mardi 21 avril 2015

maliweb.net - L’opposition évoque la visite de Mara en 8e région : 71 personnes ont été tuées à Kidal le 17 mai 2014, selon Soumaïla Cissé

maliweb.net - L’opposition évoque la visite de Mara en 8e région : 71 personnes ont été tuées à Kidal le 17 mai 2014, selon Soumaïla Cissé
71 personnes ont été tuées à Kidal le 17 mai 2014, selon Soumaïla Cissé
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Kidal : Les pourparlers de paix noyés dans un bain de sang
Le Premier ministre Moussa Mara
Le chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, a révélé dimanche le nombre des victimes de la visite mouvementée de l’ex-PM, Moussa Mara à Kidal le 17 mars 2014. Il a comptabilisé 71 personnes tuées.

Avant même la publication du rapport très attendu de la commission de l’Assemblée nationale sur le drame de Kidal consécutif à la visite mouvementée de l’ex-Premier ministre Moussa Mara, le 17 mai 2014, le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, a révélé le dimanche 19 avril 2015 à la conférence de la section II de l’Union pour la République et la démocratie (URD) que ce sont 71 personnes qui ont été tuées.
L’honorable Soumaïla Cissé s’est aussi indigné du silence des autorités qui n’ont jamais communiqué officiellement sur le nombre de nos compatriotes tombés dans les combats liés au passage du chef du gouvernement de l’époque à Kidal. Cette visite, faut-il le noter, a favorisé la reprise de la Cité de l’Adrar des Ifoghas par des bandits armés, ce qui reste un obstacle majeur à la paix au Mali, selon M. Cissé.
La bataille de Kidal a coûté son poste au ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga. En réaction à cette démission du MDAC, les deux députés de son parti (Asma/CFP) avaient exigé l’ouverture d’une enquête parlementaire pour situer les responsabilités. Le rapport cette commission parlementaire sera dévoilé dans une toute prochaine plénière de l’Assemblée nationale.
Face à ses militants et sympathisants de la section II, le président de l’URD a encore une fois manifesté son ressentiment de Moussa Mara, nommé à la tête de l’administration publique du Mali par le président IBK. Pour le patron de l’opposition malienne, il est inimaginable de nommer quelqu’un au poste de Premier ministre qui venait juste de prouver son impopularité avec moins de 1 % de suffrage en sa faveur à l’élection présidentielle.
Parlant de l’accord d’Alger, il a expliqué des concepts comme Azawad et d’autres points qui font l’objet de vives polémiques dans le document sont les germes des difficultés de demain. Il a souligné que le refus de la CMA de parapher le document constitue une autre paire de manches. Pour l’honorable Cissé, la Médiation se doit d’amener toutes les parties à parapher l’accord avant la date de signature officielle le 15 mai prochain pour que personne ne soit une menace pour la paix dans notre pays.
Cette rencontre a permis à la section II de l’URD de faire son bilan depuis la création du parti en 2003. Selon son secrétaire politique, Damien Dacko, l’URD est la deuxième force politique dans la Commune II au sortir des élections de 2013.
Le président Soumaïla Cissé assuré la section du soutien sans faille du bureau politique national et encouragé la création des comités dans la Commune qui n’en compte que 50 au jour d’aujourd’hui, ce qui paraît insuffisants pour le patron du parti de la Poignée de mains.
Maliki Diallo

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