lundi 26 novembre 2007

PARRAIN ET CONFERENCIER

Monsieur le Président du Club Ouagadougou Lumières ;
Madame, Messieurs les membres du Bureau du Club Ouagadougou Lumières ;
Honorables invités ;
Mesdames, Messieurs ;

Je voudrais, tout d’abord, exprimer mes remerciements aux organisateurs de la présente cérémonie pour l’honneur ainsi fait à la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Je remercie les responsables du CLUB OUAGADOUGOU LUMIERES pour cette marque de confiance et de considération. Permettez-moi, ensuite, de saluer la présence de toutes les personnalités venues les soutenir dans leur programme d’actions sociales.

Honorables invités ; Mesdames, Messieurs,
En choisissant comme thème « l’intégration » les initiateurs de la présente édition ciblent un concept cher à notre institution.
La Commission de l’UEMOA salue, à cet effet, cette initiative qui, fidèle à l’esprit du Lionisme vise, entre autres, à « créer et favoriser un esprit de collaboration entre les peuples ».
Nos deux instituions prônent donc, la fraternité et la solidarité. Au-delà du slogan, l’intégration régionale est, en effet, un des éléments fondamentaux de la stratégie globale de l’Afrique pour lever les nombreuses contraintes qui freinent la compétitivité des entreprises et les tiennent à l’écart des opportunités offertes par le commerce mondial. Les schémas d’intégration régionale ouverts sur l’extérieur aident à surmonter les obstacles liés à la taille réduite des économies des pays membres. L’intégration renforce la compétitivité des exportations, minimise les coûts d'ajustement et fournit un cadre propice aux réformes du secteur financier, de la législation, de la promotion des investissements et de la mise en œuvre des politiques sectorielles.
Le cadre régional ou sous-régional constitue, également, un champ d’expérimentation et d’entraînement, pour les économies nationales et les entreprises, parce qu’il favorise la saine compétition. L’intégration régionale, en renforçant le pouvoir de négociation des Etats membres, conforte leur poids pour mieux faire entendre leurs voix dans les négociations internationales où se manifestent des intérêts souvent conflictuels. Ainsi, par exemple, l’initiative Coton qui regroupe trois pays membres de l’UEMOA et le Tchad, a permis d’obtenir des résultats encourageants et a ouvert des perspectives heureuses pour la filière coton.
Honorables invités, Mesdames, Messieurs ;
Les nombreux et importants avantages de l’intégration doivent nous inciter à relever certains défis majeurs. La mise en œuvre effective de biens collectifs régionaux, notamment dans le domaine des infrastructures de base en jouant à fond la carte de la complémentarité constitue la preuve d’une intégration véritable et effective. L’intégration véritable se construit avec: des routes transfrontières faciles à traverser, des réseaux électriques ou de télécommunication connectés et en synergie, des ports et des aéroports ouverts à tous. La libre circulation des personnes et des biens, le droit d’établissement, la mobilité des étudiants, des enseignants et des chercheurs, en un mot, la mobilité du savoir, sont donc, des préalables importants pour assurer et pérenniser l’intégration. Dans notre espace, les avancées sur ce plan sont remarquables : nous devons, malgré quelques difficultés objectives, nous en réjouir et les conforter. S’agissant plus particulièrement des infrastructures et autres projets de développement socioéconomique, la mise en œuvre du Programme Economique Régional est une priorité.
Aujourd’hui, l’UEMOA des peuples se précise à travers des réalisations de proximité en phase avec les préoccupations véritables des populations, axées en priorité sur la réduction de la pauvreté. L’intégration régionale est donc, un processus irréversible sans lequel la plupart des pays, pris isolément, auront des difficultés à tirer le meilleur parti du vaste mouvement de recomposition de l’économie mondiale liée à la mondialisation.
Honorables invités, Mesdames, Messieurs ;
La paix et la sécurité sont deux biens collectifs régionaux sans lesquels, on ne saurait fixer d’objectifs sociaux ou économiques. Nous nous réjouissons de l’accalmie progressive qui s’opère fort heureusement à travers notre espace.
Monsieur le Président;
La Commission de l’UEMOA remercie vivement le Club OUAGADOUGOU LUMIERES pour avoir choisi comme thème « l’intégration ». C’est un vaste chantier auquel nous croyons car, il constitue la planche de salut de nos pays face aux défis de la mondialisation des échanges. Nous saluons, par la même occasion, vos interventions en faveur d’œuvres sociales.Nous vous encourageons à poursuivre dans cette bonne voie, conformément à l’esprit constructif et intégrateur du lionisme mondial ! Bon Gala à toutes et à tous !

PARRAIN EN MANAGEMENT

PARRAIN DE LA SOIREE DU MANAGER DE IGEMA-AFRIQUE

Monsieur le Directeur Général de IGEMA AFRIQUE ;
Madame, Messieurs les membres du Conseil d’Administration de IGEMA AFRIQUE,
Madame, Messieurs les Managers ;
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs
,



C’est à la fois, un privilège et un honneur pour moi, de prendre la parole devant ce parterre d’entrepreneurs de tous horizons, venus célébrer l’excellence.
Je tiens également à remercier toutes les personnalités qui, par leur présence, ont tenu à apporter leur soutien à IGEMA AFRIQUE.
Je voudrais vous remercier, et vous féliciter, Monsieur le Directeur Général, pour cette initiative devenue une tradition : c’est déjà un premier mérite. En stimulant la concurrence, IGEMA-AFRIQUE favorise la compétitivité et la qualité. C’est tout le sens de cette initiative qui conforte ainsi, notre engagement permanent en vue d’une intégration sous-régionale, basée sur la qualité des prestations industrielles et commerciales.
Monsieur le Directeur Général,
Les efforts que vous déployez méritent d’être salués à leur juste valeur. Le cycle de conférences initié cette année, confirme votre volonté de renouveau et surtout d’adaptation. Les thèmes abordés comme « la gestion des ressources humaines », « la gouvernance de l’entreprise » ou « le management des entreprises du futur », sont des sujets d’actualité et qui sont au cœur de l’entreprise. Il me plaît, en cette belle occasion, d’encourager les entrepreneurs de la sous-région dans leur quête de l’excellence et de l’innovation.

Notre présence ici, traduit, en effet, notre engagement auprès des partenaires comme IGEMA-AFRIQUE qui œuvrent pour la compétitivité des entreprises tant publiques que privées. L’initiation et l’attribution de prix aux meilleurs sont la reconnaissance du mérite. Ce mérite de l’excellence se traduit, fort utilement, cette année, par des prix célébrant, entre autres, l’intégration, l’hospitalité et l’innovation...
Nous saluons cette initiative à sa juste valeur. A tous les lauréats, aux nominés et aux observateurs, à tous les managers, ici présents, je souhaite une bonne soirée !

vendredi 23 novembre 2007

SOUMAILA CISSE GAGNE SON PARI

Le Sénégal ne quitte plus l'ASECNA
Le Sénégal est revenu sur sa décision de se retirer de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), a annoncé jeudi soir à Dakar Cheiffou Amadou, envoyé spécial du président de la Commission de l'UEMOA. Cheiffou Amadou qui sortait d'une audience que lui a accordée le président de la République Abdoulaye Wade a estimé que la décision de ce dernier ''est vraiment de nature à réveiller un peu cette organisation''. Plaidant pour une autre forme de gestion, il a souligné que l'ASECNA ''doit nécessairement s'adapter aux circonstances'', parlant ''en particulier'' de l'exigence ''de respecter la transparence dans la gestion'' des structures communautaires. Les problèmes de gestion des structures communautaires sont ''de nature à porter préjudice à l'image de marque et à la crédibilité des Etats'' membres, a fait observer l'envoyé spécial du président de la commission de l'UEMOA. Le ministre des Transports terrestres et des Transports aériens Farba Senghor a récemment annoncé la décision de se retirer de l'ASECA, expliquant que cela permettrait au pays de gérer lui-même les ressources financières perçues au titre des droits de trafic intérieur habituellement versés à l'ASECNA. Le directeur général de l'ASECNA Youssouf Mahamat et le président de son conseil d'administration Jacques Courbin ont estimé, au cours d'un point de presse tenu vendredi, que la décision du Sénégal de gérer de façon autonome relève de sa ‘'souveraineté nationale'', tout en espérant que le pays ‘'fera mieux que l'ASECNA'' dans cette perspective. L'ASECNA regroupe la France et 17 Etats africains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte-d'Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo). Source : Aps

mardi 20 novembre 2007

LUTTE POUR L'ENVIRONNEMENT

UEMOA-BANQUE MONDIALE : protéger l'environnement
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 13 novembre un " Projet régional de biosécurité en Afrique de l’Ouest ", d’un montant de 9,3 millions d’USD, visant à assister huit pays – le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo – dans la création et la mise en œuvre d’un cadre commun de réglementation de la biosécurité à travers la prise des mesures nécessaires de sauvegardes environnementales et sociales et afin de permettre à ces pays de remplir leurs obligations vis-à-vis du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (PCB).
" C’est une étape marquante qui aura un impact considérable sur plus de 10 millions de ménages de cette région qui dépendent de l’agriculture pour vivre," déclare Monique Barbut, directrice générale et présidente du Fonds pour l’environnement mondial. "Le programme contribuera au développement de la région tout en protégeant la diversité biologique et la santé humaine. Les fonds aideront également les pays à respecter les normes internationales reconnues d’évaluation des risques associés aux organismes génétiquement modifiés ".

Le projet est financé à hauteur de 5,4 millions d’USD par un don du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et pour un montant de 3,9 millions d’USD par un crédit de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution de la Banque mondiale chargée des prêts concessionnels. Le projet fait partie d’un programme plus large impliquant d’autres bailleurs de fonds, notamment la France et la Commission européenne.
“Nous sommes enchantés que ce projet soit approuvé,” déclare Soumaila Cisse, président de la Commission de l’UEMOA, l’organisme qui met en œuvre le projet. “Un cadre régional harmonisé de biosécurité sera non seulement bénéfique aux pays respectifs pour leur permettre de remplir leurs obligations vis-à-vis de la Convention sur la diversité biologique, mais contribuera également à renforcer des capacités essentielles en biosécurité dans tout l’espace UEMOA ”.
Le Projet inclut les trois composantes suivantes :
L’évaluation des outils et des directives existants qui sont appliqués dans les États membres de l’UEMOA, et leur consolidation afin de développer des approches régionales communes qui soient conformes aux normes internationales reconnues d’évaluation des risques des OGM/OVM. Un laboratoire national de référence, doté d’un mandat d’appui régional, sera créé au Burkina Faso (un bien public régional qui sera financé par le crédit de l’IDA)
Le renforcement des capacités institutionnelles pour préparer les lois et les réglementations régionales de biosécurité, et la création d’un cadre institutionnel pour accompagner la diffusion et la mise en œuvre du cadre régional de biosécurité dans les pays de l’UEMOA
L’appui aux États membres de l’UEMOA ayant ratifié le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (PCB) ; le renforcement des capacités des acteurs concernés tels que les organisations de producteurs sur les réglementations nationales et régionales et leurs implications pour l’environnement et pour le développement socio-économique ; et enfin la sensibilisation du public sur l’importance de la biosécurité aux niveaux du pays et de la région.
“La phase de préparation du projet a été marquée par un processus consultatif,” déclare Jean-Christophe Carret, chef de l’équipe en charge du projet et économiste sénior des ressources naturelles travaillant pour la Région Afrique à la Banque mondiale. “Nous avons recherché et obtenu la contribution d’une grande variété d’acteurs concernés, notamment de la société civile, ce qui nous a aidé à développer un programme de développement solide avec des sauvegardes sociales et environnementales”.
Selon les termes du Protocole de Cartagena, le FEM est le mécanisme financier qui affecte les financements des cadres nationaux de biosécurité. Le FEM encourage également le partage de l’information et la collaboration, en particulier aux niveaux régional et sous-régional. WASHINGTON, le 15 novembre 2007 –

jeudi 15 novembre 2007

PER UEMOA

Nouveau pas vers l’intégration
L’institution ouest-africaine réussit à lever les fonds nécessaires pour financer son programme économique régional (PER) 2006-2010.Qui a dit que l’Afrique n’attirait pas assez de capitaux pour financer son développement ? À l’évidence, il en va tout autrement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui vient de lever 2 438 milliards de F CFA (environ 3,7 milliards d’euros) auprès d’institutions de financement et de partenaires bilatéraux. L’organisation, qui compte huit États membres - Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo -, a tenu, les 2 et 3 novembre, à Dakar, une table ronde des bailleurs de fonds. Objectif : boucler le financement de son programme économique régional (PER) 2006-2010.
Destiné à approfondir l’intégration régionale, le PER s’articule autour « d’un ensemble de projets intégrateurs sélectionnés au niveau régional » et censés avoir un impact sur les objectifs de croissance et de développement de ­l’UEMOA. Cinq axes stratégiques ont été définis : consolidation de la bonne gouvernance, développement des infrastructures, construction d’un appareil productif intégré, développement des ressources humaines et mise en place d’un partenariat pour mobiliser les ressources et appliquer le PER. Coût total de ce programme : plus de 2 900 milliards de F CFA, dont 78 % sont consacrés aux ?seules infrastructures économiques.
Avant la réunion de Dakar, 31 % des besoins de financement étaient déjà acquis. Il re0stait donc à trouver quelque 2 000 milliards. Venues en nombre, des institutions telles que l’Union européenne, la Banque islamique de développement, l’Usaid, la SFI, ou encore des bailleurs bilatéraux, tels que la France, le Canada et l’Allemagne, ainsi que des organismes panafricains, Banque africaine de développement, Banque ouest-africaine de développement, ont tour à tour annoncé leur volonté de soutenir le développement économique de l’Union. Même si l’origine détaillée des 2 438 milliards n’a pas encore été révélée par l’UEMOA, cet argent frais, principalement des prêts concessionnels, devrait être essentiellement consacré au développement des infrastructures. Les bailleurs n’ont cependant pas caché leurs appréhensions quant au suivi et à l’évaluation de ce programme. L’UEMOA saura-t-elle trouver, à l’échelle de chaque pays, les ressources humaines pour gérer ces sommes colossales ? Selon le Malien Soumaïla Cissé, président de la Commission, « les bailleurs de fonds sont eux-mêmes partie prenante du mécanisme de suivi et auront un droit de regard sur l’évolution du PER, qui sera revu à mi-parcours ». Au final, c’est une opération réussie pour ­l’UEMOA, devenue un modèle d’intégration régionale en Afrique.
JEUNE AFRIQUE 12 novembre 2006 - par MAHAMADOU CAMARA, ENVOYÉ SPÉCIAL À DAKAR

vendredi 9 novembre 2007

mardi 6 novembre 2007

TOURNOI DE LA SOLIDARITE

Football - Après leur sacre au tournoi de l`UEMOA : Les héros de Ouaga sont là !

Ils sont là les héros de Ouaga. Les Eléphants locaux détenteurs du trophée de la première édition du tournoi de l`UEMOA, dit tournoi de l`intégration. Il était 14h 53 mn, lorsque la délégation conduite par le ministre de la Jeunesse, du sport et des loisirs, M. Dagobert Banzio, s`est pointée au petit salon de l`aéroport international Félix Houphouët-Boigny d`Abidjan Port-Bouët. On remarquait également la présence du président de la FIF, M. Jacques Anouma, du directeur général des sports, M. Alla Yao et quelques membres de la FIF. Et bien sûr de Kouadio Georges, le coach, et de ses poulains. Si vous voulez, ceux qu`on appelle désormais les héros de Ouagadougou, avec les médailles d'or fièrement acquises et le
















prestigieux trophée brandi par leur capitaine Djédjé Landry. Une ambiance de fête, avec le comité d`animation des Eléphants et les mamans Eléphants, venus spontanément en grand nombre pour féliciter les héros de Ouagadougou. Juste pour dire qu`il n`y a pas de "petit Eléphant" comme l`a souligné le président Jacques Anouma. En tout cas, les poulains de Kouadio Georges ont montré la voie du succès.
Vivement que Didier Drogba et ses coéquipiers nous ramènent le trophée de la CAN 2008 d`Accra dans trois mois. De Bouaffo mardi 6 novembre 2007 - Par Le Nouveau Réveil
Tournoi de l’Intégration de l’UEMOA, 1re édition
La part de “l’éléphant” à la Côte d’Ivoire
Dominateurs dans le football continental, les Eléphants de Côte d’Ivoire ont fort logiquement remporté le 1er tournoi de l’Intégration de l’UEMOA en disposant en finale, du Mena du Niger par 2 buts à 0, le dimanche 4 novembre au stade du 4-Août. Preuve pour les Ivoiriens que le socle est encore solide derrière.
La présence de Guillaume Soro, Premier ministre ivoirien, sur le terrain a donné du pep aux Eléphants qui, entre blessures (Tiassé Koné, Mangoua Kessé et Ouraga Lebry), suspension (Babou Sidick Barro) et fatigue (4 matchs en 6 jours) ont su trouver de la ressource pour s’imposer face au Mena du Niger. La carte de visite de la Côte d’Ivoire au sortir des matchs de poule (3 matchs, 3 victoires, 8 buts inscrits et 0 encaissé) était déjà un indice révélateur que le Niger allait vivre un calvaire. En effet, les Eléphants avaient le profil de densité physique et la résilience pour être la montagne de trop sur le parcours du Mena.Une affirmation très vite vérifiée par la somptueuse réalisation de Adama Traoré qui, dans un trou de souris, oblige Moussa Ouwo à aller chercher le ballon au fond de ses filets. En perte de vitesse, dénué de créativité et évitant de prendre le moindre risque offensif, le Mena arrangeait sans le vouloir, l’affaire des Eléphants. La Côte d’Ivoire faisant d’emblée honneur à sa réputation d’empêcher de jouer. Sur tous les ballons, prompts au démarquage et jouant en bloc, les Ivoiriens ne laissaient de ce fait, aucun espace à des Nigériens aussi asphyxiés que techniquement dominée. Impossible donc de se sortir de cette nasse, sauf à bénéficier d’un miracle. Et ce miracle ne viendra pas.
Bien au contraire, ce sont les Eléphants qui bonifieront leur domination par Kouamatien Koné qui, d’une superbe frappe, donne plus d’ampleur au score (38e mn). Le navire nigérien tangue mais parvient à atteindre la pause sans dommage supplémentaire même si Mamadou Bagayogo (40e mn) et Depa Wilfried Guédé (45e +2mn) étaient à un doigt du 3-0.
Le coach du Mena ne sut pas rendre constructive la pause car ses joueurs continuaient de perdre le sens des initiatives.Comme sur cette action amenée par Idrissa Seydou où Omar Amadou Fankélé choisit le plus dur plutôt que de jouer simple en propulsant le ballon dans le camp ivoirien (51e mn). Le Mena était donc bien parti pour finir la rencontre avec une valise de regrets. En face, la Côte d’Ivoire ne lâchait rien. Cette ténacité allait lui permettre d’inscrire son nom sur la toute première coupe de l’Intégration de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Son joueur Babou Barro récoltait le trophée de meilleur buteur (4 buts et une somme d’un million FCFA offerte par ECOBANK.Le trophée du fair-play est revenu à la Guinée-Bissau qui empoche aussi 2 millions FCFA. Le finaliste malheureux, le Niger peut bien se frotter aussi les mains. Il a reçu gracieusement de TOVIO, l’équipementier burkinabè, un jeu de maillots complet floqué des noms des joueurs et des sacs aux couleurs du Niger pour cette finale. De l’UEMOA, le Mena recevra 3 millions FCFA et 25 médailles d’argent. La Côte d’Ivoire reçoit le trophée, 5 millions FCFA et 25 médailles d’or. Béranger ILBOUDO SIWAYA n° 6041 du 06/11/07

lundi 5 novembre 2007

FINALE EN IMAGES





Visite du Président de l'UEMOA aux équipes de football
Le 02 novembre 2007, dans le cadre du tournoi de L’UEMOA, organisé à OUAGADOUGOU, le Président Soumaïla CISSE a rendu une visite de courtoisie aux délégations des pays membres et aux arbitres dans leurs hôtels afin de les remercier de leur présence, de les encourager et de leur renouveler la gratitude des autorités de l’UEMOA.
Il leur a confirmé sa volonté d’œuvrer pour la consolidation et la pérennité du Tournoi tout en rappelant que ce tournoi est considéré comme une fête de la jeunesse des pays membres de l'UEMOA. PANORAMA

vendredi 2 novembre 2007

IL YA 25 ANS


TOURNOI DE L'INTEGRATION

Le tournoi UEMOA, un tremplin aux yeux des joueurs
BURKINA FASO - 30 octobre 2007 - par APANEWS

Les observateurs présents à Ouagadougou dans le cadre du premier tournoi de football de l'intégration initié par l'Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (UEMOA) sont convaincus que cette initiative donne un cadre franc d'expression pour les équipes nationales « version locale ».
Au-delà de cette expression, nombreuses sont les attentes des joueurs et des encadreurs. Pour les joueurs, il s'agit de donner le meilleur d'eux-mêmes, dans l'espoir de taper dans l'?il d'éventuels recruteurs présents à Ouagadougou.

Le gardien et capitaine de l'équipe malienne, Soumbeila Diakité, pense tout d'abord que « les organisateurs du tournoi ont eu une idée heureuse en organisant cette compétition ».
Pour lui « c'est une occasion de frottement et de rapprochement entre les peuples et la jeunesse de la sous-région », a-t-il ajouté. Timide mais efficace dans les perches, le deuxième gardien de l'équipe première du Mali compte attirer sur lui les regards des recruteurs.
Les Eléphants de Côte d'Ivoire et son capitaine Diarrassouba Viera qui ont fait forte impression lors de leur première sortie à ce tournoi, ne sont pas arrivés dans la capitale burkinabé en victimes résignées. « Nous sommes arrivés à Ouaga, non pas en tourisme, mais pour repartir avec le premier trophée de l'intégration de l'UEMOA », a averti Diarrassouba avant de poursuivre qu'ils ne perdent pas de vue l'esprit de solidarité et de rapprochement qui sous-tendent la compétition, et cela entre pays frères ».
L'Ivoirien a déjà son idole à qui il veut s'identifier. « Pour ma part, j'aimerais ressembler à mon homonyme, le Franco-sénégalais et capitaine de l'équipe de France, Patrick Vieira », a-t-il confié. Les encadreurs partagent les points de vue de leurs protégés.
Le technicien béninois des Ecureuils, M. Wabi Gomez se dit par ailleurs, être heureux de l'initiative prise par l'UEMOA, compte saisir l'occasion pour tester ses joueurs locaux avant la CAN Ghana 2008. « En organisant ce premier tournoi de football, c'est l'intégration sous-régionale qui gagne, c'est également un tremplin pour relever le niveau des locaux qui, souvent, n'ont pas la chance de s'exprimer en équipe A », s'est félicité M. Gomez.
M. Wali Gomez est l'entraîneur qui a obtenu, à la tête de l'équipe «A» du Bénin, la qualification pour la phase finale de la CAN qui se jouera au Ghana du 20 janvier au 10 février 2008.