mardi 26 février 2008
mercredi 20 février 2008
Faiblesse de la production dans l’Uemoa : Soumaïla Cissé craint une crise alimentaire pour cette année
Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), Soumaïla Cissé, a prévenu mardi à Dakar les huit Etats membres du risque d’une crise alimentaire au cours de cette année. «Cette année, on risque d’avoir une crise alimentaire. Il faut être honnête pour le dire. Les prix augmentent de façon très sensible et nous prenons de mauvaises mesures en fermant les frontières», a dit M. Cissé devant plusieurs parlementaires de pays membres de l’organisation régionale.
Plusieurs députés participent à la 21e session ordinaire du Comité interparlementaire (CIP) de l’Uemoa. Ouverte hier à Dakar, cette réunion se poursuit pendant dix jours, jusqu’au 28 février. Selon M. Cissé, la fermeture de leurs frontières par les Etats, en raison de la rareté dans la région des produits céréaliers dont ils sont producteurs, met en péril l’avenir de l’organisation. «Chaque pays se dit que les voisins sont des fainéants et lui mangent son mil», a relevé le chef de l’exécutif de l’organisation.
Il répondait à la question d’un député relative aux conséquences du déficit de la pluviométrie, lors du dernier hivernage, dans plusieurs pays de l’Uemoa. «Les Etats se permettent de dire que la production agricole a été bonne. Il y a un complexe à ce niveau. La production n’a pas été bonne, contrairement à ce que les ministres de l’Agriculture des différents pays disent aux bailleurs de fonds», a fait savoir ce parlementaire de l’Uemoa. «Je pense à une crise prochaine. En général, la soudure arrive au mois d’août. On est loin de cette période et la tension est déjà énorme», a prévenu M. Cissé, demandant aux parlementaires d’attirer l’attention des gouvernements sur l’éventualité d’une crise alimentaire.
L’augmentation de la production céréalière, dans l’espace Uemoa, est la meilleure solution pour parer à cette éventualité, a-t-il estimé. «Le seul moyen de réduire cela (la crise alimentaire), c’est d’augmenter la production. C’est un problème délicat. Nous sommes en train d’aménager 5 000 ha dans l’Office du Niger, au Mali», a poursuivi Soumaïla Cissé. Il préconise aussi de «créer un vrai marché régional de la production céréalière, mener des actions d’urgence et anticiper sur les choses». Article publié dans l'édition du Mercredi 20 février 2008 APS
Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), Soumaïla Cissé, a prévenu mardi à Dakar les huit Etats membres du risque d’une crise alimentaire au cours de cette année. «Cette année, on risque d’avoir une crise alimentaire. Il faut être honnête pour le dire. Les prix augmentent de façon très sensible et nous prenons de mauvaises mesures en fermant les frontières», a dit M. Cissé devant plusieurs parlementaires de pays membres de l’organisation régionale.
Plusieurs députés participent à la 21e session ordinaire du Comité interparlementaire (CIP) de l’Uemoa. Ouverte hier à Dakar, cette réunion se poursuit pendant dix jours, jusqu’au 28 février. Selon M. Cissé, la fermeture de leurs frontières par les Etats, en raison de la rareté dans la région des produits céréaliers dont ils sont producteurs, met en péril l’avenir de l’organisation. «Chaque pays se dit que les voisins sont des fainéants et lui mangent son mil», a relevé le chef de l’exécutif de l’organisation.
Il répondait à la question d’un député relative aux conséquences du déficit de la pluviométrie, lors du dernier hivernage, dans plusieurs pays de l’Uemoa. «Les Etats se permettent de dire que la production agricole a été bonne. Il y a un complexe à ce niveau. La production n’a pas été bonne, contrairement à ce que les ministres de l’Agriculture des différents pays disent aux bailleurs de fonds», a fait savoir ce parlementaire de l’Uemoa. «Je pense à une crise prochaine. En général, la soudure arrive au mois d’août. On est loin de cette période et la tension est déjà énorme», a prévenu M. Cissé, demandant aux parlementaires d’attirer l’attention des gouvernements sur l’éventualité d’une crise alimentaire.
L’augmentation de la production céréalière, dans l’espace Uemoa, est la meilleure solution pour parer à cette éventualité, a-t-il estimé. «Le seul moyen de réduire cela (la crise alimentaire), c’est d’augmenter la production. C’est un problème délicat. Nous sommes en train d’aménager 5 000 ha dans l’Office du Niger, au Mali», a poursuivi Soumaïla Cissé. Il préconise aussi de «créer un vrai marché régional de la production céréalière, mener des actions d’urgence et anticiper sur les choses». Article publié dans l'édition du Mercredi 20 février 2008 APS
ETAT DE L'UNION:CIP
21ème SESSION ORDINAIRE DU CIP DE L’UEMOA : Pour la signature d’un accord d’étape harmonisé sur les Ape
Les travaux de la 21è session ordinaire du Comité Interparlementaire (CIP) de l’UEMOA ouverte lundi à Dakar..., se sont poursuivis hier avec la présentation du rapport annuel de la Commission de l’UEMOA sur « Le fonctionnement et l’évolution de l’Union ». Ce document présenté par le président de la Commission, Soumaïla Cissé, note qu’en 2007, l’activité économique internationale est demeurée vigoureuse en dépit des multiples tensions auxquelles elle a été confrontée. En Afrique subsaharienne, la croissance économique s’est établie à 6,1% en 2007 contre 5,7% en 2006.
Selon M. Cissé, l’activité économique, au sein de l’Union a bénéficié de ce climat, ainsi que de l’environnement sociopolitique apaisé, crée par la signature de l’accord de Ouagadougou qui a relancé le processus de normalisation de la Côte d’Ivoire. Elle l’a été également de par le bon déroulement des élections (présidentielles et législatives) qui se sont dans plusieurs Etats, membres de l’Union.
Il soutiendra au demeurant, que dans le contexte de décrispation et de renforcement de la gouvernance politique, la croissance économique de l’Union s’est légèrement accélérée, en dépit des difficultés d’approvisionnement régulier en énergie électrique apparues dans la plupart des pays membres. On note aussi dans le rapport que les pressions inflationnistes ont été fortes en 2007, malgré la disponibilité des produits alimentaires, consécutives aux résultats de précédentes campagnes agricoles.
Politique commerciale commune- APE
La Commission, dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’actions, a initié des études relatives à l’évaluation de l’application des législations communautaires en matière de TVA et de droits d’assises et l’impact de l’harmonisation des taux de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux, et aussi sur les sociétés et les sociétés fiscales.
La Commission de l’UEMOA a poursuivi, au cours de l’année 2007, sa collaboration avec la Commission de la CEDEAO dans la conduite des négociations relatives aux APE. La mise en œuvre de ce chantier a donné lieu à la tenue de nombreuses rencontres, les résultats ont permis d’avancer dans la réalisation des tâches arrêtées. C’est dans ce sens que le comité a adopté un nouveau chronogramme permettant à la région d’aller vers la conclusion d’un accord global en 2008 et a donné des orientations précises : « Dans le souci de sauvegarder la cohésion au niveau de la région, la Commission doit poursuivre ses actions en concertation avec les autorités de la CEDEAO en vue, d’une part d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa démarche pour la signature d’un accord d’étape harmonisé, auquel serait partie prenante l’ensemble de la région et d’autre part, de parvenir à la conclusion dans un délai raisonnable, d’un Accord global viable et avantageux pour la région ».
Après avoir revisité tous les chantiers de l’Union et tracé les perspectives, Soumaïla Cissé a dit qu’elle est donc véritablement en marche. C’est pourquoi il a salué l’action du Comité Interparlementaire qui, tout au long de l’année 2007, a effectué des missions d’observations à l’occasion des nombreuses élections qui se sont tenues au sein de l’espace. Il a dit aussi avoir suivi avec intérêt les efforts du Comité en vue de réunir les conditions de mise sur pied du Parlement de l’Union qui aura, à l’image des parlements nationaux, un rôle capital dans l’édification de l’UEOMOA des peuples. Mr. Cissé dira que le Parlement joue un grand rôle dans la construction d’une démocratie viable et mérite à cet effet, la considération et le respect dues à son statut.
Le président de la Commission dira en conclusion de « tout mettre en synergie pour relever le défi du développement durable de notre espace communautaire en harmonie avec le reste du continent ». Pape Sanor DRAME LE SOLEIL 20 02 08
Les travaux de la 21è session ordinaire du Comité Interparlementaire (CIP) de l’UEMOA ouverte lundi à Dakar..., se sont poursuivis hier avec la présentation du rapport annuel de la Commission de l’UEMOA sur « Le fonctionnement et l’évolution de l’Union ». Ce document présenté par le président de la Commission, Soumaïla Cissé, note qu’en 2007, l’activité économique internationale est demeurée vigoureuse en dépit des multiples tensions auxquelles elle a été confrontée. En Afrique subsaharienne, la croissance économique s’est établie à 6,1% en 2007 contre 5,7% en 2006.
Selon M. Cissé, l’activité économique, au sein de l’Union a bénéficié de ce climat, ainsi que de l’environnement sociopolitique apaisé, crée par la signature de l’accord de Ouagadougou qui a relancé le processus de normalisation de la Côte d’Ivoire. Elle l’a été également de par le bon déroulement des élections (présidentielles et législatives) qui se sont dans plusieurs Etats, membres de l’Union.
Il soutiendra au demeurant, que dans le contexte de décrispation et de renforcement de la gouvernance politique, la croissance économique de l’Union s’est légèrement accélérée, en dépit des difficultés d’approvisionnement régulier en énergie électrique apparues dans la plupart des pays membres. On note aussi dans le rapport que les pressions inflationnistes ont été fortes en 2007, malgré la disponibilité des produits alimentaires, consécutives aux résultats de précédentes campagnes agricoles.
Politique commerciale commune- APE
La Commission, dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’actions, a initié des études relatives à l’évaluation de l’application des législations communautaires en matière de TVA et de droits d’assises et l’impact de l’harmonisation des taux de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux, et aussi sur les sociétés et les sociétés fiscales.
La Commission de l’UEMOA a poursuivi, au cours de l’année 2007, sa collaboration avec la Commission de la CEDEAO dans la conduite des négociations relatives aux APE. La mise en œuvre de ce chantier a donné lieu à la tenue de nombreuses rencontres, les résultats ont permis d’avancer dans la réalisation des tâches arrêtées. C’est dans ce sens que le comité a adopté un nouveau chronogramme permettant à la région d’aller vers la conclusion d’un accord global en 2008 et a donné des orientations précises : « Dans le souci de sauvegarder la cohésion au niveau de la région, la Commission doit poursuivre ses actions en concertation avec les autorités de la CEDEAO en vue, d’une part d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa démarche pour la signature d’un accord d’étape harmonisé, auquel serait partie prenante l’ensemble de la région et d’autre part, de parvenir à la conclusion dans un délai raisonnable, d’un Accord global viable et avantageux pour la région ».
Après avoir revisité tous les chantiers de l’Union et tracé les perspectives, Soumaïla Cissé a dit qu’elle est donc véritablement en marche. C’est pourquoi il a salué l’action du Comité Interparlementaire qui, tout au long de l’année 2007, a effectué des missions d’observations à l’occasion des nombreuses élections qui se sont tenues au sein de l’espace. Il a dit aussi avoir suivi avec intérêt les efforts du Comité en vue de réunir les conditions de mise sur pied du Parlement de l’Union qui aura, à l’image des parlements nationaux, un rôle capital dans l’édification de l’UEOMOA des peuples. Mr. Cissé dira que le Parlement joue un grand rôle dans la construction d’une démocratie viable et mérite à cet effet, la considération et le respect dues à son statut.
Le président de la Commission dira en conclusion de « tout mettre en synergie pour relever le défi du développement durable de notre espace communautaire en harmonie avec le reste du continent ». Pape Sanor DRAME LE SOLEIL 20 02 08
mercredi 13 février 2008
2 MEDIATRICES CHEZ LE PRESIDENT
Le Président Soumaïla Cissé a reçu mercredi 13 février Madame Diakité Fatoumata N'Diaye, médiateur dumali et Madame Amina Mousso Ouédraogo, Médiateur du Faso.
INTERVIEW OUEST FRANCE
ouest-france.fr - - Si l'Afrique exporte, elle gardera ses migrants :"Si l'Afrique exporte, elle gardera ses migrants"
Le Continent noir peut décoller, assure le Malien Soumaïla Cissé. À condition que l'Europe abaisse ses barrières douanières et investisse.
Entretien:
Que répondez-vous à ceux qui ne croient plus au développement de l'Afrique ?Selon les statistiques, avec deux dollars par jour en moyenne pour vivre, nous devrions tous être morts ! Or, l'Afrique est bien vivante et ne demande qu'à entrer dans le commerce mondial. Il existe chez nous une économie informelle, populaire, très réelle, qui représente 70 % de l'activité globale. Il faut arrêter de considérer l'Afrique uniquement sous l'angle de la pauvreté et de l'agriculture. Nous avons un devoir de génération. L'État doit mettre en place les moyens du développement, mais ne doit pas se mêler de tout.
Comment entendez-vous lutter contre l'émigration clandestine des jeunes Africains vers l'Europe ? Les Européens et le Fonds monétaire international nous disent : « Baissez vos frontières, libéralisez vos économies mais, surtout, ne laissez pas partir vos hommes ! » Je leur réponds : « Si vous prenez nos médecins, prenez aussi nos malades ! » Commencez par laisser entrer nos produits et arrêtez de protéger votre agriculture. Le développement économique fixe les populations. Si nos jeunes trouvent du travail, ils resteront chez eux. S'ils n'ont pas les cartes en main, ils prendront des cailloux ou ils partiront. Les murs et les barrières ne suffiront pas à les arrêter. L'Europe doit cesser de se donner bonne conscience en Afrique. Elle doit y investir massivement, comme elle l'a fait en Europe orientale. Sinon, nos pays deviendront de vrais souks : on y achètera et on y vendra, mais on n'y produira rien.
Quels sont les domaines prioritaires où il faut investir chez vous ? Notre programme de développement économique régional prévoit de moderniser les infrastructures, d'améliorer l'exploitation des ressources naturelles et agricoles, l'éducation et la santé, de garantir la sécurité alimentaire et la fourniture d'énergie. Un exemple : entre Bamako et Abidjan, où circulent près de 500 camions par jour, il manque 200 km de route bitumée, soit 8 milliards de francs CFA (12 millions d'euros). Nous voulons aussi construire un grand hôpital privé de référence dans la zone, pour éviter les évacuations d'urgence vers l'Europe. Nous voulons faire de l'UEMOA un ensemble cohérent, en levant les entraves entre nos pays pour attirer des investisseurs. Il y a de la place pour de grands espaces capitalistiques. N'ayez pas peur d'investir en Afrique ! Dans tous les domaines. Nous devons d'abord créer de la richesse pour créer de l'espoir. C'est plus sain que les anciens rapports de coopération qui n'ont jamais amélioré la situation des plus pauvres.
Recueilli parPhilippe GAILLARD mercredi 13 février 2008 .
(1) La Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, le Bénin, le Togo et le Niger francophones, la Guinée Bissau lusophone.
Le Continent noir peut décoller, assure le Malien Soumaïla Cissé. À condition que l'Europe abaisse ses barrières douanières et investisse.
Le démocrate libéral malien Soumaïla Cissé : «N’ayez pas peur d’investir en Afrique ! Si ce ne sont pas les Européens ou les Français, ce sont les Américains ou les Chinois qui le feront. » : Vincent Mouchel
Entretien:
Que répondez-vous à ceux qui ne croient plus au développement de l'Afrique ?Selon les statistiques, avec deux dollars par jour en moyenne pour vivre, nous devrions tous être morts ! Or, l'Afrique est bien vivante et ne demande qu'à entrer dans le commerce mondial. Il existe chez nous une économie informelle, populaire, très réelle, qui représente 70 % de l'activité globale. Il faut arrêter de considérer l'Afrique uniquement sous l'angle de la pauvreté et de l'agriculture. Nous avons un devoir de génération. L'État doit mettre en place les moyens du développement, mais ne doit pas se mêler de tout.
Comment entendez-vous lutter contre l'émigration clandestine des jeunes Africains vers l'Europe ? Les Européens et le Fonds monétaire international nous disent : « Baissez vos frontières, libéralisez vos économies mais, surtout, ne laissez pas partir vos hommes ! » Je leur réponds : « Si vous prenez nos médecins, prenez aussi nos malades ! » Commencez par laisser entrer nos produits et arrêtez de protéger votre agriculture. Le développement économique fixe les populations. Si nos jeunes trouvent du travail, ils resteront chez eux. S'ils n'ont pas les cartes en main, ils prendront des cailloux ou ils partiront. Les murs et les barrières ne suffiront pas à les arrêter. L'Europe doit cesser de se donner bonne conscience en Afrique. Elle doit y investir massivement, comme elle l'a fait en Europe orientale. Sinon, nos pays deviendront de vrais souks : on y achètera et on y vendra, mais on n'y produira rien.
Quels sont les domaines prioritaires où il faut investir chez vous ? Notre programme de développement économique régional prévoit de moderniser les infrastructures, d'améliorer l'exploitation des ressources naturelles et agricoles, l'éducation et la santé, de garantir la sécurité alimentaire et la fourniture d'énergie. Un exemple : entre Bamako et Abidjan, où circulent près de 500 camions par jour, il manque 200 km de route bitumée, soit 8 milliards de francs CFA (12 millions d'euros). Nous voulons aussi construire un grand hôpital privé de référence dans la zone, pour éviter les évacuations d'urgence vers l'Europe. Nous voulons faire de l'UEMOA un ensemble cohérent, en levant les entraves entre nos pays pour attirer des investisseurs. Il y a de la place pour de grands espaces capitalistiques. N'ayez pas peur d'investir en Afrique ! Dans tous les domaines. Nous devons d'abord créer de la richesse pour créer de l'espoir. C'est plus sain que les anciens rapports de coopération qui n'ont jamais amélioré la situation des plus pauvres.
Recueilli parPhilippe GAILLARD mercredi 13 février 2008 .
(1) La Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, le Bénin, le Togo et le Niger francophones, la Guinée Bissau lusophone.
mardi 12 février 2008
MEDIATION UEMOA
MEDIATION UEMOA
1re rencontre des médiateurs de l’espace UEMOA
La médiation pour humaniser l’action de l’administration
Les médiateurs de l’espace UEMOA tiennent, les 11 et 12 février 2008 à Ouagadougou leurs premières assises sous le thème : «Rôle des institutions de médiation dans l’amélioration du service public : expériences des institutions de médiation des Etats membres de l’UEMOA». La cérémonie d’ouverture présidée par le président du Faso, Blaise Compaoré a offert une tribune idéale pour situer la nécessaire place de la médiation dans la construction de l’Etat de droit dans l’espace communautaire.
«L’administré peut se sentir souvent écrasé par la froideur, voire la rigidité de certains actes de l’administration. Le citoyen éprouve, une fois lésé, le sentiment réel ou supposé, de se heurter à un mur d’incompréhension, lié à la méconnaissance de règles fondées sur des concepts qui lui sont, le plus souvent étrangers». Face à cette situation, le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Soumaïla Cissé, se rejouit donc de la tenue de la première rencontre des médiateurs de l’espace UEMOA les 11 et 12 février 2008 à Ouagadougou au Burkina Faso. «La médiation humanise l’action de l’administration. Il est donc louable que, s’inspirant de la vieille tradition suédoise de l’ombudsman, nos Etats intègrent l’institution du médiateur au sein de leur mécanismes de règlement des conflits», a-t-il indiqué. Il a souligné que, la création d’un réseau des médiateurs de l’UEMOA est utile voire nécessaire pour aider au respect des textes communautaires et au partage de l’information relative aux dysfonctionnements administratifs. «Il s’agit notamment des textes relatifs à la libre circulation des personnes et des biens, au droit d’établissement, au droit des affaires ou aux normes de qualités...», a précisé Soumaïla Cissé. Il a saisi l’opportunité pour rendre hommage à celui qu’il a baptisé «médiateur des médiateurs, le 9e médiateur de l’UEMOA, Son Excellence Blaise Compaoré, président du Faso, président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de notre Union». Le médiateur du Faso, Amina Mousso Ouédraogo, elle est convaincu que «l’institutionnalisation de concertation entre les médiateurs de l’espace UEMOA va sans aucun doute, favoriser une meilleure capitalisation des acquis dans le renforcement du service public». Elle a signifié au moment où la question de la libre circulation des personnes et des biens est d’actualité au sein de l’Union, il sied pour des institutions comme les médiateurs, chargées de la résolution des conflits entre les pouvoirs publics et les citoyens de s’interroger résolument sur leur rôle dans le respect du droit.
La médiation pour humaniser l’action de l’administration
Les médiateurs de l’espace UEMOA tiennent, les 11 et 12 février 2008 à Ouagadougou leurs premières assises sous le thème : «Rôle des institutions de médiation dans l’amélioration du service public : expériences des institutions de médiation des Etats membres de l’UEMOA». La cérémonie d’ouverture présidée par le président du Faso, Blaise Compaoré a offert une tribune idéale pour situer la nécessaire place de la médiation dans la construction de l’Etat de droit dans l’espace communautaire.
«L’administré peut se sentir souvent écrasé par la froideur, voire la rigidité de certains actes de l’administration. Le citoyen éprouve, une fois lésé, le sentiment réel ou supposé, de se heurter à un mur d’incompréhension, lié à la méconnaissance de règles fondées sur des concepts qui lui sont, le plus souvent étrangers». Face à cette situation, le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Soumaïla Cissé, se rejouit donc de la tenue de la première rencontre des médiateurs de l’espace UEMOA les 11 et 12 février 2008 à Ouagadougou au Burkina Faso. «La médiation humanise l’action de l’administration. Il est donc louable que, s’inspirant de la vieille tradition suédoise de l’ombudsman, nos Etats intègrent l’institution du médiateur au sein de leur mécanismes de règlement des conflits», a-t-il indiqué. Il a souligné que, la création d’un réseau des médiateurs de l’UEMOA est utile voire nécessaire pour aider au respect des textes communautaires et au partage de l’information relative aux dysfonctionnements administratifs. «Il s’agit notamment des textes relatifs à la libre circulation des personnes et des biens, au droit d’établissement, au droit des affaires ou aux normes de qualités...», a précisé Soumaïla Cissé. Il a saisi l’opportunité pour rendre hommage à celui qu’il a baptisé «médiateur des médiateurs, le 9e médiateur de l’UEMOA, Son Excellence Blaise Compaoré, président du Faso, président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de notre Union». Le médiateur du Faso, Amina Mousso Ouédraogo, elle est convaincu que «l’institutionnalisation de concertation entre les médiateurs de l’espace UEMOA va sans aucun doute, favoriser une meilleure capitalisation des acquis dans le renforcement du service public». Elle a signifié au moment où la question de la libre circulation des personnes et des biens est d’actualité au sein de l’Union, il sied pour des institutions comme les médiateurs, chargées de la résolution des conflits entre les pouvoirs publics et les citoyens de s’interroger résolument sur leur rôle dans le respect du droit.
Un cadre d’enrichissement mutuel
Amina Mousso Ouédraogo a tenu à préciser que la rencontre qui se tient sous le thème «Rôle des institutions de médiation dans l’amélioration du service public : expériences des institutions de médiation des Etats membres de l’UEMOA» est le fruit d’une initiative commune à elle et à Fatoumata Diakité N’Diaye, Médiateur du Mali. Elle a expliqué que le sujet de réflexion de ces assises est une opportunité pour les participants de s’enrichir mutuellement. Et de mentionner que «l’institution de médiation est non seulement un recours pour l’administré, mais aussi un conseil pour l’administration ; toutes choses qui participent à la protection du citoyen, à l’efficience du service public, en un mot à la promotion des droits humains». L’ambition de Mme Ouédraogo est qu’à la sortie de cette première rencontre, des institutions de médiation soient créées dans tous les huit (8) pays de l’UEMOA, car la Guinée Bissau n’en possède pas pour le moment. Le président du Faso, Blaise Compaoré qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre a surtout rappelé que «Le choix de tenir la première rencontre des médiateurs des pays membres de l’UEMOA à Ouagadougou honore le Burkina Faso qui, ces dernières années, a fait de la médiation un moyen privilégié dans ses rapports avec les collectivités, les sociétés et les Etats». Il a rassuré les médiateurs et les participants de l’engagement de l’UEMOA à construire une communauté unie et solidaire. Selon Blaise Compaoré, «l’impérieuse nécessité d’humaniser l’action publique, de concilier l’activité administrative, le développement économique avec les droits du citoyen, expliquent l’émergence des institutions de médiation sur notre continent». Le président de la conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA a exprimé son entière disponibilité à soutenir, auprès de ses pairs, les propositions et recommandations qui favoriseront le renforcement de la cohésion sociale et la régulation des relations entre les administrations publiques et les citoyens de la communauté. Les participants vont être édifiés pendant cette première réunion de différentes communications de grande portée livrées par d’éminentes personnalités. Les expériences du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo en matière de médiation sont également au cœur des échanges. «Qu’au terme de vos travaux, il résulte une mise en synergie de vos institutions pour le renforcement de leur capacité de promotion de la bonne gouvernance et des droits humains au sein de notre Union», a souhaité le président du Faso, Blaise Compaoré.
Jolivet Emmaüs joliv_et@yahoo.frAli TRAOREtraore_ali2005@yahoo.fr
Un neuvième Médiateur pour l’UEMOA
L’espace communautaire UEMOA compte huit (8) Etats membres donc huit (8) Médiateurs à raison d’un par pays. Toutefois, le président de la Commission de l’Union en a trouvé un neuvième en la personne du président du Faso, Blaise Compaoré. Soumaïla Cissé a qualifié l’actuel président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA de «Médiateur des Médiateurs». Tout en rappelant l’essence, la place et le rôle de la médiation dans la tradition africaine; il a loué les efforts et la dextérité du chef de l’Etat burkinabè dans la facilitation et la résolution des crises en Côte d’Ivoire et au Togo. Soumaïla Cissé n’a pas manqué de termes élogieux pour rendre un vibrant hommage à Blaise Compaoré à l’ouverture de cette première réunion des Médiateurs de l’UEMOA : «La première rencontre des Médiateurs de l’UEMOA a l’inestimable chance de se tenir en présence de plusieurs personnalités du monde de la médiation. Il y a en effet, dans cette salle, un médiateur émérite et je pèse mes mots : émérite par ses méthodes pragmatiques, émérite par ces brillants résultats, qui a pu, en effet, faire asseoir à la table des négociations, les frères togolais qui, depuis longtemps se regardaient en compatriotes de faïence. Qui a réussi le pari de mettre sur les rails et de conduire à bon port, la locomotive de la réconciliation interivoirienne, au point où les Accords I et II, éponymes de leur lieu de signature font désormais partie du vocabulaire usuel des diplomates internationaux ? Qui depuis fort longtemps, et, encore aujourd’hui, a pu ramener la paix et la concorde dans certains pays de la sous-région et même au-delà ? Ce facilitateur reconnu et accepté, ce médiateur des temps modernes, mérite bien une reconnaissance, en ce jour dédié à la médiation ! Hommage donc, au Médiateur des Médiateurs, le neuvième médiateur de l’UEMOA : Blaise Compaoré. Il serait idéal pour le futur réseau des médiateurs de l’UEMOA de l’approcher afin de bénéficier de quelques unes des recettes de sa riche expérience». J.E/A.T
Amina Mousso Ouédraogo a tenu à préciser que la rencontre qui se tient sous le thème «Rôle des institutions de médiation dans l’amélioration du service public : expériences des institutions de médiation des Etats membres de l’UEMOA» est le fruit d’une initiative commune à elle et à Fatoumata Diakité N’Diaye, Médiateur du Mali. Elle a expliqué que le sujet de réflexion de ces assises est une opportunité pour les participants de s’enrichir mutuellement. Et de mentionner que «l’institution de médiation est non seulement un recours pour l’administré, mais aussi un conseil pour l’administration ; toutes choses qui participent à la protection du citoyen, à l’efficience du service public, en un mot à la promotion des droits humains». L’ambition de Mme Ouédraogo est qu’à la sortie de cette première rencontre, des institutions de médiation soient créées dans tous les huit (8) pays de l’UEMOA, car la Guinée Bissau n’en possède pas pour le moment. Le président du Faso, Blaise Compaoré qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre a surtout rappelé que «Le choix de tenir la première rencontre des médiateurs des pays membres de l’UEMOA à Ouagadougou honore le Burkina Faso qui, ces dernières années, a fait de la médiation un moyen privilégié dans ses rapports avec les collectivités, les sociétés et les Etats». Il a rassuré les médiateurs et les participants de l’engagement de l’UEMOA à construire une communauté unie et solidaire. Selon Blaise Compaoré, «l’impérieuse nécessité d’humaniser l’action publique, de concilier l’activité administrative, le développement économique avec les droits du citoyen, expliquent l’émergence des institutions de médiation sur notre continent». Le président de la conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA a exprimé son entière disponibilité à soutenir, auprès de ses pairs, les propositions et recommandations qui favoriseront le renforcement de la cohésion sociale et la régulation des relations entre les administrations publiques et les citoyens de la communauté. Les participants vont être édifiés pendant cette première réunion de différentes communications de grande portée livrées par d’éminentes personnalités. Les expériences du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo en matière de médiation sont également au cœur des échanges. «Qu’au terme de vos travaux, il résulte une mise en synergie de vos institutions pour le renforcement de leur capacité de promotion de la bonne gouvernance et des droits humains au sein de notre Union», a souhaité le président du Faso, Blaise Compaoré.
Jolivet Emmaüs joliv_et@yahoo.frAli TRAOREtraore_ali2005@yahoo.fr
Un neuvième Médiateur pour l’UEMOA
L’espace communautaire UEMOA compte huit (8) Etats membres donc huit (8) Médiateurs à raison d’un par pays. Toutefois, le président de la Commission de l’Union en a trouvé un neuvième en la personne du président du Faso, Blaise Compaoré. Soumaïla Cissé a qualifié l’actuel président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA de «Médiateur des Médiateurs». Tout en rappelant l’essence, la place et le rôle de la médiation dans la tradition africaine; il a loué les efforts et la dextérité du chef de l’Etat burkinabè dans la facilitation et la résolution des crises en Côte d’Ivoire et au Togo. Soumaïla Cissé n’a pas manqué de termes élogieux pour rendre un vibrant hommage à Blaise Compaoré à l’ouverture de cette première réunion des Médiateurs de l’UEMOA : «La première rencontre des Médiateurs de l’UEMOA a l’inestimable chance de se tenir en présence de plusieurs personnalités du monde de la médiation. Il y a en effet, dans cette salle, un médiateur émérite et je pèse mes mots : émérite par ses méthodes pragmatiques, émérite par ces brillants résultats, qui a pu, en effet, faire asseoir à la table des négociations, les frères togolais qui, depuis longtemps se regardaient en compatriotes de faïence. Qui a réussi le pari de mettre sur les rails et de conduire à bon port, la locomotive de la réconciliation interivoirienne, au point où les Accords I et II, éponymes de leur lieu de signature font désormais partie du vocabulaire usuel des diplomates internationaux ? Qui depuis fort longtemps, et, encore aujourd’hui, a pu ramener la paix et la concorde dans certains pays de la sous-région et même au-delà ? Ce facilitateur reconnu et accepté, ce médiateur des temps modernes, mérite bien une reconnaissance, en ce jour dédié à la médiation ! Hommage donc, au Médiateur des Médiateurs, le neuvième médiateur de l’UEMOA : Blaise Compaoré. Il serait idéal pour le futur réseau des médiateurs de l’UEMOA de l’approcher afin de bénéficier de quelques unes des recettes de sa riche expérience». J.E/A.T
lundi 4 février 2008
samedi 2 février 2008
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