vendredi 30 avril 2010

« Soumi est une chance pour le Mali »

Cheickna Hamalla Bathily : « Soumi est une chance pour le Mali »
De retour de mission de Ménaka pour les besoins de la conférence régionale de Gao et de Kidal, l’ancien député « aliment bétail », aujourd’hui vice-président de l’URD chargé de la communication, Cheickna Hamalla Bathily nous parle, dans cette interview, de l’état de son parti à l’intérieur du Mali, mais aussi et surtout de l’identité de celui qui portera les couleurs de l’URD lors de la présidentielle de 2012.

Le Républicain : Depuis l’invalidation de votre liste en 2007 lors des législatives, on ne vous sent plus sur le terrain. Est-ce à dire que vous êtes découragé, politiquement parlant ?

Cheickna Hamalla Bathily : Pas du tout ! Je suis aujourd’hui plus actif qu’hier. Je ne sais pas pourquoi vous dites que je suis découragé. Demandez aux militants et aux responsables de l’URD. Ils vous diront que je suis très actif.

Vous êtes le médiateur de l’URD dans les tensions qui secouent les structures. Est-ce à dire que vous êtes en train d’abandonner Nioro du Sahel au profit de cette mission du parti ?

J’ai un grand parti qui a l’ambition d’aller à Koulouba. C’est pourquoi je suis aujourd’hui partout, surtout là où le parti n’est pas très fort. Mais, je vous assure que le parti se porte très bien à Nioro du Sahel. En 2004, l’URD avait 2 conseillers dans cette localité. Aux dernières élections, nous y avons 31 conseillers. Cela montre qu’on a fait des progrès.

On a comme l’impression que l’URD a deux têtes aujourd’hui, parce qu’on voit d’un côté la Direction officielle de l’URD et de l’autre côté, un vice-président qui joue un autre rôle. Est-ce qu’à partir de là, on peut dire que l’URD est encore fort sur le terrain ?

L’URD a une seule tête et non deux comme vous le dites. Vous savez, dans tous les partis politiques, certains ont leurs ambitions. Mais, pour moi, c’est la démocratie qui importe. Au sein de notre parti, si quelqu’un pense qu’il peut jouer un rôle, il ne peut que s’adresser aux militantes et aux militants. Ce sont eux qui font office d’arbitres. Autrement dit, chacun joue son rôle et cela ne veut pas dire que l’URD a deux têtes.

Vous étiez à Diré il y a un mois pour les besoins de la conférence régionale de Tombouctou. Comment se porte le parti dans cette partie septentrionale ?

Effectivement, nous étions à Diré et je peux vous dire que le parti se porte très bien. Contrairement à ce que les gens pensaient, nous avons été très bien accueillis. Les militants étaient tous mobilisés. Tout s’est bien passé.

Vous venez d’arriver aussi de Ménaka pour les besoins de la conférence de Gao et de Kidal. Et pourtant dans la presse, on parle de désaveu du président Soumaïla Cissé. Qu’en est-il exactement ?

Cela, c’est la presse qui le dit. Moi, je suis un acteur politique et je vous assure que ce sont des histoires.

Et pourtant, il y a une lettre qui existe quand même ?

Oui, il y a une lettre rédigée par le secrétaire général de Gao. Ce monsieur là, tout le monde sait ce qu’il pense. Au cours de la conférence, il a dit qu’il n’est pas d’accord que Soumaïla Cissé soit d’office candidat. Il a dit qu’il préfère que le parti choisisse un candidat à partir des primaires.

C’est dommage pour notre camarade de Gao qui ne connaît pas les textes du parti, parce que dans ces textes, il n’y a pas de primaires. On ne peut pas empêcher quelqu’un de dire ce qu’il pense. Non seulement j’insiste qu’il ne connaît pas les textes, mais j’ajoute qu’il était seul au cours de la conférence à soutenir cette thèse. Personne ne l’a suivi ou appuyé.

Pourquoi Ménaka, surtout quand on sait que c’est une zone d’insécurité ?

Mais, Ménaka, c’est un cercle. Nous avons programmé Ménaka, il y a plus d’un an.

C’est bien Baye Ag Mohamed, le maire de Ménaka qui nous a rejoint ! Il était à l’Adema, puis il a rejoint l’URD avec tous ses conseillers et sa fraction.

C’est donc tout Ménaka qui a basculé dans l’URD ?

En tout cas, avec l’arrivée de Baye, il dit que sa fraction ou sa communauté fait 65% du cercle de Ménaka. Alors, si quelqu’un a 65% du cercle, ça veut dire qu’il a la majorité.

Donc, vous vous inscrivez en faux contre les déclarations du représentant de Gao qui veut que le candidat soit choisi aux primaires ?

Je dis que c’est dommage. Il ne connaît pas les textes du parti dont il est secrétaire général. Nous avons déjà un candidat qui est Soumaïla Cissé. Je vous assure que les militants à 95,50% prendront Soumaïla Cissé comme candidat. Je suis un homme de terrain et je suis bien placé pour le savoir.

Est-ce une bataille de positionnement qui a commencé à l’URD ?

Si c’est une bataille de positionnement, je veux que ces personnes ne jouent pas au jeu de cache-cache. Moi Bathily, je m’exprime devant la Direction du parti et ce que j’ai à dire, je le dis à haute voix. C’est ça la démocratie.

Vous venez de lâcher le morceau. Vous dites que Soumaïla, c’est le seul candidat. Or, dans les autres partis, le candidat est choisi comme vous l’avez dit en conférence ou en congrès. Pourquoi vous vous permettez alors de dire que Soumaïla est le seul candidat du parti ?

Mais, tout le monde se réclame de Soumaïla. Il a d’ailleurs fait ses preuves à l’UEMOA. Donc, si le Mali a la chance d’avoir Soumaïla comme président de la République, ce sera une très bonne chose.

Mais, est-ce qu’en le soutenant vous ne confirmez pas ainsi une accusation du secrétaire général de Gao quand il dit qu’il y a aujourd’hui une personnalisation de l’URD ?

Mais, je la confirme. La personnalité de Soumaïla est incontestable. Que celui qui veut l’entendre, l’entende bien. Tout le monde à l’URD se réclame de Soumaïla Cissé.

S’il y a quelqu’un qui veut rivaliser avec le bulldozer Soumi, je suis sûr qu’il sera écrasé. Il n’y aura donc pas de cassure à l’URD, parce que nous sommes unis comme un seul, même s’il faut reconnaître qu’il y a quelques petites brebis galeuses. Nous souhaitons donc bonne chance à Soumi.

Interview réalisée par Birama Fall

30 Avril 2010.

mardi 27 avril 2010

Conférence nationale de l’URD : APPEL A LA COHESION ET LA REFLEXION SUR DE GROS DOSSIERS

Conférence nationale de l’URD : APPEL A LA COHESION ET LA REFLEXION SUR DE GROS DOSSIERS L’ESSOR : Quotidien National d’Information du Mali
Les deux jours de travaux ont permis d’aborder des sujets importants comme la vie du parti, la discipline, la promotion des cadres, le problème de financement
mardi 27 avril 2010, par Allaye Lam 16 lectures 1 commentaires

L’Union pour la République et la démocratie a organisé le week-end dernier au Centre international des conférences de Bamako, sa 4è conférence nationale. Ces assises ont regroupé les délégués venant de l’ensemble des 54 sections du parti, des représentants des mouvements des femmes et des jeunes, des membres du bureau exécutif national (BEN), des commissions spécialisées, des élus du parti, des ministres et une dizaine de délégués des sections URD de l’extérieur. Les deux jours de travaux ont permis d’aborder des sujets comme la vie du parti, les structures, les mouvements affiliés, la discipline au sein du parti, la promotion des cadres, le financement du parti et le Cinquantenaire de l’Indépendance. Le président de la Commission du l’UEMOA, notre compatriote Soumaïla Cissé dont se réclame le parti, a depuis Ouagadougou, adressé un message à la conférence dans lequel il a remercié les cadres et les militants de l’URD pour les efforts et pour leur engagement. Soumaïla Cissé a ensuite appelé les militants à rester unis et solidaires avant de demander au parti d’enrichir le débat sur la relecture de nos textes fondamentaux afin de contribuer à la modernisation du pays. Le président du parti Younoussi Touré a estimé que c’était l’occasion de se prononcer sur le rapport d’activités du BEN, et de tracer les perspectives jusqu’à la prochaine conférence nationale. Le premier 1er vice-président de l’Assemblée nationale a saisi l’occasion pour féliciter les militants pour les résultats que le parti a engrangés lors des consultations électorales depuis le dernier congrès. L’URD, a-t-il rappelé a remporté deux élections législatives partielles (Ansongo et Kati), augmenté de 33% le nombre de ses conseillers municipaux, de 50% ses maires et porté de 10 à 13 le nombre de ses présidents de conseil de cercle. Le parti a même remporté la présidence de l’assemblée régionale de Mopti. "Je suis convaincu que cette dynamique sera poursuivie par chaque militante, chaque militant à quelque niveau de responsabilité qu’il se trouve, dans la cohésion de nos forces et dans le respect strict des idéaux d’unité de justice et de travail qui fondent notre parti", a indiqué Younoussi Touré. Le parti doit rester soudé pour affronter les élections générales de 2012 afin d’apporter sa contribution à la gestion du pays. Younoussi Touré s’est ensuite félicité de l’adhésion de nombreux cadres au parti. Les cadres de l’Alliance nationale pour la construction (ANC) ont ainsi été accueillis au sein de l’URD. Dans les résolutions, la conférence nationale a condamné avec "la dernière rigueur et sans distinction tous les actes d’indiscipline et leurs auteurs avérés" et "recommandé à toutes les structures, d’entreprendre des actions d’apaisement et de description". Les résolutions préconisent de constituer un vivier des cadres du parti. Concernant le financement, la conférence a exhorté les militants à s’approprier les stratégies de mobilisation de ressources internes en vue d’optimiser la mise en œuvre des programmes du parti. Le BEN est invité à mener une réflexion approfondie systématique sur une politique efficiente de financement du parti. La conférence encourage à poursuivre la quête de rapprochement avec d’autres partis et recommande d’entreprendre des actions d’envergure propres à marquer la célébration du Cinquantenaire, afin de rendre l’URD encore plus crédible et plus visible. Le premier vice-président du parti, Abdoul Wahab Berthé qui présidait la cérémonie de clôture a invité les militants à rester vigilants en vue de la mise en œuvre optimale du schéma opérationnel du parti. Il a appellé toutes les instances à jouer pleinement leur rôle pour faire avancer le parti. Abdoul Wahab Berthé a aussi appelé à bien examiner la question de financement du parti et celle relative à la cohésion et à l’unité du parti. "Car rien de solide et de durable ne peut se construire dans la division, lorsque les objectifs visés sont contradictoires et antagoniques" a-t-il plaidé. Face aux échéances de 2012 qui se dessinent, Abdoul Wahab Berthé a invité à gérer les contradictions et les divergences dans le cadre du parti et dans la tolérance dès lors qu’elles ne sont pas de nature à ébranler les fondements de notre parti et qu’elles ne jurent pas avec nos engagements". Il a demandé à ce que l’URD de reste un parti ouvert au dialogue et de débat d’idées

lundi 26 avril 2010

Message du camarade Soumaila Cissé à a 4eme conférence nationale de l'URD

Chers Camarades, Chers Amis,
Au moment ou s’ouvre la 4ème Conférence Nationale de l’Union pour la République et la Démocratie, je voudrais tout d’abord, rendre grâce à Dieu qui a permis la tenue de cette rencontre, dans la paix et la sécurité.
Permettez-moi, également, en ces instants solennels, d’avoir une pensée émue à l’endroit de nos Camarades tombés sur le champ de l’honneur, au service de notre parti. Je pense ainsi :
• à Oumar Samba Diallo, notre Président d’honneur,
• à Alou Bathily Député à l’Assemblée Nationale,
• à Ali, Baba Alkaya, Secrétaire Général de la section de Diré
La disparition tragique dans la fleur de l’âge de la Maire de Yognogo nous a tous consternés et bouleversés. Madame Maiga Salimata Dembélé nous a certes quittés, mais son souvenir est impérissable en nous. Le parti a eu le mérite d’honorer sa mémoire : c’est un geste que nous devons saluer à sa juste valeur.
Le noble combat de feue Madame Maiga Salimata Dembélé pour le développement de sa ville, sa foi et sa détermination pour les idéaux de l’URD resteront pour nous une boussole permanente.
J’associe à cette compassion et à cette solidarité, les familles de tous nos camarades, amis et parents qui nous ont quitté au cours de ces derniers mois, en œuvrant au progrès et à la bonne marche du Parti. Qu’Allah le tout puissant, dans sa Miséricorde infinie, accueille tous nos défunts en son Saint Paradis ! Amina.
Chers amis,
Je voudrais, à présent, vous dire à quel point je regrette de ne pas être parmi vous ce matin, à l’occasion de ces importants instants de la vie du Parti. Un calendrier lié à ma fonction me tient loin de vous physiquement, mais, sachez-le, je me sens si proche de chacune et de chacun d’entre vous, si proche, par la pensée et surtout par l’engagement ! J’attendais, en effet, ce moment avec beaucoup, de ferveur, d’autant plus que c’était pour moi l’occasion d’échanger directement avec les Secrétaires Généraux de nos Sections et de leur dire merci.
Camarades Secrétaires généraux, je vous salue chaleureusement, je vous dis surtout, merci, merci, pour le travail inlassable et souvent difficile que vous abattez, ce , quelquefois, dans l’adversité mais toujours avec foi, engagement et enthousiasme.
Merci pour les efforts soutenus que vous fournissez, au quotidien, pour implanter et consolider notre parti dans tous les villages et fractions de l’intérieur du pays.
Camarades Secrétaires Généraux, cette rencontre du Mali profond est la votre, elle vous est dédiée, elle vous honore !
Monsieur le Président ;
Chers délégués à la Conférence Nationale ;
Je voudrais avec votre permission, souhaiter la bienvenue au bercail, à tous les délégués venus de l’extérieur. Je tiens à les exprimer ma reconnaissance pour leur hospitalité à chacun de mes séjours dans leurs pays d’accueil respectifs.
Les Maliens de l’extérieurs, tous les Maliens de l’extérieur pensent au pays et travaillent pour son progrès, je le sais et j’en suis fier. A vous qui avez rejoint l’URD, merci pour votre confiance, merci pour votre engagement !
Chers Camarades, Chers Amis,
Au service de notre pays le Mali, en mission pour la sous-région, vous comprendrez et surtout vous accepterez, j’en suis sur, tous mes regrets. D’ici, je m’imagine, avec émotion et fierté, le Centre International de Bamako des grand jours. Cette chaleureuse ambiance que seules les grandes rencontres pour le grand dessein peuvent créer, cette ambiance que la force de votre engagement transforme en une vivante et profonde espérance, cette belle et militante ambiance me manque terriblement . sachez-le !
Chers Camarades, Chers amis ;
Je voudrais saluer et remercier nos invités et plus particulièrement les partis et mouvements politiques amis qui nous honorent de leur présence. Je voudrais leur réaffirmer notre disponibilité constante à œuvre avec eux pour la construction et le développement de notre pays.
Nous sommes les alliés inconditionnels de tous les bâtisseurs d’un Mali fort, uni et respecté. Pour cela, notre poignée de mains sera encore plus ferme, et, nos bras resteront toujours ouverts. C’est pourquoi, nous souhaitons la bien venue a tous ceux qui ont choisi de nous rejoindre. Ils ont fait le bon choix, car à l’URD nous nous battons inlassablement pour rassembler les Maliennes et les Maliens, afin de bâtir, ensemble, une nation unie, prospère et solidaire.
Cette 4ème Conférence Nationale de notre Parti est un moment de communion et d’échange autour des idéaux de notre Parti, en vue de relever les défis futurs. Elle est pour moi, l’occasion de félicités l’ensemble des membres du Bureaux Politiques National, avec à leur tête le Président Younoussi Touré. Je salue également et félicite les Membres des Commissions spécialisées du Parti pour le travail remarquable accompli au cours des 12 derniers mois.
Je voudrais aussi exprimer, au nom de tous, ma fierté des actions accomplies par notre Parti sur l’échiquier national. L’URD, en effet, a joué et continuera de jouer, un grand rôle aux cotés des autres partis et mouvements membres de la majorité présidentielle. L’URD se réjouit ainsi du soutien apporté aux actions du Président de la République et du Gouvernement, actions auxquelles, contribuent avec efficacité et diligence, les ministres Abdoul Wahab Berthé, Oumar Ibrahim Touré et Salikou Sanogo.
Monsieur le président ;
Chers délégués à la Conférence Nationale ;
Ces deniers mois, j’ai eu la chance de participer à deux conférences régionales :
Celles mémorables de Ségou et de Bamako, notamment. J’ai pu aussi rencontrer des militants à Sikasso, Dakar, Bissau, Ouaga, Lomé et Niamey, j’ai eu les échos des rencontres de Diré et de Ménaka.
Partout, je sens dans les regards et les gestes, cette flamme ardente de l’espoir, partout, se dégage, dans les propos, la force de la conviction et de l’engagement, partout, les femmes et les jeunes du Parti nous assurent qu’ils restent mobilisés pour toujours plus de victoires. Toutes ces militantes et tous ces militants, de l’intérieur comme de l’extérieur, dans un écho de plus en plus fort, nous demandent, avec une foi et un engagement à la limite de l’exigence, plus de solidarité, plus de don de soi mais surtout plus de cohésion. Partout, les femmes et les jeunes nous prient de demeurer unis et solidaires !

Je vous comprends, chères militantes et chers jeunes de l’URD, je vous comprends et respecte vos vœux, d’autant plus que notre avenir- celui du Mali se décline à l’aune de notre capacité à surmonter les éventuelles difficultés. Nous devons ainsi continuer à nous enrichir de nos différences et rester unis et solidaires. Nos actions, toutes nos actions, doivent être orientées vers l’insert du plus grand nombre, ce, dans le respect de l’éthique et de la morale, oui, dans le respect de la morale politique.

Monsieur le Président,
La 4èmè Conférence de l’URD se tient au moment où notre pays s’oriente vers une véritable refondation de ses textes fondamentaux. Le débat qui s’engage concerne notre avenir, celui de nos enfants. Ce débat, nous devons l’enrichir par des suggestions constructives et des propositions novatrices, porteuses de progrès. Je vous exhorte à donner le meilleur de vous-mêmes pour que les nouveaux textes répondent véritablement aux aspirations profondes de notre peuple. L’URD doit jouer toute sa partition au sein de la classe politique malienne : nous devons ainsi saisir cette opportunité afin de contribuer pleinement à la modernisation de notre Loi Fondamentale. Saluons donc ici, le courage et l’abnégation du Président de la République, Son Excellence Amadou Toumani TOURE qui, li faut le lui reconnaître, est à l’origine de ces importantes réformes.

Monsieur le Président ;
Chers Camarades, Chers amis ;
Je voudrais renouveler ma confiance et mon espoir en l’avenir de l’URD au service de notre Pays. Le succès est au bout de l’effort, du travail, de la rigueur et du sérieux.
Nous avons semé l’espoir, c’est pourquoi, pour atteindre tous nos objectifs, rien ne doit nous divertir, rien, absolument rien, ne doit nous diviser. Restons donc à l’écoute des Maliens, faisons nôtre, leurs préoccupations, restons ouvert au progrès, enrichissons-nous de nos différences, restons unis et solidaires. Notre marche est une marche triomphale, une marche vers le succès et la gloire.

Ce n’est pas une illusion, c’est en effet, notre mission de faire du Mali un pays ou tout le monde à sa chance. C’est le rêve de l’URD, c’est sa vocation, c’est son ambition. Et comme HELDER CAMARA, cet homme de foi et d’engagement, comme Helder Camara, donc, je suis convaincu que :<< Quand on rêve seul, cela reste un rêve, mais lorsque l’on rêve ensemble, c’est le début de la réalité. >>

Oui, "Quand on rêve seul, cela reste un rêve, mais lorsque l’on rêve ensemble, c’est le début de la réalité."
Prêts pour les défis futurs ! Que Dieu bénisse le Mali !
Vive l’URD !
Merci à toutes et à tous.

4ème Conférence nationale de l'URD : Soumaila Cissé salue l'initiative de la réforme Constitutionnelle du Président ATT

maliweb.net :: 4ème Conférence nationale de l'URD : Soumaila Cissé salue l'initiative de la réforme Constitutionnelle du Président ATT
L'Indépendant, 26/04/2010
S’il y a quelque chose qui a retenu l'attention des participants et des assistants de la quatrième Conférence nationale de l'URD, tenu les 25 et 26 avril, au Centre International de Conférences de Bamako (CICB) s'est bien le message de Soumaïla Cissé, parrain du parti. Loin de ses camarades à cause des obligations professionnelles dues à son statut de Président de la Commission de l'UEMOA, Soumaïla Cissé a tenu, à l'ouverture des travaux, a adresser un message à la Conférence lu par Ousmane Oumarou Sidibé, ancien ministre sous Alpha Oumar Konaré. Dans ce message "Soumi" a formulé des vœux d'encouragement à ses camarades du parti pour le travail accompli qui fait de l'URD une force politique qui compte sur l'échiquier politique national.
Actualité oblige, le parrain de l'URD a tenu à saluer le président de la République, Amadou Toumani Touré, pour avoir pris l’initiative de la réforme constitutionnelle. Ce message de Soumaïla Cissé a même amené la Conférence à adresser une motion spéciale au président ATT dans laquelle elle "salue les actes courageux posés par le chef de l'Etat en initiant d'une part la relecture des textes fondamentaux de la République et en acceptant, d'autre part, les conclusions pertinentes proposées par la Commission chargée de ce travail dont la mise en œuvre fera du Mali un exemple certain de démocratie en Afrique". Pour la Conférence, cette démarche du président ATT est "patriotique et courageuse". Aussi, a-t-elle salué l'implication personnelle du chef de l'Etat pour la condamnation du coupable de l'assassinat de la maire URD de Yognogo, feu Mme Maïga Salimata Dembélé et l'élévation de cette dernière, à titre posthume, au grade de Chevalier de l'Ordre national du Mali.
Une motion spéciale a été également adressée au parrain du parti Soumaïla Cissé dans laquelle l'URD réaffirme, sans équivoque, son soutien à celui-ci et engage tous les militants, tous les organes et toutes les structures à inscrire leurs actions pour l'atteinte des objectifs du parti lors des échéances de 2012.

Auparavant, la Conférence avait formulé un certain nombre de recommandations qui visent à battre le rappel des troupes face aux enjeux électoraux futurs. Afin de faire gagner le parti 2012, la Conférence a condamné, avec la dernière vigueur et sans distinction, tous les actes d'indiscipline et leurs auteurs avérés et engagé les organes compétents de tous les échelons à prendre toutes les dispositions statutaires pour enrayer définitivement ce fléau lancinant qui entrave la bonne marche du parti et perturbe la sérénité des militants et sympathisants.
(à suivre).
Alassane DIARRA

L’URD, parti de la majorité présidentielle présidé par Younoussi Touré, a tenu sa conférence nationale le week-end dernier.

maliweb.net :: L’URD, parti de la majorité présidentielle présidé par Younoussi Touré, a tenu sa conférence nationale le week-end dernier.
L’URD, parti de la majorité présidentielle présidé par Younoussi Touré, a tenu sa conférence nationale le week-end dernier.
Le Républicain, 26/04/2010
L’URD, parti de la majorité présidentielle présidé par Younoussi Touré, a tenu sa conférence nationale le week-end dernier. Son président a appelé à la cohésion et la poursuite de l’engagement militant.
L’année dernière est vue comme une année qui a été « chargée d’épreuves », mais « toute la famille de l’URD est rassemblée à nouveau », selon le président du parti Younoussi Touré.
Cette conférence nationale, une session ordinaire, qui se tient les 24 et 25 avril, en l’absence de Soumaïla Cissé, empêché par son agenda, a deux points à son ordre du jour : « vérifier l’exécution des tâches assignées par le dernier congrès et faire des recommandations » d’une part ; et « se prononcer sur le rapport d’activités du Bureau exécutif national et tracer les perspectives jusqu’à la prochaine conférence nationale » d’autre part. Selon le président du parti de la poignée de mains, chaque section dispose depuis plusieurs semaines du rapport d’activités du BEN, assorti d’une analyse des dernières élections communales.
L’URD a emporté deux élections législatives partielles sur trois à Ansongo et à Kati. Aux élections communales, le parti a augmenté le nombre de ses conseillers de 33 % environ, celui des maires d’environ 50 %. Le nombre de présidents de conseils de cercle est passé de 10 à 13. « Enfin l’URD dispose pour la première fois depuis sa création, d’un président d’Assemblée régionale, celui de Mopti », a indiqué Younoussi Touré. Il a invité les participants à aller dans le sens d’un engagement ferme qui sera poursuivi par chaque militant à quelque niveau de responsabilité qu’il se trouve, « dans la cohésion de nos forces et dans le respect strict des idéaux d’unité, de justice et de travail qui fondent notre parti. Rien, absolument rien ne devrait nous écarter de cette voie.
Car nous ne devrons jamais oublier comment l’URD est née et comment notre parti a forgé son destin. Nous devons rester un parti ouvert au dialogue, un parti des débats d’idées tout en observant une vigilance accrue pour traquer avec vigueur, en notre sein, les comportements qui sèment le doute et finalement la division dans nos rangs », poursuit-il. L’objectif est la « victoire lors des élections générales de 2012 afin d’apporter la contribution de notre parti à la gestion de notre pays ». Pour le président du parti, Younoussi Touré, aucun sacrifice ne sera de trop pour atteindre cet objectif, soit seul, soit dans le cadre d’alliances avec les forces politiques avec lesquelles nous partageons les mêmes valeurs et les mêmes ambitions pour le peuple malien.
Le président de l’URD, Younoussi Touré, a cité les chefs de file des groupes de personnes qui ont adhéré à l’URD depuis la dernière conférence nationale. La dernière adhésion est celle de certains responsables et militants de l’Alliance nationale pour la construction (ANC).
Selon le chef de file de ces transfuges, Makan Kéïta, le motif de leur départ de l’ANC est le « dysfonctionnement incurable » qui existe au sein de ce parti. Ils viennent renforcer l’URD pour la victoire en 2012. « Notre bateau s’appelle désormais URD. A chacun de nous, je demande de naviguer sans relâche pour la victoire de 2012 », a-t-il déclaré. Soumaïla Cissé, parrain du parti qui était absent, a envoyé un message à la rencontre (lire brèves).
L’URD, à travers son président, a salué l’initiative prise par le président de la République dans le cadre des reformes politiques pour la consolidation de la démocratie et « fera part de ses contributions le moment venu ».B. Daou
4 ème conférence nationale du parti :
Soumaïla Cissé, ATT et les ministres URD
Dans un message qu’il a adressé à la conférence nationale, Soumaïla Cissé a exprimé « au nom de tous, ma fierté des actions accomplies par notre parti sur l’échiquier national. L’URD a en effet joué et continuera de jouer un grand rôle aux côtés des autres partis et mouvements membres de la majorité présidentielle. L’URD se réjouit ainsi du soutien apporté aux actions du président de la République et du Gouvernement, actions auxquelles contribuent avec efficacité et diligence, les ministres Abdoul Wahab Berthé, Oumar Ibrahim Touré et Salikou Sanogo ». Le parrain s’exprime enfin non pas seulement pour saluer et galvaniser les participants, mais pour parler au nom de tous. Et surtout s’approprier les actions des trois ministres URD. Il arrive … le vrai patron de l’URD ?
Soumaïla Cissé sensibilise : « Nos actions doivent être ... dans le respect de l’ethique et la morale politique »
Dans son message à la conférence nationale, Soumaïla Cissé note : « Toutes ces militantes et tous ces militants, de l’intérieur comme de l’extérieur, dans un écho de plus en plus fort, nous demandent avec une foi et un engagement à la limite de l’exigence, plus de solidarité, plus de don de soi, mais surtout plus de cohésion. Partout les femmes et les jeunes nous prient de demeurer unis et solidaires ! je vous comprends, chères militantes et chères jeunes de l’URD, je vous comprends et respecte vos vœux, d’autant plus que notre force réside dans notre unité. Je vous comprends d’autant plus que notre avenir, celui du Mali se décline à l’aune de notre capacité à surmonter les éventuelles difficultés. Nous devons ainsi continuer à nous enrichir de nos différences et rester unis et solidaires. Nos actions, toutes nos actions doivent être orienter vers l’intérêt du plus grand nombres, ceux, dans le respect de l’éthique et de la morale, oui, dans le respect de la morale politique »
Minute de silence : Depuis la dernière conférence nationale, l’URD a perdu 6 responsables
Younoussi Touré a fait observer une minute de silence à la mémoire de ses camarades disparus depuis la dernière conférence nationale. Il s’agit de Oumar Samba Diallo premier président d’honneur de l’URD ; Ali Baba Alkaya Touré, Secrétaire général de la section de Diré ; Sadia Fofana président du conseil de cercle de Baraouéli. On note également la mort de deux honorables députés : Sagdoudine Ag Al Bakaye et Alou Bathily, élus respectivement à Ansongo et à Kati, et du maire de Yognoko, Mme Maïga Salimata Dembélé, assassinée.
Gratitude de l’URD à ATT : La défunte maire de Yognoko, Chevalier de l’Ordre national à titre posthume
Le Président de la République a honoré la mémoire du maire URD de Niognoko Feue Mme Maïga Salimata Dembélé, en l’élevant au grade Chevalier de l’Ordre national à titre posthume. Le président de l’URD, Younoussi Touré, au cours de la cérémonie d’ouverture, a exprimé « la gratitude du parti à l’endroit du Président de la République, pour avoir fait diligenter les enquêtes sur l’odieux assassinat politique de Mme Maïga Salimata Dembélé, enquêtes ayant abouti à l’arrestation et à la condamnation des coupables ». A la satisfaction du parti.
Ils ont regagné l’URD : L’ANC prolonge la liste des adhésions
Le président de l’URD, Younoussi Touré, a cité les chefs de file des groupes de personnes qui ont adhéré à l’URD depuis la dernière conférence nationale. Parmi eux, les maires de Rharous Abdou Touré ; de Ouenkoro, cercle de Bankass Harouna Sankaré ; le chef de village de Bourem Sid Amar, Diré Mahamadou Sidéye Touré et l’ancien maire de Sikasso, Mama Sylla. La dernière adhésion est celle des membres du parti ANC.
La Rédaction

vendredi 23 avril 2010

Donc c’est Soumaila qui gagnera ?

Donc c’est Soumaila qui gagnera ?Faits saillants : Des points d’actu qui ne feront pas plaisir à tout le monde
Le Républicain, 22/04/2010
Donc c’est Soumaila qui gagnera ? Page d’accueil de Rfi, c’est lui, à travers un magazine célébrant les cinquantenaires africains et le titre de l’article c’est : Uemoa, l’intégration à petits pas. Jeune Afrique, c’est encore lui, à travers ce titre : Soumaila Cissé, d’une présidence à l’autre ? La presse locale, n’en parlons pas : la semaine d’avant et cette semaine, c’est l’Urd. A la télé, le parti de la poignée de mains crève simplement l’écran. C’est vrai qu’il y a eu aussi le Parena à Koulikoro et à Dioïla. Mais à côté de la grande com de l’Urd, Tiebilé Dramé, on le cherche vraiment… Les IBK, Dioncounda Traoré, Cheick Modibo Diarra, Soumana Sacko font tous pâle figure devant la stratégie à l’américaine du grand patron de l’Uemoa qui n’hésite plus à affirmer sa « confiance en 2012 ». Ceux qui lorgnent vers 2017, qu’ils soient Maliens ou non, vont sans doute se porter candidats à la succession du patron de l’Urd à Ouaga. Le tremplin Uemoa aujourd’hui comme le tremplin Boad hier, ça ne peut pas ne pas payer. Dire que certains s’étaient moqués de la décision de Soumaila de s’expatrier après 2002.

mercredi 21 avril 2010

L’UEMOA, ou comment faire l’intégration… pas à pas

Créé le 2010-04-21 12:15
Par Thierry Perret
Anniversaire des indépendances
Lancée en 1994, l’Union économique et monétaire ouest africaine apparaît comme un outil efficace d’intégration, dans une région qui n’a pourtant pas été épargnée par les crises. Aujourd’hui, l’objectif est d’être plus proche des préoccupations quotidiennes des gens, indique le président de la Commission de l’UEMOA, le Malien Soumaila Cissé.

RFI : Selon vous, en tant que président d’une institution d’intégration comme l’UEMOA, que reste-t-il de l'idéal panafricain, illustré par les pères fondateurs au moment des indépendances africaines ? N'est-on pas devenu plus modeste ?

Soumaila Cissé : Les pères fondateurs, comme vous dites, avaient une vision beaucoup plus politique des choses, et c’était normal, c’était dans l’air du temps. Aujourd’hui, je dirai avec

lundi 19 avril 2010

ESPACE UEMOALe visa communautaire, une étape décisive pour l’intégration

ESPACE UEMOA -Le visa communautaire, une étape décisive pour l’intégration Les Editions Le Pays
dimanche 18 avril 2010,
Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Soumaïla Cissé, et Dr kaleedhass Lalitha, PDG de la compagnie malaisienne Multimedia Glory, ont procédé le jeudi 15 avril 2010 à Ouagadougou, à la signature de la convention sur la gestion du visa de l’espace communautaire.

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) vient de franchir une étape décisive dans le processus d’intégration en général, et la libre circulation des personnes en particulier, dans l’espace communautaire. La signature de la convention entre l’UEMOA et la compagnie malaisienne Multimedia Glory en vue de la mise en place d’un système d’information sur le visa communautaire est intervenue le jeudi 15 avril 2010. "Il s’agit de confier à Multimedia Glory, la fourniture, la mise en oeuvre et la gestion des solutions technologiques d’un système de visa biométrique et de contrôle des frontières. Cette concession se fera suivant le mécanisme juridique, technique et financier du Built Operate and Tranfer : le Bot", a laissé entendre Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’UEMOA. Il a salué l’acte du jour, avant d’indiquer qu’il participe fortement de l’effectivité de l’intégration sous-régionale. Le visa communautaire permettra, à ses yeux, de faire un bond qualitatif pour l’intégration, pour le renforcement du tourisme et pour l’accroissement des investissements au niveau des différents pays membres de l’Union. Le savoir-faire technologique avéré de la Compagnie justifie, selon lui, le choix opéré. La lutte contre la criminalité devra se renforcer grâce au système d’information qui sera mis en place. Les services d’immigration et de police en tireront également profit. Un appel a été lancé à l’endroit des hommes de médias afin qu’ils appuient l’initiative combien heureuse. La Pdg de Multimédia Glory, Dr Raleedhass Lalitha, a dit l’engagement de sa structure à abattre le boulot dont elle a la charge, vu surtout, son expérience.
Par Philippe BAMA

Construction du siège du Parlement de l’Uemoa : La mission confiée à l’Agetipe-Mali

Construction du siège du Parlement de l’Uemoa : La mission confiée à l’Agetipe-Mali - Malijet -
Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) Soumaïla Cissé et le Directeur général de l’Agence d’exécution de travaux d’intérêt publics pour l’Emploi (Agetipe), Ould Sidi Mohamed Arbi Hama ont procédé à la signature de deux conventions de maîtrise d’ouvrage déléguée. La première a porté sur la construction et l’équipement du siège du futur Parlement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine à Bamako.
La seconde était relative à la rénovation des bureaux du Comité interparlementaire de l’Uemoa. C’était le vendredi 16 avril à l’hôtel Salam, en présence du président de l’Assemblé nationale du Mali Dioncounda Traoré, de celui du Comité interparlementaire (CIP) de l’Uemoa Oundé Toulema et de nombreux députés. Le ministre de l’Equipement et des Transports y était représenté par celui de l’Education, Pr. Salikou Sanogo. Le coût total du siège est de 15 milliards 334 millions754 568 Fcfa. La rénovation du siège du CIP- Uemoa coûtera 140 millions 910 000 Fcfa. Cette signature intervient deux mois après la cérémonie de pose de la première pierre du siège du parlement (le 20 février 2010) par le président ATT, président en exercice de l’Uemoa.
Selon Soumaïla Cissé, « le choix du Mali pour abriter le siège du parlement conforte sa vocation de pionnier de l’intégration. C’est également un grand symbole quand on sait que c’est le Mali qui assure actuellement la présidence en exercice de notre Union ». Selon lui, l’avènement du parlement donnera une impulsion nouvelle au processus d’intégration de l’union en assurant le contrôle démocratique de la construction de l’Union.
Il favorisera la consolidation et l’approfondissement de la démocratie, à travers une meilleure adhésion des populations aux enjeux du schéma d’intégration. Tout comme l’union qui est une construction collective, cette réalisation sera, au propre comme au figuré, l’un des plus grands chantiers de l’intégration. Ce bâtiment, perché au flanc de la colline de Koulouba, offrira les meilleures conditions de travail pour permettre à l’institution de jouer pleinement son rôle.
Il se veut le symbole d’une intégration communautaire qui se renforce au quotidien, a commenté le président de la commission de l’Uemoa. « C’est dans ce sens, que je souhaite que l’Agetipe fasse preuve de rigueur en tant que maître d’ouvrage délégué, dans le lancement des appels d’offres », conseille-t-il. Ces appels, qui doivent se dérouler dans les règles de l’art, restent ouverts à toutes les entreprises et bureaux d’études de l’Union.
« La commission de l’Union, l’exécutif de l’Union entend ainsi donner l’exemple de la rigueur, de la transparence, bref, de la bonne gouvernance », a-t-il signalé. En plus de ce bâtiment, le président de la commission a exprimé « le besoin d’un parlement fort et de parlementaires indépendants. Parce que rien de durable ne peut être construit sans des institutions stables et crédibles », a-t-il déclaré.
B. Daou

mardi 13 avril 2010

Soumaila Cissé:un pragmatique à la tête de l’Uemoa

Soumaila Cissé: un pragmatique à la tête de l’Uemoa
Depuis 2004, le Malien est le troisième président de l’Uemoa, après les Sénégalais Ousmane Seck et Moussa Touré. Il est né le 20 décembre 1949 à Tombouctou. Après son bac, il part poursuivre ses études à
l’université de Dakar d’où il sort, en 1972, avec le Diplôme universitaire d’études scientifiques. Puis, parcours obligé pour tout étudiant africain dans les années 70, c’est le départ pour la France. A Grenoble
d’abord où il obtient en 1974 une licence de Mathématiques appliquées. Puis en 1976, à Montpellier cette fois, où il décroche une maîtrise des méthodes informatiques appliquées à la gestion (Miage) et sort major de sa promotion. En 1977, c’est toujours à Montpellier qu’il obtient le Diplôme d’ingénieur en informatique et en gestion, mais cette fois à l’Institut des sciences de l’informatique.
En 1981, il rejoint l’Institut d’administration des entreprises à Paris, une des plus solides et réputées écoles de formation en management de France, où il décroche le Certificat d’aptitude d’administration des entreprises de Paris.La tête est bien pleine. L’homme peut partir sur le terrain. De 1975 à 1977, il enchaîne

des stages chez des poids lourds du monde de l’entreprise : Electricité de France (EDF) et IBM. Puis il démarre sa vie professionnelle, toujours en France : de 1978 à 1980, il est d’abord analyste-programmeur chez Cebal, une filiale du groupe Pechiney. Puis de 1980 à 1982, il est analyste chez Answar, une filiale du groupe Thomson. Enfin, de 1982 à 1984, il occupe les fonctions d’analyste et de chef de projet au sein de la compagnie aérienne Air-Inter. Quand il rentre au pays en 1984, son point de chute est la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT), le mastodonte du secteur cotonnier. Il y restera jusqu’en 1991 avant d’aller occuper la direction de l’Agence de cessions immobilières (ACI), une société anonyme d’économie mixte crée par l’Etat malien pour faciliter l’accès à l’habitat.
Des convictions politiques Militant dès sa création à l’Adema/PASJ, il devient, après l’élection d’Alpha Oumar Konaré en 1992, secrétaire général de la présidence de la République. En 1993, il est nommé ministre des Finances, puis en 2000 ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme.
En janvier 2002, il démissionne du gouvernement pour se consacrer à la préparation de l’élection présidentielle pour laquelle il est investi par son parti. Il arrive en deuxième position au premier tour avec 21,32 % des suffrages contre 28,71 % pour Amadou Toumani Touré, qui sera finalement élu au second tour. Mais la présidentielle de 2002 lui aura permis de poser des jalons pour le futur. Il quittera l’Adema/PASJ avec une partie des militants pour fonder l’Union pour la république et la démocratie (URD) en juin 2003. Toutefois, Soumaïla Cissé n’est pas président de l’URD en raison de son statut de fonctionnaire international à l’Uemoa, où il occupe à l’époque le poste de Commissaire du Mali. Dans l’ombre, il fourbit ses armes et sait que son heure peut venir en 2012, quand l’actuel président ATT ne pourra plus être candidat à sa succession en raison de la Constitution malienne qui interdit plus de deux mandats consécutifs au président de la République. Pour beaucoup d’observateurs, il fera sûrement encore parler de lui dans son pays natal lorsqu’il aura quitté ses responsabilités internationales qui le mobilisent à Ouagadougou.
T.T.
SOURCE:  http://www.cotedivoire-economie.com/sommaire.asp Mensuel de mars 2010

NIGER: Le président de la Commission de l'UEMOA reçu par le chef de l'Etat

NIGER: Le président de la Commission de l'UEMOA reçu par le chef de l'Etat aFRICATIME - Le rendez-vous de l'Afrique sur Internet
(Xinhuanet 13/04/2010)
Le président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), le chef d'escadron Djibo Salou a reçu lundi le président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Soumaïla Cisse.
A l'issue de l'audience, Soumaïla Cissé a déclaré à la presse qu'il est venu pour faire le point, avec le président du CSRD, sur l'état de la coopération entre le Niger et l'UEMOA. Il a aussi exprimé la solidarité de son Institution au peuple nigérien pour les difficultés actuelles liées à la crise alimentaire.
Le président de la Commission de l'UEMOA a promis que son institution « va voir ce qu'elle peut faire pour marquer sa solidarité ».
Soumaila Cissé a aussi saisi cette occasion pour féliciter les autorités de Transition pour la mise en place du Conseil national Consultatif « quelque chose que la communauté internationale attendait ».
Il a souhaité que ce dernier fasse un travail crédible sur le calendrier de transition pour une sortie rapide de la crise au Niger.
Les deux personnalités ont par ailleurs évoqué la situation d' insécurité dans le nord du Niger et le nord du Mali, tout en espérant un retour rapide de la paix dans ces pays.
Soumaila Cissé a indiqué avoir fait un tour d'horizon sur les difficultés économiques que peut connaître le Niger et a promis une contribution de son Institution, « pour soulager et aider » le peule nigérien.