Prélude à la présidentielle : Deux partis se vident au profit de l’Urd - maliweb.net
Sans être un tremblement de terre, ce serait un véritable coup dur pour ces deux partis. Auparavant pro-putschs, l’un a maintenu sa ligne et l’autre a inversé la camisole. Ce sont des partis qui seront dans quelques jours vidés de leur contenu dans des cercles de trois grandes régions, Ségou, Sikasso et Kayes. Les militants s’estimant trahis par leur direction à cautionner le désordre constitutionnel. Mieux vaut voir une fois que d’entendre mille fois, soutient-on. Alors, ayons le cœur net et attendons le jour J. Il s’agit du jour d’adhésion de nombreux militants de deux partis (l’un est même issu de l’autre) à l’Urd. Ce serait à la faveur d’une cérémonie officielle. Cette adhésion permettra au parti de la poignée de mains de se renforcer pour aborder la dernière ligne droite de l’élection présidentielle. Pour qui sait que le candidat de l’Urd est un des prétendants les plus sérieux, ce serait, à n’en pas douter, une bouffée d’oxygène. Surtout que cette cérémonie risque de se passer en présence du candidat lui-même qui vient d’achever sa tournée européenne à Paris et qui se trouverait actuellement à Dakar. Afin de rallier Bamako.
Ces deux partis se vident de centaines de militants, car il s’agit de plusieurs comités, sous sections et sections de Kayes, Sikasso et Ségou. Tout est presqu’acquis d’autant plus que le mercredi 6 mars, les protagonistes étaient en conclave avec la direction de l’Urd au siège du parti. Il s’agit de peaufiner les derniers réglages pour la cérémonie qui aura probablement lieu le mercredi 20 mars. « Nous sommes motivés en venant à l’Urd à cause du fait que ce parti a en son sein des cadres valables qui ne tiennent pas le double langage, qui ont sauvé le Mali en risquant leur vie. Soumaïla Cissé, Younoussi Touré et Cheickna Hamalla Bathily parmi tant d’autres n’ont en aucun moment pendant tout ce temps changé de langage. Ils sont ces rares hommes politiques qui ont dit que le coup d’Etat est consommé mais qu’il faut que force reste à la loi c’est-à-dire la préservation de la démocratie chèrement acquise. », a martelé une femme de Niono.
B. DABO
jeudi 14 mars 2013
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