3ème congrès de l’Urd : La catastrophique gouvernance décriée
La catastrophique gouvernance décriée
Le Palais de la culture Amadou Hampaté Ba a abrité du 22 au 23 le 3ème congrès de l’Union pour la République et la Démocratie (URD). Cette cérémonie a enregistré la présence des militants et sympathisants du parti venus de toutes les régions du Mali et de l’extérieur. Les représentants des partis amis au Mali, au Burkina-Faso, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Niger et en Guinée Conakry, ont fait le déplacement pour exprimer leur amitié et sympathie au pilier de l’opposition malienne.
Le parrain de l’Union pour la République et la démocratie (Urd) et non moins chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaïla Cissé, dans son discours d’ouverture, a rappelé les actions menées par le parti ces dernières années, surtout dans la gestion des deux crises qui ont plongé notre pays dans un profond abîme, à savoir la rébellion touaregs appuyée par des bandes de narco-trafiquants et des mouvements terroristes et le stupide coup d’Etat du 22 mars 2012.
Le chef de file de l’opposition a évoqué les souffrances actuelles de notre pays, conséquences de la gestion laxiste imprimée à notre pays du fait d’un choix mal éclairé. «Le Mali semble à l’agonie, asphyxié par l’inertie gouvernementale, la valse-hésitation entre actions médiatiques ministérielles et réactions de suivie, par l’absence de vision diplomatique et la chasse aux privilèges. Le Mali devrait être réparé d’urgence pour se préparer à un avenir plus stable, plus prospère, plus uni, plus pacifique et plus respecté. Parce qu’il le méritait au regard de son histoire, de ses souffrances, de ses luttes, de ses réussites, de ses talents, de ses traditions, de ses différences, et de ses richesses. Le Mali n’est pas réparé, il déglingué, éparpillé, dispersé, fracturé, éreinté, par la pauvreté qui grandit, embourbé dans les affaire cupides voire mafieuses, spolié dans ressources. Le Mali devrait avancer à petits pas, il recule à pas de géant.
Le Mali ne grandit pas, il régresse vertigineusement», dixit Soumaïla Cissé
Selon le candidat de l’URD, le Mali est au déclin, voire à l’agonie du fait de la gestion chaotique de l’épidémie de la fièvre Ebola, l’abandon de l’administration des régions du Nord, la réorganisation des groupes terroristes au nord, les trafics mafieux et l’insécurité généralisée dans tout pays. A ces problèmes, l’URD n’a cessé de dénoncer les graves dérives et les manquements à l’éthique, tels que le népotisme, le favoritisme et le clientélisme qui sont devenus les principales caractéristiques de la gestion des affaires publiques, la gestion calamiteuse des finances publiques, l’impunité. Autres inquiétudes engendrées par le régime d’IBK : l’enrichissement illicite, la corruption, la perte de confiance des partenaires économiques, la dette intérieure qui reste très élevée, le panier de la ménagère trouée de toutes parts, les inégalités sociales qui s’accentuent et la jeunesse s’interroge sur son avenir. La liste est très longue à énumérer. «Il est temps, grandement temps, urgemment temps de crier STOP !», martèle Soumi.
L’un des temps fort de ce congrès est l’adhésion au parti de la poignée de mains d’un infatigable combattant de la démocratie, des droits de l’homme et du respect de la Constitution. Il a été la figure emblématique du front de sauvegarde de la démocratie et la défense de la République. Il s’agit d’Iba N’Diaye.
Au cours de ce 3ème congrès, les délégués venus de partout, ont fait la relecture des textes du parti et renouvelé ses organes. Au terme de cette rencontre, le candidat Soumaila Cissé a été élu à la tête du parti, en remplacement Younoussi Touré qui a décidé de passer le relais à un autre, après plus d’une décennie passée à la présidence du parti.
Lassana SISSOKO
dimanche 7 décembre 2014
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