À cause de la tension politico-sécuritaire dans le pays… L'URD reporte sine die son congrès prévu les 21 et 22 juin - maliweb.net
L’URD reporte sine die son congrès prévu les 21 et 22 juin
A l’issue de la réunion de son Bureau exécutif national tenue jusque tard dans la soirée du mardi 10 juin au siège du parti à Badalabougou, les responsables de l’Union pour la République et la démocratie (URD) ont fini par opter pour le report des prochains congrès prévus pour les 21 et 22 juin prochains. Motif : la tension politique et sécuritaire qui s’est aggravée dans le pays suite aux derniers événements de Kidal.
Les dirigeants du parti de la poignée de mains comptent battre le record du rappel des troupes pour se donner le courage et la détermination de s’assumer dans l’opposition durant ce quinquennat d’IBK. C’est dans ce sens que le congrès doit rassembler des délégués venus des 55 sections du Mali et des 26 sections de l’extérieur. Mais, le mal-vivre généralisé en cette avant-veille du mois du ramadan ajouté aux menaces sécuritaires dans le septentrion en particulier à Kidal les oblige à observer un stand by. La réunion s’est prolongée pour savoir s’il faut reporter le congrès ou non. Finalement, les partisans du report se sont révélés majoritaires.
Précisons que ces assises seront l’occasion de remembrer l’organe dirigeant du parti avec le départ à la retraite politique du président Younoussi Touré, qui va certainement remettre le témoin à Soumaïla Cissé, dans la perspective des communales de la fin du dernier trimestre 2014, mais aussi de la présidentielle 2018. Dans cette optique, on annonce que la direction du parti devrait s’offrir une cure de jouvence avec probablement l’entrée de jeunes cadres comme Dr Madou Diallo, l’actuel président du mouvement national des jeunes, Moussa Séye Diallo, Timothée Totégué Daou, etc. Certains cadres du BEN, Me Demba Traoré (ancien ministre durant la transition), l’ancien ministre et actuel député et vice-président de l’Assemblée nationale, Amadou Cissé pourraient être promus Secrétaire général ou secrétaire politique du parti.
En outre, selon certaines sources, pour son engagement et le dynamisme dont il a fait montre avec son bureau (des jeunes) lors des dernières élections générales, l’actuel Secrétaire général de l’Assemblée nationale pourrait être proposé à un poste de vice-président ou de secrétaire général du parti de la poignée de mains. Cela ne devrait pas être de la mer à boire dans la mesure où certains membres du bureau sortant ont montré leur limite en terme de capacité de mobilisation et d’assise réelle sur leur base.
Rappelons que l’URD est aujourd’hui le parti majoritaire de l’opposition parlementaire avec 18 députés à l’Assemblée nationale. Il compte, sur l’ensemble du territoire national, 2 264 élus locaux dont 187 femmes et 197 maires. Il faut ajouter que l’URD se réunit en congrès ordinaire tous les quatre ans. Participent à ces assises le Secrétaire général de chaque sous-section ou son représentant par ordre de préséance, le Secrétaire général de chaque section ou son représentant par ordre de préséance, les membres du bureau exécutif national, des membres de la commission nationale de contrôle financier, les membres de la commission nationale de conciliation et d’arbitrage, les députés, les conseillers nationaux du parti, les présidentes des sections du mouvement des femmes, des présidents des sections du mouvement des jeunes ; les sections des Maliens de l’extérieur seront représentées par un à cinq délégués.
Bruno D SEGBEDJI
jeudi 12 juin 2014
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