mercredi 17 mars 2010

Présidentielle 2012 : Qui mieux que Soumaila Cissé pourrait...

Présidentielle 2012 : Qui mieux que Soumaila Cissé pourrait...
Le Ségovien, 10/03/2010
Nous aurions pu titrer « Et si Soumaila Cissé venait de tisser sa toile à Ségou ! » tant, pour l’échéance de 2012 qui arrive à grand pas, le patron de l’URD a bénéficié dans le pays, la sous région et à Ségou où l’on a assisté à une véritable démonstration de force, de signes avants coureurs. A maintes reprises le président Amadou Toumani Touré a indiqué son intention de ne pas se représenter pour un troisième mandat coupant l’herbe sous les pieds de certains « amis » qui veulent le voir tripatouiller la constitution et briguer ainsi un troisième mandat pour leurs seuls intérêts.

Les dernières assurances d’ATT se passent aussi au moment où les événements du Niger sonnent encore l’avertissement. Ensuite, Soumaila Cissé démontrait au même moment que l’UEMOA ne s’est jamais bien porté que sous sa mandature, réussissant sous les projecteurs les congratulations de celui qu’il espère succéder à Koulouba et dont la loyauté vis-à-vis de lui, durant le mandat en cours, n’a jamais fait défaut.

Après avoir assuré donc avec honneur la transition démocratique du 26 mars 1991 au 08 juin 1992, le Président garantit une nouvelle fois les conditions de la stabilité politique du Mali. La question de sa succession est désormais ouverte par cette position maintes fois exprimée. Se pose alors la question de savoir qui pourrait valablement lui succéder. L’échiquier politique compte plus d’une centaine de partis.

Certains ont une force de mobilisation certaine ; d’autres ont une capacité relativement moyenne ; d’autres, au contraire, se limitent quasiment à leur directoire sinon à la personne de leur président. L’Union pour la République et la Démocratie (URD) est aujourd’hui le parti le mieux structuré et le mieux implanté sur l’échiquier politique national. Le parti dispose en effet de vingt neuf (29) Députés élus dans toutes les régions du Mali. En outre, cent quarante un (141) Maires ont été élus sous la bannière de cette formation en 2009 contre cent deux (102) en 2004. Le nombre de Conseillers communaux de l’URD est passé de 1634 en 2004 à 2174 en 2009. A cela, il faut ajouter qu’une (1) Assemblée Régionale et treize (13) Conseils de Cercles sont présidés par des élus de cette formation.

Enfin, dix-sept (17) Conseillers Nationaux se réclament de ce parti. Le parti est présidé aujourd’hui par un technocrate qui a fait ses preuves au sein du Gouvernement du Mali avant d’être porté aux commandes de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Homme de dossier et de parole, Soumaïla Cissé a prouvé qu’il constitue l’alternative crédible pour l’essor économique et social du Mali. Rappelons-nous déjà la position honorable qu’il avait obtenue lors de la présidentielle de 2002 alors que le parti qui le soutenait était déchiré et n’avait pas autant de force de mobilisation.

En dehors de cet argumentaire politique des plus convaincants, le parti a de solides bases dans toutes les localités. Mieux, dans l’hypothèse improbable d’un second tour en 2012, Soumaïla Cissé et son parti sont sûrs de compter sur le soutien d’un grand nombre de partis amis. Et cela en raison même des rapports humains et stratégiques qu’ils ont su nouer avec l’ensemble de la classe politique. Pour toutes ces raisons, il y a lieu d’affirmer avec force conviction que Soumaïla Cissé est le successeur naturel du Président ATT en 2012.

Tadina Dicko

L’URD EN ORDRE DE BATAILLE A SEGOU : SOUMAILA CISSE MOBILISE SES TROUPES

En partageant un moment solennel comme celui de la conférence régionale de la section URD de Ségou, instance statutaire d’un parti politique, Soumaila Cissé a frappé un grand coup dans la cité du Balanzan. Il s’est fait proche de son parti en dépit de son agenda très chargé et il a fait le rappel de toute la troupe verte jusqu’à convaincre tous les sceptiques que le parti de la poignée de main a bel et bien retrouvé son unité.

De la voix du Président de la Conférence de Section, sonnera d’ailleurs ce qui vont être les prémices d’une forte journée de veillée d’armes pour l’URD dans la perspective des prochaines batailles électorales : « Quant aux crises politiques, elles ont été toutes circonscrites grâce à Allah et à l’engagement militant des uns et des autres » avertit, par exemple, Mamadou Sylla. La Section URD de Ségou ne savait pas si bien dire ainsi, puisque qu’elle avait sa preuve par les chiffres issus des derniers scrutins électoraux tenus dans le pays. En dehors du Cercle de Niono (la Région de Ségou compte 7 cercles), l’URD a fait le plus grand bond de géant pour la conquête des places d’élus conseillers.

Macina passe de 27 conseillers en 2004 à 38. Baroueli fait un saut considérable de 55 alors qu’en 2004, le parti ne s’est contenté que de 17. Tominian double son score de 2004. Il passe de 34 à 63 conseillers. San lui emboite presque le pas. 81 en 2009 et 53 en 2004 ! Bla ajoute 13 conseillers de plus à son score de 2004 (24) pour obtenir 37 élus. Ségou Cercle n’en fait pas trop moins. De 84 en 2004, les élus URD passent en 2009 à 90. Seul Niono, disons-nous, est en contreperformance.

L’URD chute de 54 conseillers à 35 mais, globalement dans la région, Niono n’est qu’un épiphénomène car le parti de la poignée de main s’en sort avec 399 élus contre 293 lors du scrutin de 2004. Ce score ne pouvait que rejaillir sur les autres scrutins à suffrages indirects comme l’élection des Maires et des Présidents de Conseil de cercle et d’Assemblée Régionale. La Région URD de Ségou se félicite alors d’obtenir 28 Maires contre 17 en 2004 avec une palme pour les Cercles de Ségou et de San dont les édiles passent respectivement de 2 à 7 et de 4 à 7 aussi. Cela est aussi valable pour les délégués à l’Assemblée Régionale de Ségou. Quant l’URD était à 3 dans la mandature de 2004-2009, elle voit aujourd’hui ses délégués se multiplier presque par 3, avec 8 au total.

Mais si elle n’a pas obtenu le poste de Président de cette instance régionale, l’URD se contente de ses 55 délégués de Conseil de Cercle (34 en 2004) dont 2 (Tominian et Baroueli) sont Président, le même score qu’en 2004. Moment privilégié d’échange et de discussion sur l’avenir du parti, les participants à cette conférence de section ont pu se donner les moyens, avec ses résultats flatteurs en ligne de mire, pour préparer les échéances de 2012.

Et c’est à juste titre qu’avant de passer le témoin à l’Honorable Siga Bouaré, le Président de la Conférence, Mamadou Sylla entonnera l’hymne de la gloire : « Unis, nous vaincrons, dans le feu, dans la tempête, dans l’épreuve ou dans la joie jusqu’à la victoire finale de l’URD… ».

Moutta

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