L’Urd au berceau de Koukia : Intronisé Chef Touareg, Soumi pense que l’espoir est permis - Malijet
Cette conférence tenue à Ansongo a répondu à l’attente du peuple Urd. Car, à la lecture des recommandations, il ressort qu’il y a certes des imperfections mais le parti s’est beaucoup renforcé dans la région de Gao qui demeurait un casse-tête.
Pour la tenue de cette conférence, le candidat Soumi a été dignement accueilli
tout au long du périple, de Gao à Ansongo, soit environ 100 km . A chaque village, son lot de militants entassés au bord du goudron avec instruments de musique, effigies du candidat ou du parti scandant : «Soumaïla Président, Soumi Koulouba 2012, Cissé le meilleur, etc. » C’est pourquoi la délégation ayant quitté Gao à 9 h n’arrivera finalement à Ansongo qu’aux alentours de 12 h 30.
C’est cette grande mobilisation et cet accueil chaleureux, tout au long du trajet, qui ont obligé le candidat à descendre pour saluer les villageois et marquer sa sympathie avec eux. Et, il n’a pas manqué l’occasion de rendre visite aux notabilités des différents villages traversés par le cortège. Et puis, à partir de Ansongo, la délégation a fait un tour à Bénitia et à Ouatagouna après l’ouverture des travaux suivie de la course de pirogues. Dans ces localités, nous assisterons au même enthousiasme et au même accueil chaleureux jusqu’à une certaine heure de la nuit.
Pour l’ouverture de cette conférence, le secrétaire général a présenté sa commune. Elle couvre 418 km2 avec 13 hbts/km². Dans ses mots de bienvenue, il a notifié les doléances des populations entre autres, l’emploi des jeunes, l’insécurité et l’éducation. Pour le Segal, le peuple de Koukia est résolu de mourir armes à la main pour le développement du Mali. Et cela, il est prêt à le faire avec Soumi. Puis, les sections Urd du Niger, du Burkina, du Ghana ont pris la parole pour affirmer qu’ils sont prêts même aujourd’hui à voter car chacune et chacun est en règle. Ils pensent que si tout le monde est engagé, mobilisé et déterminé, Soumi passe dès le 1er tour car disent-ils «Nous ne doutons point de notre force et de notre capacité. Nous promettons plus de 80% à Soumi dès le 1er tour».
Après la prise de parole du Secrétaire politique et du président de la FCD respectueusement Daouda Sow et Djibril Tangara qui ont demandé à chacun de se mettre en règle pour permettre à Soumi d’être à Koulouba, ils promettent la victoire à Soumi et donnent rendez-vous pour le 8 juin 2012 pour la passation entre deux frères et amis de longue date. Ainsi, les représentants du Rpm, du Pdes, du Mpr, de Sadi, du Parena et de l’Adéma Pasj ont salué la tenue de cette conférence et l’entente entre eux partis politiques d’Ansongo. Certains affirment d’être prêts à voter Soumi en 2012 pour plusieurs raisons. Pour eux, c’est l’homme qu’il faut au Mali en 2012 pour continuer les grands chantiers de ATT et d’en ouvrir autant.
Quant au représentant des clubs de soutien, il pense que Soumi est une chance pour le Mali d’où son engagement à briguer la magistrature suprême. Il pense que rien ne peut empêcher la victoire de l’homme qui vient par sa capacité redonner espoir à tous les peuples de l’espace UEMOA.
Prenant la parole, le candidat investi de l’Urd a remercié tout ce beau monde. Il a demandé aux uns et aux autres que rien ne peut se réaliser tant que chacune et chacun n’est pas sûr de voter. «La force du poisson, c’est l’eau», alors ma force, c’est vous. De ce fait, dit-il, «Il faut que chacun se considère comme candidat et puis nous aurons ce que nous souhaitons». Il n’a pas manqué de rendre hommage à Ousmane Issoufi Maïga, Hamza Cissé, Choguel Maïga entre autres avec qui il partage beaucoup de choses et qui ont montré leur preuve à différents niveaux pour le développement de ce pays. Il pense qu’il faut tout mettre en œuvre pour la paix et la sécurité. L’emploi des jeunes, souligne-t-il, est une bombe à retardement qu’il faut vite circonscrire. Bientôt, dit-il, le manganèse à Ansongo, alors il faut se former pour répondre aux aspirations de la localité. La pluviométrie a été mauvaise, devons-nous attendre toujours de l’aide, s’est-il interrogé. Non, répond-il, nous avons les moyens d’être indépendants, de subvenir à nos besoins. Pour cela, l’agriculture, le tourisme entre autres, dit-il, doivent être valorisés. «Croyons-le et je dis qu’avec nos alliés, nous y croyons. Je suis convaincu qu’avec nous, demain, nos enfants ne vont pas traverser les fleuves, les mers, pour se noyer», a-t-il martelé. «Les Maliens de l’extérieur font tout pour ce pays, soutenons-les, aidons-les,…», a-t-il indiqué. Pour lui, la route est longue et pleine d’embûches. Alors, dit-il, « restons mobilisés, unis et engagés, débout comme un seul homme pour arriver à bon port».
B. DABO
lundi 28 novembre 2011
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