Convention Nationale ADEMA: UN CYCLE DE DERAISON
Les élections de 2002 ont cette particularité que toute la classe politique y veille et s'exerce à en faire une fête électorale. Toutes les rencontres initiées sur la question illustrent ce constat, en attente des consultations à proprement parlé. Le génie de l'ADEMA lui a offert une opportunité de marquer une avance sur les autres partis avec l'organisation des primaires, puis de la Convention nationale car les deux rendez-vous sont en fait des manifestations électorales, des balises de contrôle et de mise à niveau du candidat abeille. Mais, apparemment, ce n'est pas là, l'appréciation partagée des quatre postulants de départ dont il est difficile aujourd'hui de ne pas s'apercevoir des nuisances que certains cultivent au grand dam de l'unité du parti et peut même de toutes ses perspectives politiques immédiates. Dans cette logique, tout porte à croire qu'une manœuvre de liquidation du patrimoine politique de l'ADEMA est ainsi programmée. A quelle fin ? C'est la question à laquelle chaque militant ADEMA cherche réponse à coup d'hypothèses et de questionnements d'appoint. La position du Premier ministre Mandé Sidibé est déchiffrable, l'homme étant en phase de mutation de technocrate en politique, ce qui entraîne forcement des hauts et des bas, surtout lorsque des apprentis s'en mêlent. Ce qui surprend et écœure peut être, c'est l'agitation des huit (8). Hier avec tout le monde, aujourd'hui ils pourfendent et se livrent à une diversion qui cache mal le camp choisi. Le moment et les dimensions affichées de la fronde jurent d'avec l'indépendance prônée. Alors, y a t-il accointances avec d'autres forces politiques ? Ce soupçon là, il vaut mieux ne pas l'évoquer. Même si l'on en doute de moins en moins dans la ruche. Les taupes …
Sadou Abddoulaye YATTARATiégoum Boubèye MAIGA LE COURRIER
lundi 11 juin 2007
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