Le Président de la Commissiona eu une séance de travail avec une délégation sénégalise conduite par M. Abdourahim AGNE, Ministre de l'Aménagement du territoire et de la Coopération décentralisée.
Le Président de la Commission avait à ses côtés M. IbrahimTAMPONE Commissaire du Département de l'Aménagement du Territoire Communautaire, des Transports et du Tourisme (DATC)
jeudi 21 août 2008
AUDIENCE CESPA
SOUMAILA CISSE INVITE DU MOIS
SOUMAILA CISSE: INVITE DU MOIS DE EMERGENCE PLUS
Quel est l’état de l’Union ? C’est l’objet de cet entretien. L’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine est cité comme une belle réussite, un modèle au niveau du continent au plan de l’intégration. La preuve est visible à travers les réalisations de l’important Programme économique régional mis en chantier par la Commission de l’UEMOA. Pour en savoir plus… EMERGENCES a rencontré le président de la Commission de l’UEMOA : Soumaïla Cissé, de méthode, rigoureux et véritable bourreau de travail, avec le sens de la répartie du fin politique et de la méthode de l’ informaticien.
Ancien grand argentier du Mali, finaliste de la présidentielle de 2002 face à l’actuel président de la république ATT, le président de la Commission de l’UEMOA cultive la modestie et prône l’excellence.
C’est ce « dur négociateur » selon Louis Michel qui affirme dans la même foulée que « Soumaïla Cissé est l’une des plus belles intelligences du continent », qui s’est prêté à nos questions. Entretien sans détour.
EMERGENCES : L’UEMOA avait lancé en 2006 le PER, le Programme économique régional. Quel est aujourd’hui le niveau de mise en œuvre de ce Programme ?
S.C. : Merci de l’opportunité que vous m’offrez de m’adresser aux lecteurs de votre journal dont je salue la qualité et le professionnalisme.
Pour répondre à votre question, je rappelle que la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du Programme économique régional, le PER, de novembre 2006 à Dakar, a permis de recueillir des intentions de financement de 2.438 milliards de FCFA.
Après bientôt 2 ans, la mise en œuvre du PER est en bonne voie. Je voudrais signaler que certains projets avaient démarré avant même la tenue de la table ronde. Aujourd’hui, sur les 63 projets inscrits au PER, 34 projets ont formellement démarré leurs activités, soit 54 %. Les programmes qui ont ainsi démarré portent notamment sur la mise en œuvre des projets d’infrastructures routières, la construction des postes de contrôle juxtaposés, la réalisation du programme des 3000 forages, le démarrage du programme pilote de restructuration et de mise à niveau des entreprises, le développement des centres d’excellence régionaux, dans le cadre de l’enseignement supérieur ……
Au plan de la mobilisation des financements, des ressources substantielles ont également été mobilisées et affectées aux projets dont l’exécution est actuellement en cours. Ces ressources proviennent à la fois du budget propre de la Commission et des contributions externes matérialisées par la signature des conventions de financement avec des partenaires tels que la France, la BAD, l’UE, la Banque mondiale.
EMERGENCES : Vous venez de lancer le Projet de construction des forages en Côte d’Ivoire, pour boucler un programme destiné aux villages des huit Etats membres de l’Union. Est-ce qu’on ne peut pas dire que quelque part, c’est seulement ce projet de forages qui est le plus réussi au niveau du Programme économique régional ?
S.C. : C’est une remarque aussi pertinente qu’instructive. Les populations ne retiennent, en effet, et c’est logique, que ce qui les touche directement et qui a un effet positif sur leur vie. Les forages, c’est l’exemple-type, sont des infrastructures directes et dont l’effet est immédiat. Plus que les textes et autres dossiers institutionnels. Je comprends donc parfaitement le sens de la question.
Cela dit, l’accès à l’eau potable figure parmi les objectifs fondamentaux du millénaire. En vue d’atteindre cet objectif, la Commission de l’UEMOA a décidé d’accompagner les huit Etats membres dans le cadre du PER. Le programme d’approvisionnement en eau potable est donc parmi les premiers projets à démarrer pour un total de 3000 forages équipés de pompes à motricité humaine pour un coût total de 21,4 milliards F CFA.
Comme ce programme rend plus visibles nos actions de proximité, il est plus connu et c’est notre fierté de concrétiser ainsi l’UEMOA des peuples, car en définitive l’intégration se mène au bénéfice des populations…
L’action du PER en plus de ces forages, embrasse divers autres domaines allant des routes à l’enseignement supérieur en passant par la sécurité alimentaire. C’est donc tout un ensemble de projets et programmes qui démarrent, chacun à son rythme, pour aboutir à un véritable maillage de réalisations essentielles à travers les 8 pays de l’Union.
EMERGENCES : Il fallait 1910 milliards de FCFA pour financer le PER et les bailleurs s’étaient engagés lors de la Table ronde de Dakar. Est-ce qu’ils ont tenu promesse?
Ancien grand argentier du Mali, finaliste de la présidentielle de 2002 face à l’actuel président de la république ATT, le président de la Commission de l’UEMOA cultive la modestie et prône l’excellence.
C’est ce « dur négociateur » selon Louis Michel qui affirme dans la même foulée que « Soumaïla Cissé est l’une des plus belles intelligences du continent », qui s’est prêté à nos questions. Entretien sans détour.
EMERGENCES : L’UEMOA avait lancé en 2006 le PER, le Programme économique régional. Quel est aujourd’hui le niveau de mise en œuvre de ce Programme ?
S.C. : Merci de l’opportunité que vous m’offrez de m’adresser aux lecteurs de votre journal dont je salue la qualité et le professionnalisme.
Pour répondre à votre question, je rappelle que la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du Programme économique régional, le PER, de novembre 2006 à Dakar, a permis de recueillir des intentions de financement de 2.438 milliards de FCFA.
Après bientôt 2 ans, la mise en œuvre du PER est en bonne voie. Je voudrais signaler que certains projets avaient démarré avant même la tenue de la table ronde. Aujourd’hui, sur les 63 projets inscrits au PER, 34 projets ont formellement démarré leurs activités, soit 54 %. Les programmes qui ont ainsi démarré portent notamment sur la mise en œuvre des projets d’infrastructures routières, la construction des postes de contrôle juxtaposés, la réalisation du programme des 3000 forages, le démarrage du programme pilote de restructuration et de mise à niveau des entreprises, le développement des centres d’excellence régionaux, dans le cadre de l’enseignement supérieur ……
Au plan de la mobilisation des financements, des ressources substantielles ont également été mobilisées et affectées aux projets dont l’exécution est actuellement en cours. Ces ressources proviennent à la fois du budget propre de la Commission et des contributions externes matérialisées par la signature des conventions de financement avec des partenaires tels que la France, la BAD, l’UE, la Banque mondiale.
EMERGENCES : Vous venez de lancer le Projet de construction des forages en Côte d’Ivoire, pour boucler un programme destiné aux villages des huit Etats membres de l’Union. Est-ce qu’on ne peut pas dire que quelque part, c’est seulement ce projet de forages qui est le plus réussi au niveau du Programme économique régional ?
S.C. : C’est une remarque aussi pertinente qu’instructive. Les populations ne retiennent, en effet, et c’est logique, que ce qui les touche directement et qui a un effet positif sur leur vie. Les forages, c’est l’exemple-type, sont des infrastructures directes et dont l’effet est immédiat. Plus que les textes et autres dossiers institutionnels. Je comprends donc parfaitement le sens de la question.
Cela dit, l’accès à l’eau potable figure parmi les objectifs fondamentaux du millénaire. En vue d’atteindre cet objectif, la Commission de l’UEMOA a décidé d’accompagner les huit Etats membres dans le cadre du PER. Le programme d’approvisionnement en eau potable est donc parmi les premiers projets à démarrer pour un total de 3000 forages équipés de pompes à motricité humaine pour un coût total de 21,4 milliards F CFA.
Comme ce programme rend plus visibles nos actions de proximité, il est plus connu et c’est notre fierté de concrétiser ainsi l’UEMOA des peuples, car en définitive l’intégration se mène au bénéfice des populations…
L’action du PER en plus de ces forages, embrasse divers autres domaines allant des routes à l’enseignement supérieur en passant par la sécurité alimentaire. C’est donc tout un ensemble de projets et programmes qui démarrent, chacun à son rythme, pour aboutir à un véritable maillage de réalisations essentielles à travers les 8 pays de l’Union.
EMERGENCES : Il fallait 1910 milliards de FCFA pour financer le PER et les bailleurs s’étaient engagés lors de la Table ronde de Dakar. Est-ce qu’ils ont tenu promesse?
S.C. : Ah oui, nos partenaires respectent leurs engagements. Ainsi des concertations avec les bailleurs de fonds sont prévues, début juillet 2008, ici même, à Ouagadougou, afin de préciser les affectations et les modalités possibles de mobilisation concrète de ces ressources.
A cet effet, nous avons réalisé une importante en vue de définir et de mettre en place un cadre institutionnel de mobilisation des ressources annoncées. A ce titre, il a été proposé la mise en place au niveau régional d’un Comité de Suivi des partenaires techniques et financiers, destiné à établir des concertations régulières pour, d’une part, faciliter la mobilisation des financements annoncés, et, d’autre part, permettre à nos partenaires d’avoir une idée du suivi de la mise en œuvre et des résultats obtenus grâce aux financements qu‘ils ont mis en place.
Nos partenaires tiennent donc leurs promesses, nous ferons tout pour mériter leur confiance.
EMERGENCES : Quels sont les freins à la mise en œuvre rapide du PER ?
S.C. : Le PER s’opérationnalise, dans un environnement sous-régional et international marqué par des contraintes de divers ordres. Ainsi, on peut reconnaître que la persistance de certaines tendances lourdes peut retarder la réalisation de certaines de nos actions. Il s’agit actuellement de la hausse récurrente des produits pétroliers, de la faiblesse des infrastructures économiques et du faible taux de croissance économique. La faible capacité des Etats à mettre en œuvre les investissements prévus au PER pourrait aussi constituer un frein majeur à son succès.
Nous avons à cet effet pris les devants à travers, par exemple, la mise en œuvre des projets par la maîtrise d’ouvrage déléguée, ce qui aidera à accroître les capacités d’absorption des institutions régionales et des Etats membres.
Les difficultés existent donc, nous les jugulons au fur et à mesure, grâce à notre approche basée sur une veille permanente et une réaction rapide.
EMERGENCES : Le PER devait aider à créer les infrastructures (routières, énergétiques, etc.) nécessaires à l’accroissement de la productivité et à la compétitivité économique de l’UEMOA. Qu’est-ce qui a été fait depuis lors pour réussir ce pari ?
S.C. : Au regard du rôle central des infrastructures dans la construction et la consolidation de l’intégration, le développement et la modernisation des infrastructures a été considéré comme l’axe prioritaire du PER avec 78 % du coût global.
Ainsi, par exemple, 31 des 63 projets du PER sont dans le secteur routier par exemple. Les principaux programmes concernent l'aménagement et l'entretien du réseau routier, l'amélioration du système d'informations routières, la construction de postes de contrôle juxtaposés aux frontières, l’interconnexion des chemins de fer, la création d’une compagnie aérienne régionale, le développement des télécommunications et l’interconnexion des réseaux électriques.
A titre d’exemple, on peut noter que l’état d’avancement de la composante infrastructure routière est satisfaisante avec 12 projets routiers communautaires réalisés dont 4 programmes communautaires qui connaissent un état d’avancement particulièrement notable.
Depuis la table ronde, plusieurs actions concrètes ont donc été réalisées dans le cadre du PER et les années 2008/2009 verront la montée en puissance du PER, avec notamment la mise en place du cadre institutionnel de concertation avec les partenaires techniques et financiers, les PTF, à la rencontre de juillet 2008 comme je viens de vous le dire.
EMERGENCES : A mi-parcours, quel bilan faire de vos actions à la tête de la Commission de l’UEMOA ?
S.C. : Le bilan…, c’est aux observateurs comme vous, de le faire. Depuis que je préside ce collège que constitue la Commission, j’ai poursuivi et renforcé les actions essentielles prévues par le Traité. Nous avons ainsi mis en place toutes les institutions prévues par le Traité. Nous avons réussi le pari de mettre sur rail… (rires) le PER qui est vraiment notre fierté à tous au niveau de l’UEMOA, BCEAO, BOAD et toutes les institutions de notre Union.
L’UEMOA est, grâce à une diplomatie de proximité mieux connue des partenaires qui adhèrent à notre approche sous-régionale du développement. A travers une communication ciblée, les populations suivent nos efforts au quotidien.
EMERGENCES : Quels sont les projets qui vous tiennent aujourd’hui à cœur pour l’UEMOA ?
S.C. : Tout est important, tout est utile, tout nous tient à cœur, dans cette belle construction qu’est l’intégration. Il y a certainement des projets plus urgents que d’autres, mais tout se tient pour créer un espace solidaire et intégré.
EMERGENCES : Oui, mais il y a un secteur… un domaine… ?
S.C. : Bon, vous conviendrez avec moi que étancher la soif, soigner, nourrir, éduquer, sont des priorités, c’est pourquoi des volets comme les forages, les centres de santé, la sécurité alimentaire, l’éducation, sont en première ligne.
La libre circulation effective des biens, conformément au schéma de libéralisation des échanges intracommunautaires, mais également celle des hommes, leur droit de s’établir dans n’importe quel pays de l’Union et d’y exercer leur profession, sans aucune entrave liée à leur nationalité d’origine, constitue une priorité.
Nous sommes fiers de dire que les modalités de jouissance, sur l’ensemble du territoire de l’Union pour les professions libérales, déjà définies pour les médecins, les architectes, les comptables et experts comptables et les avocats sont élargies aux chirurgiens-dentistes et aux pharmaciens. Depuis le 1er janvier 2008, les étudiants ressortissants de l’Union peuvent s’inscrire dans toutes les universités publiques de tout pays de l’Union dans les mêmes conditions que les nationaux. C’est pour nous un acte majeur car, la transmission du savoir est le meilleur investissement pour nos pays dans un monde globalisé où seule l’excellence permet de tirer son épingle du jeu.
EMERGENCES : La Région est aujourd’hui confrontée au problème de vie chère. Qu’est-ce qui est fait au niveau de l’Union pour aider les pays à juguler cette crise ? S.C. : C’est une question capitale. Vous avez, au niveau de l’UEMOA, nous avons donné l’alerte depuis longtemps. C’est pourquoi nous avons pris les devants. Au-delà des réponses urgentes, à court terme donc, nous avons prévu un vaste programme de sécurité alimentaire dont le démarrage sera bientôt effectif au niveau de l’Office du Niger au Mali où nous aménagerons 10 000 hectares.
EMERGENCES : Quels sont les grands chantiers de la Commission en ce moment ? S.C. : Notre objectif en 2008 est de finaliser la mise en place de structures et de procédures légères et transparentes, conduisant à la réalisation des chantiers du PER afin d’absorber rapidement toute l’offre de financement disponible, surtout dans les domaines des infrastructures et de l’énergie. Sont concernées notamment la construction de routes, la facilitation de la circulation des personnes et des biens à travers la suppression totales des barrières non-tarifaires sur nos axes routiers, l’amélioration des transports aériens, l’interconnexion des réseaux électriques et l’amélioration des moyens d’approvisionnement en produits pétroliers.
Le coût de l’énergie est un sérieux handicap à l’industrialisation. C’est une question vitale. La Commission s’associe à toutes les initiatives afin de réduire les effets de cette hausse sur les produits de première nécessité et les transports.
L’insertion de notre Union dans l’environnement économique international constituera également en 2008 un enjeu majeur : les discussions sur les approches de coopération économique et commerciale avec nos partenaires de l’Union Européenne et des pays de l’Afrique du Nord, entre autres, montrent à quel point la solidarité communautaire doit être renforcée, conformément à l’esprit du Traité, en privilégiant d’abord les intérêts de nos populations.
C’est ainsi que se traduit au quotidien, notre vision de l’UEMOA. Il s’agit de construire, entre les huit Etats membres et ceux qui souhaiteraient s’y adjoindre, un espace harmonisé, au sein duquel, les citoyens jouissent, à égalité, des fruits des réformes communautaires, quel que soit leur lieu de résidence. C’est là, l’illustration de notre vison, « ancrer l’UEMOA dans le quotidien des populations ».
EMERGENCES : Avec la CEDEAO, les pays de l’UEMOA sont engagés dans un processus de négociations portant sur les APE, les Accords de partenariat économique avec l’Union Européenne. Quel est votre avis personnel sur le refus de la région de conclure ces Accords ?
S.C. : Il n’y a pas refus... ! Il y a négociation sur l’essentiel. Ainsi dans le souci de sauvegarder la cohésion au niveau de la Région, la Conférence des Chefs d’Etat a demandé à la Commission de poursuivre ses actions, en concertation avec les Autorités compétentes de la CEDEAO afin de parvenir à « la conclusion dans un délai raisonnable, d’un Accord global, viable et avantageux pour la Région. »
Il n’y a donc pas question de refus. ! Je reviens de Bruxelles, où j’ai largement et directement exposé nos arguments avec la foi qui sied en la matière. Je peux vous dire qu’après nos explications, la plupart de nos interlocuteurs ont compris le bien-fondé de nos préoccupations. Des personnalités comme Louis MICHEL Commissaire chargé du développement comprend que l’agriculture, surtout dans les conditions actuelles, ne peut être occultée car elle constitue un dossier sensible.
L’agriculture pour les pays africains en général est une question de survie. Elle doit donc requérir l’attention et surtout la compréhension de nos partenaires
Au niveau de l’UEMOA et de la CEDEAO, nous ne refusons donc pas de signer, nous voulons nous entendre avec nos partenaires sur l’essentiel avant de nous engager dans un processus qui concerne l’avenir de nos pays.
EMERGENCES : Parlons maintenant de votre vie politique dans votre pays, le Mali. Comment se porte aujourd’hui votre parti, l’Union pour la République et la démocratie (URD) dans le paysage politique national malien ?
S.C. : Vous savez quand on accepte un poste comme le mien, on est tenu par un devoir de réserve. Pour l’histoire, je peux quand même rappeler que l’URD, je l’ai créée avec des amis et sympathisants en 2003 avant d’être nommé à la Commission. Cela dit, l’URD se porte bien, c’est la deuxième force politique du pays. Il participe à l’action gouvernementale dont il est l’un des piliers…
EMERGENCES : Quels sont vos rapports avec l’actuel chef de l’Etat, le Président Amadou Toumani Touré ?
S.C. : Excellents. Vraiment… ce sont des rapports excellents sans aucune réserve… et empreints de confiance réciproque… au service d l’intégration…
EMERGENCES : Est-ce que vous êtes candidat pour la prochaine présidentielle dans votre pays ?
S.C. : Belle transition... (rires) je suis aujourd’hui à la tête de la Commission, avec la confiance renouvelée en janvier dernier par les Chefs d’Etat de l’Union. Je me consacre donc totalement à cette tâche pour mériter cette confiance et surtout assurer le mieux-être qu’attendent nos populations… j’ai donc les yeux dans le guidon, comme disent les cyclistes et je ne pense qu’à ça pour le moment. Je souhaite donc me concentrer sur cette mission, la réussir et puis…, après... passer à autre chose… par la grâce de Dieu… ! (rires)…
EMERGENCES : Merci Monsieur le Président ...
S.C. : C’est moi qui vous remercie pour l’intérêt que vous portez à l’UEMOA et à son évolution…
A cet effet, nous avons réalisé une importante en vue de définir et de mettre en place un cadre institutionnel de mobilisation des ressources annoncées. A ce titre, il a été proposé la mise en place au niveau régional d’un Comité de Suivi des partenaires techniques et financiers, destiné à établir des concertations régulières pour, d’une part, faciliter la mobilisation des financements annoncés, et, d’autre part, permettre à nos partenaires d’avoir une idée du suivi de la mise en œuvre et des résultats obtenus grâce aux financements qu‘ils ont mis en place.
Nos partenaires tiennent donc leurs promesses, nous ferons tout pour mériter leur confiance.
EMERGENCES : Quels sont les freins à la mise en œuvre rapide du PER ?
S.C. : Le PER s’opérationnalise, dans un environnement sous-régional et international marqué par des contraintes de divers ordres. Ainsi, on peut reconnaître que la persistance de certaines tendances lourdes peut retarder la réalisation de certaines de nos actions. Il s’agit actuellement de la hausse récurrente des produits pétroliers, de la faiblesse des infrastructures économiques et du faible taux de croissance économique. La faible capacité des Etats à mettre en œuvre les investissements prévus au PER pourrait aussi constituer un frein majeur à son succès.
Nous avons à cet effet pris les devants à travers, par exemple, la mise en œuvre des projets par la maîtrise d’ouvrage déléguée, ce qui aidera à accroître les capacités d’absorption des institutions régionales et des Etats membres.
Les difficultés existent donc, nous les jugulons au fur et à mesure, grâce à notre approche basée sur une veille permanente et une réaction rapide.
EMERGENCES : Le PER devait aider à créer les infrastructures (routières, énergétiques, etc.) nécessaires à l’accroissement de la productivité et à la compétitivité économique de l’UEMOA. Qu’est-ce qui a été fait depuis lors pour réussir ce pari ?
S.C. : Au regard du rôle central des infrastructures dans la construction et la consolidation de l’intégration, le développement et la modernisation des infrastructures a été considéré comme l’axe prioritaire du PER avec 78 % du coût global.
Ainsi, par exemple, 31 des 63 projets du PER sont dans le secteur routier par exemple. Les principaux programmes concernent l'aménagement et l'entretien du réseau routier, l'amélioration du système d'informations routières, la construction de postes de contrôle juxtaposés aux frontières, l’interconnexion des chemins de fer, la création d’une compagnie aérienne régionale, le développement des télécommunications et l’interconnexion des réseaux électriques.
A titre d’exemple, on peut noter que l’état d’avancement de la composante infrastructure routière est satisfaisante avec 12 projets routiers communautaires réalisés dont 4 programmes communautaires qui connaissent un état d’avancement particulièrement notable.
Depuis la table ronde, plusieurs actions concrètes ont donc été réalisées dans le cadre du PER et les années 2008/2009 verront la montée en puissance du PER, avec notamment la mise en place du cadre institutionnel de concertation avec les partenaires techniques et financiers, les PTF, à la rencontre de juillet 2008 comme je viens de vous le dire.
EMERGENCES : A mi-parcours, quel bilan faire de vos actions à la tête de la Commission de l’UEMOA ?
S.C. : Le bilan…, c’est aux observateurs comme vous, de le faire. Depuis que je préside ce collège que constitue la Commission, j’ai poursuivi et renforcé les actions essentielles prévues par le Traité. Nous avons ainsi mis en place toutes les institutions prévues par le Traité. Nous avons réussi le pari de mettre sur rail… (rires) le PER qui est vraiment notre fierté à tous au niveau de l’UEMOA, BCEAO, BOAD et toutes les institutions de notre Union.
L’UEMOA est, grâce à une diplomatie de proximité mieux connue des partenaires qui adhèrent à notre approche sous-régionale du développement. A travers une communication ciblée, les populations suivent nos efforts au quotidien.
EMERGENCES : Quels sont les projets qui vous tiennent aujourd’hui à cœur pour l’UEMOA ?
S.C. : Tout est important, tout est utile, tout nous tient à cœur, dans cette belle construction qu’est l’intégration. Il y a certainement des projets plus urgents que d’autres, mais tout se tient pour créer un espace solidaire et intégré.
EMERGENCES : Oui, mais il y a un secteur… un domaine… ?
S.C. : Bon, vous conviendrez avec moi que étancher la soif, soigner, nourrir, éduquer, sont des priorités, c’est pourquoi des volets comme les forages, les centres de santé, la sécurité alimentaire, l’éducation, sont en première ligne.
La libre circulation effective des biens, conformément au schéma de libéralisation des échanges intracommunautaires, mais également celle des hommes, leur droit de s’établir dans n’importe quel pays de l’Union et d’y exercer leur profession, sans aucune entrave liée à leur nationalité d’origine, constitue une priorité.
Nous sommes fiers de dire que les modalités de jouissance, sur l’ensemble du territoire de l’Union pour les professions libérales, déjà définies pour les médecins, les architectes, les comptables et experts comptables et les avocats sont élargies aux chirurgiens-dentistes et aux pharmaciens. Depuis le 1er janvier 2008, les étudiants ressortissants de l’Union peuvent s’inscrire dans toutes les universités publiques de tout pays de l’Union dans les mêmes conditions que les nationaux. C’est pour nous un acte majeur car, la transmission du savoir est le meilleur investissement pour nos pays dans un monde globalisé où seule l’excellence permet de tirer son épingle du jeu.
EMERGENCES : La Région est aujourd’hui confrontée au problème de vie chère. Qu’est-ce qui est fait au niveau de l’Union pour aider les pays à juguler cette crise ? S.C. : C’est une question capitale. Vous avez, au niveau de l’UEMOA, nous avons donné l’alerte depuis longtemps. C’est pourquoi nous avons pris les devants. Au-delà des réponses urgentes, à court terme donc, nous avons prévu un vaste programme de sécurité alimentaire dont le démarrage sera bientôt effectif au niveau de l’Office du Niger au Mali où nous aménagerons 10 000 hectares.
EMERGENCES : Quels sont les grands chantiers de la Commission en ce moment ? S.C. : Notre objectif en 2008 est de finaliser la mise en place de structures et de procédures légères et transparentes, conduisant à la réalisation des chantiers du PER afin d’absorber rapidement toute l’offre de financement disponible, surtout dans les domaines des infrastructures et de l’énergie. Sont concernées notamment la construction de routes, la facilitation de la circulation des personnes et des biens à travers la suppression totales des barrières non-tarifaires sur nos axes routiers, l’amélioration des transports aériens, l’interconnexion des réseaux électriques et l’amélioration des moyens d’approvisionnement en produits pétroliers.
Le coût de l’énergie est un sérieux handicap à l’industrialisation. C’est une question vitale. La Commission s’associe à toutes les initiatives afin de réduire les effets de cette hausse sur les produits de première nécessité et les transports.
L’insertion de notre Union dans l’environnement économique international constituera également en 2008 un enjeu majeur : les discussions sur les approches de coopération économique et commerciale avec nos partenaires de l’Union Européenne et des pays de l’Afrique du Nord, entre autres, montrent à quel point la solidarité communautaire doit être renforcée, conformément à l’esprit du Traité, en privilégiant d’abord les intérêts de nos populations.
C’est ainsi que se traduit au quotidien, notre vision de l’UEMOA. Il s’agit de construire, entre les huit Etats membres et ceux qui souhaiteraient s’y adjoindre, un espace harmonisé, au sein duquel, les citoyens jouissent, à égalité, des fruits des réformes communautaires, quel que soit leur lieu de résidence. C’est là, l’illustration de notre vison, « ancrer l’UEMOA dans le quotidien des populations ».
EMERGENCES : Avec la CEDEAO, les pays de l’UEMOA sont engagés dans un processus de négociations portant sur les APE, les Accords de partenariat économique avec l’Union Européenne. Quel est votre avis personnel sur le refus de la région de conclure ces Accords ?
S.C. : Il n’y a pas refus... ! Il y a négociation sur l’essentiel. Ainsi dans le souci de sauvegarder la cohésion au niveau de la Région, la Conférence des Chefs d’Etat a demandé à la Commission de poursuivre ses actions, en concertation avec les Autorités compétentes de la CEDEAO afin de parvenir à « la conclusion dans un délai raisonnable, d’un Accord global, viable et avantageux pour la Région. »
Il n’y a donc pas question de refus. ! Je reviens de Bruxelles, où j’ai largement et directement exposé nos arguments avec la foi qui sied en la matière. Je peux vous dire qu’après nos explications, la plupart de nos interlocuteurs ont compris le bien-fondé de nos préoccupations. Des personnalités comme Louis MICHEL Commissaire chargé du développement comprend que l’agriculture, surtout dans les conditions actuelles, ne peut être occultée car elle constitue un dossier sensible.
L’agriculture pour les pays africains en général est une question de survie. Elle doit donc requérir l’attention et surtout la compréhension de nos partenaires
Au niveau de l’UEMOA et de la CEDEAO, nous ne refusons donc pas de signer, nous voulons nous entendre avec nos partenaires sur l’essentiel avant de nous engager dans un processus qui concerne l’avenir de nos pays.
EMERGENCES : Parlons maintenant de votre vie politique dans votre pays, le Mali. Comment se porte aujourd’hui votre parti, l’Union pour la République et la démocratie (URD) dans le paysage politique national malien ?
S.C. : Vous savez quand on accepte un poste comme le mien, on est tenu par un devoir de réserve. Pour l’histoire, je peux quand même rappeler que l’URD, je l’ai créée avec des amis et sympathisants en 2003 avant d’être nommé à la Commission. Cela dit, l’URD se porte bien, c’est la deuxième force politique du pays. Il participe à l’action gouvernementale dont il est l’un des piliers…
EMERGENCES : Quels sont vos rapports avec l’actuel chef de l’Etat, le Président Amadou Toumani Touré ?
S.C. : Excellents. Vraiment… ce sont des rapports excellents sans aucune réserve… et empreints de confiance réciproque… au service d l’intégration…
EMERGENCES : Est-ce que vous êtes candidat pour la prochaine présidentielle dans votre pays ?
S.C. : Belle transition... (rires) je suis aujourd’hui à la tête de la Commission, avec la confiance renouvelée en janvier dernier par les Chefs d’Etat de l’Union. Je me consacre donc totalement à cette tâche pour mériter cette confiance et surtout assurer le mieux-être qu’attendent nos populations… j’ai donc les yeux dans le guidon, comme disent les cyclistes et je ne pense qu’à ça pour le moment. Je souhaite donc me concentrer sur cette mission, la réussir et puis…, après... passer à autre chose… par la grâce de Dieu… ! (rires)…
EMERGENCES : Merci Monsieur le Président ...
S.C. : C’est moi qui vous remercie pour l’intérêt que vous portez à l’UEMOA et à son évolution…
mardi 19 août 2008
Conférence régionale de l'URD à Bougouni
Conférence régionale de l'URD à Bougouni : LA MOBILISATION GÉNÉRALE EST DÉCRÉTÉE
L'ESSOR n°16265 du - 2008-0819
Du point de vue de la formation politique, les communales de 2009 seront un test pour les élections générales de 2012
Le centre Siraba Togola de Bougouni a fait salle comble dimanche pour accueillir la 6è conférence régionale de l'URD de la Région de Sikasso. Placée sous la présidence du 1er vice président du parti, Me Abdoul Wahab Berthé, la rencontre a regroupé les élus nationaux du parti, les maires URD de la 3è Région, les responsables des différentes sections de la région et quelques membres du BEN.La conférence régionale est destinée à jauger l'état du parti dans la région, à faire le point des succès et des difficultés et à se projeter dans l'avenir. Bougouni a donc tiré le bilan des législatives de 2007, analysé les enseignements du scrutin et fait le point de l'implantation du parti. Sans oublier, évidemment, les élections municipales de 2009.Dans une allocution fortement applaudie, Me Abdoul Wahab Berthé a salué la mobilisation de la section de Bougouni sous la conduite de son secrétaire général, Seydou Diawara. La cité du Banimonotié occupe désormais une place incontournable dans le dispositif du parti en 3è Région et s'impose en exemple aux autres sections, a-t-il assuré. Le 1er vice président a invité la conférence à identifier lucidement les erreurs commises pour préparer les nouvelles victoires du parti.Auparavant, dans un discours de bienvenue, le secrétaire général de la section de Bougouni, Seydou Diawara, avait rappelé les efforts qui ont permis à l'URD de se hisser au second rang des partis politiques avec 29 députés, 15 conseillers nationaux, plus de 1600 conseillers municipaux, 102 maires et 4 présidents de conseil de cercle. Les assises de Bougouni, a indiqué Me Abdoul Wahab Berthé, doivent permettre d'accroître l'attrait du parti car, a-t-il rappelé, "la région de Sikasso recèle environ le cinquième de l'électorat au Mali". "Tout parti politique, qui nourrit l'ambition noble de conquérir le pouvoir par la force des urnes, ne peut ignorer cette réalité", renchérira Seydou Diawara.Sur le même élan, le président sortant de la conférence régionale, le patron de la section de Kolondiéba, Ibrahim Touré, a invité au travail dès maintenant pour préparer les élections communales de 2009 qui seront, de son point de vue, un test pour les élections générales de 2012. Le coordinateur régional Befong Cissé a, dans cette optique, appelé à faire le point de la situation du parti dans la région.La cérémonie d'ouverture a été suivie d'exposés de toutes les sections de la région puis de débats sur la vie du parti, la privatisation de la CMDT, la place des femmes sur les listes, l'emploi des jeunes, la stratégie électorale.Les députés présents ont expliqué le sens de leur vote lors de l'adoption de la loi autorisant la cession des actions de l'État dans le capital de la CMDT. Le but visé, ont-il assuré, est de pérenniser la filière coton, la situation actuelle étant tout simplement intenable.Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, députée élue en Commune V a appelé les femmes à se battre auprès des hommes pour mériter leur place dans les structures du parti tandis que son homologue élu à Yélimané, Mamadou Hawa Gassama, mettait en garde contre les dissensions internes. Clôturant les travaux, Me Abdoul Wahab Berthé, a invité à l'installation d'une commission chargée d'examiner la situation de la section de Koutiala. Pour les municipales, il a appelé à un choix rigoureux des candidats qui doivent être "prêts à temps" et remplir "les conditions légales". Il s'est déclaré favorable à l'idée de ménager plus de place aux femmes.La prochaine conférence régionale aura lieu à Yorosso en mars 2009.
A. LAM
L'ESSOR n°16265 du - 2008-0819
Du point de vue de la formation politique, les communales de 2009 seront un test pour les élections générales de 2012
Le centre Siraba Togola de Bougouni a fait salle comble dimanche pour accueillir la 6è conférence régionale de l'URD de la Région de Sikasso. Placée sous la présidence du 1er vice président du parti, Me Abdoul Wahab Berthé, la rencontre a regroupé les élus nationaux du parti, les maires URD de la 3è Région, les responsables des différentes sections de la région et quelques membres du BEN.La conférence régionale est destinée à jauger l'état du parti dans la région, à faire le point des succès et des difficultés et à se projeter dans l'avenir. Bougouni a donc tiré le bilan des législatives de 2007, analysé les enseignements du scrutin et fait le point de l'implantation du parti. Sans oublier, évidemment, les élections municipales de 2009.Dans une allocution fortement applaudie, Me Abdoul Wahab Berthé a salué la mobilisation de la section de Bougouni sous la conduite de son secrétaire général, Seydou Diawara. La cité du Banimonotié occupe désormais une place incontournable dans le dispositif du parti en 3è Région et s'impose en exemple aux autres sections, a-t-il assuré. Le 1er vice président a invité la conférence à identifier lucidement les erreurs commises pour préparer les nouvelles victoires du parti.Auparavant, dans un discours de bienvenue, le secrétaire général de la section de Bougouni, Seydou Diawara, avait rappelé les efforts qui ont permis à l'URD de se hisser au second rang des partis politiques avec 29 députés, 15 conseillers nationaux, plus de 1600 conseillers municipaux, 102 maires et 4 présidents de conseil de cercle. Les assises de Bougouni, a indiqué Me Abdoul Wahab Berthé, doivent permettre d'accroître l'attrait du parti car, a-t-il rappelé, "la région de Sikasso recèle environ le cinquième de l'électorat au Mali". "Tout parti politique, qui nourrit l'ambition noble de conquérir le pouvoir par la force des urnes, ne peut ignorer cette réalité", renchérira Seydou Diawara.Sur le même élan, le président sortant de la conférence régionale, le patron de la section de Kolondiéba, Ibrahim Touré, a invité au travail dès maintenant pour préparer les élections communales de 2009 qui seront, de son point de vue, un test pour les élections générales de 2012. Le coordinateur régional Befong Cissé a, dans cette optique, appelé à faire le point de la situation du parti dans la région.La cérémonie d'ouverture a été suivie d'exposés de toutes les sections de la région puis de débats sur la vie du parti, la privatisation de la CMDT, la place des femmes sur les listes, l'emploi des jeunes, la stratégie électorale.Les députés présents ont expliqué le sens de leur vote lors de l'adoption de la loi autorisant la cession des actions de l'État dans le capital de la CMDT. Le but visé, ont-il assuré, est de pérenniser la filière coton, la situation actuelle étant tout simplement intenable.Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, députée élue en Commune V a appelé les femmes à se battre auprès des hommes pour mériter leur place dans les structures du parti tandis que son homologue élu à Yélimané, Mamadou Hawa Gassama, mettait en garde contre les dissensions internes. Clôturant les travaux, Me Abdoul Wahab Berthé, a invité à l'installation d'une commission chargée d'examiner la situation de la section de Koutiala. Pour les municipales, il a appelé à un choix rigoureux des candidats qui doivent être "prêts à temps" et remplir "les conditions légales". Il s'est déclaré favorable à l'idée de ménager plus de place aux femmes.La prochaine conférence régionale aura lieu à Yorosso en mars 2009.
A. LAM
lundi 18 août 2008
L`URD désavoue les détracteurs de la Côte d`Ivoire - “Les Ivoiriens ne sont pas du tout xénophobes”
Abidjan.net L`URD (parti politique malien) désavoue les détracteurs de la Côte d`Ivoire - “Les Ivoiriens ne sont pas du tout xénophobes”
C’est le week-end dernier, dans la capitale politique de la Côte d'Ivoire, Yamoussoukro, que l'Union pour la République et la Démocratie (URD), deuxième formation politique malienne, a célébré son cinquième anniversaire. Devant une foule compacte de militants de l'URD (plus de 4000) venus des différentes sous-sections de la Côte d'Ivoire, du Mali et du Burkina Faso, les différents responsables du bureau exécutif national (BEN) de l'URD et autres hommes politiques maliens qui se sont succédé sur le podium ont salué tour à tour les responsables des partis politiques ivoiriens (FPI et le PDCI), les chefs coutumiers, religieux et la population ivoirienne de la fraternité qui règne entre eux et leurs frères maliens. En effet, tout en s'appuyant sur la chaleur des relations entre les peuples malien et ivoirien, les différents responsables, des exemples à l'appui, ont montré l'hospitalité du peuple ivoirien. C'est dans cette même veine qu'est intervenu le secrétaire général de l'URD, chargé de la solidarité, M. Moulaye Bocoum. Selon lui, "les maliens sont accueillis ici (Côte d'Ivoire) en frères… Nous vous demandons l'entente, l'unité, la cohésion entre vous et vos frères ivoiriens. Car, s'il n'y a pas de paix dans un pays, on ne peut pas avancer. Entendez-vous avec le peuple frère de Côte d'Ivoire". Avant de poursuivre sous forme de mise en garde sévère aux maliens résidant en Côte d'Ivoire : " La manière dont vous serez accueillis et traités en Côte d'Ivoire dépend de la manière dont vous marcherez dans ce pays frère… Si vous êtes bien traités, c'est vous. Mais, si vous êtes mal traités, cela doit être mis sur votre propre compte ". Les différents responsables de l'URD conduit par M. Younousssi Touré, l'ex-Premier ministre de Alpha Oumar Konaré et par ailleurs, président de l'URD, ont voulu lever publiquement toute équivoque sur la question relative à la xénophobie du peuple ivoirien qui a déchaîné toutes les passions.
Temps - 18/8/2008
Francis Ouncado diaspo66276450@yahoo.fr
C’est le week-end dernier, dans la capitale politique de la Côte d'Ivoire, Yamoussoukro, que l'Union pour la République et la Démocratie (URD), deuxième formation politique malienne, a célébré son cinquième anniversaire. Devant une foule compacte de militants de l'URD (plus de 4000) venus des différentes sous-sections de la Côte d'Ivoire, du Mali et du Burkina Faso, les différents responsables du bureau exécutif national (BEN) de l'URD et autres hommes politiques maliens qui se sont succédé sur le podium ont salué tour à tour les responsables des partis politiques ivoiriens (FPI et le PDCI), les chefs coutumiers, religieux et la population ivoirienne de la fraternité qui règne entre eux et leurs frères maliens. En effet, tout en s'appuyant sur la chaleur des relations entre les peuples malien et ivoirien, les différents responsables, des exemples à l'appui, ont montré l'hospitalité du peuple ivoirien. C'est dans cette même veine qu'est intervenu le secrétaire général de l'URD, chargé de la solidarité, M. Moulaye Bocoum. Selon lui, "les maliens sont accueillis ici (Côte d'Ivoire) en frères… Nous vous demandons l'entente, l'unité, la cohésion entre vous et vos frères ivoiriens. Car, s'il n'y a pas de paix dans un pays, on ne peut pas avancer. Entendez-vous avec le peuple frère de Côte d'Ivoire". Avant de poursuivre sous forme de mise en garde sévère aux maliens résidant en Côte d'Ivoire : " La manière dont vous serez accueillis et traités en Côte d'Ivoire dépend de la manière dont vous marcherez dans ce pays frère… Si vous êtes bien traités, c'est vous. Mais, si vous êtes mal traités, cela doit être mis sur votre propre compte ". Les différents responsables de l'URD conduit par M. Younousssi Touré, l'ex-Premier ministre de Alpha Oumar Konaré et par ailleurs, président de l'URD, ont voulu lever publiquement toute équivoque sur la question relative à la xénophobie du peuple ivoirien qui a déchaîné toutes les passions.
Temps - 18/8/2008
Francis Ouncado diaspo66276450@yahoo.fr
vendredi 8 août 2008
HOMMAGE DU PRESIDENT KOULIBALY
DEDICADE de Monsieur Mamadou KOULIBALY, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire au Président de la Commission de son ouvrage : « Leadership et développement africain : les défis, les modèles et les principes. »
A Monsieur le Président Soumaïla CISSE,
Avec mes remerciements pour votre conférence d’hier à Abidjan 04/08/08). Je pense comme vous que l’Afrique a besoin de leaders qui oseront. Et à mon avis, notre génération a le devoir de préparer cet avenir d’audacieux.
Merci pour votre encouragement.
Respectueusement.
Koulibaly M.
Abidjan 05/08/08
ECHANGES DE BONS PROPOS
Le Président de la Commission remercie le Président de l’Assemblée Nationale de Côte pour sa présence et surtout sa participation aux échanges lors de la conférence qu'il a animée le 04 août 2008, à Abidjan, dans le cadre de la Journée de l’économie, organisée par le Centre pour l’Innovation Politique et Economique - Afrique (CIPEC - Afrique) sur le thème « Les perspectives économiques de l’UEMOA dans un contexte de crises alimentaire et de l’énergie ». " Votre contribution écrit, Soumaîla Cissé a, en effet, permis d’élever le débat et de poser la problématique du développement de nos pays ainsi que mettre l’accent sur la nécessité d’accélérer l’intégration en vue de réaliser le bien-être des populations de notre Union. Il me plaît, par la même occasion, de vous remercier très sincèrement pour m’avoir dédicacé votre excellent ouvrage « Leadership et développement africain : les défis, les modèles et les principes. » Il est, en effet, impérieux, pour développer le continent, comme vous le soulignez fort bien à propos, l’action hardie de « des leaders audacieux et engagés », capables d’accomplir effectivement leur devoir de génération.
Je puis vous assurer, pour ma part, de ma totale disponibilité à tout mettre en œuvre pour parachever l’avènement du Parlement de l’Union, condition sine qua non de la concrétisation de l’UEMOA des peuples que nous appelons de tous nos vœux."
Soumaïla Cissé,
Président de la Commission de l'UEMOA
A Monsieur le Président Soumaïla CISSE,
Avec mes remerciements pour votre conférence d’hier à Abidjan 04/08/08). Je pense comme vous que l’Afrique a besoin de leaders qui oseront. Et à mon avis, notre génération a le devoir de préparer cet avenir d’audacieux.
Merci pour votre encouragement.
Respectueusement.
Koulibaly M.
Abidjan 05/08/08
ECHANGES DE BONS PROPOS
Le Président de la Commission remercie le Président de l’Assemblée Nationale de Côte pour sa présence et surtout sa participation aux échanges lors de la conférence qu'il a animée le 04 août 2008, à Abidjan, dans le cadre de la Journée de l’économie, organisée par le Centre pour l’Innovation Politique et Economique - Afrique (CIPEC - Afrique) sur le thème « Les perspectives économiques de l’UEMOA dans un contexte de crises alimentaire et de l’énergie ». " Votre contribution écrit, Soumaîla Cissé a, en effet, permis d’élever le débat et de poser la problématique du développement de nos pays ainsi que mettre l’accent sur la nécessité d’accélérer l’intégration en vue de réaliser le bien-être des populations de notre Union. Il me plaît, par la même occasion, de vous remercier très sincèrement pour m’avoir dédicacé votre excellent ouvrage « Leadership et développement africain : les défis, les modèles et les principes. » Il est, en effet, impérieux, pour développer le continent, comme vous le soulignez fort bien à propos, l’action hardie de « des leaders audacieux et engagés », capables d’accomplir effectivement leur devoir de génération.
Je puis vous assurer, pour ma part, de ma totale disponibilité à tout mettre en œuvre pour parachever l’avènement du Parlement de l’Union, condition sine qua non de la concrétisation de l’UEMOA des peuples que nous appelons de tous nos vœux."
Soumaïla Cissé,
Président de la Commission de l'UEMOA
jeudi 7 août 2008
AUDIENCES
Le Président de la Commission a été reçu en audience successivement par le Premier ministre Guillaume Kigbafori SORO et le Ministre de l’Intégration Africaine, porte-parole du gouvernement, Amadou KONE.
Avec chacune de ces deux personnalités, il a passé en revue la situation de l’Union notamment sur les questions liées aux crises alimentaire et énergétique.
Les échanges ont permis de constater une parfaite identité de vues sur les moyens de gérer ces crises ainsi que sur les voies susceptibles de dynamiser le processus d’intégration, solution idoine à la plupart des difficultés que rencontrent les Etats de l’UEMOA, pris isolément.
S’agissant de la situation de la Côte d’Ivoire, le Président Soumaïla Cissé s’est enquis auprès de ses interlocuteurs de l’état d’avancement des opérations devant aboutir à un retour à la normale dans ce pays de l’Union.
Avec le Premier Ministre comme avec le Ministre de l’Intégration, il a fait des propositions que ses interlocuteurs ont appréciées comme des pistes utiles et pragmatiques.
Il a eu également des échanges informels avec le Président de l’Assemblée Nationale M. Mamadou KOULIBALY et l’ancien Premier Ministre Pascal Affi N’Guessan.
Toutes ces rencontres se sont déroulées dans une atmosphère empreinte de franchise et de cordialité.
Avec chacune de ces deux personnalités, il a passé en revue la situation de l’Union notamment sur les questions liées aux crises alimentaire et énergétique.
Les échanges ont permis de constater une parfaite identité de vues sur les moyens de gérer ces crises ainsi que sur les voies susceptibles de dynamiser le processus d’intégration, solution idoine à la plupart des difficultés que rencontrent les Etats de l’UEMOA, pris isolément.
S’agissant de la situation de la Côte d’Ivoire, le Président Soumaïla Cissé s’est enquis auprès de ses interlocuteurs de l’état d’avancement des opérations devant aboutir à un retour à la normale dans ce pays de l’Union.
Avec le Premier Ministre comme avec le Ministre de l’Intégration, il a fait des propositions que ses interlocuteurs ont appréciées comme des pistes utiles et pragmatiques.
Il a eu également des échanges informels avec le Président de l’Assemblée Nationale M. Mamadou KOULIBALY et l’ancien Premier Ministre Pascal Affi N’Guessan.
Toutes ces rencontres se sont déroulées dans une atmosphère empreinte de franchise et de cordialité.
CONFERENCIER
« Les perspectives économiques de l’UEMOA dans un contexte de crises alimentaire et de l’énergie »
Le Président de la Commission a été l’invité d’honneur du Centre pour l’Innovation Politique et Economique - Afrique (CIPEC – Afrique).
Monsieur Pierre DAGBO GODE, Directeur du CIPEC-Afrique a, en effet, choisi le Président de la Commission comme conférencier dans le cadre de la Journée de l’économie qu’organise annuellement son institution.
Le thème qui portait sur « Les perspectives économiques de l’UEMOA dans un contexte de crises alimentaire et de l’énergie » a été une occasion d’échanges aussi riches que variés.
Le forum a été rehaussé par la présence de personnalités comme le Président de l’Assemblée Nationale dont la contribution qui allait dans le sens du conférencier a été hautement apprécié.
Il y avait également l’ancien Premier Ministre Pascal Affi N’Guessan ainsi qu’un auditoire composé de députés, de professeurs, d’étudiants et de journalistes.
Monsieur Pierre DAGBO GODE, Directeur du CIPEC-Afrique a, en effet, choisi le Président de la Commission comme conférencier dans le cadre de la Journée de l’économie qu’organise annuellement son institution.
Le thème qui portait sur « Les perspectives économiques de l’UEMOA dans un contexte de crises alimentaire et de l’énergie » a été une occasion d’échanges aussi riches que variés.
Le forum a été rehaussé par la présence de personnalités comme le Président de l’Assemblée Nationale dont la contribution qui allait dans le sens du conférencier a été hautement apprécié.
Il y avait également l’ancien Premier Ministre Pascal Affi N’Guessan ainsi qu’un auditoire composé de députés, de professeurs, d’étudiants et de journalistes.
Pose de la première pierre du barrage de Kandadji
Niger: pose de la première pierre du barrage de Kandadji à l'occasion du 48ème anniversaire de l'indépendance
Le lendemain, 03 août 2008, le Président de la Commission s’est rendu, sur invitation du Président de la République, Son Excellence Mamadou Tandja, par voie terrestre à Tessa (Tillabéry, au nord-ouest de Niamey), pour assister à la pose de la première pierre de construction du barrage de Kandadji sur le fleuve Niger
Le président de la République du Niger Mamadou Tandja a procédé, dimanche matin 02 août 2008, à Tessa (Tillabéry, au nord-ouest de Niamey), à la pose de la première pierre de construction du barrage de Kandadji, sur le fleuve Niger.
Kandadji : une fierté nationale
Cette cérémonie qui entre dans le cadre de la célébration du 48ème anniversaire de l'indépendance du Niger proclamée le 3 août 1960, s'est déroulée en présence des présidents des institutions de la république, des membres du gouvernement, des députés nationaux, du corps diplomatique et de plusieurs autres hautes personnalités de la République.
Parmi les invités figurent le Président de la Commission de l’UEMOA, M. Soumaïla Cissé, le Président de la BID le Dr Ahmed Mohamed Ali, accompagné de son Vice- Président, le Dr Amadou Boubacar Cissé, les représentants de la BAD et des principaux partenaires techniques et financiers du Niger.
Le Premier Ministre du Niger a, dans un discours pathétique, exprimé la joie, la fierté et l’espérance des Nigériens, que véhiculent le démarrage de cet ouvrage.
Pour le Président de la République Mamadou Tandja, avec la pose de cette première pierre de cet ambitieux programme, c'est le rêve de tout un peuple qui devient ainsi une réalité car pendant plusieurs décennies, les Nigériens nourrissaient l'espoir de voir se réaliser cet important projet qui permettra assurément une indépendance énergétique et même alimentaire du pays.
Kandadji : un tremplin pour l’intégration sous-régionale
La veille de l’événement devant la presse nigérienne, à l’occasion de la signature du don relatif au bitumage de la route Niamay-Ouallam, le Président de la Commission de l’UEMOA a dit que « le coup d’envoi des travaux de réalisation de ce gigantesque chantier consacre l’un des plus grand succès de la diplomatie nigérienne et en même temps, l’une des plus importantes réussites sous-régionales ».
La Commission de l’UEMOA est fière de participer à un tel événement qui comblera l’espoir de plusieurs millions de citoyens de l’Union établis tant au Niger que dans d’autres pays situés en amont comme en aval.
La réalisation du barrage polyvalent Kandadji donnera en effet, un coup d’accélérateur à la prospérité économique donc à l’intégration sous-régionale. »
La Commission a, en effet, activement participé à la série des tables-rondes des bailleurs de fonds sur le financement des barrages de Kandadji, au Niger et de Taoussa, au Mali. La rencontre de septembre 2005 à Djeddah et celle décisive du 28 novembre 2007 toujours à Djeddah au siège de la Banque Islamique de Développement (BID) ont ainsi abouti au financement de la phase d'investissement du barrage.
Le programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger, est axé sur la production d'énergie hydroélectrique, le développement agricole de la vallée et la navigation.
Quatrième programme sectoriel prioritaire de la Stratégie de Développement Rural (SDR), le programme Kandadji vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations grâce à la régénération du milieu naturel, l'amélioration de la sécurité alimentaire et la couverture des besoins en énergie.
Kandadji, au Niger et Taoussa, au Mali, constituent deux grands ouvrages qui concrétisent la vision partagée des pays de l’espace traversé par le fleuve Niger.
Aam/Ctc /Pc/uemoa/ 04/08/08
Le lendemain, 03 août 2008, le Président de la Commission s’est rendu, sur invitation du Président de la République, Son Excellence Mamadou Tandja, par voie terrestre à Tessa (Tillabéry, au nord-ouest de Niamey), pour assister à la pose de la première pierre de construction du barrage de Kandadji sur le fleuve Niger
Le président de la République du Niger Mamadou Tandja a procédé, dimanche matin 02 août 2008, à Tessa (Tillabéry, au nord-ouest de Niamey), à la pose de la première pierre de construction du barrage de Kandadji, sur le fleuve Niger.
Kandadji : une fierté nationale
Cette cérémonie qui entre dans le cadre de la célébration du 48ème anniversaire de l'indépendance du Niger proclamée le 3 août 1960, s'est déroulée en présence des présidents des institutions de la république, des membres du gouvernement, des députés nationaux, du corps diplomatique et de plusieurs autres hautes personnalités de la République.
Parmi les invités figurent le Président de la Commission de l’UEMOA, M. Soumaïla Cissé, le Président de la BID le Dr Ahmed Mohamed Ali, accompagné de son Vice- Président, le Dr Amadou Boubacar Cissé, les représentants de la BAD et des principaux partenaires techniques et financiers du Niger.
Le Premier Ministre du Niger a, dans un discours pathétique, exprimé la joie, la fierté et l’espérance des Nigériens, que véhiculent le démarrage de cet ouvrage.
Pour le Président de la République Mamadou Tandja, avec la pose de cette première pierre de cet ambitieux programme, c'est le rêve de tout un peuple qui devient ainsi une réalité car pendant plusieurs décennies, les Nigériens nourrissaient l'espoir de voir se réaliser cet important projet qui permettra assurément une indépendance énergétique et même alimentaire du pays.
Kandadji : un tremplin pour l’intégration sous-régionale
La veille de l’événement devant la presse nigérienne, à l’occasion de la signature du don relatif au bitumage de la route Niamay-Ouallam, le Président de la Commission de l’UEMOA a dit que « le coup d’envoi des travaux de réalisation de ce gigantesque chantier consacre l’un des plus grand succès de la diplomatie nigérienne et en même temps, l’une des plus importantes réussites sous-régionales ».
La Commission de l’UEMOA est fière de participer à un tel événement qui comblera l’espoir de plusieurs millions de citoyens de l’Union établis tant au Niger que dans d’autres pays situés en amont comme en aval.
La réalisation du barrage polyvalent Kandadji donnera en effet, un coup d’accélérateur à la prospérité économique donc à l’intégration sous-régionale. »
La Commission a, en effet, activement participé à la série des tables-rondes des bailleurs de fonds sur le financement des barrages de Kandadji, au Niger et de Taoussa, au Mali. La rencontre de septembre 2005 à Djeddah et celle décisive du 28 novembre 2007 toujours à Djeddah au siège de la Banque Islamique de Développement (BID) ont ainsi abouti au financement de la phase d'investissement du barrage.
Le programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger, est axé sur la production d'énergie hydroélectrique, le développement agricole de la vallée et la navigation.
Quatrième programme sectoriel prioritaire de la Stratégie de Développement Rural (SDR), le programme Kandadji vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations grâce à la régénération du milieu naturel, l'amélioration de la sécurité alimentaire et la couverture des besoins en énergie.
Kandadji, au Niger et Taoussa, au Mali, constituent deux grands ouvrages qui concrétisent la vision partagée des pays de l’espace traversé par le fleuve Niger.
Aam/Ctc /Pc/uemoa/ 04/08/08
SIGNATURE D'ACCORD DE DON AU NIGER
SIGNATURE D'ACCORD DE DON AU NIGER
D’un montant d’un milliard 467 millions 790 000 de FCFA, cet accord assure le financement de la contrepartie de l’Etat Nigérien à concurrence de 1 milliard 125 millions de FCFA et de la bonification des intérêts du prêt de la BOAD à hauteur de 342 millions 790.000 FCFA en vue de la réalisation du projet d’aménagement et de bitumage de la route Niamey-Ouallam.
Du 02 au 04 août 2008, le Président de la Commission Monsieur Soumaïla Cissé, a effectué une mission auNiger. Le Président de la Commission a, ainsi le 02 août 2008, jour même de son arrivée, procédé à la signature d’un accord de don, avec le Ministre de l’Economie et des Finances en présence de son collègue chargé de l’Equipement.
EXTRAIT DU DISCOURS DU PRESIDENT:"... Je me réjouis de procéder, au nom des Organes de notre Union, à la signature du présent Accord de don de l’UEMOA au Niger.
Cette symbolique cérémonie souligne, toute l’importance de la coopération entre les Etats et leur organisation sous-régionale qu’est l’UEMOA.
Cette symbolique cérémonie souligne, toute l’importance de la coopération entre les Etats et leur organisation sous-régionale qu’est l’UEMOA.
D’un montant d’un milliard 467 millions 790 000 de FCFA, cet accord assure le financement de la contrepartie de l’Etat Nigérien à concurrence de 1 milliard 125 millions de FCFA et de la bonification des intérêts du prêt de la BOAD à hauteur de 342 millions 790.000 FCFA en vue de la réalisation du projet d’aménagement et de bitumage de la route Niamey-Ouallam.
Cet accord entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’intervention du Fonds d’Aide d’ Aide à l’Intégration Régionale des Etats membres de l’UEMOA.
L’objectif global du projet est de promouvoir les échanges intracommunautaires, dans le cadre de la Politique de financement de l’aménagement équilibré du territoire communautaire de l’Union.
De façon spécifique, le projet porte sur l’aménagement et le bitumage, de la route Niamey-Ouallam longue de 94 km.
La construction de cette route vise à la rendre praticable en toutes saisons en vue d’intensifier les échanges entre le Département de Ouallam et la Commune urbaine de Niamey.
Elle est également fort utile dans la dynamisation des échanges entre le Niger et le Mali.
L’objectif global du projet est de promouvoir les échanges intracommunautaires, dans le cadre de la Politique de financement de l’aménagement équilibré du territoire communautaire de l’Union.
De façon spécifique, le projet porte sur l’aménagement et le bitumage, de la route Niamey-Ouallam longue de 94 km.
La construction de cette route vise à la rendre praticable en toutes saisons en vue d’intensifier les échanges entre le Département de Ouallam et la Commune urbaine de Niamey.
Elle est également fort utile dans la dynamisation des échanges entre le Niger et le Mali.
Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances ;
C’est donc, avec fierté, que je procède à la signature du présent document avec un pays membre de notre Union.
La signature de cet accord de don vient enrichir la si riche chaîne de coopération entre le Niger et l’UEMOA.
C’est donc, avec fierté, que je procède à la signature du présent document avec un pays membre de notre Union.
La signature de cet accord de don vient enrichir la si riche chaîne de coopération entre le Niger et l’UEMOA.
On peut, en effet, rappeler que la Commission a pu mobiliser plus de deux milliards et demi de F CFA en vue du de la réalisation au Niger de 350 forages positifs équipés de pompes à motricité humaine.
Je voudrais, en cette heureuse circonstance, renouveler mes remerciements aux autorités du Niger pour leur constant soutien à la Commission dans le cadre de l’exécution de nos projets et programmes.
A cet effet, je tiens à assurer les autorités du Niger de la disponibilité de la Commission à œuvrer à l’accomplissement de cette noble et exaltante mission, au service des populations de notre Union.
Vive l’intégration !
Vive la solidarité !
JE VOUS REMERCIE."
A cet effet, je tiens à assurer les autorités du Niger de la disponibilité de la Commission à œuvrer à l’accomplissement de cette noble et exaltante mission, au service des populations de notre Union.
Vive l’intégration !
Vive la solidarité !
JE VOUS REMERCIE."
AUDIENCE
Audience avec Monsieur Ismaïla KONATEAmbassadeur de Bonne Volonté de l’Institut Africain de la Réhabilitation (IAR).
Le Président de la Commission a reçu en audience le jeudi 31 juillet, Monsieur Ismaïla KONATE, Chargé de Mission au Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées de la République du Mali, et Ambassadeur de Bonne Volonté de l’Institut Africain de la Réhabilitation (IAR).
L’audience avait pour objet de présenter à la Commission de l’UEMOA, les Termes de références d’un projet d’organisation, en décembre 2008 à Bamako, d’une rencontre sous-régionale baptisée « HANDI FORUM UEMOA » et un avant-projet de plan stratégique pour la mise en œuvre des actions prévues dans le cadre de la Décennie Africaine des Personnes Handicapées.
Monsieur KONATE a fait l’historique de diverses décisions prises au niveau international et africain en faveur des personnes handicapées :
- 1983-1992 : Décennie internationale des personnes handicapées ;
- 1983-1992 : Décennie internationale des personnes handicapées ;
- 1999 – 2008 : Décennie africaine des personnes handicapées ;
- Plan stratégique continental de l’Institut Africain de la Réhabilitation (IAR).
Il a conclu que ces décisions n’ont pas été suivies des actions escomptées du fait que les Etats africains n’ont pas élaboré et mis en œuvre des programmes de développement intégré et inclusif pour les personnes handicapées.
- Plan stratégique continental de l’Institut Africain de la Réhabilitation (IAR).
Il a conclu que ces décisions n’ont pas été suivies des actions escomptées du fait que les Etats africains n’ont pas élaboré et mis en œuvre des programmes de développement intégré et inclusif pour les personnes handicapées.
C’est pourquoi, il pense qu’un programme sous-régional s’appuyant sur les acquis d’intégration de l’UEMOA peut contribuer à réaliser les objectifs de la décennie africaine des personnes handicapées.
La proposition faite par M. KONATE est donc un cas spécifique qui place le Mali en position de précurseur avec lequel la Commission doit travailler. Il a conclu en disant que le dossier sera étudié avec toute l’attention requise et une réponse contenant les propositions de la Commission, sera adressée à M. KONATE dans les meilleurs délais.
Un mémorandum et un projet de réponse à la correspondance de Monsieur Ismaïla KONATE seront élaborés par le Département Département du Développement Social et Culturel et soumis à l’appréciation du Président de la Commission.
Un mémorandum et un projet de réponse à la correspondance de Monsieur Ismaïla KONATE seront élaborés par le Département Département du Développement Social et Culturel et soumis à l’appréciation du Président de la Commission.
mercredi 6 août 2008
Soumaïla Cissé inquiet de l’avenir des Etats de l'UEMOA
ECONOMIE Uemoa/ Crise alimentaire et de l’ énergie électrique Soumaïla Cissé inquiet de l’avenir incertain des Etats
Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest africaine, Soumaïla Cissé, était le lundi 4 août 2008 à Abidjan. Il était l’invité du Centre pour l’Innovation politique et économique de Côte d’Ivoire. C’était dans le cadre de la journée de l’Economie dudit centre dont la direction est assurée par le Professeur Pierre Dagbo.Intervenant sur le thème: ‘’Les perspectives économiques de l’UEMOA dans un contexte de crises alimentaire et de l’énergie’’, l’hôte du professeur Pierre Dagbo a eu à attirer l’attention des gouvernants africains, principalement ceux de l’espace UEMOA, du danger qui les guette ainsi que les peuples. S’agissant de la crise alimentaire, Soumaïla Cissé a fait remarquer qu’elle n’est pas le seul fait du choc du marché de l’offre dû à la forte demande des nouveaux pays émergents et surtout à la fluctuation du cours du pétrole ainsi que de la dégringolade du poids du dollar. Mais,il a mis cela sur le compte des échecs des politiques agricoles africaines, contrairement à celles des pays du Nord où les agriculteurs sont assistés depuis le champ jusqu’à la commercialisation des récoltes en passant par le transport. Au niveau de la crise énergétique, le président de la Commission de l’UEMOA a indiqué que l’impact paraît très évident. ‘’L’étude réalisée en juin 2008 sur l’élaboration d’une stratégie de résolution durable de la crise de l’énergie électrique dans les Etats membres de l’UEMOA montre bien que si rien n’est fait, le déficit en énergie électrique irait en s’aggravant d’année en année’’, a souligné Soumaïla Cissé. Ajoutant que, quelle que soit l’hypothèse de travail choisi, la demande d’électricité en 2030 augmenterait, pour atteindre 5 fois le niveau de demande actuelle dans l’hypothèse la plus basse et treize fois dans l’hypothèse la plus élevée. L’hôte du professeur. Pierre Dagbo Dago est persuadé que la fin de la crise de l’énergie électrique ne pourrait être possible que, lorsque de nouveaux parcs seront construits. Toutefois, il reste pessimiste quant à l’aboutissement des mesures d’urgence décrétées dans certains Etats, face à la colère du peuple. ‘’En dépit des mesures d’urgence déjà mises en œuvre par les Etats membres avec des incidences sur les trésoreries publiques, on assistera encore à une aggravation des principaux soldes budgétaires en 2008’’, a dit Soumaïla Cissé. Précisant que le déficit budgétaire global hors dons et le déficit budgétaire global représenteraient respectivement 5,7% et 2,6% du PIB nominal de l’Union. En clair, les mesures arrêtées dans les différents Etats n’auront pas d’effets. Mais, bien au contraire, elles affaibliront l’appareil économique. Pour éviter aux Etats une catastrophe alimentaire et en énergie électrique, le président de la Commission de l’UEMOA a fait des recommandations. Concernant le secteur agricole, il demande que soient résolues en amont, les difficultés et contraintes liées aux engrais, semences, techniques actuelles obsolètes puis à la résolution en aval des problèmes rencontrés dans la commercialisation, les transports, stockage de produits, la sécurité des débouchés pour les différentes filières agricoles au sein de l’Union. Quant aux solutions à la crise en énergie électrique, il a préconisé une approche régionale.
Honoré Kouassi L’Intelligent d’Abidjan 06/08/08
Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest africaine, Soumaïla Cissé, était le lundi 4 août 2008 à Abidjan. Il était l’invité du Centre pour l’Innovation politique et économique de Côte d’Ivoire. C’était dans le cadre de la journée de l’Economie dudit centre dont la direction est assurée par le Professeur Pierre Dagbo.Intervenant sur le thème: ‘’Les perspectives économiques de l’UEMOA dans un contexte de crises alimentaire et de l’énergie’’, l’hôte du professeur Pierre Dagbo a eu à attirer l’attention des gouvernants africains, principalement ceux de l’espace UEMOA, du danger qui les guette ainsi que les peuples. S’agissant de la crise alimentaire, Soumaïla Cissé a fait remarquer qu’elle n’est pas le seul fait du choc du marché de l’offre dû à la forte demande des nouveaux pays émergents et surtout à la fluctuation du cours du pétrole ainsi que de la dégringolade du poids du dollar. Mais,il a mis cela sur le compte des échecs des politiques agricoles africaines, contrairement à celles des pays du Nord où les agriculteurs sont assistés depuis le champ jusqu’à la commercialisation des récoltes en passant par le transport. Au niveau de la crise énergétique, le président de la Commission de l’UEMOA a indiqué que l’impact paraît très évident. ‘’L’étude réalisée en juin 2008 sur l’élaboration d’une stratégie de résolution durable de la crise de l’énergie électrique dans les Etats membres de l’UEMOA montre bien que si rien n’est fait, le déficit en énergie électrique irait en s’aggravant d’année en année’’, a souligné Soumaïla Cissé. Ajoutant que, quelle que soit l’hypothèse de travail choisi, la demande d’électricité en 2030 augmenterait, pour atteindre 5 fois le niveau de demande actuelle dans l’hypothèse la plus basse et treize fois dans l’hypothèse la plus élevée. L’hôte du professeur. Pierre Dagbo Dago est persuadé que la fin de la crise de l’énergie électrique ne pourrait être possible que, lorsque de nouveaux parcs seront construits. Toutefois, il reste pessimiste quant à l’aboutissement des mesures d’urgence décrétées dans certains Etats, face à la colère du peuple. ‘’En dépit des mesures d’urgence déjà mises en œuvre par les Etats membres avec des incidences sur les trésoreries publiques, on assistera encore à une aggravation des principaux soldes budgétaires en 2008’’, a dit Soumaïla Cissé. Précisant que le déficit budgétaire global hors dons et le déficit budgétaire global représenteraient respectivement 5,7% et 2,6% du PIB nominal de l’Union. En clair, les mesures arrêtées dans les différents Etats n’auront pas d’effets. Mais, bien au contraire, elles affaibliront l’appareil économique. Pour éviter aux Etats une catastrophe alimentaire et en énergie électrique, le président de la Commission de l’UEMOA a fait des recommandations. Concernant le secteur agricole, il demande que soient résolues en amont, les difficultés et contraintes liées aux engrais, semences, techniques actuelles obsolètes puis à la résolution en aval des problèmes rencontrés dans la commercialisation, les transports, stockage de produits, la sécurité des débouchés pour les différentes filières agricoles au sein de l’Union. Quant aux solutions à la crise en énergie électrique, il a préconisé une approche régionale.
Honoré Kouassi L’Intelligent d’Abidjan 06/08/08
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