Signature d’accords de Siege : Un relais local pour la Commission de l’Uemoa…
Jeudi, 20 Janvier 2011 11:52
A l’instar des autres pays membres, le Sénégal a conclu un accord de siège avec la Commission de l’Uemoa. L’objectif est d’avoir un relais local pour une meilleure gestion des dossiers communautaires et
un renforcement de l’intégration.
Le Sénégal et la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) ont procédé, hier, à Dakar, à la signature d’un Accord de siège. Selon Me Madické Niang, ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, qui a paraphé l’accord avec le président de la Commission de l’Uemoa, Soumaïla Cissé, la signature de cet accord porte « la marque indélébile de l’intégration des peuples et pays africains pour laquelle le Sénégal n’a ménagé aucun effort ». « C’est conscient de la complexité des défis auxquels les pays africains sont confrontés, ainsi que de la nécessaire synergie des efforts que le Sénégal s’est engagé résolument dans la réalisation de cette intégration ô combien importante », a jouté Me Madické Niang.
Cet accord de siège, qui permet l’installation d’un Bureau de représentation de l’Uemoa à Dakar, clôture la série d’accords de siège signés pour l’institution des bureaux de représentation dans l’espace Uemoa. Pour le président de la Commission de l’Uemoa, qui a salué le rôle pionnier du Sénégal dans le processus d’intégration africaine, par cet accord, le Sénégal « offre à la Commission les facilités, privilèges et immunités qui l’aideront dans l’accomplissement de sa mission ».
Ainsi, la création de ce bureau de représentation, qui s’inscrit dans une vision globale de décentralisation de ses missions, va permettre de « représenter la Commission et contribuer au suivi des chantiers communautaires ; veiller à l’application des textes de l’Union et assurer le suivi des projets et programmes financés dans les pays hôtes ainsi que de mieux faire connaître la Commission dans les Etats membres, en diffusant l’information relative au processus d’intégration et aux réformes de l’Uemoa », explique Soumaïla Cissé. Bref, il s’agit d’avoir un « relais actif pour plus de lisibilité et de réactivité face à la gestion des dossiers communautaires ».
Cadre favorable
Et pour le ministre des Affaires étrangères, ces bureaux de représentation auront le « mérite » de rapprocher l’institution sous-régionale de ses membres et, partant, « d’instaurer un cadre favorable à la réalisation des attentes placées en elle ». Me Madické Niang s’est aussi félicité de la « qualité » du système d’intégration de la sous-région mis en place depuis 16 ans. Et qui a permis plusieurs acquis tels que l’intégration douanière ou la politique agricole commune. Mais, le renforcement de cette intégration est d’autant plus « judicieux » que l’Afrique est devenue un enjeu majeur et un centre d’attraction pour les grandes puissances et les pays émergents, souligne Me Madické Niang.
Seydou KA
jeudi 20 janvier 2011
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