« Comme vous le savez conformément à l’arrêt de la cour constitutionnelle n°2013-12/CC-EL du 31 décembre 2013 portant proclamation des résultats définitifs du deuxième tour de l’élection des députés à l’Assemblée Nationale, l’Union pour la République et la Démocratie est le parti politique déclaré dans l’opposition ayant le plus grand nombre de députés avec ses 18 députés. Aussi l’Urd doit désigner en son sein le Chef de file de l’opposition. C’est pourquoi, réuni en réunion extraordinaire aujourd’hui à 17h, le bureau exécutif national de notre parti a désigné à l’unanimité Chef de file de l’opposition politique le camarade et honorable Soumaïla Cissé, député élu à Niafunké, Président du Parti », c’est en substance ce que le Pr Salikou Sanogo a déclaré lors de cette rencontre avec la presse. Avant d’ajouter qu’ils vont notifier aujourd’hui même le nom de Soumaïla Cissé au ministre de l’administration trritoriale et de la décentralisation. Ce dernier, dit-il, communiquera au Président de la République qui doit à son tour le nommer par décret, le tout conformément à l’article 14 de la loi qui stipule : « Le nom du Chef de file de l’opposition politique est notifié par son parti au Ministre chargé des partis politiques qui le communique sans délai au Président de la République. Le Chef de file de l’opposition politique est nommé par décret du Président de la République». A l’en croire, le candidat de l’Urd à l’élection présidentielle de 2013 s’était engagé à renforcer les droits et devoirs de l’opposition afin de lui permettre d’exécuter correctement et dignement sa mission de service public. L’opposition est un élément important de la démocratie pluraliste, a-t-il dit. Dans le Mali d’aujourd’hui, majorité et opposition ont toutes convergé vers l’adoption d’un statut de l’opposition digne du nom, d’où la promulgation de la loi n°2015-007 du 04 mars 2015 portant statut de l’opposition politique. Ladite loi, à n’en pas douter, constitue une avancée considérable pour notre démocratie. L’une des innovations importantes se trouve être l’institution du Chef de file de l’opposition politique, précise le Pr Salikou Sanogo. Aux termes de l’article 13 de la loi : « L’opposition politique est représentée par un porte-parole qui prend le titre de Chef de file de l’opposition politique. Le Chef de file de l’opposition politique est désigné, en son sein, par le parti politique déclaré dans l’opposition, ayant le plus grand nombre de députés à l’Assemblée Nationale à l’occasion des dernières élections législatives. En cas d’égalité du nombre de députés, le Chef de file de l’opposition politique est désigné par le parti politique déclaré dans l’opposition, ayant obtenu le plus grand nombre de conseillers communaux à l’occasion des dernières élections communales. En cas d’égalité du nombre de conseillers communaux pour ce qui concerne l’opposition parlementaire, le plus âgé est déclaré Chef de file de l’opposition politique. En cas d’inexistence d’opposition politique parlementaire, est désigné Chef de file de l’opposition politique, le représentant du parti politique déclaré dans l’opposition et ayant obtenu le plus grand nombre de conseillers communaux. En cas d’égalité du nombre de conseillers communaux pour ce qui concerne l’opposition extraparlementaire, le plus âgé est déclaré Chef de file de l’opposition politique ». Aux dires de Pr Salikou Sanogo, les autres partis membres de l’opposition sont informés de la décision de désignation de l’honorable Soumaïla Cissé comme chef de file de l’opposition. Par ailleurs, le Président Soumaïla Cissé est en mission à l’étranger et sera de retour en début de semaine prochaine. Il rencontrera la presse pour faire part de ses sentiments, conclu le premier vice-président de l’Urd.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain
lundi 16 novembre 2015
dimanche 8 novembre 2015
mercredi 4 novembre 2015
maliweb.net - Conférence de Presse de l'opposition républicaine et démocratique le samedi 31 octobre 2015 à 10h au CCIB : Exposé liminaire du Chef de File de l'Opposition
maliweb.net - Conférence de Presse de l'opposition républicaine et démocratique le samedi 31 octobre 2015 à 10h au CCIB : Exposé liminaire du Chef de File de l'Opposition
Exposé liminaire du Chef de File de l’Opposition
Le Président de la République du Mali a été invité à effectuer une visite d’Etat en France par
Exposé liminaire du Chef de File de l’Opposition
lundi 2 novembre 2015
dimanche 20 septembre 2015
maliweb.net - Réaction de Soumaila Cissé sur l’an II d’IBK au pouvoir : « Il ne suffit pas de donner à son Armée des tenues rutilantes pour lui permettre de se battre contre l'ennemi »
maliweb.net - Réaction de Soumaila Cissé sur l’an II d’IBK au pouvoir : « Il ne suffit pas de donner à son Armée des tenues rutilantes pour lui permettre de se battre contre l'ennemi »
Soumaila Cissé sur l’an II d’IBK au pouvoir : « Il ne suffit pas de donner à son Armée des tenues rutilantes pour lui permettre de se battre contre l’ennemi »
La Maison des Aînés de Bamako a abrité ce matin un point de presse animé par le chef de
Soumaila Cissé sur l’an II d’IBK au pouvoir : « Il ne suffit pas de donner à son Armée des tenues rutilantes pour lui permettre de se battre contre l’ennemi »
jeudi 10 septembre 2015
maliweb.net - L' honorable Soumaila Cissé A l'écoute de la Diaspora Malienne de New York
maliweb.net - L' honorable Soumaila Cissé A l'écoute de la Diaspora Malienne de New York
Le Chef de file des partis politiques de l’opposition malienne, l’honorable Soumaila Cissé , était
L’ honorable Soumaila Cissé A l’écoute de la Diaspora Malienne de New York
vendredi 31 juillet 2015
maliweb.net - Soumaila Cissé à propos du statut de l’opposition : « Nous avons commencé ce processus depuis qu’on était encore membre de la majorité »
maliweb.net - Soumaila Cissé à propos du statut de l’opposition : « Nous avons commencé ce processus depuis qu’on était encore membre de la majorité »
« Nous avons commencé ce processus depuis qu’on était encore membre de la majorité »
Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse hier
« Nous avons commencé ce processus depuis qu’on était encore membre de la majorité »
jeudi 30 juillet 2015
Malijet Soumaïla Cissé : « personne n’aime le Mali plus que nous…On ne peut pas nous acheter » Bamako Mali
Malijet Soumaïla Cissé : « personne n’aime le Mali plus que nous…On ne peut pas nous acheter » Bamako Mali
On ne peut pas nous acheter »
Ce sont des vérités que le chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla Cissé a martelées aujourd’hui
On ne peut pas nous acheter »
Par Malijet - Date: il ya 6 heures 37 minutes 40 réactions
lundi 1 juin 2015
Présidentielle 2013 sur fond de magouilles : Le Vérificateur Général met à nue la victoire frauduleuse de Ibk
maliweb.net - Présidentielle 2013 sur fond de magouilles : Le Vérificateur Général met à nue la victoire frauduleuse de Ibk
la victoire frauduleuse de Ibk
Le rapport 2014 du Vérificateur Général ne va pas de mains mortes avec les opérations frauduleuses qui ont émaillé la présidentielle 2013, faisant du troisième le premier, en considération
la victoire frauduleuse de Ibk
Le rapport 2014 du Vérificateur Général ne va pas de mains mortes avec les opérations frauduleuses qui ont émaillé la présidentielle 2013, faisant du troisième le premier, en considération
mardi 28 avril 2015
maliweb.net - Conférence élective de la fédération de l'URD de Mopti : Les responsables ambitionnent de hisser le parti au rang de première force politique
maliweb.net - Conférence élective de la fédération de l'URD de Mopti : Les responsables ambitionnent de hisser le parti au rang de première force politique
Les responsables de l'Union pour la République et la Démocratie ont tenu, le samedi 25 avril, dans la salle de l'Alliance franco-malienne de Mopti, la conférence élective de la fédération régionale de Mopti. La cérémonie d'ouverture était présidée par son vice-président, l'honorable Amadou Cissé, élu dans la circonscription de Tenenkou. Il était accompagné, pour la circonstance, du secrétaire général du parti, Madani Traoré, du coordinateur de la région, Ousmane Sagara et l'ex-député de Bankass, Hamidou Konaté.
Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général de la section URD de Mopti, Garba Samassékou
mardi 21 avril 2015
maliweb.net - L’opposition évoque la visite de Mara en 8e région : 71 personnes ont été tuées à Kidal le 17 mai 2014, selon Soumaïla Cissé
maliweb.net - L’opposition évoque la visite de Mara en 8e région : 71 personnes ont été tuées à Kidal le 17 mai 2014, selon Soumaïla Cissé
71 personnes ont été tuées à Kidal le 17 mai 2014, selon Soumaïla Cissé
Le chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, a révélé dimanche le nombre des victimes de la visite mouvementée de l’ex-PM, Moussa Mara à Kidal le 17 mars 2014. Il a comptabilisé 71 personnes tuées.
Avant même la publication du rapport très attendu de la commission de l’Assemblée nationale sur le drame de Kidal consécutif à la visite mouvementée de l’ex-Premier ministre Moussa Mara, le 17 mai 2014, le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, a révélé le dimanche 19 avril 2015 à la conférence de la section II de l’Union pour la République et la démocratie (URD) que ce sont 71 personnes qui ont été tuées.
L’honorable Soumaïla Cissé s’est aussi indigné du silence des autorités qui n’ont jamais communiqué officiellement sur le nombre de nos compatriotes tombés dans les combats liés au passage du chef du gouvernement de l’époque à Kidal. Cette visite, faut-il le noter, a favorisé la reprise de la Cité de l’Adrar des Ifoghas par des bandits armés, ce qui reste un obstacle majeur à la paix au Mali, selon M. Cissé.
La bataille de Kidal a coûté son poste au ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga. En réaction à cette démission du MDAC, les deux députés de son parti (Asma/CFP) avaient exigé l’ouverture d’une enquête parlementaire pour situer les responsabilités. Le rapport cette commission parlementaire sera dévoilé dans une toute prochaine plénière de l’Assemblée nationale.
Face à ses militants et sympathisants de la section II, le président de l’URD a encore une fois manifesté son ressentiment de Moussa Mara, nommé à la tête de l’administration publique du Mali par le président IBK. Pour le patron de l’opposition malienne, il est inimaginable de nommer quelqu’un au poste de Premier ministre qui venait juste de prouver son impopularité avec moins de 1 % de suffrage en sa faveur à l’élection présidentielle.
Parlant de l’accord d’Alger, il a expliqué des concepts comme Azawad et d’autres points qui font l’objet de vives polémiques dans le document sont les germes des difficultés de demain. Il a souligné que le refus de la CMA de parapher le document constitue une autre paire de manches. Pour l’honorable Cissé, la Médiation se doit d’amener toutes les parties à parapher l’accord avant la date de signature officielle le 15 mai prochain pour que personne ne soit une menace pour la paix dans notre pays.
Cette rencontre a permis à la section II de l’URD de faire son bilan depuis la création du parti en 2003. Selon son secrétaire politique, Damien Dacko, l’URD est la deuxième force politique dans la Commune II au sortir des élections de 2013.
Le président Soumaïla Cissé assuré la section du soutien sans faille du bureau politique national et encouragé la création des comités dans la Commune qui n’en compte que 50 au jour d’aujourd’hui, ce qui paraît insuffisants pour le patron du parti de la Poignée de mains.
Maliki Diallo
71 personnes ont été tuées à Kidal le 17 mai 2014, selon Soumaïla Cissé
Avant même la publication du rapport très attendu de la commission de l’Assemblée nationale sur le drame de Kidal consécutif à la visite mouvementée de l’ex-Premier ministre Moussa Mara, le 17 mai 2014, le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, a révélé le dimanche 19 avril 2015 à la conférence de la section II de l’Union pour la République et la démocratie (URD) que ce sont 71 personnes qui ont été tuées.
L’honorable Soumaïla Cissé s’est aussi indigné du silence des autorités qui n’ont jamais communiqué officiellement sur le nombre de nos compatriotes tombés dans les combats liés au passage du chef du gouvernement de l’époque à Kidal. Cette visite, faut-il le noter, a favorisé la reprise de la Cité de l’Adrar des Ifoghas par des bandits armés, ce qui reste un obstacle majeur à la paix au Mali, selon M. Cissé.
La bataille de Kidal a coûté son poste au ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga. En réaction à cette démission du MDAC, les deux députés de son parti (Asma/CFP) avaient exigé l’ouverture d’une enquête parlementaire pour situer les responsabilités. Le rapport cette commission parlementaire sera dévoilé dans une toute prochaine plénière de l’Assemblée nationale.
Face à ses militants et sympathisants de la section II, le président de l’URD a encore une fois manifesté son ressentiment de Moussa Mara, nommé à la tête de l’administration publique du Mali par le président IBK. Pour le patron de l’opposition malienne, il est inimaginable de nommer quelqu’un au poste de Premier ministre qui venait juste de prouver son impopularité avec moins de 1 % de suffrage en sa faveur à l’élection présidentielle.
Parlant de l’accord d’Alger, il a expliqué des concepts comme Azawad et d’autres points qui font l’objet de vives polémiques dans le document sont les germes des difficultés de demain. Il a souligné que le refus de la CMA de parapher le document constitue une autre paire de manches. Pour l’honorable Cissé, la Médiation se doit d’amener toutes les parties à parapher l’accord avant la date de signature officielle le 15 mai prochain pour que personne ne soit une menace pour la paix dans notre pays.
Cette rencontre a permis à la section II de l’URD de faire son bilan depuis la création du parti en 2003. Selon son secrétaire politique, Damien Dacko, l’URD est la deuxième force politique dans la Commune II au sortir des élections de 2013.
Le président Soumaïla Cissé assuré la section du soutien sans faille du bureau politique national et encouragé la création des comités dans la Commune qui n’en compte que 50 au jour d’aujourd’hui, ce qui paraît insuffisants pour le patron du parti de la Poignée de mains.
Maliki Diallo
mercredi 1 avril 2015
Soumi : un opposant politiquement correct
maliweb.net - Soumi : un opposant politiquement correct
Battu, au second tour de l’élection présidentielle par IBK, Soumaïla Cissé a reconnu sa défaite avant même la publication des résultats. Accompagné de son épouse et de ses deux enfants, il s’est rendu
Président de l’URD (Union pour la République et la Démocratie), deuxième force politique de notre pays, Soumaïla Cissé vient d’être désigné comme le chef de file de l’opposition. Un choix qui ne doit rien au hasard.
Soumaïla Cissé répond sur les questions du moment au Mali, l’insécurité à Bamako ou l’accord d’Alger……. | L'Afrique Adulte
Soumaïla Cissé répond sur les questions du moment au Mali, l’insécurité à Bamako ou l’accord d’Alger……. | L'Afrique Adulte
Ecoutez l’intervention de Soumaïla Cissé⇓⇓
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L’opposition a désormais un statut au Mali. Soumaïla Cissé, le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), candidat malheureux à la présidentielle de 2013 est désormais le chef de l’opposition bénéficiant d’un statut particulier avec rang de ministre. De passage à Paris Soumaïla Cissé répond à RFI sur les questions du moment au Mali, l’insécurité à Bamako ou l’accord d’Alger, toujours pas paraphé par la coordination de l’Azawad. Soumaïla Cissé est interrogé par Christine Muratet.
RFI : Que va changer le nouveau statut de l’opposition au Mali dans la vie démocratique du pays ?
Soumaïla Cissé : Ce qui est important pour une démocratie, c’est de bien asseoir les contre-pouvoirs. Aujourd’hui chacun se dit qu’il faudrait pouvoir expliquer les dérives qui peuvent exister dans notre pays. Bien avant ce statut, nous avons eu à prendre notre courage à deux mains, à dénoncer les programmes de mauvaise gouvernance, à dénoncer les mauvaises décisions prises parfois par le gouvernement, et la population a été bien éclairée et a bien apprécié cela. Un pays, pour que sa démocratie soit vivace, a besoin d’une opposition forte, une opposition responsable. Et on doit montrer qu’on est républicain, qu’on accepte la démocratie et le fait majoritaire.
L’opposition s’est récemment exprimée sur l’épineux dossier du Nord. L’opposition a publié un rapport très critique sur l’accord d’Alger. Vous estimez notamment que cet accord n’est pas bon pour le Mali, pire qu’il contient « les germes d’une désintégration rampante du pays ». C’est pour être au diapason avec la rue que vous dites cela ?
Non, nous avons analysé froidement ce qui est sorti du document. Ce que nous avions souhaité, c’est de pouvoir participer à cette discussion bien avant les négociations d’Alger. Malheureusement nous n’avons pas été écoutés. Aujourd’hui je pense que si cela avait été fait, les explications auraient été meilleures. Négocier en tenant compte des aspirations des Maliens, en tout cas à travers ses représentants, je crois qu’on aurait avancé.
Nous avons dit qu’il y a quand même des dérives et des choses difficiles à accepter. Nous avons dit que le calendrier est très serré, qu’il y a beaucoup d’engagements sur les dates et que si les dates ne sont pas tenues, il est évident que l’une ou l’autre partie pourrait dire « écoutez, vous n’avez pas respecté vos engagements », et la confiance qui est déjà très faible va s’étioler. Nous avons dit que la notion de l’Azawad pose problème. Considérer que l’Azawad est une entité mémorielle, historique, pour nous, ça cache quelque chose. Et les dernières revendications, la coordination le prouve. Ça, ce sont des risques énormes de division du pays.
Il fallait bien faire des concessions puisqu’on était dans une situation de négociations ?
Oui bien sûr. Il faut faire des concessions, mais si vous faites des concessions qui deviennent des compromissions, il est évident que demain vous allez le payer très cher.
On est dans une impasse aujourd’hui. Pensez-vous que le Mali va pouvoir faire l’économie d’une réouverture des discussions avec ces groupes du Nord pour pouvoir appliquer cet accord ?
C’est le chef de l’Etat qui est interpellé, c’est le garant de la Constitution, c’est la garant de l’unité nationale, de l’intégrité du pays, de la laïcité du pays. Il doit prendre une initiative. Bien sûr, si on arrive à faire signer les mouvements, il y a déjà une base de départ sur laquelle on peut commencer à travailler.
Il faut que les deux parties se rencontrent directement, ce qui a peut-être manqué à Alger ?
Je pense que oui parce que la médiation, c’est bien, mais la mise en œuvre dépend des deux parties. Et ces deux parties doivent se mettre d’accord sur les lignes qui sont écrites. Est-ce que nous interprétons les choses de la même façon ? On peut arriver à un moment donné à ce que les textes soient presque lus ensemble pour être sûrs que les interprétations ne vont pas nous créer d’autres problèmes.
Bamako a récemment, le 7 mars, connu un attentat causant la mort de cinq personnes, l’attaque du bar-restaurant La Terrasse par trois terroristes venus du nord du Mali, tuant deux Européens, un Français et un Belge, et trois Maliens. Le Mali a-t-il franchi une nouvelle étape dans l’insécurité avec cet attentat ?
Il fallait s’y attendre un peu. Avant même l’attentat, nous avons écrit au gouvernement pour dire « attention il y a des cellules dormantes », et l’attentat de La Terrasse, n’a fait que révéler cela. Les mesures sécuritaires idoines ont été largement insuffisantes pour faire face à la situation. Et même après l’attentat de La Terrasse, on n’a pas senti une grande mobilisation à ce niveau […]. Et il appartient au président d’affirmer un leadership et ce leadership passe par une adresse à la nation, par un travail avec les forces vives de la nation.
Vous trouvez que le président est trop absent ?
Je pense qu’il est très absent. Nous ne l’entendons pas, nous ne voyons pas les actions qu’il mène. Et le résultat est loin d’être là.
C’est valable aussi sur la lutte contre la corruption ?
Oui, c’est de notoriété publique aujourd’hui. Nous avons eu à parler de la mauvaise gouvernance, nous avons déposé des motions de censure, il a fini lui-même par nous donner raison en limogeant des membres du gouvernement qui sont concernés. Mais ça s’est arrêté là. Les Maliens ont besoin d’être rassurés sur ce dossier aussi et ça tarde à venir.
Depuis l’arrivée du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) au pouvoir, la vie démocratique au Mali se porte-t-elle mieux ?
Ce qui manque le plus, c’est le dialogue. Le président n’affirme pas un leadership qui permet de donner le sentiment d’avancer réellement. Aujourd’hui c’est le stade de la construction, c’est le stade de la réaffirmation d’un Etat qui s’est beaucoup affaibli ces dernières années. Et ça nécessite que le contre-pouvoir fonctionne, que le gouvernement et la majorité soient à l’écoute de ce qu’on dit. Quand on dit qu’il y a corruption et que les faits sont avérés, il faut prendre les décisions. Il ne faut pas que l’impunité s’installe.
La vie démocratique à mon avis manque encore de force. Elle mérite d’être mieux suivie, mieux appréciée et que chacun se sente concerné. Le fait de s’exprimer dans un pays, par des gens responsables, ne peut que faire avancer les choses.
par Rfi
Ecoutez l’intervention de Soumaïla Cissé⇓⇓
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L’opposition a désormais un statut au Mali. Soumaïla Cissé, le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), candidat malheureux à la présidentielle de 2013 est désormais le chef de l’opposition bénéficiant d’un statut particulier avec rang de ministre. De passage à Paris Soumaïla Cissé répond à RFI sur les questions du moment au Mali, l’insécurité à Bamako ou l’accord d’Alger, toujours pas paraphé par la coordination de l’Azawad. Soumaïla Cissé est interrogé par Christine Muratet.
RFI : Que va changer le nouveau statut de l’opposition au Mali dans la vie démocratique du pays ?
Soumaïla Cissé : Ce qui est important pour une démocratie, c’est de bien asseoir les contre-pouvoirs. Aujourd’hui chacun se dit qu’il faudrait pouvoir expliquer les dérives qui peuvent exister dans notre pays. Bien avant ce statut, nous avons eu à prendre notre courage à deux mains, à dénoncer les programmes de mauvaise gouvernance, à dénoncer les mauvaises décisions prises parfois par le gouvernement, et la population a été bien éclairée et a bien apprécié cela. Un pays, pour que sa démocratie soit vivace, a besoin d’une opposition forte, une opposition responsable. Et on doit montrer qu’on est républicain, qu’on accepte la démocratie et le fait majoritaire.
L’opposition s’est récemment exprimée sur l’épineux dossier du Nord. L’opposition a publié un rapport très critique sur l’accord d’Alger. Vous estimez notamment que cet accord n’est pas bon pour le Mali, pire qu’il contient « les germes d’une désintégration rampante du pays ». C’est pour être au diapason avec la rue que vous dites cela ?
Non, nous avons analysé froidement ce qui est sorti du document. Ce que nous avions souhaité, c’est de pouvoir participer à cette discussion bien avant les négociations d’Alger. Malheureusement nous n’avons pas été écoutés. Aujourd’hui je pense que si cela avait été fait, les explications auraient été meilleures. Négocier en tenant compte des aspirations des Maliens, en tout cas à travers ses représentants, je crois qu’on aurait avancé.
Nous avons dit qu’il y a quand même des dérives et des choses difficiles à accepter. Nous avons dit que le calendrier est très serré, qu’il y a beaucoup d’engagements sur les dates et que si les dates ne sont pas tenues, il est évident que l’une ou l’autre partie pourrait dire « écoutez, vous n’avez pas respecté vos engagements », et la confiance qui est déjà très faible va s’étioler. Nous avons dit que la notion de l’Azawad pose problème. Considérer que l’Azawad est une entité mémorielle, historique, pour nous, ça cache quelque chose. Et les dernières revendications, la coordination le prouve. Ça, ce sont des risques énormes de division du pays.
Il fallait bien faire des concessions puisqu’on était dans une situation de négociations ?
Oui bien sûr. Il faut faire des concessions, mais si vous faites des concessions qui deviennent des compromissions, il est évident que demain vous allez le payer très cher.
On est dans une impasse aujourd’hui. Pensez-vous que le Mali va pouvoir faire l’économie d’une réouverture des discussions avec ces groupes du Nord pour pouvoir appliquer cet accord ?
C’est le chef de l’Etat qui est interpellé, c’est le garant de la Constitution, c’est la garant de l’unité nationale, de l’intégrité du pays, de la laïcité du pays. Il doit prendre une initiative. Bien sûr, si on arrive à faire signer les mouvements, il y a déjà une base de départ sur laquelle on peut commencer à travailler.
Il faut que les deux parties se rencontrent directement, ce qui a peut-être manqué à Alger ?
Je pense que oui parce que la médiation, c’est bien, mais la mise en œuvre dépend des deux parties. Et ces deux parties doivent se mettre d’accord sur les lignes qui sont écrites. Est-ce que nous interprétons les choses de la même façon ? On peut arriver à un moment donné à ce que les textes soient presque lus ensemble pour être sûrs que les interprétations ne vont pas nous créer d’autres problèmes.
Bamako a récemment, le 7 mars, connu un attentat causant la mort de cinq personnes, l’attaque du bar-restaurant La Terrasse par trois terroristes venus du nord du Mali, tuant deux Européens, un Français et un Belge, et trois Maliens. Le Mali a-t-il franchi une nouvelle étape dans l’insécurité avec cet attentat ?
Il fallait s’y attendre un peu. Avant même l’attentat, nous avons écrit au gouvernement pour dire « attention il y a des cellules dormantes », et l’attentat de La Terrasse, n’a fait que révéler cela. Les mesures sécuritaires idoines ont été largement insuffisantes pour faire face à la situation. Et même après l’attentat de La Terrasse, on n’a pas senti une grande mobilisation à ce niveau […]. Et il appartient au président d’affirmer un leadership et ce leadership passe par une adresse à la nation, par un travail avec les forces vives de la nation.
Vous trouvez que le président est trop absent ?
Je pense qu’il est très absent. Nous ne l’entendons pas, nous ne voyons pas les actions qu’il mène. Et le résultat est loin d’être là.
C’est valable aussi sur la lutte contre la corruption ?
Oui, c’est de notoriété publique aujourd’hui. Nous avons eu à parler de la mauvaise gouvernance, nous avons déposé des motions de censure, il a fini lui-même par nous donner raison en limogeant des membres du gouvernement qui sont concernés. Mais ça s’est arrêté là. Les Maliens ont besoin d’être rassurés sur ce dossier aussi et ça tarde à venir.
Depuis l’arrivée du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) au pouvoir, la vie démocratique au Mali se porte-t-elle mieux ?
Ce qui manque le plus, c’est le dialogue. Le président n’affirme pas un leadership qui permet de donner le sentiment d’avancer réellement. Aujourd’hui c’est le stade de la construction, c’est le stade de la réaffirmation d’un Etat qui s’est beaucoup affaibli ces dernières années. Et ça nécessite que le contre-pouvoir fonctionne, que le gouvernement et la majorité soient à l’écoute de ce qu’on dit. Quand on dit qu’il y a corruption et que les faits sont avérés, il faut prendre les décisions. Il ne faut pas que l’impunité s’installe.
La vie démocratique à mon avis manque encore de force. Elle mérite d’être mieux suivie, mieux appréciée et que chacun se sente concerné. Le fait de s’exprimer dans un pays, par des gens responsables, ne peut que faire avancer les choses.
par Rfi
mercredi 25 mars 2015
maliweb.net - Désigné hier chef de file de l’opposition : Voila ce dont Soumaila va désormais bénéficier
maliweb.net - Désigné hier chef de file de l’opposition : Voila ce dont Soumaila va désormais bénéficier
Voila ce dont Soumaila va désormais bénéficier
Comme attendu, Soumaila Cissé a été choisi hier chef de file de l’opposition. Cette intronisation a eu lieu au siège de son parti, l’URD, la formation de l’opposition la mieux représentée à l’assemblée nationale. Conformément à la nouvelle Loi p13 de la loi numéro 2015007 du 4 mars 2015 portant statut de l’opposition politique, le challenger du président, Ibrahim Boubacar Keïta lors de la présidentielle de 2013, bénéficiera d’avantages et privilèges importants.
C’est désormais officiel : Le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), l’honorable Soumaila Cissé a été désigné, hier, à l’issue d’une réunion extraordinaire par les militants du parti chef de file de l’opposition politique. Conformément à 2015007 du 4 mars 2015 portant statut de l’opposition politique adopté à une large majorité en février dernier par l’Assemblée nationale, le challenger du président, Ibrahim Boubacar Keïta, bénéficiera d’avantages et privilèges importants.
Selon le texte, le statut de chef de file de l’opposition élève son titulaire au rang de ministre au plan protocolaire. Il lui confère également les mêmes avantages et prérogatives que le 1er vice-président de l’assemblée.
Aussi, souligne le président du groupe parlementaire de l’opposition Mody Ndiaye » Il s’agit de mettre l’opposition dans la situation de pouvoir tenir convenablement ses réunions, de faire ses concertations et de fournir ses rapports. C’est ça l’élément le plus important. Et d’une seule voix, on aura de temps en temps les avis de l’opposition qui seront partagés avec la majorité et avec le président de la république. » Il est également censé avoir un accès libre et équitable aux médias et peut profiter d’avantages spécifiques tels que des frais de représentation ou la mise à disposition d’un chef de cabinet, d’un secrétaire ou encore d’un chauffeur. Il est considéré comme l’interlocuteur privilégié du pouvoir exécutif et peut demander à être reçu ou convoqué par le président de la République et le Premier ministre. Il bénéficie, en fonction des pays, d’un siège ou de bureaux, reçoit des fonds de fonctionnement prélevés sur le budget national, et occupe une place de choix dans le protocole d’État.
Nabila
Voila ce dont Soumaila va désormais bénéficier
C’est désormais officiel : Le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), l’honorable Soumaila Cissé a été désigné, hier, à l’issue d’une réunion extraordinaire par les militants du parti chef de file de l’opposition politique. Conformément à 2015007 du 4 mars 2015 portant statut de l’opposition politique adopté à une large majorité en février dernier par l’Assemblée nationale, le challenger du président, Ibrahim Boubacar Keïta, bénéficiera d’avantages et privilèges importants.
Selon le texte, le statut de chef de file de l’opposition élève son titulaire au rang de ministre au plan protocolaire. Il lui confère également les mêmes avantages et prérogatives que le 1er vice-président de l’assemblée.
Aussi, souligne le président du groupe parlementaire de l’opposition Mody Ndiaye » Il s’agit de mettre l’opposition dans la situation de pouvoir tenir convenablement ses réunions, de faire ses concertations et de fournir ses rapports. C’est ça l’élément le plus important. Et d’une seule voix, on aura de temps en temps les avis de l’opposition qui seront partagés avec la majorité et avec le président de la république. » Il est également censé avoir un accès libre et équitable aux médias et peut profiter d’avantages spécifiques tels que des frais de représentation ou la mise à disposition d’un chef de cabinet, d’un secrétaire ou encore d’un chauffeur. Il est considéré comme l’interlocuteur privilégié du pouvoir exécutif et peut demander à être reçu ou convoqué par le président de la République et le Premier ministre. Il bénéficie, en fonction des pays, d’un siège ou de bureaux, reçoit des fonds de fonctionnement prélevés sur le budget national, et occupe une place de choix dans le protocole d’État.
Nabila
Mali : Le chef de file de l’opposition désigné : C’est Soumaïla Cissé
Mali : Le chef de file de l’opposition désigné : C’est Soumaïla Cissé
C’est Soumaïla Cissé
C’est Soumaïla Cissé
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Adopté par l’Assemblée nationale du Mali le 19 février 2015 et promulgué par le président de la République le 4 mars dernier, la loi portant statut de l’opposition politique constitue une véritable avancé démocratique dans notre pays. Cette loi permet aux partis politiques de l’opposition politique d’être consultés sur les grandes préoccupations nationales et confère également des avantages au chef de file de l’opposition. C’est pourquoi, réuni en réunion extraordinaire hier mardi 24 mars 2015 à 17h, le bureau exécutif national de l’Union nationale pour la démocratie (Urd) a désigné à l’unanimité Soumaila Cissé, député élu à Niafunké, non moins président de l’URD comme chef de file de l’opposition politique. Après ladite réunion, les responsables de l’Urd étaient devant la presse pour annoncer la nouvelle. C’était en présence du premier vice-président de l’Urd, Pr Salikou Sanogo, des députés de l’Urd, des membres et sympathisants du parti.
mercredi 4 mars 2015
Rentrée politique de l'URD à Niono : Le parti accueille plusieurs cadres venus d'autres formations politiques
maliweb.net - Rentrée politique de l'URD à Niono : Le parti accueille plusieurs cadres venus d'autres formations politiques
C’est une foule des grands jours qui a convergé sous les tribunes aménagées pour la circonstance, le samedi dernier, pour participer à la rentrée politique de l’URD à Niono. Aux militants et sympathisants du parti de la poignée de mains se sont joint des délégués venus d’autres sous-sections du cercle et des militants cadres venus de Ségou et de Baraouéli.
Après la présentation des délégations, notamment les douze secrétaire généraux des douze sous-sections que compte la section, c’est le Secrétaire général de la section URD de Niono, Mamadou Kaloga, qui a adressé ses mots de bienvenue aux participants à la rencontre. » Je place cette journée sous le signe de l’unité et de la cohésion et le renforcement de l’URD dans le cercle de Niono. De la création du parti à nos jours, l’URD a fait du chemin dans le cercle de Niono. Des comités de village à la section, nous saluons ici l’effort des uns et des autres pour le chemin parcouru « , a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que malgré les difficultés, les cadres et militants de l’URD démontrent qu’il y a une autre manière de la faire la politique pour avoir des résultats.
Défendre les intérêts
du parti
Parlant des nouveaux adhérents issus de l’ADEMA, du RpDM, Mamadou Kaloga, qui avait à ses côté son adjoint, M. Maîga et la présidente des femmes, Mme Maïga Fatoumata Koné, dira que les responsables locaux ont insufflé du sang neuf au parti. « Je remercie toutes les femmes et les hommes qui se sont battus pour que l’URD rayonne au firmament du ciel nionois. Leur courage et leur détermination ont fait de l’URD la plus enviée à Niono « , a-t-il expliqué.
Ce fut ensuite le tour du porte-parole des adhérents, Ali Coulibaly de l’ADEMA-PASJ, d’expliquer qu’ils adhérent à l’URD parce que ce parti est constitué par une famille unie et forte avec laquelle ils partagent la même vision. « Nous nous engageons devant Dieu et les hommes à respecter entièrement les statuts et règlement de l’URD et à défendre scrupuleusement les intérêts du parti jusqu’à la victoire finale ».
Corruption à grande échelle
Pour le 2ème vice-président de l’URD, l’ex-ministre Iba N’Diaye, la mobilisation extraordinaire des militants à Niono a prouvé que le parti se porte très bien dans le cercle. Il a souligné la détermination du parti de la poignée de mains à jouer toute sa partition dans le processus de sortie de crise. Il a encouragé les nouveaux adhérents à se mobiliser pour que le parti relève les défis qui sont les siens dans la perspective des prochaines élections communales et régionales.
Auparavant, les députés Mody N’Diaye et Mahamadou Hawa Gassama ont passé au peigne fin la gouvernance IBK avec ce qu’ils ont appelé ses dérives : le mensonge quant au prix réel de l’avion présidentiel acheté à des milliards de nos francs, l’improvisation et le pilotage à vue par rapport à la gestion de la crise du nord, la corruption à grande échelle contre laquelle l’opposition s’est dressée pour la freiner un tant soit peu.
L’honorable Gassama est allé plus loin en rappelant les joutes verbales qui l’avaient opposé au Premier ministre Moussa Mara lors de la Déclaration de politique générale, de celui-ci à l’Assemblée nationale. Il dénoncé le mauvais rôle que Moussa Mara a joué dans la complication de la crise sécuritaire dans le septentrion malien en stigmatisant sa » visite aventureuse à Kidal ».
D’autres intervenants ont aussi pris la parole pour encourager les militants et sympathisants de l’URD à Niono et dans ses environs.
Bruno D SEGBEDJI
* Envoyé spécial
Le problème du nord, la gouvernance IBK surtout en ce qui concerne la lutte contre la corruption, les préparatifs des prochaines élections communales et régionales, la désinformation relative à la mauvaise santé de l'URD à Niono. Ce sont là les axes majeurs des interventions des responsables de l'URD lors de la rentrée politique de ce parti de l'opposition malienne, le samedi 28 février 2015, à Niono. La rencontre s'est déroulée au siège de la section du parti, dans le quartier B 5 de la capitale du Kala, sous la présidence du 2ème vice-président, Iba N'Diaye, avec à ses côtés, le Secrétaire général, Madani Traoré, les honorables Mody N'Diaye, Mahamadou Hawa Gassama et d'autres cadres du BEN comme Sidi Ongoïba, Ahmed Sékou Touré.
Après la présentation des délégations, notamment les douze secrétaire généraux des douze sous-sections que compte la section, c’est le Secrétaire général de la section URD de Niono, Mamadou Kaloga, qui a adressé ses mots de bienvenue aux participants à la rencontre. » Je place cette journée sous le signe de l’unité et de la cohésion et le renforcement de l’URD dans le cercle de Niono. De la création du parti à nos jours, l’URD a fait du chemin dans le cercle de Niono. Des comités de village à la section, nous saluons ici l’effort des uns et des autres pour le chemin parcouru « , a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que malgré les difficultés, les cadres et militants de l’URD démontrent qu’il y a une autre manière de la faire la politique pour avoir des résultats.
Défendre les intérêts
du parti
Parlant des nouveaux adhérents issus de l’ADEMA, du RpDM, Mamadou Kaloga, qui avait à ses côté son adjoint, M. Maîga et la présidente des femmes, Mme Maïga Fatoumata Koné, dira que les responsables locaux ont insufflé du sang neuf au parti. « Je remercie toutes les femmes et les hommes qui se sont battus pour que l’URD rayonne au firmament du ciel nionois. Leur courage et leur détermination ont fait de l’URD la plus enviée à Niono « , a-t-il expliqué.
Ce fut ensuite le tour du porte-parole des adhérents, Ali Coulibaly de l’ADEMA-PASJ, d’expliquer qu’ils adhérent à l’URD parce que ce parti est constitué par une famille unie et forte avec laquelle ils partagent la même vision. « Nous nous engageons devant Dieu et les hommes à respecter entièrement les statuts et règlement de l’URD et à défendre scrupuleusement les intérêts du parti jusqu’à la victoire finale ».
Corruption à grande échelle
Pour le 2ème vice-président de l’URD, l’ex-ministre Iba N’Diaye, la mobilisation extraordinaire des militants à Niono a prouvé que le parti se porte très bien dans le cercle. Il a souligné la détermination du parti de la poignée de mains à jouer toute sa partition dans le processus de sortie de crise. Il a encouragé les nouveaux adhérents à se mobiliser pour que le parti relève les défis qui sont les siens dans la perspective des prochaines élections communales et régionales.
Auparavant, les députés Mody N’Diaye et Mahamadou Hawa Gassama ont passé au peigne fin la gouvernance IBK avec ce qu’ils ont appelé ses dérives : le mensonge quant au prix réel de l’avion présidentiel acheté à des milliards de nos francs, l’improvisation et le pilotage à vue par rapport à la gestion de la crise du nord, la corruption à grande échelle contre laquelle l’opposition s’est dressée pour la freiner un tant soit peu.
L’honorable Gassama est allé plus loin en rappelant les joutes verbales qui l’avaient opposé au Premier ministre Moussa Mara lors de la Déclaration de politique générale, de celui-ci à l’Assemblée nationale. Il dénoncé le mauvais rôle que Moussa Mara a joué dans la complication de la crise sécuritaire dans le septentrion malien en stigmatisant sa » visite aventureuse à Kidal ».
D’autres intervenants ont aussi pris la parole pour encourager les militants et sympathisants de l’URD à Niono et dans ses environs.
Bruno D SEGBEDJI
* Envoyé spécial
Mise en place de la fédération régionale de l'URD à Koulikoro : Vers une redynamisation du parti
maliweb.net - Mise en place de la fédération régionale de l'URD à Koulikoro : Vers une redynamisation du parti
De nombreux cadres, responsables et militants du parti de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) ont répondu présents à la conférence régionale du parti. L’organisation de cette conférence est importante dans la vie de l’URD en cette veille des élections municipales et régionales. Dans la mesure où elle a été l’occasion pour les délégués venus des sept sections que compte la région de discuter sur la vie du parti, son choix d’animer l’opposition, les préparatifs des prochaines échéances et la mise en place de la coordination régionale du parti. Ce dernier point est issu des recommandations du dernier congrès.
A l’ouverture des travaux, les différents secrétaires généraux ont fait la situation du parti au niveau de leurs sections et sous-sections respectives. De cette situation, il ressort que le parti de la poignée de mains a renouvelé 90% de ses comités, l’ensemble de ses sous-sections et sections. Les différents secrétaires généraux ont rappelé le contexte dans lequel les élections présidentielles et législatives se sont déroulées. Lequel contexte se caractérisait par l’influence des leaders religieux et responsables militaires qui a joué négativement sur la performance du parti. Malgré cette influence, le parti de Soumaïla Cissé s’est classé deuxième derrière le RPM et continue d’enregistrer de nouveaux arrivants parmi lesquels on dénombre plusieurs conseillers communaux issus de certaines formations politiques, notamment l’Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA-PASJ).
Plusieurs adhésions à Koulikoro
Du reste ce sont les militants de cette formation politique qui ont été accueillis en grande pompe dans la famille de la poignée de mains. A leur annonce de rejoindre le parti de l’opposition, le deuxième vice-président, Ibrahima N’Diaye, a affirmé que : « même si la politique n’est pas une morale, la morale doit figurer dans la politique « . Pour lui, le choix de ces « anciennes abeilles » de rejoindre l’URD est une décision courageuse qui fait partie de la politique. « En choisissant d’animer l’opposition, l’URD n’est pas l’ennemi du RPM. Ce choix est un choix politique qui grandit la démocratie du Mali dans la mesure où nous sommes une force alternative », a déclaré le deuxième vice-président.
Selon Mamadou Hawa Gassama, le pays est mal géré par Ibrahima Boubacar Keïta et ses gouvernements respectifs comme en témoignent les différents scandales qui ont caractérisé cette question. La conférence régionale de Koulikoro a servi de cadre pour Mamadou Diawara d’expliquer aux militants les grandes décisions du bureau exécutif national. Il s’agit d’arrêter temporairement la désignation des personnes qui doivent composer les listes pour les prochaines élections, d’élaborer des stratégies pour récolter 30% des conseillers lors des prochaines municipales et régionales. Les militants ont profité de l’occasion pour poser des questions sur les prochaines élections. A ces questions, le secrétaire général de la section de Kati, Gouagnon Coulibaly et ses camarades ont apporté des éclaircissements. C’est dans ce sens que Mamadou Diawara a expliqué l’importance des fédérations régionales.
Moussa SIDIBE
L'Union pour la République et la Démocratie (URD) a organisé sa conférence régionale à Koulikoro, le dimanche 1er mars dernier, dans la salle de spectacle Siramory Diabaté. Cette rencontre a permis aux cadres et délégués des sept sections que compte la région de mettre en place la coordination régionale du parti. Les travaux de la conférence étaient présidés par le 3ème vice-président, Mamadou Diawara, qui avait à ses côtés plusieurs cadres.
A l’ouverture des travaux, les différents secrétaires généraux ont fait la situation du parti au niveau de leurs sections et sous-sections respectives. De cette situation, il ressort que le parti de la poignée de mains a renouvelé 90% de ses comités, l’ensemble de ses sous-sections et sections. Les différents secrétaires généraux ont rappelé le contexte dans lequel les élections présidentielles et législatives se sont déroulées. Lequel contexte se caractérisait par l’influence des leaders religieux et responsables militaires qui a joué négativement sur la performance du parti. Malgré cette influence, le parti de Soumaïla Cissé s’est classé deuxième derrière le RPM et continue d’enregistrer de nouveaux arrivants parmi lesquels on dénombre plusieurs conseillers communaux issus de certaines formations politiques, notamment l’Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA-PASJ).
Plusieurs adhésions à Koulikoro
Du reste ce sont les militants de cette formation politique qui ont été accueillis en grande pompe dans la famille de la poignée de mains. A leur annonce de rejoindre le parti de l’opposition, le deuxième vice-président, Ibrahima N’Diaye, a affirmé que : « même si la politique n’est pas une morale, la morale doit figurer dans la politique « . Pour lui, le choix de ces « anciennes abeilles » de rejoindre l’URD est une décision courageuse qui fait partie de la politique. « En choisissant d’animer l’opposition, l’URD n’est pas l’ennemi du RPM. Ce choix est un choix politique qui grandit la démocratie du Mali dans la mesure où nous sommes une force alternative », a déclaré le deuxième vice-président.
Selon Mamadou Hawa Gassama, le pays est mal géré par Ibrahima Boubacar Keïta et ses gouvernements respectifs comme en témoignent les différents scandales qui ont caractérisé cette question. La conférence régionale de Koulikoro a servi de cadre pour Mamadou Diawara d’expliquer aux militants les grandes décisions du bureau exécutif national. Il s’agit d’arrêter temporairement la désignation des personnes qui doivent composer les listes pour les prochaines élections, d’élaborer des stratégies pour récolter 30% des conseillers lors des prochaines municipales et régionales. Les militants ont profité de l’occasion pour poser des questions sur les prochaines élections. A ces questions, le secrétaire général de la section de Kati, Gouagnon Coulibaly et ses camarades ont apporté des éclaircissements. C’est dans ce sens que Mamadou Diawara a expliqué l’importance des fédérations régionales.
Moussa SIDIBE
mercredi 4 février 2015
Soumaila Cissé schématise le Mali d’aujourd’hui : « Le nord s’embrase, le centre dans la psychose et le reste du pays dans le désespoir»
Soumaila Cissé schématise le Mali d’aujourd’hui : « Le nord s’embrase, le centre dans la psychose et le reste du pays dans le désespoir»
Occasion pour lui de se prononcer sur l’actualité essentiellement dominée par les récents événements survenus à Gao et d’annoncer une visite dans la cité des Askia. Il avait à ses cotés Dramane Aliou Koné, président de la Maison de la presse, l’honorable Mody N’diaye, président du groupe parlementaire Vigilance Républicaine et Démocratique(VRD) et le nouvel adhérent au Parti, Ibrahima N’diaye.
Cette cérémonie de présentation de vœux qui est une première à l’Union pour la République et la Démocratie (URD), sera une tradition au niveau du parti de la poignée de mains. Du moins, si l’on en croit les déclarations du président Soumaila Cissé. Qui, d’entrée de jeu a présenté ses meilleurs vœux à la pléiade de journalistes de la presse écrite, de la radio, de la télévision… qui avait fait le déplacement.
Selon lui, l’année 2014 a été riche en évènements, mais particulièrement éprouvants pour les journalistes. Car, la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a dénombré 118 journalistes assassinés à travers le monde au courant de l’année écoulée.
Soumi restitue à la presse sa place de 4ème pouvoir
« C’est énorme et ce constat rappelle la gravité du risque qui est le votre dans l’exercice de votre profession », a-t-il laissé entendre aux journalistes. Et de poursuivre : « Cette situation interpelle tous les gouvernements épris de paix et de justice car la protection des journalistes et la promotion de la liberté d’expression doivent être leur priorité ».
Pour Soumaila Cissé, en 2014, le Mali n’a pas connu d’assassinats de journalistes, mais des décès de certains confrères dont le dernier en date est celui de Mamadou Lamine Doumbia du quotidien ‘’L’indépendant’’ décédé le 27 janvier dernier.
A en croire l’élu de Nianfunké, le Mali a longtemps été présenté comme un bon élève du continent africain en matière de liberté de la presse et de la démocratie. Mais, il a payé le prix de la situation dans laquelle le pays a sombré en 2012 en faisant la plus forte chute dans le classement mondial en termes de respect de la liberté de la presse, passant de la 25ème à la 99ème place en 2013.
Mieux, ajoute-il, le rapport 2014 de ‘’Reporters Sans Frontières’’ a révélé que la corrélation négative entre la situation tragique du Mali et la liberté d’informer a fait chuter le Mali de la 122ème place sur 180 pays évalués.
Un résultat qui doit obligatoirement être amélioré durant 2015 pour l’honneur du Mali, a-t-il indiqué. Et d’ajouter que l’URD est résolument engagée pour la liberté de la presse, telle que reconnue et garantie par la constitution. Car ces valeurs fondatrices sont enracinées dans son attachement indéfectible à la République, la démocratie, l’état de droit, la justice et à l’égalité citoyenne.
« C’est pourquoi, à l’opposition, mes camardes et moi avons passé toute l’année 2014 à dénoncer les dérives qui menacent dangereusement les fondements et les valeurs de notre République. Nos voix ont été difficilement entendues, mais entendues quand même grâce à vos plumes et vos courageuses insistances », a-t-il déclaré aux journalistes.
Selon lui, les journalistes ont alerté l’opinion, dénoncé toutes les dérives du régime telles que la corruption, la concussion, la gabegie financières et le mensonge qui ont caractérisé la gouvernance de notre pays.
Pour Soumaila Cissé, c’est une légèreté blâmable que d’oublier que la presse constitue le 4ème pouvoir, non affilié ni à l’opposition, ni à la majorité. Car une presse libre est la condition d’une démocratie vivante et respectueuse de ses citoyens.
Les problèmes et les urgences passés au peigne fin
Pour Soumaila Cissé, 2014 a été marqué par des déceptions car les attentes étaient fortes et multiples et les promesses non tenues.
Selon lui, le président de la République a fini par donner raison à l’opposition en limogeant les membres du gouvernement cités dans les affaires de mauvaise gestion. Cependant, cela ne suffit pas car, la justice doit avoir les mains libres pour situer les responsabilités afin de laver l’honneur souillé du Mali. Mais aussi, restaurer la confiance auprès des partenaires.
Soumaila Cissé a félicité le Premier ministre Modibo Keita pour sa nomination avant de lui souhaiter bonne chance. Mais a déploré la marginalisation des femmes dans son gouvernement car elles ne sont que trois sur un effectif pléthorique de 29 ministres.
« Loin de l’honneur du Mali et du bonheur des Maliens, notre pays commence l’année 2015 dans un environnement sécuritaire plus qu’inquiétant. Car au cours du mois de janvier, le peuple malien a assisté avec consternation et impuissance à la montée fulgurante des attaques djihadistes et terroristes au nord et au centre du pays », a regretté Soumaila Cissé.
Qui poursuit que l’inadmissible tentative d’assassinat du général Ould Meydou vient confirmer la gravité de l’insécurité qui angoisse le quotidien des Bamakois.
Le président de l’URD ajoutera que les événements récents de Gao constituent une parfaite illustration du ras-le-bol des populations.
Pour lui, l’insécurité affecte dangereusement la paix sociale et annihile tout effort de développement et d’épanouissement des entreprises.
« Les mines anti personnelles, les attaques à mains armées, les vols de bétails, de cyclomoteurs, de voitures, les viols et autres agressions physiques sont connus de tous, c’est pourquoi, la restructuration des Forces Armées et de sécurité s’impose plus que jamais », a-t-il indiqué.
Soumaila Cissé a rappelé que les négociations d’Alger et la réconciliation nationale constituent les deux défis majeurs auxquels le pays est confronté. Sur la question dit-il, l’URD a toujours invité le président de la République à réunir le gouvernement, la société civile, la majorité et l’opposition pour dégager une vision nationale.
Selon lui, face à l’inaction, au manque de stratégie et l’amateurisme du pouvoir en place, le nord du Mali s’embrase, le centre s’installe dans la psychose et dans la violence, et le reste du pays partagé entre inquiétude et désespoir. Sans compter le processus de réconciliation nationale qui reste aux abonnés absents car de nombreux refugiés et déplacés vivent dans des conditions précaires.
Actualité oblige, Soumaila Cissé a présenté ses condoléances aux familles des personnes tuées lors des manifestations à Gao. Avant d’annoncer une visite dans la cité des Askia pour marquer la solidarité de l’URD avec la population.
A sa suite, Dramane Aliou Koné lui a présenté les vœux de la presse. Avant de lui formuler des doléances au nom de la presse : l’adoption de la loi de création de la Haute Autorité de la Communication (HAC) par l’opposition, un vote reporté quatre à cinq fois, le problème de l’aide à la presse qui démunie d’année en année, n’atteignant plus 100 millions FCFA alors qu’elle était de 200 millions en 1996 lorsque Soumaïla Cissé était ministre de l’Economie et des Finances, sa prévision dans le budget national.
Le président de l’URD a joint l’utile à l’agréable en offrant un vidéoprojecteur à la Maison de la presse. Mais aussi des livres et des calendriers.
Georges Diarra
C’est du moins, l’autopsie faite du Mali d’aujourd’hui par le président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), l’honorable Soumaila Cissé lors de sa présentation de vœux à la presse samedi dernier à la Maison de la presse
Cette cérémonie de présentation de vœux qui est une première à l’Union pour la République et la Démocratie (URD), sera une tradition au niveau du parti de la poignée de mains. Du moins, si l’on en croit les déclarations du président Soumaila Cissé. Qui, d’entrée de jeu a présenté ses meilleurs vœux à la pléiade de journalistes de la presse écrite, de la radio, de la télévision… qui avait fait le déplacement.
Selon lui, l’année 2014 a été riche en évènements, mais particulièrement éprouvants pour les journalistes. Car, la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a dénombré 118 journalistes assassinés à travers le monde au courant de l’année écoulée.
Soumi restitue à la presse sa place de 4ème pouvoir
« C’est énorme et ce constat rappelle la gravité du risque qui est le votre dans l’exercice de votre profession », a-t-il laissé entendre aux journalistes. Et de poursuivre : « Cette situation interpelle tous les gouvernements épris de paix et de justice car la protection des journalistes et la promotion de la liberté d’expression doivent être leur priorité ».
Pour Soumaila Cissé, en 2014, le Mali n’a pas connu d’assassinats de journalistes, mais des décès de certains confrères dont le dernier en date est celui de Mamadou Lamine Doumbia du quotidien ‘’L’indépendant’’ décédé le 27 janvier dernier.
A en croire l’élu de Nianfunké, le Mali a longtemps été présenté comme un bon élève du continent africain en matière de liberté de la presse et de la démocratie. Mais, il a payé le prix de la situation dans laquelle le pays a sombré en 2012 en faisant la plus forte chute dans le classement mondial en termes de respect de la liberté de la presse, passant de la 25ème à la 99ème place en 2013.
Mieux, ajoute-il, le rapport 2014 de ‘’Reporters Sans Frontières’’ a révélé que la corrélation négative entre la situation tragique du Mali et la liberté d’informer a fait chuter le Mali de la 122ème place sur 180 pays évalués.
Un résultat qui doit obligatoirement être amélioré durant 2015 pour l’honneur du Mali, a-t-il indiqué. Et d’ajouter que l’URD est résolument engagée pour la liberté de la presse, telle que reconnue et garantie par la constitution. Car ces valeurs fondatrices sont enracinées dans son attachement indéfectible à la République, la démocratie, l’état de droit, la justice et à l’égalité citoyenne.
« C’est pourquoi, à l’opposition, mes camardes et moi avons passé toute l’année 2014 à dénoncer les dérives qui menacent dangereusement les fondements et les valeurs de notre République. Nos voix ont été difficilement entendues, mais entendues quand même grâce à vos plumes et vos courageuses insistances », a-t-il déclaré aux journalistes.
Selon lui, les journalistes ont alerté l’opinion, dénoncé toutes les dérives du régime telles que la corruption, la concussion, la gabegie financières et le mensonge qui ont caractérisé la gouvernance de notre pays.
Pour Soumaila Cissé, c’est une légèreté blâmable que d’oublier que la presse constitue le 4ème pouvoir, non affilié ni à l’opposition, ni à la majorité. Car une presse libre est la condition d’une démocratie vivante et respectueuse de ses citoyens.
Les problèmes et les urgences passés au peigne fin
Pour Soumaila Cissé, 2014 a été marqué par des déceptions car les attentes étaient fortes et multiples et les promesses non tenues.
Selon lui, le président de la République a fini par donner raison à l’opposition en limogeant les membres du gouvernement cités dans les affaires de mauvaise gestion. Cependant, cela ne suffit pas car, la justice doit avoir les mains libres pour situer les responsabilités afin de laver l’honneur souillé du Mali. Mais aussi, restaurer la confiance auprès des partenaires.
Soumaila Cissé a félicité le Premier ministre Modibo Keita pour sa nomination avant de lui souhaiter bonne chance. Mais a déploré la marginalisation des femmes dans son gouvernement car elles ne sont que trois sur un effectif pléthorique de 29 ministres.
« Loin de l’honneur du Mali et du bonheur des Maliens, notre pays commence l’année 2015 dans un environnement sécuritaire plus qu’inquiétant. Car au cours du mois de janvier, le peuple malien a assisté avec consternation et impuissance à la montée fulgurante des attaques djihadistes et terroristes au nord et au centre du pays », a regretté Soumaila Cissé.
Qui poursuit que l’inadmissible tentative d’assassinat du général Ould Meydou vient confirmer la gravité de l’insécurité qui angoisse le quotidien des Bamakois.
Le président de l’URD ajoutera que les événements récents de Gao constituent une parfaite illustration du ras-le-bol des populations.
Pour lui, l’insécurité affecte dangereusement la paix sociale et annihile tout effort de développement et d’épanouissement des entreprises.
« Les mines anti personnelles, les attaques à mains armées, les vols de bétails, de cyclomoteurs, de voitures, les viols et autres agressions physiques sont connus de tous, c’est pourquoi, la restructuration des Forces Armées et de sécurité s’impose plus que jamais », a-t-il indiqué.
Soumaila Cissé a rappelé que les négociations d’Alger et la réconciliation nationale constituent les deux défis majeurs auxquels le pays est confronté. Sur la question dit-il, l’URD a toujours invité le président de la République à réunir le gouvernement, la société civile, la majorité et l’opposition pour dégager une vision nationale.
Selon lui, face à l’inaction, au manque de stratégie et l’amateurisme du pouvoir en place, le nord du Mali s’embrase, le centre s’installe dans la psychose et dans la violence, et le reste du pays partagé entre inquiétude et désespoir. Sans compter le processus de réconciliation nationale qui reste aux abonnés absents car de nombreux refugiés et déplacés vivent dans des conditions précaires.
Actualité oblige, Soumaila Cissé a présenté ses condoléances aux familles des personnes tuées lors des manifestations à Gao. Avant d’annoncer une visite dans la cité des Askia pour marquer la solidarité de l’URD avec la population.
A sa suite, Dramane Aliou Koné lui a présenté les vœux de la presse. Avant de lui formuler des doléances au nom de la presse : l’adoption de la loi de création de la Haute Autorité de la Communication (HAC) par l’opposition, un vote reporté quatre à cinq fois, le problème de l’aide à la presse qui démunie d’année en année, n’atteignant plus 100 millions FCFA alors qu’elle était de 200 millions en 1996 lorsque Soumaïla Cissé était ministre de l’Economie et des Finances, sa prévision dans le budget national.
Le président de l’URD a joint l’utile à l’agréable en offrant un vidéoprojecteur à la Maison de la presse. Mais aussi des livres et des calendriers.
Georges Diarra
mardi 3 février 2015
Présentation de vœux de l’honorable Soumaïla Cissé à la presse : « Face à l’inaction, au manque de stratégie et l’amateurisme du pouvoir le nord s’embrase, le centre s’installe dans la psychose et dans la violence, le reste du pays est partagé entre inquiétude et désespoir
Présentation de vœux de l’honorable Soumaïla Cissé à la presse : « Face à l’inaction, au manque de stratégie et l’amateurisme du pouvoir le nord s’embrase, le centre s’installe dans la psychose et dans la violence, le reste du pays est partagé entre inquiétude et désespoir
L’honorable Soumaila Cissé, fidèle à son stature d’opposant a évoqué au cours de cet entretien avec la presse, les questions brûlantes de l’heure qui sont entre autres, la protection des journalistes et la promotion de la liberté de presse, la formation du gouvernement Modibo Keita, la reprise fulgurante des attaques djihadistes et terroristes au Nord, les récents événements de Gao, la tentative d’assassinat du général Ould Meydou, la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus Ebola, les pourparlers d’Alger et la réconciliation nationale, la restructuration de l’armée, les communales et régionales en avril 2015,
Selon le président de l’URDS, l’année 2014 a été une année éprouvante pour le Mali et les hommes de medias, contrairement à 2013. Le chef de file de l’opposition malienne s’est incliné devant la mémoire des confrères décédés courant 2014, particulièrement le dernier en date à savoir le regretté MLD, rédacteur en chef du journal ‘’l’Indépendant’’.
La fédération internationale des journalistes dénombre 118 journalistes assassinés dans le monde en 2014 et ce constat rappelle la gravité du risque qui est le vôtre dans l’exercice de votre profession. Cette situation interpelle tous les gouvernements, épris de paix et de justice. La protection des journalistes et la promotion de la liberté d’expression doivent être leur priorité. Longtemps présenté comme un bon élève du continent africain en matière de liberté de presse et de démocratie, le Mali sombre depuis 2012, en faisant la plus forte chute dans le classement mondial du respect de la liberté de presse en passant de 25ème place à la 99ème place en 2013. Selon le rapport 2014 de Reporters sans frontière, la corrélation négative entre la situation tragique du Mali et la liberté d’informer fait encore chuter le pays à la 122ème place sur 180 pays évalués selon Soumaila Cissé.
Le chef de l’opposition républicaine dans sa note dira : « vous avez alerté, dénoncé toutes dérives (corruption, concussion, gabegie financière, mensonge) ; vous avez aussi été traité de tous les noms d’oiseaux ; vous avez parfois été humiliés pour la noble mission d’informer ». Avant d’ajouter que c’est une légèreté blâmable d’oublier que la presse constitue le 4ème pouvoir, pouvoir qui n’est affilié ni à la majorité ni à l’opposition. Une presse libre est la condition d’une démocratie vivante et respectueuse de ses citoyens.
Parlant du scandale financier, le président de l’URD dira que le président de la République a fini par donner raison à l’opposition en limogeant les membres du gouvernement cités dans les affaires de mauvaise gestion de ces derniers mois. Aussi l’URD espère que la justice aura les mains libres pour situer les responsabilités afin de laver l’honneur souillé du Mali tout en restaurant la confiance des partenaires. Concernant la nomination du PM Modibo Keita, l’honorable Soumaila Cissé dira que son parti a pris bonne note et lui souhaite beaucoup de chance et une bonne réussite de sa mission. Mais tout de même il déplore la marginalisation des femmes, lesquelles ne sont que 3 sur un effectif pléthorique de 29 membres. Sur le plan sécuritaire, selon Soumaila Cissé 2015 commence dans un environnement sécuritaire plus qu’inquiétant. Au cours de ce mois de janvier 2015, le peuple malien a assisté avec consternation et impuissance à la montée fulgurante des attaques terroristes au nord et au centre du pays. Kidal, Gao, Ménaka, Ansongo, Nampala, Djoura, Dogo et Ténenkou.
L’inadmissible tentative d’assassinat du général Ould Meydou vient de confirmer la gravité de l’insécurité à Bamako. L’insécurité généralisée et grandissante affecte dangereusement la paix sociale et annihile tout effort de développement et d’épanouissement des entreprises. Les mines anti personnelles, les attaques à mains armées, les vols de bétails, de voitures, de viols et autres agressions physiques sont le quotidien des populations du nord. C’est pourquoi la restructuration des Forces Armées et de Sécurité s’impose plus que jamais. Il a également rappelé l’impérieuse nécessité de bâtir une armée forte, professionnelle, et républicaine capable de garantir de manière durable la sécurité et l’intégrité du territoire national. La reconstruction d’une telle armée repose sur une gouvernance de qualité. Selon le président Cissé de l’URD demande l’adoption de la loi de programmation militaire ; un pas est certes franchi, mais il convient d’accélérer la procédure d’adoption et de mobiliser rapidement les moyens financiers pour ce faire.
Par rapport aux pourparlers d’Alger et la réconciliation nationale, deux défis majeurs auxquels le pays est confronté, le chef de file de l’opposition dira que l’URD ne cessera jamais de soutenir le Mali, Un et indivisible. S’agissant de la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus Ebola, Soumaila Cissé a salué et félicité l’engagement, l’abnégation et la détermination des techniciens maliens avec l’aide précieuse de l’OMS et les partenaires du Mali. Le processus de la réconciliation nationale reste aux abonnés absents explique l’honorable. Les nombreux réfugiés et déplacés maliens vivent dans des conditions hautement précaires avec l’impatience de retourner dans leur foyer. La nouvelle commission vérité, justice et réconciliation, créée en urgence depuis mars 2014 est devenue ancienne sans avoir vu le jour. Sur les élections communales et régionales M. Soumaila Cissé dira que l’année nouvelle s’annonce encore plus incertaine dans la mesure où l’on s’achemine vers les communales et régionales en avril 2015 : Mise à jour du fichier électoral biométrique, révision des listes électorales ; retour de l’administration dans les collectivités territoriales des régions du nord ; participation des refugiés. Toutes ces opérations peuvent-elles être accomplies d’ici avril 2015 ? Le doute est permis. Avant de conclure le président de l’URD ajoutera que ces nombreux défis auxquels le Mali est confronté seront pour les journalistes, l’occasion de faire preuve d’un grand sens de responsabilité. « A travers vos plumes et vos ondes vous contribuerez à assurer la libre circulation des idées sans vous éloignez de la déontologie de votre noble mission ».
Mah Traoré
L’Union pour la République et la Démocratie (URD) a présenté les traditionnels vœux à la presse à l’occasion du nouvel an 2015, sous la conduite de l’honorable Soumaila Cissé, président du parti, non moins chef de file de l’opposition, accompagné de membres du bureau national de l’URD, entre autres, Iba N’Diaye premier vice-président de l’URD, de l’honorable Mody N’Diaye président de VRD. C’était le week-end passé à la maison de la presse de Bamako en présence de Dramane Aliou Koné président de la maison de la presse du Mali.
Selon le président de l’URDS, l’année 2014 a été une année éprouvante pour le Mali et les hommes de medias, contrairement à 2013. Le chef de file de l’opposition malienne s’est incliné devant la mémoire des confrères décédés courant 2014, particulièrement le dernier en date à savoir le regretté MLD, rédacteur en chef du journal ‘’l’Indépendant’’.
La fédération internationale des journalistes dénombre 118 journalistes assassinés dans le monde en 2014 et ce constat rappelle la gravité du risque qui est le vôtre dans l’exercice de votre profession. Cette situation interpelle tous les gouvernements, épris de paix et de justice. La protection des journalistes et la promotion de la liberté d’expression doivent être leur priorité. Longtemps présenté comme un bon élève du continent africain en matière de liberté de presse et de démocratie, le Mali sombre depuis 2012, en faisant la plus forte chute dans le classement mondial du respect de la liberté de presse en passant de 25ème place à la 99ème place en 2013. Selon le rapport 2014 de Reporters sans frontière, la corrélation négative entre la situation tragique du Mali et la liberté d’informer fait encore chuter le pays à la 122ème place sur 180 pays évalués selon Soumaila Cissé.
Le chef de l’opposition républicaine dans sa note dira : « vous avez alerté, dénoncé toutes dérives (corruption, concussion, gabegie financière, mensonge) ; vous avez aussi été traité de tous les noms d’oiseaux ; vous avez parfois été humiliés pour la noble mission d’informer ». Avant d’ajouter que c’est une légèreté blâmable d’oublier que la presse constitue le 4ème pouvoir, pouvoir qui n’est affilié ni à la majorité ni à l’opposition. Une presse libre est la condition d’une démocratie vivante et respectueuse de ses citoyens.
Parlant du scandale financier, le président de l’URD dira que le président de la République a fini par donner raison à l’opposition en limogeant les membres du gouvernement cités dans les affaires de mauvaise gestion de ces derniers mois. Aussi l’URD espère que la justice aura les mains libres pour situer les responsabilités afin de laver l’honneur souillé du Mali tout en restaurant la confiance des partenaires. Concernant la nomination du PM Modibo Keita, l’honorable Soumaila Cissé dira que son parti a pris bonne note et lui souhaite beaucoup de chance et une bonne réussite de sa mission. Mais tout de même il déplore la marginalisation des femmes, lesquelles ne sont que 3 sur un effectif pléthorique de 29 membres. Sur le plan sécuritaire, selon Soumaila Cissé 2015 commence dans un environnement sécuritaire plus qu’inquiétant. Au cours de ce mois de janvier 2015, le peuple malien a assisté avec consternation et impuissance à la montée fulgurante des attaques terroristes au nord et au centre du pays. Kidal, Gao, Ménaka, Ansongo, Nampala, Djoura, Dogo et Ténenkou.
L’inadmissible tentative d’assassinat du général Ould Meydou vient de confirmer la gravité de l’insécurité à Bamako. L’insécurité généralisée et grandissante affecte dangereusement la paix sociale et annihile tout effort de développement et d’épanouissement des entreprises. Les mines anti personnelles, les attaques à mains armées, les vols de bétails, de voitures, de viols et autres agressions physiques sont le quotidien des populations du nord. C’est pourquoi la restructuration des Forces Armées et de Sécurité s’impose plus que jamais. Il a également rappelé l’impérieuse nécessité de bâtir une armée forte, professionnelle, et républicaine capable de garantir de manière durable la sécurité et l’intégrité du territoire national. La reconstruction d’une telle armée repose sur une gouvernance de qualité. Selon le président Cissé de l’URD demande l’adoption de la loi de programmation militaire ; un pas est certes franchi, mais il convient d’accélérer la procédure d’adoption et de mobiliser rapidement les moyens financiers pour ce faire.
Par rapport aux pourparlers d’Alger et la réconciliation nationale, deux défis majeurs auxquels le pays est confronté, le chef de file de l’opposition dira que l’URD ne cessera jamais de soutenir le Mali, Un et indivisible. S’agissant de la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus Ebola, Soumaila Cissé a salué et félicité l’engagement, l’abnégation et la détermination des techniciens maliens avec l’aide précieuse de l’OMS et les partenaires du Mali. Le processus de la réconciliation nationale reste aux abonnés absents explique l’honorable. Les nombreux réfugiés et déplacés maliens vivent dans des conditions hautement précaires avec l’impatience de retourner dans leur foyer. La nouvelle commission vérité, justice et réconciliation, créée en urgence depuis mars 2014 est devenue ancienne sans avoir vu le jour. Sur les élections communales et régionales M. Soumaila Cissé dira que l’année nouvelle s’annonce encore plus incertaine dans la mesure où l’on s’achemine vers les communales et régionales en avril 2015 : Mise à jour du fichier électoral biométrique, révision des listes électorales ; retour de l’administration dans les collectivités territoriales des régions du nord ; participation des refugiés. Toutes ces opérations peuvent-elles être accomplies d’ici avril 2015 ? Le doute est permis. Avant de conclure le président de l’URD ajoutera que ces nombreux défis auxquels le Mali est confronté seront pour les journalistes, l’occasion de faire preuve d’un grand sens de responsabilité. « A travers vos plumes et vos ondes vous contribuerez à assurer la libre circulation des idées sans vous éloignez de la déontologie de votre noble mission ».
Mah Traoré
jeudi 8 janvier 2015
Soumaïla Cissé à propos du discours de nouvel An d’IBK : « Les priorités ont été occultées »
Soumaïla Cissé à propos du discours de nouvel An d’IBK : « Les priorités ont été occultées »
Le président de la République est carrément passé à côté du sujet dans son discours de nouvel an. Telle est la conviction de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne. Selon lui, le chef de l’Etat, dans son tout premier message à la nation de l’année 2015, a superbement ignoré les préoccupations majeures de ses compatriotes. Car, au lieu de s’expliquer sur les dossiers les plus noirs de l’année 2014 et qui ont ébranlé la République, Ibrahim Boubacar Kéïta s’est contenté de lister un catalogue de mesures annoncées et de résultats du gouvernement. En somme, un discours à oublier.
Fidèle à son manteau d’opposant, le président de l’Urd, Soumaïla Cissé, décortique le discours à la nation du président IBK. « C’est un message vide que le chef de l’Etat a livré et délivré au peuple malien ». Plus grave, IBK se moque des Maliens quand il qualifie d’incidents, la débandade de l’armée malienne du 21 mai à Kidal et le massacre d’administrateurs civils, égorgés de sang-froid. Ou encore quand il félicité le gouvernement, dont plusieurs membres sont présumés impliqués dans les scandales de surfacturation et de détournement de dizaines de milliards de nos francs. Bref, pour Soumaïla Cissé, les Maliens sont restés sur leur faim. Et lui aussi. Avis intégral :
« Le président a eu l’honnêteté de commencer par les points qui préoccupent beaucoup les Maliens, à savoir Kidal et le problème de la gouvernance liée à l’avion et aux équipements militaires. Mais honnêtement, je suis resté sur ma faim et presque déçu.
Parce que tout d’abord, il a qualifié les événements de Kidal d’incidents. Malheureusement, il n’y a eu aucune pensée du président pour les préfets et Sous-préfets qui sont morts pour la patrie. Ceci aurait été un réconfort pour leurs familles. Tout ce qu’il a retenu de Kidal, c’est l’intervention du président Mohamed Ould Abdel Aziz « qui a été utile et salutaire ». Le président aurait pu en tirer les conséquences, annoncer qu’une enquête était en cours et situer les responsabilités parce que l’ensemble de la nation attend quelque chose d’autre sur Kidal. C’est un des points les plus noirs et les plus marquants de l’année 2014.
La deuxième chose, c’est sur l’avion et les équipements militaires. Là aussi, pendant que les Maliens attendent des explications et des sanctions, le président a dit au contraire qu’il salue le gouvernement pour les résultats tangibles atteints.
Ensuite, le président s’est comporté en Premier ministre en donnant le catalogue de tout ce que les différents ministres ont envoyé, chaque ministre essayant de justifier sa présence au gouvernement par un listing de mesures annoncées ou des résultats de 2014. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’un chef d’Etat doit mettre dans un discours à la nation. C’est tout simplement un rapport de satisfécit ; une croissance prévue à 5,8%, mais qui sera en dessous des 5%. Je crois que ce n’est pas glorieux.
Ce que la nation attendait de plus, c’est que le président nous parle de la sécurité. Or, il n’en parle nulle part. Le mot SECURITE n’apparaît que quand il parle de forces de défense et de sécurité. Or, dans le nord, il y a de l’insécurité. Tout dernièrement, il y a eu les attaques de Tessalit, de Bamba et du bateau. La situation au nord est extrêmement préoccupante, l’insécurité étant devenue quotidienne.
En plus, les Maliens attendaient qu’il nous explique un peu ces cas d’otage français libéré, la libération de terroristes qui étaient en prison. Et qu’il nous rassure sur notre justice. Est-ce c’est une justice où l’impunité sera de règle ? On a besoin d’entendre que nous pouvons faire confiance en notre justice et qu’un assassin ne peut pas être libéré sans explication à la nation.
Un autre point qui me paraît extrêmement important et sur lequel le président n’a pas soufflé un mot, c’est la réconciliation nationale. Le mot RECONCILIATION n’est même pas cité par le président de la République.
Les sujets les plus importants n’ont pas été abordés par le chef de l’Etat. Dans un discours à la nation et dans le contexte actuel, il devrait s’appuyer sur la défense nationale, les problèmes de sécurité et de l’armée ; nous rassurer sur la justice ; nous parler des affaires étrangères, sur notre diplomatie, sur nos relations avec les autres Etats ; il devrait aborder les grands défis du moment dans le monde, le djihadisme international, les problèmes d’environnement. Et bien sûr la gouvernance sur laquelle notre pays a été interpellé, notre gouvernement traité quasiment de marionnette.
En récapitulant ma réaction par rapport à ce discours, je pense que les malien sont restés très largement sur leur faim.
Ceci dit je souhaite que l’année 2015 soit une année d’espoir et d’espérance pour l’ensemble de notre pays et que nous puissions sortir des difficultés que nous connaissons aujourd’hui tant sur le plan de la sécurité que les plans des négociations, et du développement économique et social ».
Sékou Tamboura
Le président de la République est carrément passé à côté du sujet dans son discours de nouvel an. Telle est la conviction de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne. Selon lui, le chef de l’Etat, dans son tout premier message à la nation de l’année 2015, a superbement ignoré les préoccupations majeures de ses compatriotes. Car, au lieu de s’expliquer sur les dossiers les plus noirs de l’année 2014 et qui ont ébranlé la République, Ibrahim Boubacar Kéïta s’est contenté de lister un catalogue de mesures annoncées et de résultats du gouvernement. En somme, un discours à oublier.
Fidèle à son manteau d’opposant, le président de l’Urd, Soumaïla Cissé, décortique le discours à la nation du président IBK. « C’est un message vide que le chef de l’Etat a livré et délivré au peuple malien ». Plus grave, IBK se moque des Maliens quand il qualifie d’incidents, la débandade de l’armée malienne du 21 mai à Kidal et le massacre d’administrateurs civils, égorgés de sang-froid. Ou encore quand il félicité le gouvernement, dont plusieurs membres sont présumés impliqués dans les scandales de surfacturation et de détournement de dizaines de milliards de nos francs. Bref, pour Soumaïla Cissé, les Maliens sont restés sur leur faim. Et lui aussi. Avis intégral :
« Le président a eu l’honnêteté de commencer par les points qui préoccupent beaucoup les Maliens, à savoir Kidal et le problème de la gouvernance liée à l’avion et aux équipements militaires. Mais honnêtement, je suis resté sur ma faim et presque déçu.
Parce que tout d’abord, il a qualifié les événements de Kidal d’incidents. Malheureusement, il n’y a eu aucune pensée du président pour les préfets et Sous-préfets qui sont morts pour la patrie. Ceci aurait été un réconfort pour leurs familles. Tout ce qu’il a retenu de Kidal, c’est l’intervention du président Mohamed Ould Abdel Aziz « qui a été utile et salutaire ». Le président aurait pu en tirer les conséquences, annoncer qu’une enquête était en cours et situer les responsabilités parce que l’ensemble de la nation attend quelque chose d’autre sur Kidal. C’est un des points les plus noirs et les plus marquants de l’année 2014.
La deuxième chose, c’est sur l’avion et les équipements militaires. Là aussi, pendant que les Maliens attendent des explications et des sanctions, le président a dit au contraire qu’il salue le gouvernement pour les résultats tangibles atteints.
Ensuite, le président s’est comporté en Premier ministre en donnant le catalogue de tout ce que les différents ministres ont envoyé, chaque ministre essayant de justifier sa présence au gouvernement par un listing de mesures annoncées ou des résultats de 2014. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’un chef d’Etat doit mettre dans un discours à la nation. C’est tout simplement un rapport de satisfécit ; une croissance prévue à 5,8%, mais qui sera en dessous des 5%. Je crois que ce n’est pas glorieux.
Ce que la nation attendait de plus, c’est que le président nous parle de la sécurité. Or, il n’en parle nulle part. Le mot SECURITE n’apparaît que quand il parle de forces de défense et de sécurité. Or, dans le nord, il y a de l’insécurité. Tout dernièrement, il y a eu les attaques de Tessalit, de Bamba et du bateau. La situation au nord est extrêmement préoccupante, l’insécurité étant devenue quotidienne.
En plus, les Maliens attendaient qu’il nous explique un peu ces cas d’otage français libéré, la libération de terroristes qui étaient en prison. Et qu’il nous rassure sur notre justice. Est-ce c’est une justice où l’impunité sera de règle ? On a besoin d’entendre que nous pouvons faire confiance en notre justice et qu’un assassin ne peut pas être libéré sans explication à la nation.
Un autre point qui me paraît extrêmement important et sur lequel le président n’a pas soufflé un mot, c’est la réconciliation nationale. Le mot RECONCILIATION n’est même pas cité par le président de la République.
Les sujets les plus importants n’ont pas été abordés par le chef de l’Etat. Dans un discours à la nation et dans le contexte actuel, il devrait s’appuyer sur la défense nationale, les problèmes de sécurité et de l’armée ; nous rassurer sur la justice ; nous parler des affaires étrangères, sur notre diplomatie, sur nos relations avec les autres Etats ; il devrait aborder les grands défis du moment dans le monde, le djihadisme international, les problèmes d’environnement. Et bien sûr la gouvernance sur laquelle notre pays a été interpellé, notre gouvernement traité quasiment de marionnette.
En récapitulant ma réaction par rapport à ce discours, je pense que les malien sont restés très largement sur leur faim.
Ceci dit je souhaite que l’année 2015 soit une année d’espoir et d’espérance pour l’ensemble de notre pays et que nous puissions sortir des difficultés que nous connaissons aujourd’hui tant sur le plan de la sécurité que les plans des négociations, et du développement économique et social ».
Sékou Tamboura
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