jeudi 17 mai 2018

Investiture du candidat du peuple : Le Contrat social de Soumaïla Cissé pour le Mali

Investiture du candidat du peuple : Le Contrat social de Soumaïla Cissé pour le Mali
Le Contrat social de Soumaïla Cissé pour le Mali
Investiture de Soumaila Cissé au 26 mars
Le chef de file de l'opposition malienne Soumaïla Cissé
Pour restaurer l’espoir,  Soumaïla  CISSÉ insiste sur l’urgence de donner aux forces de défense et de sécurité les moyens de leurs missions et de prendre en compte les préoccupations du peuple. Il s’agit, entre autres, d’investir dans les infrastructures, de moderniser l’agriculture et l’élevage, de garantir la sécurité alimentaire ; sauvegarder l’environnement ; donner une éducation de qualité aux enfants et aux jeunes ; fournir à tous nos compatriotes des services efficaces de santé,  de créer massivement des emplois et de vivifier le tissu économique.
«La tâche est rude, mais nous allons réussir», rassure-t-il
Malgré le nombre réduit des partis politiques et des associations qui portent la candidature de l’honorable Soumaila CISSÉ à la présidentielle du 29 juillet prochain, la coalition pour l’alternance a mobilisé plus de 100 000 Maliens à l’écoute du président de l’URD. C’était ce samedi 12 mai.
Et le candidat de l’alternance l’honorable Soumail CISSÉ a tenu à saluer ce sursaut national. «Je voudrais saluer respectueusement les représentants des notabilités traditionnelles et religieuses ainsi que les membres de la société civile. Votre travail remarquable mené au quotidien a renforcé notre démocratie» déclare-t-il.
«En cet instant solennel où vous m’avez investi de votre confiance, je tiens à renouveler mes condoléances à toutes les victimes civiles et militaires, maliennes, africaines et étrangères. Nous leur rendons hommage, exprimons notre compassion aux familles endeuillées et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés.» a-ti-l réitéré. Et de poursuivre qu’il a également une pensée solidaire pour l’ensemble de nos compatriotes qui vivent dans la difficulté. Le désormais investi candidat a exprimé sa compassion particulièrement aux malades, aux déplacés, aux réfugiés et aux jeunes toujours à la recherche d’un premier emploi.
«Il y a urgence notre nation est meurtrie et fracturée.
Notre République est affaiblie et se fissure. Notre pays est humilié et paupérisé. Après le Nord, c’est le Centre de notre pays qui s’embrase. Des violences intercommunautaires se déroulent dans un silence coupable. C’est grave et inacceptable. Pourquoi,  le gouvernement n’a-t-il pas créé les conditions d’une réconciliation intercommunautaire», s’interroge l’honorable Soumaila CISSÉ.
«Président, en votre nom et au nom de tout notre peuple, j’engagerai immédiatement un processus politique pour résoudre la crise au centre. Ce processus sera fondé sur un dialogue intra et intercommunautaire afin que les populations de ces régions conviennent des conditions de leur cohabitation et de leur accès aux ressources naturelles de leurs contrées, dans la paix et la concorde. La paix et la sécurité devront donc sans tarder revenir dans tout le pays. Je me donne cinq ans pour mettre fin définitivement à la crise sécuritaire et pacifier le pays. Toutes les énergies du Gouvernement seront tournées vers cet objectif stratégique majeur. Oui, président, en votre nom et au nom de tout notre peuple, conformément aux engagements pris dans le cadre du programme minimum de gouvernement de la «coalition pour l’alternance et le changement», je mettrai en place un gouvernement de redressement national qui s’investira sans relâche à stabiliser le pays, à le réunifier, à réaliser la réconciliation nationale, à conduire les réformes pour refonder l’État…» dit le candidat à l’élection présidentielle.
L’Accord d’Alger est d’une importance capitale dans notre quête de paix et de réconciliation, selon Soumi. Il s’engage à la mise en œuvre diligente de cet accord conformément aux intérêts de notre peuple.
«La décentralisation sera approfondie car la gouvernance locale est le meilleur moyen d’impliquer les citoyens dans le développement de leur terroir. Le transfert des compétences, aussi bien financières qu’administratives, doit être effectif pour une véritable libre administration des collectivités. Le Mali ne sera plus spectateur de son destin comme c’est le cas depuis cinq ans. Ces 6 dernières années, une multitude d’atteintes à l’État de droit et d’attaques contre l’intégrité du territoire national ont brisé l’unité du Mali. Face à la violence armée, le pouvoir en place, avec ses gouvernements successifs, n’a pas su faire face au terrorisme. Sans un sursaut patriotique collectif, sans notre totale mobilisation, le Mali peut, à tout moment, sombrer dans le chaos», dit-il.
Il a dit qu’il  faut ensemble ranimer, soulever et restaurer l’espoir.
«C’est possible. C’est nécessaire. C’est même vital pour notre pays. Je m’engage, devant vous ici réunis, à tout mettre en œuvre pour ramener la paix, réaliser la réconciliation nationale et refonder l’État et son armée.
En cinq ans, nous allons rétablir la sécurité, pacifier le pays, du Nord au Centre, et instaurer un véritable dialogue entre les différentes communautés pour qu’elles puissent de nouveau vivre en harmonie. Paysans, éleveurs, transporteurs, chauffeurs de taxi Sotrama et KataKataNi, industriels et opérateurs économiques, artisans et commerçants, pêcheurs, militaires et policiers, chômeurs, lycéens et étudiants, enseignants et professionnels de la santé, malades et handicapés…Je vous ai entendus. J’ai consulté nos partenaires au développement…» rassure le candidat.
Le porte-parole du Collectif pour la défense de la République, Mohamed Youssouf Bathily a fait savoir que toutes les promesses prises par Boua n’ont pas vu de jour. «L’immigration irrégulière, le sous équipement de l’armée, l’école, la santé, les maliens établis à l’extérieur souffrent toujours. Nous sommes engagés à écouter tous les candidats pour notre pleine participation au processus électoral. Toute personne qui s’hasarde à tricher les élections trouvera les Maliens devant lui. Les maliens ne sont plus dupes. C’est une nouvelle génération qui anime la démocratie aujourd’hui. Cinq ans de galère, de souffrance, de gabegie financière, ça suffit…» a-t-il averti.
Zan Diarra

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