COMME ADO POUR LA CÔTE-D’IVOIRE, SOUMAILA CISSÉ EST-IL LA SOLUTION POUR LE MALI ?
L’Afrique veut rompre avec les vieilles habitudes. La médiocrité, la pauvreté, le chômage, la corruption... Disons le, avec tous les maux qui minent nos sociétés africaines, nos peuples ont soif de
changement. nous aspirons au meilleur. Cette soif de changement s’est d’ailleurs traduite au premier trimestre de 2011, par les révolutions arabes et par la prise du pouvoir du Président démocratiquement élu, le Dr Alassane Dramane Ouattara, émérite économiste dont la publicité n’est plus à faire. La Côte d’Ivoire a eu sa solution en la personne d’ADO. Qu’en est-il du Mali, ce beau pays qui verra ses élections présidentielles se tenir en Avril prochain ?
Pour y répondre, permettez-moi de vous embarquer concrètement dans le bateau appelé ‘’Parcours atypique’’ d’un homme qui a toujours travaillé d’arrache-pied au service de son pays et le bien-être de sa population. Soumaila Cissé a très tôt mis son génie au service de bon nombre d’entreprises et institutions à travers le monde. De 1975 à 1976, il enchaine les stages chez Electricité de France (EDF) et IBM. Fort d’un diplôme d'Ingénieur en informatique et en gestion (diplôme européen) à l'Institut des sciences de l'Ingénieur à Montpellier où il sort major de sa promotion, le jeune Soumaila débute véritablement sa carrière professionnelle en tant qu’analyste-programmeur chez CEBAL, une filiale du groupe Pechiney de 1978 à 1980. Après CEBAL, c’est ANSWAR, filiale du groupe Thomson qui l’accueille pendant deux bonnes années. Entretemps, Soumaila Cissé qui a toujours soif de connaissance, s’abreuve à l’Institut des Administrations des Entreprises (I.A.E-Paris) l’une des meilleures écoles de management de France. Enfin de 1982 à 1984, il dépose ses bagages à la compagnie aérienne Air-Inter, en qualité d’analyste et chef de projet. Après cette expérience acquise au pays de l’homme « blanc », le digne fils des Cissé retourne sur sa terre natale le Mali en 1984, au service de son pays. De cette année à 1991; il atterri à la Compagnie Malienne pour le Développement du textile (CMDT). Structure dans laquelle, il occupe respectivement les postes de Coordinateur des Projets Mali-sud (I et II) : projets de développement intégré de la zone cotonnière du Mali, Directeur des programmes et contrôle de gestion et Directeur Général par Intérim. Après de bons et loyaux services à la CMDT, Soumaila Cissé devient en 1992, le premier Directeur de l'Agence de Cessions Immobilières (ACI), une société anonyme d’économie mixte, créé par l'Etat malien, pour faciliter l’accès à l’habitat. Un bon palier avant, justement, d'embrasser une carrière de grand commis de l'Etat, aux plus hautes fonctions. Soumaila Cissé est Secrétaire général de la présidence de 1992 à 1993, puis Ministre des Finances (1993-1994), poste auquel s'ajoute la responsabilité du Commerce (1994-1997). Reconduit ministre des Finances de 1997 à 2000 et enfin ministre de l'Equipement et de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de l'Urbanisme, de février 2000 jusqu'à sa candidature à l'élection présidentielle de 2002, où, sur 24 prétendants, il finit second face à son ami ATT. A l’échelle internationale, cet illustre homme a toujours œuvré pour les intérêts maliens. Soumaila Cissé fut respectivement Gouverneur de la Banque Islamique pour le développement (BID) pour le Mali, Gouverneur du Fond Monétaire International (FMI) pour le Mali, Gouverneur de la Banque Mondiale pour le Mali, Gouverneur de la Banque Africaine pour le Développement (BAD) pour le Mali et enfin, grâce à la confiance de huit Chefs d’État, il devient Président de la Commission de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) jusqu’à Février 2011. Au cours des huit années passées aux commandes de l’UEMOA, le technocrate n’a jamais perdu de vue les intérêts de son pays. Patriote jusqu’au bout, l’enfant de Niafunké a pesé de tout son poids afin que l’UEMOA investisse de 2004 à 2010, près de 113 milliards au Mali et y a surtout développé les infrastructures immobilières, ferroviaires et routières telles que l’axe routier entre le Mali et la Côte d’Ivoire via Sikasso. Celui avec le Burkina Faso, les interconnexions et les postes frontières, le tout financé par des prêts à taux bas et des financements supplémentaires de la CEDEAO et des Etats-Unis. Sur le plan agricole, un investissement de 11 milliards de francs dans la zone Office du Niger. Une centrale de 60 Mégawatts, l’initiative pour l’énergie à hauteur de 20 milliards de francs pour doter les populations en électricité pour ne citer que ces chantiers… Aux vues de tout ce qui précède, y a-t-il encore lieu de se demander qui d’autre que Soumaila Cissé pourrait être l’alternative crédible pour l’essor économique et social du Mali ? Si à tous les postes cités plus haut, ce politicien averti a su hisser haut le drapeau malien qu’en sera-t-il du jour où, il présidera aux destinées du Mali ?
Aujourd’hui âgé de 62 ans, le Président de la Commission de l’UEMOA n’a pas meilleur présent pour le Mali que de le servir à part entière, de lui faire bénéficier de son savoir-faire et d’apporter le changement légitime que le peuple malien réclame. Le peuple malien aussi, n’aura pas meilleur choix à faire si ce n’est prendre fermement, la main tendue du mentor de l’URD. C’est d’ailleurs tout à son honneur. M. Soumaila Cissé reste le digne successeur d’ATT. Parce que nous croyons comme Napoléon de Bonaparte que "Gouverner, ce n'est plus dominer les peuples par la force et la violence. C'est les conduire vers un meilleur avenir, en faisant appel à leur raison et à leur cœur." Et cet avenir meilleur qui aura raison des maux qui minent notre société, nous le voyons tous en la personne de Soumaïla CISSE. C’est pourquoi comme nos frères ivoiriens, je vous invite, Maliennes et Maliens, à faire le meilleur choix pour l’avenir.
Rhokia Koné, journaliste indépendante
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