KIOSQUE Candidat à la présidentielle : Soumaïla Cissé investi : Il était le meilleur en 2002, il reste le meilleur pour 2012

maliweb.net :: Candidat à la présidentielle : Soumaïla Cissé investi : Il était le meilleur en 2002, il reste le meilleur pour 2012 Inter De Bamako, 20/09/2011 Après Oumar Mariko du Parti SADI et Dioncounda Traoré de l’ADEMA, Soumaïla Cissé, président sortant de la Commission de l’UEMOA, a été investi par l’Union pour la République et la démocratie lors de sa conférence nationale d’investiture tenue les 17 et 18 septembre au palais de la Culture comme candidat à l’élection présidentielle de l’année prochaine.
Dans son discours, le président du parti, Younoussi Touré, dira que cette conférence ne vise qu’un seul objectif : le choix du candidat à la présidentielle de 2012. Il a rappelé que le parti est la deuxième force politique du pays avec 27 députés, 2173 conseillers municipaux, 141 maires et 13 présidents de Conseil de cercle. Pour lui, ce résultat est le fruit de l’effort consenti par l’ensemble des militants et sympathisants du parti. Les responsables de l’URD pensent que cette machine de guerre électorale sera dédiée à la campagne de M. Cissé à l’élection présidentielle qui sera l’une des plus ouvertes de l’histoire du Mali, car le président sortant ne se représentera pas. Qui est l’homme ? Né en 1949 à Niafunké dans la région de Tombouctou, Soumaïla Cissé, rentre à l’université de Dakar en 1968 après son bac au lycée Askia Mohamed en série scientifique. Il obtient à Grenoble en 1974 une licence de mathématiques appliquées. Il décroche en 1977 le diplôme d’ingénieur en informatique et en gestion. En 1978, il est embauché comme analyste- programmeur par Cebal, une filiale du groupe Pechiney. Rentré au bercail en 1984, M. Cissé fut recruté à la CMDT puis nommé comme coordinateur des projets Mali- Sud. Il assumera en 1991 l’intérim du poste PDG de la CMDT. Avec l’arrivée de son parti au pouvoir en 1992, il est nommé secrétaire général de la présidence, avec rang de ministre. De 1993 à 2000, il est ministre des Finances et du Commerce. De 2000 à 2002, il occupa le poste stratégique de l’Equipement, de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme. En 2002, il est battu au second tour de la présidentielle par le général ATT. Il entame en 2003 une carrière internationale avec sa nomination comme commissaire au titre du Mali à l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) ; il est élu président de la Commission de cette organisation sous régionale, où il fera deux mandats successifs. Enfin, libre de cette charge, Soumaïla Cissé a décidé de descendre dans l’arène politique, où il entend mettre l’expérience acquise au service de son pays. Ses chances Il bénéfice de la cohésion du parti qu’il a crée avec d’autres camarades en 2003. Deuxième force politique du pays, l’URD est animé par des hommes politiques aguerris. Il peut aussi bénéficier du soutien d’autres partis politiques dans le cade de regroupements ou d’alliances. Le soutien de certains chefs d’Etat de la sous- région avec lesquels il a tissé de bonnes relations au cours de ses huit ans à la tête de la Commission de l’UEMOA. Son carnet d’adresses est bien fourni du nom des personnalités influentes de par le monde. Selon Louis Michel, ancien ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Soumaïla Cissé est l’une des plus belles intelligences africaines. Ses faiblesses Le parti, qui l’a choisi comme son candidat à l’élection présidentielle, est accusé à tort ou raison d’être régionaliste. Certains pensent que M. Cissé est d’une approche difficile, bien que pour d’autres, il est tout le contraire de ce qu’il affiche. Candidat de l’union entre le nord et le sud du côté de sa femme, une grande, originaire de Kolokani, malheureusement, ATT vient de voler en éclats cet espoir en transportant tout au Nord, frustrant les populations du Sud. Que Dieu nous préserve d’un clash ! Yoro SOW