Initialement prévue pour le 11 septembre 2011 : L'investiture de Soumaïla Cissé reportée au 18 septembre prochain:
L'Indépendant, 24/08/2011
Prévue pour le 11 septembre prochain, l'investiture du candidat de l'Union pour la République et la Démocratie (URD) a été repoussée d'une semaine pour raison de
calendrier de l’intéressé. En effet, lors d'une réunion du Bureau national du parti du 1er juin qui s'est tenue hier sous la présidence du Président du parti, l'honorable Younoussi Touré, il a été décidé de tenir la Conférence nationale du parti le 17 septembre au lieu du 10 septembre comme initialement annoncé, pour enchaîner le lendemain, 18 septembre, avec l'investiture du candidat choisi par l'URD pour être dans le starting-block de la course à la succession d'ATT en 2012. Pour le moment, à part Soumaïla Cissé, aucun autre prétendant ne s'est manifesté, malgré l'appel à candidatures lancé par la Direction du parti. Il se trouve, d'ailleurs, que presque toutes les sections de l'URD, sur l'ensemble du territoire, ont déjà écrit pour confirmer que Soumaïla Cissé reste le candidat de leur parti.
L'investiture du candidat de l'URD à la présidentielle de 2012, précédemment prévue pour le 11 septembre prochain, a été repoussée d'une semaine pour raison de calendrier de l’intéressé. Elle se fera finalement donc le 18 septembre 2011.
Ainsi en a décidé le Bureau national du parti de la poignée de mains, au sortir de la réunion tenue hier, mardi 23 août à 15 heures, sous la conduite du président du parti, l'Honorable Pr Younoussi Touré, par ailleurs 1er Vice-président de l'Assemblée nationale. Dans cet élan, la Conférence nationale prévue pour se dérouler la veille de l'investiture, suivra le même principe de décalage pour se tenir finalement le 17 septembre au lieu du 10 comme annoncé auparavant.
C'est en principe demain que sera clôturée la liste des prétendants à la candidature du parti pour l'élection du successeur d'ATT en avril 2012. Mais d'ores et déjà, la quasi-totalité des sections que compte le parti sur l'ensemble du territoire ont écrit au Bureau national, conformément aux textes en vigueur à l'URD, pour se prononcer et s'il y a lieu présenter un candidat (s'ils en ont un). Une unanimité semble, d'ores et déjà, se dégager au profit de Soumaïla Cissé qui devra quitter définitivement ses fonctions de président de la Commission de l'UEMOA pour s'aligner à la case départ de cette course vers le palais de Koulouba pour laquelle de grosses pointures sont attendues, à l'instar du Pr Dioncounda Traoré, président de l'ADEMA et président de l'Assemblée nationale, le très populaire Ibrahim Boubacar Kéïta du RPM, le célébrissime Cheick Modibo Diarra, ainsi que de gros outsiders qui pourraient provenir des rangs du PDES, du PUR et d'autres formations politiques ou regroupements de partis. Sans oublier Modibo Sidibé, considéré comme pouvant créer la surprise, mais dont la candidature se fait encore désirer.
Mais du côté de l'URD, en misant sur Soumaïla Cissé, on affiche beaucoup de sérénité sur fond d'optimisme. En plus, on avise qu'une fois libéré de ses fonctions de président de l'UEMOA le 2 septembre prochain, Soumaïla Cissé ne laissera pas un espace du Mali où il ne se présentera après son investiture pour partager sa vision du Mali avec les populations.
Tous les chefs d'Etat de l'espace sous-régional lui ont rendu hommage pour la qualité remarquable du travail abattu à la tête de la Commission de l'UEMOA. C'était au tour du président Boni Yayi de l'élever au grade d'Officier de l'Ordre national du Bénin samedi dernier, après les félicitations du peuple béninois, présentées par le ministre de l'Economie et des finances.
Reste maintenant à savoir si cette compétence sera reconnue à sa juste valeur par les populations du Mali appelées à lui accorder leurs suffrages. On dit que l'exception confirme la règle. Alors, Soumaïla fera-t-il parler cette vérité en constituant l'exception de l'adage qui voudrait qu'on ne soit jamais prophète chez soi ? Pourquoi pas ! Un membre du Bureau national rassure : " Il en a la carrure et compte sur une machine électorale dont le noyau est le parti du 1er juin, autour duquel gravite la déferlante des clubs et associations de soutien ". On verra bien car les prochains jours nous édifieront.
Amadou Bamba NIANG
mercredi 24 août 2011
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