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Consommé depuis un mois, le coup d'état du 22 mars ne finit pas de créer des remous. De montages insidieux afin de détruire des candidats potentiels ou de leaders exigeant le retour à l'ordre constitutionnel aux tentatives d'assassinat de personnalités, tout y passe. Désormais, les langues se délient et le cas de Soumaïla Cissé n'est plus qu'un secret de polichinelle. Et derrière des hommes politiques qu'ATT qualifiaient : "Si ce n'est pas un coup d'Etat, ils ne seront jamais Président du Mali car les Maliennes et les Maliens ne leur feront jamais confiance."
La Bible dit : "Tu connaîtras la vérité et la vérité te rendra libre". De plus en plus, les secrets se dévoilent. Et l'autre jour, à l'aéroport de Bamako Sénou, de nombreux secrets ont été dévoilés par les troupes. Et en présence de nombreuses personnalités notamment des Ambassadeurs qui ont tous fait semblant de ne rien entendre. C'était à l'occasion du départ de Soumi Champion à l'hexagone. Si la première tentative de l'enlever a échoué au lendemain du coup de force, la seconde a réussi. N'eut été la présence du béret rouge, il allait perdre la vie. Car, tout semblait planifier pour le liquider. Soit sur place ou en partance à un endroit inconnu. La confirmation a été donnée le vendredi soir à l'aéroport de Sénou. Où c'est après une péripétie que Soumi a pu rentrer dans l'avion pour quitter le sol de sa patrie. Il faut savoir que l'entourage de l'homme ainsi que nombre de ses amis d'organisations internationales ou d'ambassades le lui avaient signifié. Malgré tout, il est resté serein et disait ceci : "Si on m'assassine pour mon pays, Dieu est témoin et il en jugera…" Quoi qu'il en soit, le Capitaine Amadou Haya Sanogo est un homme de bonne foi. Il le démontre de jour en jour et puis il commence à connaître tous les hommes politiques maliens qui défilent nuitamment à Kati. Aussi, il faut savoir qu'il n'a pas encore la maîtrise totale des troupes, car nous avons entendu : "Haya n'est rien, nos Chefs sont Konaré et Sissoko", parmi tant d'autres propos. En tous les cas, Soumi et plusieurs de ses proches semblent d'abord avoir échappé aux exactions. Ils ont même fait des révélations sur les armes dont on parle. Un morceau choisi : "On veut les nuire, sinon les armes ont été livrées par M. Kouma depuis les dernières heures de ATT…". Nous y reviendrons au moment opportun. Boubacar DABO
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