participation de représentants de l’Azawad, selon les organisateurs
"Il faut faire intervenir l’Algérie pour une participation active et une assistance, afin de discuter le fond du problème de l’Azawad. Pour nous, l’Algérie est une puissance et elle a un rôle crucial à jouer dans les discussions sur le statut qui nous sera donné", a relevé M. Maiga.
Appelant à un "dialogue inclusif" pour aboutir à une "solution définitive" à la crise au Mali et rappelant l’engagement de l’Azawad pour le respect de l’intégrité territoriale et de l’unité de ce pays frontalier, l’orateur a insisté sur la contribution algérienne pour aboutir à un "accord définitif" sur les statuts politique et juridique de l’Azawad, et, par conséquent, éviter d’autres rebellions à l’avenir.
Pour étayer ses propos, M. Maiga a expliqué que "l’Algérie, sans s’ingérer dans les affaires internes du Mali, a été le témoin de tous les accords signés visant à garantir la paix, la sécurité et la stabilité au pays, notamment, au nord, et même des défaillances du pouvoir central de Bamako en terme d’application".
A cet égard, le chargé des relations extérieures du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Salah, a rappelé que "l’Algérie a été accusée d’être derrière la rébellion au nord du Mali par Bamako alors qu’elle a toujours oeuvré avec neutralité pour trouver des solutions définitives aux problèmes d’ordre administratif, politique, économique et sécuritaire de la région".
"Nous demandons à l’Algérie d’accorder une attention particulière et d’accompagner la politique et la démarche des Azawad pour avancer dans leur projet de société et dans les prochaines discussions sur la question, après l’installation des nouvelles autorités légitimes issues de la présidentielle du 28 juillet", a-t-il dit.
Déplorant que la situation d’instabilité dans la région en a fait un "terreau du terrorisme international, du crime organisé et du trafic de drogues", l’orateur a, par ailleurs, insisté que "la rébellion de l’Azawad n’était pas une rébellion touareg" mais "elle comportait toutes les composantes de la région".
A ce propos, le vice-président du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), Alghabass Ag Intalla, a précisé que "les touareg sont des hommes de paix et pas des va-t-en guerre", ajoutant qu’ils aspirent, eux aussi, au rétablissement de la paix et de la sécurité dans le nord du Mali et dans l’ensemble du pays.
Par ailleurs, les participants à cette rencontre ont appelé à créer des passerelles de communication entre les sociétés civiles de l’Algérie et du Mali pour contribuer, aux côtés des politiques, à la résolution de la crise et pour le retour des réfugiés maliens, internes et externes, à leurs villes natales.
La rencontre entre les représentants de la société civile algérienne et des délégations du MNLA et du HCUA intervient après la conférence de solidarité avec le peuple malien qui s’est tenue du 16 au 17 juin dernier à Alger, sans la participation de représentants de l’Azawad, selon les organisateurs
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