mercredi 15 mai 2013

Soumi, un atout pour le Mali - maliweb.net

Soumi, un atout pour le Mali - maliweb.net
Seul un économiste de son talent et de son expérience peut sauver le Mali, en proie à trois crises : politique, économique et sociale.
samba Ali Tamboura
samba Ali Tamboura

En plus de l’exécution de la ‘‘Feuille de route’’, qui comporte la reconquête et la sécurisation des trois régions du nord ainsi que l’organisation de l’élection présidentielle, les autorités de la transition sont en train d’abattre un énorme travail. Un travail basé, à travers le ministère de
l’Economie et des Finances et celui des Affaires Etrangères, sur une planification des accords de partenariat avec les Institutions de Bretton-Wood ; mais aussi, sur un retour de notre pays dans le concert des nations. Surtout, après sa suspension de toutes les organisations sous –régionales, régionales et internationales au lendemain du coup d’Etat du 22 mars, qui a renversé le président Amadou Toumani Touré.


Face aux défis de l’heure, le futur président de la République doit avoir le profil d’un grand homme d’Etat. Mais aussi et surtout, une bonne connaissance de l’administration malienne, des Maliens, un bon carnet d’adresses et une expertise avérée en Economie. Autant de qualités qui lui permettront de :

- résoudre les crises que traverse notre pays, aux plans politique et sécuritaire.

- sortir le Mali du gouffre économique dans lequel il est plongé depuis les évènements du 22 mars.

- d’anticiper sur une éventuelle crise sociale, qui pourrait découler de la crise économique.

Du coup, le profil du futur président de la République ressemble fort à celui du Dr Alassane Ouattara, actuel président de la côte –d’Ivoire. Au cours de son mémorable affrontement avec Laurent Gbagbo sur le plateau de la télévision ivoirienne, il s’est comparé à ‘‘un médecin qui, après le diagnostic de l’économie ivoirienne, sait où se trouve le mal’’. Pour lui, il suffisait d’attaquer ce mal à la racine pour que le Côte d’Ivoire retrouve sa place d’antan, en Afrique de l’Ouest.

Aussitôt aux manettes du pays, il a entamé la mise en œuvre de son programme sur la base duquel, il a été élu. S’y ajoutent sa parfaite connaissance des Institutions de Bretton-Wood (pour avoir été directeur général adjoint du FMI) et sa maîtrise de la « chose économique ».

En l’espace d’un an, il a permis à la Côte –Ivoire de bénéficier de nombreux investissements. Avec, à la clé, la création de nombreux emplois. Surtout, au profit des jeunes.

Economiste de haut vol, Alassane Dramane Ouattara savait mieux que quiconque, qu’un pays en voie de développement comme la Côte –d’Ivoire, ne peut devenir un pays émergent sans une croissance à deux chiffres. Comme c’est le cas de la Chine.

C’est pourquoi, dans son programme, il s’est fixé un objectif : atteindre une croissance à deux chiffres.

En un an d’exercice du pouvoir, il a réalisé un taux de croissance de 8 %. Pour pouvoir partager une monnaie commune appelée « Eco », des pays comme le Nigéria, le Ghana, le Libéria, la Sierra –Léone et le Cap-Vert devraient, chacun, atteindre un taux de croissance estimé à 7%. Sur ces cinq pays, seul le Cap-Vert a pu atteindre ce taux. D’où le retard pris dans le lancement de cette monnaie.

Cependant, la Côte –d’Ivoire, sous l’impulsion d’Alassane Dramane Ouattara, est en train de vivre un boom économique. Et d’ici la fin de l’année 2013, l’économie ivoirienne réalisera un taux de croissance de 10 %. Parle d’ADO. Alors que la France a du mal à atteindre un taux de croissance de 1 %.

Soumaïla Cissé peut être pour le Mali ce que ADO a été pour
la Côte –d’Ivoire
Au cours d’une intervention sur les antennes de l’ORTM, Soumaïla Cissé a, à l’instar de Alassane Dramane Ouattara, diagnostiqué le mal malien. Il a énuméré les six domaines dans lesquels le Mali peut exceller : l’or, le coton, le riz, l’élevage, le tourisme et les ressources humaines. S’y ajoute, disait –il, la réindustrialisation de notre pays, source d’emplois pour les jeunes. Mais aussi, de valeur ajoutée pour notre économie.
Réputé pour son expertise avérée, tant au Mali, à la tête de la Commission de l’UEMOA qu’en France où il a travaillé pour de nombreuses multinationales, Soumaïla Cissé aura été le seul ministre de l’Economie et des Finances de notre pays à avoir réalisé un taux de croissance de 7 %. C’était en 1997.
Il y a quelques années, il a qualifié le chômage des jeunes de « bombe à retardement ». Avant d’avertir que l’accentuation du chômage des jeunes peut être une source d’instabilité, de crise sociale. Il avait promis, du moins s’il est élu président de la République, la création de un million d’emplois durant son premier mandat. Pour lui, le plein-emploi est synonyme de grands investissements et, par conséquent, de croissance économique.
Partout où, il a travaillé, Soumaïla Cissé a obtenu d’excellents résultats grâce à ses méthodes rigoureuses. Pour l’écrasante majorité de nos concitoyens, il est l’homme de la situation. Car, il a non seulement le profit de l’emploi ; mais aussi, les relations qui s’y rattachent.
Si Alassane Dramane Ouattara est capable de faire de la Côte –d’Ivoire le premier pays ACP émergent, Soumaïla Cissé peut en faire autant du Mali. Et cela, dans les plus brefs délais.
A condition, bien entendu, que les Maliens lui accordent leur confiance, en juillet prochain.

 Samba Ali TAMBOURA, Inspecteur des Douanes
SOURCE:  du   15 mai 2013.

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