vendredi 2 novembre 2007

TOURNOI DE L'INTEGRATION

Le tournoi UEMOA, un tremplin aux yeux des joueurs
BURKINA FASO - 30 octobre 2007 - par APANEWS

Les observateurs présents à Ouagadougou dans le cadre du premier tournoi de football de l'intégration initié par l'Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (UEMOA) sont convaincus que cette initiative donne un cadre franc d'expression pour les équipes nationales « version locale ».
Au-delà de cette expression, nombreuses sont les attentes des joueurs et des encadreurs. Pour les joueurs, il s'agit de donner le meilleur d'eux-mêmes, dans l'espoir de taper dans l'?il d'éventuels recruteurs présents à Ouagadougou.

Le gardien et capitaine de l'équipe malienne, Soumbeila Diakité, pense tout d'abord que « les organisateurs du tournoi ont eu une idée heureuse en organisant cette compétition ».
Pour lui « c'est une occasion de frottement et de rapprochement entre les peuples et la jeunesse de la sous-région », a-t-il ajouté. Timide mais efficace dans les perches, le deuxième gardien de l'équipe première du Mali compte attirer sur lui les regards des recruteurs.
Les Eléphants de Côte d'Ivoire et son capitaine Diarrassouba Viera qui ont fait forte impression lors de leur première sortie à ce tournoi, ne sont pas arrivés dans la capitale burkinabé en victimes résignées. « Nous sommes arrivés à Ouaga, non pas en tourisme, mais pour repartir avec le premier trophée de l'intégration de l'UEMOA », a averti Diarrassouba avant de poursuivre qu'ils ne perdent pas de vue l'esprit de solidarité et de rapprochement qui sous-tendent la compétition, et cela entre pays frères ».
L'Ivoirien a déjà son idole à qui il veut s'identifier. « Pour ma part, j'aimerais ressembler à mon homonyme, le Franco-sénégalais et capitaine de l'équipe de France, Patrick Vieira », a-t-il confié. Les encadreurs partagent les points de vue de leurs protégés.
Le technicien béninois des Ecureuils, M. Wabi Gomez se dit par ailleurs, être heureux de l'initiative prise par l'UEMOA, compte saisir l'occasion pour tester ses joueurs locaux avant la CAN Ghana 2008. « En organisant ce premier tournoi de football, c'est l'intégration sous-régionale qui gagne, c'est également un tremplin pour relever le niveau des locaux qui, souvent, n'ont pas la chance de s'exprimer en équipe A », s'est félicité M. Gomez.
M. Wali Gomez est l'entraîneur qui a obtenu, à la tête de l'équipe «A» du Bénin, la qualification pour la phase finale de la CAN qui se jouera au Ghana du 20 janvier au 10 février 2008.

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