samedi 23 août 2014

Soumaila Cissé à propos de sa nomination comme premier ministre : "Je n’ai eu aucun contact avec personne à ce sujet"

Soumaila Cissé à propos de sa nomination comme premier ministre : "Je n’ai eu aucun contact avec personne à ce sujet"
« Je n’ai eu aucun contact avec personne à ce sujet »


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Soumi
Soumaila Cissé
L’information d’un confrère de la place a fait le tour de la capitale la semaine dernière : La communauté internationale a jeté son dévolu sur Soumaïla Cissé pour être futur Premier ministre d’un gouvernement d’union nationale au Mali. Le potentiel chef de file de l’opposition malienne à la Primature, il ne fallait pas plus pour animer le débat dans les grins, les bureaux, la rue, les marchés. Chacun allant de son propre commentaire. C’est le retour au consensus mou, disent certains ; c’est normal disent d’autres, ce n’est pas de personne qu’il s’agit mais du pays. Qu’en pense le premier concerné lui-même ? C’est ce que nous avons tenté de savoir avec lui depuis l’extérieur où il se trouve en ce moment dans le cadre d’une réunion du Parlement africain.

Pour sortir le pays de la crise actuelle, amorcer le dialogue politique, un gouvernement d’union nationale s’impose, entend-on depuis la rencontre entre le président de la République et l’opposition malienne au lendemain de la débâcle de Kidal.

Cette question d’un gouvernement national est sur toutes les lèvres depuis quelques mois. Comme si on était en transition. Des noms ont été cités comme futurs probables Premiers ministres. Des ténors de l’opposition. La dernière information (publiée par un respecté quotidien de la place) est celle de la nomination de Soumaïla Cissé, patron de l’URD, candidat à la présidentielle de 2103 face à l’actuel président de la République et député élu à Niafunké, pour occuper l’immeuble des bords du Djoliba. Car, argumente-t-on, la communauté internationale venait de jeter son dévolu sur lui. Et de rentrer dans les détails : Expérience en matière de gestion, proximité avec les institutions de Bretton Woods, opposant visible, etc. Qu’en est-il exactement ? Qu’en dit l’ancien président de la Commission de l’Uémoa (Union économique et monétaire ouest-africaine).

« Ce sont des rumeurs que j’ai découvert dans la presse comme tout le monde« , nous a-t-il précisé d’entrée de jeu. A-t-il, à un moment ou à un autre, même, ébaucher la question avec une institution internationale, son représentant ? Sur la question, notre interlocuteur est on ne peut plus clair : « Je n’ai eu aucun contact à ce sujet avec aucun membre de la communauté internationale ». Et de poursuivre : « Etant à l’étranger, au Parlement africain, j’ai découvert les articles de journaux comme tout le monde… » Pour ce qui concerne le statut de l’opposition, dont on a aussi parlé avec l’honorable Soumaïla Cissé, il pense que « ce n’est qu’un projet qui sera soumis à l’Assemblée nationale ».

Il faut rappeler qu’il est de plus en plus question de doter l’opposition malienne d’un statut et que le projet de loi sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale. Il s’agit, pour les autorités maliennes, de doter notre pays d’une opposition digne de ce nom afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle.

Réalisé par Makan Koné

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