vendredi 15 juin 2007

FRANC-PARLER

Bretagne International
La Bretagne veut faire du business en Afrique
Ouest France - 10-07-2006
Bretagne International veut mobiliser les entreprises bretonnes sur des marchés et des coopérations en Afrique de l'Ouest.
L'UEMOA, communauté économique de huit pays, les y attend. Le Barroso de l'UEMOA, Soumaila Cissé, ex-ministre des Finances du Mali, assistait à l'assemblée générale de Bretagne International à Lorient : "si vous ne venez pas, d'autres le feront à votre place, Américains en tête..."

Mission spéciale UEMOA au Sénégal
Bretagne International souhaite contribuer à renforcer les liens économiq
ues entre la Bretagne et l'UEMOA, l'Union Économique et Monétaire de l'Ouest Africain (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo.) Suite à l'invitation de l'UEMOA, Bretagne International, représentée par Bernard Angot et Marc Gillaux, a participé à la réunion des bailleurs de fond du programme économique régional qui s'est tenue à Dakar, du 2 au 3 novembre. Ce fut également l'occasion de préparer le terrain pour la mission spéciale Afrique Occidentale qui aura lieu du 20 au 27 janvier prochains. Une mission qui, ouverte sur l’ensemble de la région, conduira des entreprises bretonnes au Bénin et au Burkina Faso.

jeudi 14 juin 2007

ENGAGEMENT

Soumaïla Cissé à la conférence Nationale de l’URD : “Je souscris à la plate-forme” Invité d’honneur de la 3e Conférence Nationale de l’URD (Union pour la République et la Démocratie), Soumaïla Cissé, fondateur de ce parti et non moins candidat malheureux à la présidentielle de 2002, soupçonné par certains observateurs politiques de
SOUMAILA CISSE A LA 3ème CONFERENCE NATIONALE DE L’URD " : “La démagogie est le pire ennemi de la démocratie” NOUVEL HORIZON Dec 05,2006 La 3ème Conférence Nationale de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a pris fin hier au Centre International des Conférences de Bamako sous la présidence de

PROFIL

UEMOA: Soumaïla Cissé : taillé pour le poste l'Essor n°15123 du - 2004-01-14 Le nouveau président de la Commission de l'Union a un long parcours à la fois de

LE PRESIDENT

8e Réunion du sommet de l’UEMOA : Soumaïla Cissé succède à Moussa Touré lundi 12 janvier 2004. La huitième réunion de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA s’est tenue au

LE NOUVEAU NE... AUX ÂMES...

Partis: les quatre défis de l'URD l'Essor n°14970 du - 2003-06-03
Longtemps annoncée à grand renfort médiatique, l'Union pour la République et la démocratie a été portée sur les fonts baptismaux dimanche. Avec à sa tête l'ancien Premier ministre Younoussi Touré
"Lorsque l'enfant parait, le cercle de famille applaudit à grands cris…". Victor Hugo n'est plus mais ses mots décrivent à merveille l'atmosphère qui a prévalu à la naissance, dimanche, du nouveau parti lancé par Soumaïla Cissé est ses partisans, l'Union pour la République et la démocratie.Très tôt le matin, vers le Palais des congrès a convergé une foule en liesse venue des six communes du district. Le présidium de l'URD lors de sa création dimanche 1er juin 2003.
Ces Bamakois sont venus se fondre dans une forte représentation des cercles et des Maliens de l'extérieur. Ils sont, en effet, venus de Gambie, du Burkina-Faso, du Niger, de Guinée, du Canada, de Côte d'Ivoire et du Sénégal témoigner de leur adhésion à la nouvelle formation politique issue des rangs de l'Adema.On notait également la présence à cette cérémonie du président de l'Assemblée nationale, de quatre membres du gouvernement, du président du Haut conseil des collectivités territoriales, de seize députés et des représentants des partis politiques et des organisations internationales.C'est dans une ambiance chauffée à blanc par l'Ensemble instrumental qu'a fait son entrée Soumaïla Cissé sous les acclamations des militants et sympathisants. Pour ce premier bain de foule depuis la campagne du deuxième tour des élections présidentielles, Soumaïla Cissé ne pouvait espérer mieux, lui qui, aujourd'hui commmissaire du Mali à l'UEMOA, ne peut de ce fait, briguer des responsabilités partisanes. Longtemps annoncée à grand renfort médiatique, l'Union pour la République et la démocratie (URD) allait être ainsi portée sur les fonts baptismaux.Deux interventions ont marqué l'entrée sur la scène politique nationale de l'URD. Il s'agit en l'occurrence de celles de la présidente de la commission d'organisation de l'Assemblée constitutive, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, et du président provisoire du nouveau parti, l'ancien Premier ministre Younoussi Touré. Aucune de ces allocutions n'a cependant adressé la moindre critique à l'ADEMA malgré le gros contentieux à la base de la scission qui a abouti à la création de l'URD.Kadiatou Samaké assurera ainsi que cette cérémonie de création d'un nouveau parti marque la volonté d'aller vers l'unité. Car "les dernières élections générales, malgré leur réussite ont jeté la lumière sur une réalité : celle de l'émiettement de la classe politique". Cet émiettement et ses manifestations sont préjudiciables à l'approfondissement et à la consolidation de notre jeune et fragile démocratie a souligne la présidente de la commission d'organisation de l'Assemblée constitutive. A l'URD, on veut lutter pour favoriser l'émergence de grands pôles politiques sur lesquels prendra appui la démocratie.Le président provisoire de l'URD a, pour sa part, indiqué que sa formation est porteuse d'un projet qui prône une vision globale et équilibrée de notre pays. L'URD se propose, pour faire avancer notre pays, de relever 4 défis majeurs. Ainsi le nouveau-né veut bâtir un Mali uni et fort, un Mali solidaire, un Mali actif et productif et un Mali respecté dans une Afrique unie et prospère, à travers son engagement dans la mise en œuvre des chantiers de l'Union africaine et la mise en chantier pragmatique du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique.Un bureau provisoire de 25 membres présidé par l'ancien Premier ministre Younoussi Touré a été mis en place. Il est chargé de préparer le Congrès dont la date n'a pas encore été fixée. On note la présence dans ce bureau de nombreuses figures politiques comme Oumar Ibrahim Touré, Lassana Koné, Mohamed Ag Erlaf, Baba Oumar Boré et Mme Michèle Moncourt.

S. DOUMBIA

(RE)NAISSANCE

URD : Assemblée constitutive le 1er juin ! (Info-Matin 07/05/2003)
Avant-hier samedi à partir de 17h00, près de trois cents (300) personnes favorables à Soumaïla Cissé (majoritairement des femmes) s’étaient réunies à Bamako-Coura, dans la famille Diakité en face du Bramali. En présence de Mme Mama Péré Traoré (cheftaine PDP et personnalité influante à Bamako-Coura), Monsieur et Madame Moncourt (celle-ci était membre influante du bureau des femmes Adema), l’honorable Diaby Gassama, élu à Yélimané et le maître des lieux, Samba Diakité, ainsi que des anciens responsables de la jeunesse Adema en provenance des Communes II ,V et VI. D’entrée de jeu, Monsieur Moncourt, qui était le premier à prendre la parole, a annoncé les couleurs sans détour, en indiquant l’objet de cette assemblée locale : la démission individuelle et collective de l’Adema-Pasj des partisans de Soumaïla Cissé et la création du parti qui répond le mieux à leur credo politique, économique, culturel et moral. Monsieur Moncourt a fait la genèse de la crise qui oppose les partisans de Soumaïla Cissé à une partie de l’Adema-Pasj qui s’est rendue coupable, à leurs yeux, de grave trahison par la violation des textes du parti et le refus manifeste de soutenir le candidat officiel de la Ruche en la personne de Soumaïla Cissé. Au profit et pour le compte du Général Amadou Toumani Touré. Pour cela, il a pointé un doigt accusateur sur une seule personne responsable de toute cette cacophonie au sein de Adema-Pasj : l’ancien Président Alpha Oumar Konaré. Résultat : une crise de confiance s’est installée entre les deux (2) camps au point que la collaboration est devenue impossible entre les différents protagonistes. C’est ainsi que, de l’avis de Monsieur Moncourt, les partisans de Soumaïla Cissé ont décidé de quitter l’Adema-Pasj et de voler de leurs propres ailes et pouvoir se poser sur un nouvel arbre politique forgé de leurs mains “propres ”. Selon l’argumentaire qui a été développé à cette rencontre et en signe de protestation à cette “trahison ”, les partisans de Soumaïla Cissé ont massivement quitté Adema-Pasj pour créer leur propre parti politique, sans l’aval préalable de Soumaïla Cissé lui-même, mais qui a fini par donner son accord de principe audit projet. Car, ils ont foi dans les qualités de leader, de travailleur et de droiture de Soumaïla Cissé dont la légitimité est aujourd’hui incontestable dans le peuple Adema au regard des démissions individuelles et collectives, et même au-delà… A sa suite, Amadou Toumani Touré, de la jeunesse Adema de Quinzambougou, a fait une démonstration suivant laquelle le parti Adema a agi en contradiction flagrante avec la logique politique élémentaire : pendant qu’un parti politique est créé pour avoir, exercer et conserver le pouvoir aussi longtemps que possible, l’Adema-Pasj a énergiquement travaillé pour perdre le pouvoir et contre son propre candidat aux élections présidentielles !L’honorable Diaby Gassama a confirmé les dires de ses prédécesseurs : le parti Adema a été soumis à un sabotage en règle et Soumaïla Cissé a été victime de cabale systématique destinée à lui barrer la route par tous les mayens imaginables. Il a accusé, à son tour, l’ancien président, Alpha Oumar Konaré, d’être le principal instigateur de ce cafouillage à l’Adema-Pasj. Mais, il a mis les partisans de Soumaïla Cissé en garde contre toute tentative de vengeance pour laisser cette tâche à Dieu qui se chargera de juger et punir tous ceux qui se sont rendu coupables de trahison et d’ingratitude…A l’issue de cette assemblée, un Comité de coordination a été mis en place dirigé par Samba Diakité, l’hôte du jour. Le bureau, qui compte huit (8) postes (dont la présidence d’honneur est revenue à un sage du quartier) est épaulé par quinze (15) membres supplétifs.En conclusion, Monsieur Diakité a remercié les uns et les autres pour leur mobilisation qui donne un cachet de légitimité à leur réunion et au parti en gestation. Il en a profité pour porter à la connaissance du public l’information sur la grande assemblée générale de tous les comités de coordination du District de Bamako, prévue pour le 17 mai prochain au Carrefour des jeunes. Selon des sources bien informées et dignes de foi, cette assemblée générale du 17 mai est une répétition générale de l’assemblée constitutive du 1er juin, date retenue pour le lancement officiel du nouveau parti favorable à Soumaïla Cissé, alors que d’autres sources tablaient initialement sur la mi-juin. Avec la participation des comités et sections de l’intérieur du pays. Déjà certaines indiscrétions avaient laissé entendre que le nouveau parti portera le nom de l’Union pour la République et la Démocratie…Par Seydina Oumar DIARRA -SOD-
RECOMPOSITION POLITIQUE (Info-Matin 28/04/2003)
Les partisans de Soumaïla décident de créer l'URD
D’Assemblées en Assemblées, de réunions en réunions, les partisans de Soumaïla Cissé ne ménagent aucun effort pour en découdre avec leurs adversaires de l’Adéma. L’objectif affiché : mettre en place rapidement le futur parti. Mercredi dernier, ils étaient encore en conclave pour plancher sur l’appellation du nouveau parti. Si les contours restent à définir, il semble désormais que le nom du futur parti est connu. Il s’agit de l’URD (l’Union pour la République et la Démocratie).Des contacts tous azimuts Depuis l’Assemblée générale des responsables de la Commune V, le ton avait déjà été donné : profitant de cette tribune pour éclairer la lanterne des militants à la base sur la genèse et les conséquences de la crise qui secoue leur parti d’origine, les principaux responsables de la CV, Secrétaires généraux de sous-section et autres responsables de jeunesse, réunis en coordination, ont invité les militants à prendre leur distance d’avec l’ADEMA officiel, qui a trahi Soumaïla Cissé et violé ses propres textes et principes.Justifiant leur soutien à Soumaïla Cissé, comme le combat pour la justice et la loyauté contre la manipulation et la trahison, les responsables de la Commune V ont annoncé la création prochaine du nouveau parti où vont évoluer désormais les militants et responsables, restés fidèles aux idéaux et principes démocratiques de Adéma-Pasj. Déjà, des préalables sont annoncés : le nouveau parti à créer n’est pas le parti de Soumaïla Cissé, mais de tous les militants et sympathisants qui demeurent fidèles aux « principes démocratiques » et qui ont un « sens élevé de l’honneur et de la dignité ». Donc, le parti appartient à ceux qui vont le créer...Cette démarche politique, qui rentre dans le cadre des prises de contacts que les partisans de Soumaïla Cissé ont entrepris pour la création du futur parti, continue à travers les différentes sections. Elle s’exprime aussi par la volonté d’écoute de la base et le souci de ne pas agir en “parachute ” du sommet sur la base. Les contacts sont donc au stade très élevé au niveau des sections tant de l’intérieur qu’à Bamako. Le parti sera crée vers mi-juinCette démarche semble porter ses fruits puisque, de sources concordantes, les militants Adéma (qui sont encore au stade d’hésitation) répondent favorablement et massivement à cette nouvelle donne permettant aux partisans de Soumaïla Cissé de mettre sur les fonts baptismaux le parti qui sera pour eux l’incarnation de la justice et du bien-être social. En tous les cas, les nouvelles en provenance de l’autre camp de l’Adéma ne sont guère réjouissantes puisqu’elles font état d’une série de revers que les responsables du camp adverse ont essuyé au cours des dernières missions effectuées à l’intérieur du pays. Pour l’instant, la 1ère région, la 5è région et plusieurs localités des régions du nord sont sous le charme des partisans de Soumaïla Cissé. Toutes choses qui ne facilitent guère les chances d’un renouveau de la Ruche que certains veulent incarner en cherchant à rapprocher les différents camps. Mais, en vain…Selon des sources concordantes, le nouveau parti (l’URD), en gestation, après ce travail de terrain, sera mis sur les fonts baptismaux vers le 15 juin et compterait certainement plus de 23 députés. Un chiffre très significatif au regard de la donne politique qui risque de faire basculer la majorité parlementaire (encore fragile) dans un camp et qui nécessiterait la recomposition du paysage politique. Ag Erlaf, Président du nouveau parti ?Depuis l’annonce faite par les initiateurs de la création du nouveau parti, les supputations n’ont pas cessé. Certains prétendent que le nouveau parti sera créé sans Soumaïla Cissé, basé à Ouagadougou dans le cadre de la commission de l’UEMOA. D’autres avanceront que le nouveau parti sera dirigé par Mme Sy Kadiatou SOW. Pour certains encore, il sera dirigé par un haut responsable du parti dont le profil reste tout de même à déterminer…Des sources crédibles affirment que le candidat à la présidence du nouveau parti sera un homme en qui Soumaïla Cissé aura une totale confiance. Rappelons tout de même que Soumaïla Cissé ne peut pas se présenter du fait de l’incompatibilité des textes de l’UEMOA portant statut de Commissaire d’avec la pleine activité politique. En outre, le candidat devra être un fervent militant et avoir combattu aux côtés de Soumaïla pendant les moments les plus difficiles. Parmi les nombreux proches collaborateurs de Soumaïla CISSE, qui ont mouillé le maillot avec lui, on rapporte que Mohamed Ag Erlaf, ancien ministre, peut bien faire l’affaire.Surtout que ce choix semble ne pas posé de problème pour la simple raison que les fondateurs de l’URD ont à cœur de proposer, comme stratégie d’approche, la candidature de Soumaïla Cissé au compte de l’URD pour les présidentielles de 2007.Alliance avec ATTAu sujet des événements relatifs à la rencontre de l’Hôtel Bouna, ayant réuni Soumaïla Cissé et IBK, beaucoup avaient vu dans le rapprochement entre ces deux hommes une velléité de rassemblement pour la conquête du pouvoir en 2007. Beaucoup avaient également vu, en effet, dans cette jonction un moyen qui pourrait déboucher sur une alliance objective avec des objectifs spécifiques à court et moyen termes. Un front commun contre Alpha Oumar Konaré et l’Adéma pour lui ravir la vedette, les deux nourrissant à l’égard de l’Adéma et de Alpha Oumar Konaré, après tout ce dont ils ont été victimes à l’intérieur de ce parti, un même sentiment de parvenir à bouter l’Adéma hors du microcosme politique. Mais, c’était sans connaître les données réelles qui fondent cette rencontre de Bouna qui aurait été voulue, comme l’expression de simples retrouvailles entre un Soumaïla Cissé en partance pour Ouaga et un IBK, tout magnanime. Selon des sources concordantes et les événements politiques en cours qui l’accréditent, on parle (selon l’entourage de Soumaïla Cissé) de plus en plus d’un possible ralliement de Soumaïla Cissé à ATT. En effet, il est difficile de comprendre qu’en fait, après avoir accepté ce cadeau que l’ont dit empoissonné du poste de Commissaire de l’UEMOA, Soumaïla décide de s’allier avec le Rpm pour constituer une majorité et obliger ATT à passer la main de la gestion gouvernementale. Il devient maintenant clair qu’entre les deux hommes (ATT et Soumaïla), il y avait un deal politique au sujet de ce poste de Commissaire de l’UEMOA, pour l’obtention duquel ATT est allé au charbon lui-même en faveur de son challenger des dernières élections présidentielles. Le Président ATT, comme on le connaît, n’est pas cet homme à mouiller le maillot par simple philanthropie politique. En acceptant d’envoyer Soumaïla Cissé à Ouaga, ATT espère en tirer tout de même un profit. D’une part, éloigner du pays un homme qu’il a affronté au second tour et qui voit son aura et son charisme prendre de l’ascenseur surtout depuis la fin des élections générales avec la crise qui sévit au sein de l’Adéma. Et, d’autre part, conquérir une tendance dont certains observateurs créditent d’être majoritaire au sein de la Ruche afin d’éviter justement une jonction entre celle-ci et Espoir 2002 avec la politique de placement de cadres si ardue ces temps-ci. Dans ces conditions, il paraît peu probable que Soumaïla Cissé, qui tient à sa réputation et qui a beaucoup souffert de certaines manœuvres dans son parti d’origine, si c’est lui qui a l’initiative en tant que Chef de tendance, accepte de se démarquer de sitôt de celui qu’il considère comme «un ami». Il s’agit donc pour les partisans de Soumaïla Cissé de répondre à ce deal et d’orienter les objectifs du nouveau parti vers la consolidation des acquis d’avec le camp ATT.L’objectif sous-entendu par les proches de Soumaïla Cissé est de s’entendre sur une plate-forme d’Alliance politique avec ceux de ATT en vue de cogérer le pouvoir à travers une majorité politique et parlementaire. Une démarche qui pourrait bouleverser complètement le paysage et déboucher sur une majorité à la Chambre qui donnerait au Président ATT la force de frappe nécessaire de rempiler en 2007.C’est d’ailleurs ce qu’a compris ATT en se proposant, selon de sources dignes de foi, de nommer prochainement Mme SY Kadiatou SOW pour un poste à l’étranger...En tous les cas, la recomposition du paysage politique qui en résulterait est d’autant en perspective que les acteurs politiques sentent une certaine effervescence qui annoncera bientôt la reprise des hostilités politiques. Aussi, de sources concordantes, le camp Espoir 2002 pourrait-il connaître des convulsions profondes avec le départ de certains et l’arrivée d’autres partis de poids sur l’échiquier national. De son côté, le camp ATT pourrait se voir renforcé dans l’hypothèse évoquée ci-dessus. En tous les cas, la création de l’URD ne sera pas une création de parti de plus, mais l’exigence profonde d’une remise en cause du système politique malien…
Par Mohamed SACKO et Sambi TOURE

TEMOIGNAGE

ATT - Cissé : leçons d'un duel(Jeune Afrique Du 13 au 19 mai 2002)
Selon l'article de l'envoye special de Jeune Afrique-L'Intelligent, "Ce fut donc un duel entre Amadou Tou­mani Touré (54 ans) et Soumalla Cisse(53 ans) ! Le fils de Mopti contre le natif de Tombouctou, l'ancien président du régime de transition (mars 1991-juin 1992) contre l'ex­grand argentier du Mali, le général à la retraite resté « un militaire dans l'âme » contre l'ingénieur en infor­matique et en gestion, le « candidat sans parti » (soutenu, néanmoins, par une trentaine de formations poli­tiques et autant de clubs et d'asso­ciations) contre le porte-drapeau de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma). Mais aussi le chouchou des organisations non gouvernementales(ONG), des chancelleries étrangères et des chefs d'État africains contre le technocrate froid qui a mené cam­pagne avec de grands moyens, fait appel à des conseillers étrangers et utilisé un hélicoptère (prêté, dit-on, par un homme d'affaires libanais de Dakar) pour sillonner un pays plus vaste que le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Burkina, le Bénin, le Togo et la Gambie réunis. Et, pour ce qui concerne les inter­nautes, www.att2002.net versus www .soumailacisse. netCe 12 mai, la bataille du second tour opposait également -peu de gens le savent -deux vieilles connais­sances, deux proches, pour ne pas dire deux amis, qui se sont rencontrésà plusieurs reprises ces dernières années, souvent à l'abri des regards indiscrets, notamment dans un grand hôtel parisien. Sujets de discussion favoris de ces tête-à-tête : la querelle de leadership au sein de l'Adéma, la présidentielle et les législatives, sans oublier, bien entendu, les stratégies électorales... Au terme du premier tour de scrutin, le 28 avril, qui a connu une inflation d'aspirants (vingt-quatre, contre neuf, dix ans plus tôt), les deux vieux « com­plices » ont, chacun, décroché un ticket pour la finale en obtenant près de 28 % des suffrages exprimés pour Amadou Toumani Touré, et environ 23 % pour Soumaïla Cissé. Sans attendre la proclamation des résultats de la phase préliminaire par la Cour constitutionnelle, ils ont entamé la campagne pour le tour ultime, cha­cun dans le style qui lui est propre.(...)Pour l'auteur de l'article, "En arrivant en tête, Amadou Toumani Touré, ATT, comme l'appellent familière­ment ses concitoyens (et beaucoup d'autres), a démontré à ceux qui en doutaient encore que les Maliens ne l'avaient pas oublié, malgré une éclipse de dix ans. Investi par le parti au pouvoir, ancien ministre, son principal challenger, Cissé, a relégué à la troisième place l'ancien Premier ministre Ibrahim Bou­bacar Keita (IBK), qui semble avoir fait les frais de ses accoin­tances récentes avec les associations islamistes. La troïka ATT-Cissé­IBK distance nettement Tiébilé Dramé, le lea­der du Parti pour la renaissance nationale (Parena), qui a terminé la course en quatrièmeposition avec moins de 4 % des suffrages exprimés, lui-même talonné par le gros de la troupe... L'annonce tardive des résultats officiels du premier tour n'aura pas permis aux deux fina­listes de disposer du temps nécessaire pour sillonner de nouveau le Mali.Si l'on exclut ainsi quelques rapides allers et retours dans les villes de l'intérieur et un voyage express à Abidjan et à Libreville, ATT n'a pas vraiment battu campagne au second tour. En avait-il besoin ? L'ancien officier parachutiste a profité des dix dernières années et de son temps libre pour procéder à ce qui ressemble, après coup, à un véritable maillage de son pays. À la tête de sa Fondation pour l'enfance, une ONG créée après son départ du pouvoir, le 8 juin 1992, et par le truchement d'une kyrielle d'associations qui portent son nom ou ses initiales, il a parcouru à plusieurs reprises le pays et l'arrière-pays, visité les villages et les oasis les plus reculés. (...)En face de lui, Soumaïla Cissé, certes plus timide et moins à l'aise en public, a sorti le grand jeu. II a parcouru le pays -on l'a dit -en hélicoptère, distribuant à tire-larigot des tee-shirts et des pagnes à son effigie, mais aussi des céréales, des mobylettes, des vélos et même, affirment ses détracteurs, des billets de banque. (...)une telle débauche d'ar­gent a visiblement cho­qué certains, y compris dans les rangs de l'Adéma. « Les réserves actuelles du président Alpha Oumar Konaré vis-à-vis de Soumaïla Cissé s'expliquent essentiellement par ce type de comportement », souligne un ministre qui requiert l'anonymat.Konaré, qui achève le 8 juin prochain son second et dernier quin­quennat, a soigneuse­ment évité de faire campagne pour sonancien ministre (et camarade de parti), pourtant officiellement investi par l' Adéma. ..La nette détérioration de ses relatIons avec le chef de l' E­tat sortant n'a nullement empêché Cissé, ex-secrétaire général de la pré­sidence de la République (1992), d'assumer tout au long de la campagne électorale son bilan personnel (...) ainsi que les résultats obtenus, ces dernières années, à la tête du ministère des finances.(...) « En dix ans de responsabilités politiques et publiques assumées au plus haut niveau des instances de l'État, Soumaïla Cissé s'est bâti une réputation de visionnaire crédible, compétent, rigoureux, bref d'homme d'État », peut-on lire sur le site Inter­net officiel de l'intéressé.(...) Reconverti en volontaire du développement, ATT a joué un rôle déterminant dans l'éradication du ver de Guinée, une grave maladie parasitaire tropicale. À la veille du scrutin, il connaissait donc pratiquement tous les responsables administratifs au plan local, mais aussi tout ce que le « pays profond »L'article estime qu', "En dépit de quelques couacs, à mettre sur le compte des ressources financières limitées du Mali et de l'étendue de son territoire, la présidentielle de 2002 a été nettement de meilleure facture que celle de 1997, émaillée de nombreuses irrégularités, annulée, recommencée, et finalement boycottée par les principaux adver­saires de Konaré. (...) Cette année, ils étaient -on le sait -vingt-quatre en compétition dans un scrutin plus ouvert, pour lequel 1 'État, instruit par les dérapages du passé, avait prévu trois verrous de sécurité: une Com­mission électorale nationale indépen­dante, chargée de veiller à la régularité et à la transparence du scrutin, une Délégation générale aux élections, dirigée par un officier supérieur de l'armée, chargée notamment du fichier électoral, et le ministère de l'Administration ter­ritoriale et des Collecti­vités territoriales.(...)
FRANCIS KPATINDÉ, envoyé spécial

LE FAIR-PLAY DU CHALLENGER

Soumaïla Cissé, battu à la présidentielle, félicite "ATT" AFP, Bamako, 16 mai 2002 - 19h10 -
Soumaïla Cissé, candidat malheureux à la présidentielle au Mali, a félicité son adversaire Amadou Toumani Touré ("ATT"), qui a remporté 64,35 % des voix au second tour du 12 mai, selon les résultats annoncés jeudi par le ministère de l'administration territoriale.
"Je félicite le général Amadou Toumani Touré", a déclaré M. Cissé à des journalistes, dont le correspondant de l'AFP. "Je souhaite que durant son mandat, le pays soit en paix", a-t-il ajouté.
"Il y a eu une coalition contre nous, sans oublier que certains camarades nous ont abandonnés", a poursuivi M. Cissé, interrogé sur les raisons de sa défaite.
Dès avant le second tour, Soumaïla Cissé, candidat de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), parti au pouvoir ces dix dernières années, avait dénoncé les "coups bas, la trahison et les alliances contre nature".
Le général Touré, dit "ATT", venait alors de recevoir le soutien, entre autres ralliements, de l'ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta ("IBK"), arrivé en troisième position au 1er tour du 28 avril.

RESULTATS DU SECOND TOUR

Résultat du 2ème tour de l'élection présidentielle (12 mai 2002 ) :
ATT élu président du Mali
Amadou Toumani Touré : 1.099.653 voix (64,35 % des suffrages): Elu
Soumaïla Cissé : 609.320 voix (35,65 %)

Participation : 30.17% 2éme tour contre 38% au premier tour (28 avri 2002).

Amadou Toumani Touré (ATT) président du Mali (résultats complets provisoires)AFP, Bamako, 16 mai 2002 - 19h35 - L'ancien général Amadou Toumani Touré, 53 ans, a remporté l'élection présidentielle au Mali avec 64,35% des voix et succédera le mois prochain à Alpha Oumar Konaré, selon les résultats complets provisoires proclamés jeudi de source officielle.
Selon les résultats complets proclamés jeudi par le ministère de l'Administration territoriale -provisoires jusqu'à leur validation par la Cour constitutionnelle- M. Touré, appelé "ATT" par les Maliens, a obtenu au deuxième tour de l'élection, disputé le 12 mai, 1.099.653 voix (64,35 % des suffrages).
Son adversaire Soumaïla Cissé, candidat de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), le parti au pouvoir ces dix dernières années, a recueilli 609.320 voix (35,65 %), selon les mêmes résultats, qui confirment par ailleurs la faiblesse de la participation.
Au second tour, elle a été de 30,17 % des quelque 5,7 millions d'inscrits, contre 38% au premier tour, disputé le 28 avril.
"Je félicite le général Amadou Toumani Touré", a déclaré M. Cissé à des journalistes, dont le correspondant de l'AFP. "Je souhaite que, durant son mandat, le pays soit en paix", a-t-il ajouté, avant même la proclamation des résultats complets.
Dès mercredi, à l'annonce des résultats portant sur 70% des procès-verbaux du deuxième tour, la victoire de M. Touré avait été considérée comme certaine, étant donnée son avance sur son adversaire.
Mercredi soir, "ATT" s'était déclaré conscient de "l'immensité" de la tâche qui l'attendait, en constatant que "le terrain politique est plus rude que le terrain militaire".
Le Mali, vaste pays sahélien d'Afrique de l'Ouest, produit de l'or et du coton et jouit d'une bonne réputation au plan international. Mais il n'en demeure pas moins parmi les pays les plus pauvres du monde et le futur président devra répondre à une très forte demande sociale des habitants, dont 64%, selon l'ONU, vivent dans la pauvreté.
M. Cissé a quant à lui estimé jeudi qu'il y avait eu "une coalition contre" lui. "Sans oublier que certains camarades nous ont abandonnés", a-t-il regretté.
Dès avant le second tour, Soumaïla Cissé avait dénoncé les "coups bas, la trahison et les alliances contre nature". Le général Touré venait alors de recevoir le soutien, entre autres ralliements, de l'ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta ("IBK"), arrivé en troisième position au 1er tour.
Tout au long de la campagne, les partisans de M. Cissé ont en outre regretté que le président sortant n'ait pas pesé de tout son poids en faveur du candidat officiel de l'Adéma, le soupçonnant au contraire d'avoir un faible pour "ATT".
Amadou Toumani Touré, qui a pris sa retraite de l'armée en septembre dernier, juste à temps pour se présenter à la présidentielle, avait déjà dirigé le Mali pendant la transition de 1991-92, après avoir participé au renversement du régime dictatorial de Moussa Traoré.
Il avait rendu le pouvoir aux civils et, gagnant alors son surnom de "soldat de la démocratie", permis l'organisation d'élections pluralistes remportées par Alpha Oumar Konaré, auquel il succédera donc le 8 juin prochain.
Conformément à la Constitution, M. Konaré, arrivé au bout de ses deux mandats de cinq ans, n'en briguait pas un troisième.

SECOND TOUR DES PRESIDENTIELLES

Toumani Touré contre Cissé
Le second tour de l’élection présidentielle opposera le 12 mai le général Amadou Toumani Touré (ATT) à Soumaïla Cissé, candidat de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA) le parti au pouvoir. Les vingt-deux autres candidats malheureux négocient chèrement les consignes de vote qu’ils pourraient donner à leurs supporters. Au Mali comme ailleurs en Afrique, les programmes politiques ont moins d’influence sur l’électorat que la personnalité propre du candidat.
Le second tour de l’élection présidentielle a désigné deux candidats, qui n’ont plus cherché à convaincre par la qualité leurs programmes, mais plutôt par le poids des alliances qu’ils ont conclues. Le général Amadou Toumani Touré a trouvé en la personne de Ibrahim Boubacar Kéita cette force qui l’aidera à faire la différence. Les deux hommes ont conclu un accord malgré tous les couacs du premier tour.Il s’est bel et bien tenu le 28 avril, mais le scrupuleux respect du calendrier électoral ne peut cacher les énormes irrégularités qui ont entaché le déroulement du scrutin. Fonctionnement irrégulier de nombreux bureaux de vote, découverte de bureaux fictifs, absence de signatures sur des procès verbaux, vote de personnes non inscrites, mauvaise et parfois douteuse distribution de cartes d’électeurs, n’ont pas suffi à la Cour constitutionnelle pour invalider tout le scrutin. Après avoir remarqué toutes ces irrégularités et analysé les requêtes déposées par de nombreux candidats, dont Ibrahim Boubacar Kéita, ancien Premier ministre et arrivé en troisième position, la Cour constitutionnelle a tout simplement décidé d’annuler 541 019 bulletins de vote, soit un tiers des suffrages exprimés.L’annulation de bulletins de vote est moins onéreux que l’annulation et la reprise du scrutin. Cette décision n’a souffert d’aucune protestation dans les milieux politiques maliens qui semblent éprouver une réelle envie d’en finir avec cette élection présidentielle 2002. La liste pléthorique de candidats au premier tour, vingt-quatre, loin de témoigner d’une vivacité de la démocratie a eu pour effet de discréditer la classe politique engluée dans une campagne électorale faite de querelles « des chefs ». La sanction est immédiate : seuls 38,3% des électeurs ont participé au premier tour de cette élection présidentielle. C’est sur ce faible taux de participation que ATT a recueilli 28,71% contre 21,3% pour Soumaïla Cissé, le candidat de l’ADEMA, le parti au pouvoir. IBK, troisième avec 21% des voix est aujourd’hui en position de force avec l’opportunité qui s’offre à lui d’être l’incontournable du second tour. Sans y participer il sera pourtant celui dont on parlera le plus.IBK maître du jeuDissident de l’ADEMA et ancien Premier ministre, il crée son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM), qui s’inscrit dans une opposition résolue au président Konaré qui arrive au terme de son second mandat non renouvelable comme le prévoit la constitution. IBK a longuement reçu le général à la retraite, Amadou Toumani Touré, (ATT) pour conclure avec lui le report des voix de «Espoir 2002», une association de partis d’opposition qui ont ensemble conçu un pacte de gouvernance. ATT, rassembleur déjà par son seul nom, s’attache la confiance de «Espoir 2002» pour conquérir démocratiquement le fauteuil présidentiel de son pays. IBK caresse l’espoir de voir la majorité changer de camp, et contre ses anciens amis choisit de se refaire une santé politique par l’entremise du général revenu aux affaires. Ce cas de figure était impensable avant le premier tour du scrutin. Même dans le camp du parti au pouvoir, l’hypothèse d’une présence au second tour de Soumaïla Cissé n’était pas réellement envisagée. Les querelles de succession au sein de la mouvance présidentielle avaient laissé beaucoup de blessures et de déception qui auguraient d’un avenir plutôt sombre pour la relève. Selon des cadres de la mouvance présidentielle, le plan inavoué était de battre coûte que coûte IBK, en concluant une alliance avec ATT. En effet, les résultats des sondages étaient assez clairs sur la qualification au second tour. Amadou Toumani Touré contre Ibrahim Boubacar Kéita. L’ADEMA n’aurait alors aucun état d’âme à favoriser l’élection du général qui aurait, en 1992, rendu l’élection d’Alpha Oumar Konaré possible. L’échange de bons procédés ne se fera pas puisque l’ADEMA se trouve contraint, dans ce cas de figure, de soutenir son candidat. La surprise créée par le score de Soumaïla Cissé a pris son parti de court qui se remet à croire à une victoire possible. Même contre l’emblématique général. Mais IBK lui apporte son soutien, fermant les yeux sur les irrégularités du premier tour, mais en exigeant «plus de transparence» pour les prochaines élections législatives sous la nouvelle présidence.En l’espace de deux semaines, lors de ce scrutin présidentiel au Mali, l’ennemi à abattre a plusieurs fois changé de camp. La classe politique malienne semble à ce sujet unanime pour raccompagner Amadou Toumani Touré à la magistrature suprême. Mais avec qui?
par Didier Samson RFI

lundi 11 juin 2007

UN PROGRAMME AMBITIEUX

SOUMAILA CISSE: LE PROGRAMME: TROIS AXES CENTRAUXS.

Sa vision pour le Mali s'articule autour de trois axes centraux et se décline en 21 propositions. Cette vision dynamique, pense-t-il aidera à assurer une meilleure qualité de vie aux maliens. Investir dans le tissu social en particulier dans la santé, l'éducation, le logement social et d'autres domaines qui reflètent le plus que séculaire esprit de solidarité des Maliens ; augmenter les investissements liés à l'apprentissage, la recherche, l'aide à la création d'entreprises pour alimenter la croissance de l'économie et lutte efficacement contre le chômage ; investir dans le capital humain pour faire du Mali un endroit où, des personnes cultivées et compétentes désireront vivre et travailler, voilà les trois axes centraux de son programme. Ses proposition pour le Mali commencent par la consolidation du processus démocratique et la bonne gouvernance. Son ambition, c'est de faire de votre démocratie, une démocratie encore plus vivante où la classe politique, la société civile, les citoyens et l'État déterminent les règles et les respectent. Ce candidat de l'ADEMA entend faire en sorte que l'État de droit entre dans le quotidien des maliens et que la société civile soit encore plus présente. Il attache une importance capitale à la séparation des pouvoirs, une des dimension essentielle de toute démocratie. C'est pourquoi les institutions jouiront librement de leurs prérogatives. Dans le domaine de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption sera en cour de l'action gouvernementale. Il se propose avant tout de chercher l'engagement des populations à ses côtés pour lutter contre le fléau qui ravage votre économie. Une meilleure utilisation ses fonds publics sera au centre de ses préoccupations. La décentralisation est l'une des plus grandes reformes engagée par votre pays ces dernières années. Soumaïla Cissé entend poursuivre l'œuvre qui est un levier important pour la responsabilisation des populations le libre choix des communautés sera préservé en suivant tout arbitraire ou toute anarchie. Les communes seront accompagnées par les services publics sur le plan technique et humain. L'autorité de l'État sera renforcée, l'esprit civique et patriotique des maliens encouragé. Pour cela, il s'efforcera par l'éducation civique, la formation et le dialogue, à cultiver la probité envers l'État, à travers le respect des insignes de notre souveraineté et du bien public. L'autorité de l'État doit s'affirmer, mais sans abus, dans le respect des lois en vigueur. En contrepartie l'État doit tenir davantage ses engagements et garantir les libertés publiques. "Entre le riche et le pauvre, le fort et le faible, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit". Fort de cette formule, Soumaïla Cissé promet de moderniser la justice et la rendre plus accessible à tous. C'est pourquoi, il veillera en relation avec l'ensemble du corps judiciaire, à une meilleure distribution de la justice. Les procédures judiciaires seront allégées, les ressources humaines mise à niveau et la justice bénéficiera d'équipe complémentaires. Par ailleurs, il compte planifier l'investissement national et atténuer les déséquilibres régionaux par une politiques appropriée d'aménagement du territoire. Dans le programme économique, il entend renforcer la compétitivité de notre économie par la maîtrise des finances publiques et une bonne gestion macro-économique. Le secteur privé sera encouragé par une législation adaptée au nouveau contexte économique mondial et par la mise à sa disposition de financement adepté. L'État orientera ses investissements pour l'essentiel vers les équipements collectifs et les projets sociaux de grande envergure. Notre économique étant fortement tributaire de la pluviométrie et des cours mondiaux des matières premières, la diversification de l'économie s'impose. Il encouragera la transformation locale de nos produits de base et définira un cadre de politique industrielle réaliste et volontaire en partenariat avec le secteur privé et surtout les producteurs. Adepte inconditionnel du libéralisme économique, Soumaïla Cissé estime toute fois que le bien-être économique ne doit pas se dissocier du bien-être social. Aussi, un accent particulier sera mis sur la responsabilité de l'État d'aider les plus démunis à se soigner, à s'éduquer, à se nourrir et à se loger correctement. Que propose-t-il au monde rural ? Un monde rural mieux informé, mieux équipé, mieux financé, mieux approvisionné étant le gage du développement économique le notre, il mettra un accent particulier sur le développement rural. La maîtrise de l'eau, l'augmentation des superficies aménagées en maîtrise totale de l'eau, la modernisation des secteurs de l'élevage, la pêche, la foresterie seront au Centre de politique en direction du monde rural. Quant au domaine de l'école, le candidat estime qu'il est nécessaire de créer un climat propice à la réalisation des objectif pédagogiques de l'école. Cela passe par une mise en confiance des différents acteurs et une programmation intelligente des actions qui doivent l'inscrire dans la logique des politiques de décentralisation et d'aménagement du territoire. La fonction enseignante sera revalorisée, l'alphabétisation fonctionnelle sera réellement instaurée et adaptée pour améliorer les conditions de vie des ruraux. En matière de santé, il se propose d'assurer la couverture sanitaire des couches sociales les plus vulnérable et de doter les zones enclavées et à risque de services sociaux de base. L'accent sera mis sur l'hygiène et l'assainissement un effort soutenu sera déployé pour arrêter la progression du paludisme et du SIDA. Le développement des autres de santé de proximité, l'accès aux médicaments essentiels, la promotion de la médecine traditionnelle et l'intensification des programmes de santé. Pour favoriser l'accès des pauvres au logement, il pense qu'il faut financer de plus en plus l'auto-construction, en recherchent les financements longs, en mettant en place des structure de financement, en encourageant les mutuelles et coopératives de logement et en assurant la promotion immobilière. En terme d'emploi, l'accès des jeunes et des femmes aux sources de financements et à l'emploi constituera une priorité. Le développement du tourisme et de l'artisanat, le renforcement du dialogue entre l'État et les portuaires sociaux, le renforcement de l'esprit républicain, la défense des intérêts des maliens de l'extérieur constituent d'autres points forts du projet de société du porte drapeau de l'ADEMA.
S.Togola - 2002-05-10 08:00:00

DEMARRAGE EN FANFARE

Candidatures de l'ADEMA : SOUMAÏLA CISSÉ LANCE SA CAMPAGNE
On a eu droit à une véritable organisation à l'américaine lors du lancement de la campagne du candidat Soumaïla Cissé dans le cadre de l'appel à candidature de l'ADEMA à l'élection du président de la République de 2002. C'était lundi soir à l'hôtel Salam avec rétroprojecteur, affiches, photos souvenirs et autres brochure sur le CV, la profession de foi du candidat et l'annonce de l'ouverture d'un site Internet. Entouré d'une foule d'amis et de parents et face aux journalistes Soumaïla Cissé, très à l'aise, a donné de lui-même, l'image d'un militant de longue date de l'Adema et d'un homme qui a des convictions et des ambitions pour ce pays. Il s'est voulu porteur d'un meilleur avenir pour tous. "Le rêve de Soumaïla pour le Mali", c'est des citoyens instruits et en bonne santé, un environnement sain et une économie forte. Dans sa déclaration liminaire, comme dans les réponses aux questions des journalistes, le candidat a voulu effacer l'image de l'enfant terrible qui seul contre tous a réclamé à cor et à cri les primaires au motif d'une stricte application des textes. Il a aussi démenti tout différend avec le président Konaré et s'est montré attaché à l'unité de son parti. Pour lui, ce sont bien les textes qui pour l'élection du candidat du parti au poste de président de la République prescrivent la tenue des conférences électives des sections (que l'on appelle aujourd'hui primaires) suivies de la convention nationale. D'ailleurs, a-t-il fait remarquer, il n'était pas présent lors de la réunion qui avait pris la décision d'envoyer les dossiers dans les sections. Il s'y est conformé. Soumaïla Cissé réfute donc toute intransigeance dans la poursuite des primaires. Ces conférences électives sont statutaires, a-t-il répété, et il n'y a pas un autre moyen connu et reconnu pour désigner le candidat du parti. Pas de la 25è heure - Pour lui, le candidat consensuel de l'ADEMA peut s'obtenir soit par désistement des autres candidats, soit par l'application des textes (conférences électives et Convention nationale). L'important, a-t-il martelé c'est que tout le monde se mette dernière celui qui sera désigné pour mener la suite du combat, une suite bien plus délicate car pour Soumaïla Cissé, les primaires sont un peu comme un match amical qui ne doit pas laisser des séquelles. Le candidat Cissé a tenu a démontré qu'il n'est pas un militant de la 25è heure. Il était là lors de la lutte pour l'avènement de la démocratie dans notre pays. Il est membre fondateur de l'ADEMA-association et du parti du même nom. Il a milité à la base et il estime avoir donné de son temps et de son énergie au parti au cours de ces dix dernières années. Pour avoir servi à des fonctions stratégiques, il juge pouvoir prétendre prendre en charge les destinées de notre pays. A travers les 21 propositions contenues dans sa profession de foi, Soumaïla Cissé se veut porteur d'ambitions pour le Mali. Sa vision s'articule autour des investissements dans le tissu social (santé, éducation, logement social.), dans l'apprentissage, la recherche l'aide à la création d'entreprise, et dans le capital humain pour faire du Mali un endroit où des personnes cultivés et compétentes veulent vivre et travailler. Par ailleurs, Soumaïla Cissé confirme qu'il n'y a aucun problème entre lui et le président de la République dont il continue à avoir la confiance et qu'il dit avoir informé de son intention à se porter candidat à la candidature. Soumaïla Cissé, qui dit avoir compris les aspirations du monde rural pour une plus grande revalorisation de sa production, et du monde citadin pour une amélioration de son pouvoir d'achat, reste optimiste pour la suite des événements. Les primaires, juge-t-il, permettront à la base de se mobiliser en vue des élections. Le parti, a-t-il assuré, va se retrouver autour de son candidat pour préparer la bataille de la présidentielle. Avec le bilan qui est le sien, l'ADEMA a des atouts à faire valoir. Lors de cette conférence de presse, le candidat Cissé avait à ses côtés quelques ténors du parti de l'Abeille dont des députés à l'Assemblée nationale. Le président du parti Dioncounda Traoré était absent, sans aucun doute par souci de neutralité.
A. LAM L'Essor 2001-12 -05

LE CANDIDAT PARLE

INTERVIEW de Monsieur Soumaila CISSE, 3ème vice-président de l’ADEMA-PASJ et candidat investi à l’élection présidentielle:

"LE CANDIDAT DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE C'EST LE CANDIDAT DE L'ADEMA"( 16/04/2002) INTERVIEW EXCLUSIVE, realise par AFRICATIME.COM, de Monsieur Soumaila CISSE, 3ème vice-président del’ADEMA-PASJ et candidat investi à l’élection présidentielle;
Soumaila CISSE s’explique sans fard sur les questions du moment. Il n’élude aucun sujet. Cet informaticien de 53 ans est confiant et le dit. Propos directs et concis.
1)Vous vous êtes, monsieur le ministre, battu pour l'organisation de primaires pour le choix du candidat de l'Adema a la présidentielle du 28 avril prochain. Vous avez remporté cette première manche, reste la deuxième....

SOUMAILA CISSE : Et c’est également une nouvelle paire de manches ! (rires…) vous le dites si bien ! La première manche, celle de la légalité et de légitimité est tranchée on n’en parle plus. La deuxième, les militants de l’ADEMA doivent la relever et à l’enthousiasme ambiant, je suis serein et très confiant pour l’issue du scrutin du 28 avril inch’Allahou !

2)L'organisation des primaires a laissé des traces dans votre famille politique, on vous a accusé de corruption politique. Pensez-vous avec le recul, que l'Adema était suffisamment mature pour la tenue de ces primaires ?

SOUMAILA CISSE : Si l’ADEMA, c’est-à-dire, ses militants, sesdirigeants n’étaient pas prêts à cette innovation, la Conventionn’allait pas être instituée. J’en suis convaincu. J’ai participé très, très activement aux travaux du Congrès et j’ai senti une soif d’équité, de justice des militants. C’est comme s’ils réalisaient un challenge, comme s’ils relevaient un défi ou comblaient une lacune. La Convention met fin au diktat de la Direction du parti sur l’ensemble du peuple ADEMA. C’est un acquis exceptionnel qui commence déjà à inspirer d’autres ici, comme ailleurs… Le message que notre parti reçoit enpermanence est clair ;«tenez bon, si vous réussissez, on vous suivra, sinon c’est la catastrophe!» Dernière chose importante : l’Adema passait déjà par le système des primaires pour désigner ses députés. Les militants savent donc à quoi s’en tenir.

3)Sur quelle base programmatique allez-vous briguer le suffrage de vos compatriotes. ? Et en quoi ce programme sera-t-il novateur pour le Mali ?

SOUMAILA CISSE : C’est d’abord un programme de continuité. Avecl’ADEMA, il n’ y a pas de rupture, de moment de flottement. C’est une équipe aguerrie, au fait de la gestion des affaires. Notre programme qui est largement diffusé sur la Toile [www.soumailacisse.net], se décline en 21 propositions qui embrassent toutes les préoccupations de nos compatriotes : de la santé, la première des libertés, à l’environnement en passant par l’école, le désenclavement et la dignitédes Maliens de l’Extérieur. Vous savez la diaspora malienne constitue pour nous un levier important de développement. Nous tenons à les impliquer davantage et à nous assurer de leur honneur dans leurs pays d’accueil. Il y a donc un programme consistant réaliste et ambitieux pour consolider les acquis et relever les nombreux défis qui nous attendent.

4)On accuse, a tort ou a raison, le président Konaré d'affaiblirl'Adéma et son candidat au profit de...Amadou Toumani Touré. Alors, avez-vous ou pas le soutien du président de la République ?

SOUMAILA CISSE : «On… on… » Qui est ce «on» qui accuse le président KONARE ? Pour vous parler en bon Malien, Alpha est devenu le cousin de tout le monde et on lui attribue beaucoup de choses, on lui prête beaucoup d’intentions… Moi je travaille avec le président depuis bientôt près de 10 ans. Premier Secrétaire général de la présidence sous la 3ème république, nous avons travaillé dans des moments d’initiation et puis de tensions sociopolitiques intenses. Ce sont des souvenirs, soit ! C’est pour vous dire que je le connais très bien.S’agissant de ma candidature, le président de la République est formel: son candidat est celui de l’ADEMA. C’est quand même clair, le reste n’est pour moi que vaines supputations.

5)Le comité exécutif de l'Adema a exclu de ses rangs, l'ancien Premier ministre, Mande Sidibé, et l'ancien ministre de développement rural, El Madani Diallo. Ces exclusions ne risquent-elles pas de fragiliser davantage votre candidature ?

SOUMAILA CISSE: Pas du tout. Au contraire, c’est la cohésion depuis cette exclusion, longtemps réclamée par la base du Parti, souvent avec beaucoup d’insistance. Pour simplifier, je vous révèle que ces partants sont les mêmes avec quelques personnes en moins qui ont voulu prendre la Convention en otage. Ils avaient été presque hués et s’étaienttassés. A la veille du scrutin du 28 avril, ils redonnent de la voix, c’est, je vous assure, leur dernier baroud d’honneur. A l’ADEMA, nous sommes démocrates et nous respectons même les suicides des autres ! (rires) Vraiment le Parti, un moment mis à rude épreuve, est maintenant réconcilié avec lui-même. L’ADEMA, consciente des enjeux actuels, est aujourd’hui plus forte et plus unie que jamais, je vous l’assure ! Lesmeetings que j’ai animés dans la moitié du pays,(je continue pour l’autre moitié dès demain [mardi 16 avril2002]), ces meetings donc, par la ferveur et l’engagement des militants, m’ont tellement renforcé dans ma conviction que notre Parti est fort, que je suis convaincu que nouspouvons faire la différence dès le 1er tour, inch’Allahou !

6) Deux pôles politiques importants se sont constitues ces dernières semaines en vue de la présidentielle: l'un autour du général Amadou Toumani Touré, l'autre avec le MPR, le CNID et le RPM notamment. Quelle est la stratégie de l'Adéma et de son candidat en vue de ces élections ?

SOUMAILA CISSE : Bonne question et qui tombe au bon moment ! L’ADEMA vient d’initier avec ses partenaires le pôle de la victoire. Onze (11) partis politiques les plus représentatifs ont signé une plate-forme. L’UDD, le PMDR, la CDS, le MC CDR le BARA et les autres signataires constituent avec l’ADEMA près de 80 pour cent de l’électorat. Chose très importante ; certains de ses partis, malgré leur relatif grand poids politique, ne présentent pas de candidat à la présidentielle. Cesont d’importants soutiens du candidat de l’ADEMA dès le 1er tour, contrairement à d’autres pôles où le trop plein de candidatures irrite déjà les militants de ce formations politiques, militants qui sont presque déboussolés par des alliances contre-nature. Des alliances fortes et sûres, un bilan élogieux, l’ADEMA attend quant à elle, dansla sérénité, son triomphe, le 28 avril, inch’Allahou !

7) Vous êtes le candidat du parti au pouvoir, vous allez donc à la bataille avec d'importants moyens financiers et logistiques notamment. D'où viennent ces moyens ? Des caisses de l'Etat ?

SOUMAILA CISSE : Le lendemain de mon investiture comme candidat de l’ADEMA, j’ai quitté le Gouvernement ! Cette précaution j’en mesure les dividendes positifs. Je ne suis plus ministre ; donc vraiment plus de véhicules de fonction, carburant et autres avantages, je ne les connais plus depuis plus de 3 mois. Je compte, à cet effet, sur mes amis ici, au Mali et ailleurs dans le monde.

8)Si, par hypothèse, vous êtes élu, que comptez-vous faire de nouveau que vous n'avez pas fait en dix ans de gestion des affaires publiques ?

SOUMAILA CISSE : C’est une vraie colle ! Le concept de nouveauté est très relatif. Je poursuivrai l’œuvre bien entamée. J’imprimerai la marque de ma touche personnelle à certains dossiers ou d’autres priorités. Bref, comme l’a dit le président KONARE sur le sujet, c’est le style qui fait l’homme. Attendons pour voir, on jugera après,inch’Allahou !
Entretien réalisé par Alhassane Ag Mohamed et Yély Traoré pour Africatime.com

RECONNAISSANCE INTERNATIONALE

L’Adema s’est choisi un candidat
L’Alliance pour la démocratie au Mali, Adema, parti au pouvoir a finalement désigné son candidat pour l’élection présidentielle d’avril prochain. Soumaïla Cissé, ministre de l’équipement de l’aménagement du territoire, de l’environnement et de l’urbanisme, a été désigné par la convention du parti qui s’est tenu les 5 et 6 janvier au palais des congrès de Bamako.
Soumaïla Cissé est le candidat officiel de l’Adema. Ainsi l’ont voulu les militants du parti réunis en convention à Bamako. Il a obtenu 221 voix contre 180 pour son adversaire Soumeylou Boubeye Maïga, l’actuel ministre des forces armées et des anciens combattants et premier vice-président du parti. Titulaire d’un diplôme supérieur en gestion des entreprises, Soumaïla Cissé avait débuté sa carrière en France dans les groupes, IBM, Pechiney et Thomson. A la faveur de la démocratie naissante au Mali, il retourne au pays où il occupe le poste de secrétaire général de la présidence avant d’être nommé ministre de l’économie et des finances en 1992. Rigoureux, il est bien connu des les instances financières internationales qui ont apprécié son passage au ministère des finances du Mali. Le projet de gouvernement qu’il proposera à l’approbation des militants de son parti et au peuple malien tourne autour de ce qu’il appelle: «la lutte contre la pauvreté par le micro-crédit, la décentralisation et le renforcement de l’Etat de droit». Soumaïla Cissé, 52 ans, ingénieur en informatique veut aussi changer son image de technocrate, pour devenir le candidat de tous, populaire et rassembleur. Mais pourra-t-il compter sur les instances régionales d’un parti divisé même s’il sauve aujourd’hui les apparences?A quelques mois de l’élection présidentielle cette désignation officielle de candidat ne marque pas pour autant la fin des dissensions internes au sein du parti au pouvoir. Malgré les accolades de congratulations entre le vainqueur et son adversaire, personne n’oublie les violentes empoignades qui opposent les militants entre eux et qui ne sont que la banale traduction des querelles des chefs. Le président du parti, Dioncounda Traoré en appelle à la responsabilité des uns et des autres, mais il n’a visiblement pas été entendu. L’actuel Premier ministre, Mandé Sidibé qui était aussi candidat à l’investiture, s’est finalement retiré de la course, dénonçant publiquement des vices de forme, au mépris de certains textes du parti, dans le processus de désignation des candidats. Ses partisans, qui ont également boycotté cette convention, dénoncent des irrégularités qu’ils auraient constatées lors des primaires dans les régions. Qu’importe, le candidat officiel, Soumaïla Cissé salue la victoire de la démocratie interne au sein de l’Adema. Pour Alpha Oumar Konaré, président de la République, et fondateur du parti, ce mode de désignation du candidat est un gage de maturité politique, qui n’exclut a priori personne. Mais son Premier ministre Mandé Sidibé, officieusement et toujours candidat, n’a fait aucune déclaration au terme de la convention de l’Adema. Le parti a un candidat, mais qui n’est pas le champion consensuel souhaité par la base.
Les adversaires de Soumaïla Cissé
A l’image de l’Adema, c’est toute la classe politique malienne qui n’arrive pas à trouver dans ses différents groupes des candidats rassembleurs. Même des partis dits de la mouvance présidentielle vont présenter des candidats propres. Certes, c’est une attitude légitime pour toute formation politique qui veut mesurer sa capacité de mobilisation autour d’un projet, mais qui peut se révéler dangereuse pour l’Adema, dans la mesure où les clivages et alliances politiques ne sont pas faits sur des bases idéologiques, mais tout simplement sur des intérêts évidents et de partage du pouvoir. Par ailleurs dans les camps opposés, qui ne sont pas vraiment l’opposition, certains candidats déjà déclarés pourraient être des adversaires sérieux face Soumaïla Cissé. Parmi eux, l’ancien Premier ministre et ancien président démissionnaire de l’Adema, Ibrahim Boubacar Kéita, aujourd’hui à la tête du RPM, le Rassemblement pour le Mali, qui veut en finir avec une certaine manière de conduire les affaires du pays. Choguel Maïga du MPR, le Mouvement pour le renouveau, qui se réclame de l’ancien président de la république, Moussa Traoré, est le candidat le plus critique de l’ère démocratique inauguré par Alpha Oumar Konaré. Un autre légendaire opposant, Moutanga Tall mobilise au sein de son parti, le CNID, ce qui lui reste de militants fidèles pour se présenter au suffrage des Maliens. Des querelles au sein de son mouvement ont régulièrement entraîné des départs et qui ont alimenté les rangs d’autres formations politiques. Enfin la probable candidature du général à la retraite, Amadou Toumani Touré, tombeur de la dictature de Moussa Traoré, constitue aux yeux des militants de l’Adema le réel obstacle au maintien d’un des leurs à la tête de l’Etat. Et pour réussir le scrutin d’avril 2002, le pouvoir a multiplié les différents niveaux de contrôle et réparti les tâches. En 1997 l’opposition avait déjà boycotté les élections dénonçant leur mauvaise préparation. Trois structures sont déjà installées pour préparer, conduire et vérifier le bon déroulement des élections générales. Le ministère de l’Administration territoriale est chargée de l’organisation matérielle des opérations, la Délégation générale aux élections est chargée de la bonne tenue du fichier électoral, du contrôle du financement des partis politiques et la Commission nationale électorale indépendante a la charge de la supervision des élections. Premières conséquences de ce dispositif qui doit assurer la transparence, l’annulation d’environ 5 millions de cartes d’électeurs, déjà confectionnées et qui ont coûté plus de 100 millions de franc CFA. La démocratie a un prix.
par Didier Samson RFI

LE PANACHE DU VAINQUEUR

Convention nationale de l'Adema:
SOUMAÏLA CISSÉ INVESTI, L'APAISEMENT VAINQUEUR.
Quand un parti au pouvoir choisit son candidat à l'élection présidentielle, il focalise forcément toutes les attentions. Et quand cela doit se faire par une procédure jusque là inconnue sous nos cieux comme celle par laquelle l'Adema vient de choisir son candidat, il y a de quoi mettre en ébullition le microcosme politique. Pendant des semaines, les militants de l'Adema et même des autres partis, les hommes politiques, la presse et des simples citoyens ont retenu leur souffle. A juste raison d'ailleurs, l'une des nombreuses péripéties qu'a connues le processus, la Convention nationale du parti qui s'est tenue samedi et dimanche, a mis fin (provisoirement ?) au feuilleton. Ce sera Soumaïla Cissé qui portera les couleurs des Rouges et blancs à l'élection présidentielle d'avril prochain. A l'issue d'un vote marathon, il a obtenu 221 voix sur 422 votants. Son challenger Soumeylou Boubèye Maïga a eu la confiance de 180 délégués. Ce dernier en bon perdant, n'avait même pas attendu la fin des dépouillements pour reconnaître sa défaite et venir féliciter le gagnant sous les applaudissements de la salle principale du palais des Congrès pleine à craquer. "Il n'y a pas de perdant, c'est l'Adema qui gagne", dira Soumeylou Boubèye Maïga pour qui le parti vient de faire preuve d'une grande maturité politique. "C'est l'Adema qui a gagné". Tel aura d'ailleurs été le leitmotiv des différents intervenants après la proclamation des résultats du vote. Grandeur et maturité - "Je suis honoré d'être votre candidat, à vous toutes et à vous tous, je l'accepte avec beaucoup d'humilité. C'est un redoutable privilège dont je mesure toute la portée, avec une réelle perception du poids de cette responsabilité". C'est en ces termes que Soumaïla Cissé commencera dimanche son discours d'investiture. Pour lui, si la Convention nationale sert à désigner le candidat du parti à la prochaine élection présidentielle, elle a surtout consacré la grandeur et la maturité du parti. "Grandeur, parce qu'il a osé de grandes choses. Il a fait preuve de pionnier, en choisissant le délicat exercice des primaires pour désigner de la façon la plus démocratique, son candidat. Maturité, parce que notre parti a su éviter les dérapages. Mieux, nous n'avons relevé aucun incident notable, aussi bien pour la désignation des délégués que pour l'organisation du scrutin". Par ailleurs, Soumaïla Cissé a rendu un hommage appuyé à tous les candidats à l'investiture. "D'abord à Mandé Sidibé, notre aîné pour le sens de la mesure dont il a su faire preuve. Jamais de mot excessif, jamais il n'a manqué d'attention à notre égard. Ensuite Ibrahima N'Diaye, l'ami, le camarade du parti avec lequel le dialogue n'a jamais été rompu. Enfin Soumeylou Boubèye Maïga, l'homme de tous les combats, l'homme de conviction, l'ami de tous les jours, le frère qu'on voudrait tous avoir". Pour le candidat de l'Adema, les énergies doivent désormais servir à préparer les prochaines batailles électorales. "Elles seront rudes, mais nous les gagnerons, car nous sommes dépositaires d'un bilan riche de réalisation et d'un projet de société, à la fois généreux et crédible", a-t-il soutenu, en se réjouissant de la perspective "de parachever l'œuvre du camarade Alpha Oumar Konaré". "Alpha, notre président, le premier président du parti, a fait notre fierté, la fierté de notre pays, de l'Afrique. Le bilan est largement positif. Profondément démocrate, il a su nous accompagner tout au long de ce processus et nous lui savons gré aujourd'hui de son effort inestimable". C'est donc une page qui vient d'être tournée pour les Abeilles. Il reste maintenant à savoir quelle attitude va adopter Mandé Sidibé qui a renoncé aux primaires tout en maintenant sa candidature pour les présidentielles.
S. TOGOLA - L'Essor du 2002-01-08

BELLE VICTOIRE

CONVENTION NATIONALE DE L'ADEMA:
Soumaïla Cissé investi candidat à la présidentielle de 2002
C'est dans une atmosphère carnavalesque que Soumaïla Cissé a été investi, dimanche 06 janvier 2002, par la Convention nationale de l'ADEMA, pour porter l'étendard du parti lors de la présidentielle prochaine. En effet, le processus final de désignation et d'investiture du candidat a été une véritable transparence, la courtoisie et le respect de l'adversaire ont été de mise. Aucune difficulté majeure n'a été enregistré au cours des travaux, débutés 24 heures auparavant.C'est donc sans anicroche que les 456 délégués ont accepté la victoire du super ministre Soumaïla Cissé et salué la grandeur, le courage politique et l'esprit démocratique dont a su faire montre le vaincu, Soumeylou Boubèye Maïga.La Convention nationale, dans une déclaration lue par Moussa Soussin Dembélé, du Comité exécutif, a invité Dioncounda Traoré et ses camarades à mobiliser les militants autour de Soumaïla Cissé. De même, elle a demandé aux 55 sections de l'intérieur et aux 23 de l'extérieur de prendre toutes les dispositions pour assurer la victoire du Parti à la présidentielle, à travers le super ministre.Au cours de cette investiture, Soumeylou Boubèye Maïga, toujours égal à lui même, a félicité les délégués pour "l'exemple de maturité politique" dont ils ont fait preuve. C'est la démonstration supplémentaire, selon, lui, que l'ADEMA se porte mieux aujourd'hui qu'hier. Il a ensuite, remercié ses partisans qui se sont mobilisés à ses côtés, avant de tirer son chapeau à son concurrent, Soumaïla Cissé.Enfin, Boubèye a lancé un appel à l'unité et la cohésion du Parti, afin de sécuriser le "bilan du président du président Konaré, qui se confond avec celui de l'ADEMA"."Dans cette affaire, c'est l'ADEMA qui gagné" a-t-il conclu.Soumaïla Cissé en sanglotPour sa part, le candidat investi a déclaré que la Convention Nationale vient de consacrer, une fois de plus, la grandeur et la maturité politique de l'ADEMA. Et, comme on pouvait s'y attendre en des pareilles circonstances, Soumaïla Cissé a rendu hommage à tous les candidats. D'abord, à son "grand frère et Premier ministre " Mandé Sidibé, absent dans la salle, qui n'a cessé de lui donner de sages conseils, selon les termes même de l'orateur. Ensuite, à Iba N'Diaye, avec lequel "le dialogue n'a jamais été interrompu". Pour la petite histoire, rappelons que le Maire du District de Bamako a refusé de voter. De même qu'il n'a pas pris part à la cérémonie d'investiture.Enfin, à son frère et ami Soumeylou Boubèye Maïga, dont l'évocation du seul nom l'a fait éclater en sanglots. Soumaïla Cissé a tenu à reconnaître la valeur de son adversaire, qu'il a qualifié d'homme de conviction et de tous les combats" Mon ami, cette victoire est la tienne" a t-il lancé à son endroit. Une grande émotion s'est emparée de la salle et une vieille femme, la gorge serrée s'est pour s'écrier en bamanan "Bo les rangs, a déclaré que "la bataille du Parti est terminée, il ne reste que celle de la nation, que nous allons gagner".
Chahana TAKIOU L'Indépendant

UN PARI RISQUE

Convention Nationale ADEMA: UN CYCLE DE DERAISON
Les élections de 2002 ont cette particularité que toute la classe politique y veille et s'exerce à en faire une fête électorale. Toutes les rencontres initiées sur la question illustrent ce constat, en attente des consultations à proprement parlé. Le génie de l'ADEMA lui a offert une opportunité de marquer une avance sur les autres partis avec l'organisation des primaires, puis de la Convention nationale car les deux rendez-vous sont en fait des manifestations électorales, des balises de contrôle et de mise à niveau du candidat abeille. Mais, apparemment, ce n'est pas là, l'appréciation partagée des quatre postulants de départ dont il est difficile aujourd'hui de ne pas s'apercevoir des nuisances que certains cultivent au grand dam de l'unité du parti et peut même de toutes ses perspectives politiques immédiates. Dans cette logique, tout porte à croire qu'une manœuvre de liquidation du patrimoine politique de l'ADEMA est ainsi programmée. A quelle fin ? C'est la question à laquelle chaque militant ADEMA cherche réponse à coup d'hypothèses et de questionnements d'appoint. La position du Premier ministre Mandé Sidibé est déchiffrable, l'homme étant en phase de mutation de technocrate en politique, ce qui entraîne forcement des hauts et des bas, surtout lorsque des apprentis s'en mêlent. Ce qui surprend et écœure peut être, c'est l'agitation des huit (8). Hier avec tout le monde, aujourd'hui ils pourfendent et se livrent à une diversion qui cache mal le camp choisi. Le moment et les dimensions affichées de la fronde jurent d'avec l'indépendance prônée. Alors, y a t-il accointances avec d'autres forces politiques ? Ce soupçon là, il vaut mieux ne pas l'évoquer. Même si l'on en doute de moins en moins dans la ruche. Les taupes …
Sadou Abddoulaye YATTARATiégoum Boubèye MAIGA LE COURRIER

VEILLE DE CONVENTION

Ni cooptation ni plébiscite
"Le Nil est enfin arrivé au Caire", déclarait le Pr. Mamadou Lamine Traoré alors président de l'Adéma. C'était à l'ouverture du premier congrès ordinaire de ce parti en septembre 1994 qui se tenait contre tous les pronostics tenus dans la presse. On connaît la suite. Dioncounda Traoré, actuel président du parti majoritaire pourrait fort bien s'écrier que "le Nil est enfin arrivé au Caire" en annonçant l'ouverture de la 1ère Convention nationale demain au Palais des congrès. Parce que tout a été dit sur cette expérience qui confirmera que l'Adéma s'est bel et bien dédiée au rôle de cobaye. Et je dois avouer que tout a été entrepris pour que cela n'aboutisse pas. Que dis-je, il y a encore des activistes qui prennent leurs vessies pour des lanternes et qui tentent avec l'énergie du désespoir à empêcher les militants à choisir le candidat de l'Adéma.Je ne le cache pas, je suis de ceux qui sont surpris, voire déçus par le comportement pour ne pas dire l'acharnement de Mandé Sidibé. De tous les candidats, il est le seul à ne pas avoir fait de campagne pour la simple raison que son staff est constitué en priorité de carriéristes et majoritairement de personnes inconnues sinon dans les bataillons des militants du moins dans les rangs des structures. Or, justement, la Convention ne laisse de place ni à la cooptation ni au plébiscite.Il s'agit de se battre dans les structures pour être choisi par les militants. Ceux qui le supportent, de l'avis de nombreux militants de l'Adéma, ignorent soit les textes, soit ils en font une lecture sélective. Dans les deux cas, c'est impardonnable pour des gens qui se veulent porte-drapeau. Parce que quand ils affirment que le Conseil national a demandé le consensus, c'est clair qu'ils veulent croire à leurs propres histoires. Le Conseil national a donné mandat au CE de rechercher le consensus entre les candidats déclarés pour une convention nationale apaisée.Mais ce qui me surprend le plus, c'est que Mandé et ses supporters se livrent à ce qui s'apparente à de la subversion au sein de l'Adéma. Ses partisans animent un journal qui diffament les deux candidats retenus par la direction du parti. Ses partisans ont confectionné des pancartes insultant la direction du parti, le président du parti, etc. Moi, quand je devrais parler de consensus, ce n'est pas ce genre de démarche que j'adopterai. Et puis, je crois sincèrement qu'il rend un mauvais service à l'Adéma et à tous ceux qui le voient être dévoré par une ambition qu'ils ne le connaissent et qu'ils découvrent ébahis.La moralité de tout cela est que les activistes continueront leur agitation mais les militants de l'Adéma éliront leur candidat demain. La tolérance et l'esprit de démocratie auront voulu que l'Adéma laisse l'expression libre des opinions contraires en son sein. Il revient à ceux-là qui ne sont pas d'accord avec la tenue de la Convention de s'aligner derrière la majorité.
Tiégoum Boubèye MAIGA LES ECHOS DU 4/01/02:

LE DEBUT DU COMMENCEMENT

REAMENAGEMENT MINISTERIEL: La logique respectéeLe départ de Soumaila Cissé de l'équipe gouvernementale répond à la règle définie d'entrée de jeu par le chef de l'Etat : tous les protagonistes seront à équidistance sur le starting bloc.
Soumaila Cissé a été libéré de ses charges de Ministre de l'équipement, de l'aménagement du territoire et de l'environnement par le président Alpha Oumar Konaré. D'aucun ont voulu voir une mesquinerie dans ce départ. Mais, ce qu'il faut comprendre, c'est que depuis longtemps le président Alpha Oumar Konaré avait annoncé que tous les candidats auront la même chance.C'est pour cette même raison que l'ex-premier ministre Ibrahim Boubacar Kéita avait été libéré, et c'est la même raison qui a fait que le président a déchargé Soumaila Cissé le candidat de l'Adéma PASJ.Il ne fait aucun doute qu'aujourd'hui, l'Adéma qui a réussi la nomination de son candidat sans casse et sans vagues, comme le présageaient nombre d'observateurs, a besoin d'une certaine sérénité. Déjà, à la fin de la convention, tous les intervenants ont reconnu que "le temps est compté pour le parti". Au moment où certains voient partout de la mauvaise volonté, le parti au pouvoir n'a pas intérêt à s'attirer d'entrée de jeu la méfiance des autres.Soumaila Cissé, le candidat de l'Adéma, aujourd'hui, est libre de conduire sa campagne. Il saura désormais organiser sont équipe et mener à son rythme le travail qui l'a amené à ce niveau. L'Adéma reconnaît volontiers qu'il ne dispose plus de temps pour agir comme il l'entend. Les élections commencent dans trois mois et demi. Il est donc urgent que le parti s'attaque à l'essentiel : garder le pouvoir.
Alhassane Ag Hamed Moussa, le nouveau ministre de l'équipement, de l'aménagement du territoire et de l'environnement est un homme du sérail. Il est membre du CE Adéma depuis le congrès extraordinaire. Militant de première heure, M. Ag Moussa a été pendant longtemps directeur national des Affaires économiques avant que cette structure ne devienne direction nationale du commerce et de la concurrence. Jusqu'à sa nomination, il était conseiller technique du ministre de l'Industrie du commerce et des transports, Mme Touré Alima Traoré.
Alexis Kalambry LES ECHOS DU 9/01/02