Mme Wadidié Salimata dagnogo, Présidente des femmes de l’URD : ‘’Notre seul objectif, c’est de gagner les élections de 2012’’:
"C’est Mme Wadidié Salimata Dagnoko qui aura la lourde responsabilité de conduire les destinées du Mouvement des femmes de l’Union pour la République et la Démocratie (Urd). Et, apparemment, elle a tous les atouts pour relever le challenge. Cette juriste de formation et magistrate de profession a servi au Secrétariat général du gouvernement (à la section du contentieux) ainsi qu’à la CMDT comme Directrice administrative et juridique. Depuis décembre 2010, elle a opté de travaille pour son propre compte, c’est à dire à titre de consultante privée, toute chose que lui facilite l’expérience accumulée au cours de sa longue et riche carrière administrative. Sereine dans ses convictions, Madame Wadidié livre au journal « Le Challenger » ses motivations et ses ambitions.
Le Challenger : Mme Wadidié, vous avez été élue présidente du Mouvement des femmes de l’Urd. Qu’est ce qui a motivé votre candidature à ce poste ?
Mme Wadidié Salimata Dagnoko : Ma motivation réside dans mon ambition profonde à œuvrer pour le fonctionnement à 100% du bureau national des femmes, l’amélioration du statut de la femme et de l’enfant, la promotion de la femme dans le cadre du parti et le renforcement de son pouvoir d’action par la formation politique et civique. Je compte mettre un accent particulier sur la mobilisation des femmes autour du mot d’ordre du parti, la consolidation et l’élargissement des valeurs républicaines dans le cadre du parti. Je partage les nobles objectifs de l’URD à savoir «l’édification par la conquête et l’exercice démocratique du pouvoir d’une nation malienne prospère. La répartition équitable et juste du revenu national par un système de solidarité».Mon souhait serait de mettre au service de mon parti ma formation académique et professionnelle et ma riche et longue expérience, mon engagement associatif et politique afin de l’aider à relever les défis immédiats qui nous attendent. Il s’agit de la présidentielle de 2012.
Sous quel signe placez- vous ce mandat ?
Je place ce mandat sous le signe de l’engagement et la promotion des femmes dans le cadre politique et le renforcement de son pouvoir d’accès à la formation politique et civique. Ce qui leur permettra de se retrouver au niveau des instances de prise de décisions. Comme l’a si bien dit le camarade Soumaïla Cissé, l’Urd doit être un parti d’avant-garde à la promotion du genre et de la parité. Je salue au passage l’adoption, par le gouvernement, de la Politique nationale genre et parité, proposée par le ministre de la Promotion de l’enfant, de la femme et de la famille.
Le parti peut attendre quoi des femmes pour à la présidentielle de 2012 ?
L’apport des femmes à cette élection est plus important, surtout avec les jeunes. Les femmes et les jeunes sont les plus grands mobilisateurs au sein d’un parti. Ce qu’on appelle le fer de lance de tout un parti politique. Si l’on renforce les capacités des femmes et des jeunes, qui constituent la majorité de la population, je ne vois aucune raison pour que le parti ne gagne pas en 2012.
Avec l’unité et la cohésion, on peut compter sur les femmes. Je pense que le parti fait de son mieux pour la promotion des femmes au moment où il y a un mouvement de femmes. Cette année, le bureau s’est élargi jusqu’à 85 membres. Nous voulons que le parti fasse mieux encore pour les femmes.
Si l’on vous demandait d’apprécier Soumaïla Cissé, candidat potentiel pour 2012 ?
Ce qui me plait chez Soumaïla Cissé, c’est sa capacité d’écoute. L’homme est à l’écoute de tout le monde. Et puis sa capacité intellectuelle lui permet de conduire le bateau Mali au bon port. C’est un visionnaire. Il a déjà fait ses preuves pendant son mandat à la tête de l’UEMOA. La preuve, son mandat a été prolongé par les chefs de l’Etat, car son départ sera regretté. A l’œuvre, on l’a vu. Il a pu gérer économiquement les 8 pays de l’Afrique à travers l’UEMOA. Je demeure convaincu qu’il peut mieux faire pour le Mali. Cela suppose qu’il a des qualités d’un chef d’Etat.
Comme dernier mot, nous n’avons qu’un seul objectif, c’est de gagner les élections de 2012. Et, unis, nous allons vaincre.
Entretien réalisé Modibo Fofana
lundi 7 mars 2011
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