vendredi 26 septembre 2008
TIRAGE AU SORT TOURNOI D ELA SOLIDARITE
DISCOURS DU PRESIDENT DE LA COMMISSION
Honorable Invités,Mesdames, Messieurs
Je voudrais exprimer toute ma fierté… et aussi mon émotion… de me trouver devant un tel parterre de personnalités du monde du sport, en général, et, du football, en particulier…
Je revois, en effet, …des anciennes gloires du foot africain : notamment plusieurs gloires… de l‘épopée de Yaoundé 72…
Il y a aussi les générations qui ont suivi… aussi bien joueurs qu’encadreurs…
Honorables invités ;
Mesdames, Messieurs ;
Au moment du tirage au sort de la 2ème édition du Tournoi de football de l’UEMOA, que Bamako s’apprête à abriter du 02 au 09 novembre prochain, je voudrais exprimer toute ma satisfaction et, surtout, mes sincères remerciements.
Je voudrais vous prier, à cet effet, Monsieur le Ministre, de bien vouloir être, auprès de Monsieur le Président de la République et du Premier Ministre, l’interprète de notre profonde reconnaissance, non seulement pour avoir accepté d’accueillir ce Tournoi, mais surtout pour l’appui multiforme en vue de la réussite de cette fête de la jeunesse.
Je tiens ensuite, à vous remercier, Monsieur le Président du Conseil, ainsi que vous : Mesdames et Messieurs les Ministres, pour l’honneur que vous nous faites, en prenant part à cette cérémonie.
Vous renouvelez ainsi à la jeunesse de nos pays, votre foi en l’avenir de notre région et surtout votre engagement à faire de notre Union un espace de progrès et de prospérité.
C’est dans le même esprit, que je me réjouis de la présence parmi nous, de Monsieur Jean Amadou TIGANA, dont l’itinéraire dans le football mondial est un modèle, tant au plan sportif que social.
TIGANA, c’est, en effet, en plus du talent du footballeur émérite, beaucoup de courage, de modestie et de générosité
Par sa foi et sa détermination, « Tigana », comme on préfère l’appeler, constitue, en effet, un exemple pour les jeunes générations à travers sa rigueur, son humilité et surtout, son engagement à respecter et à faire triompher la plus noble loi du sport : le fair-play.
Je voudrais, donc dire à notre frère Jean Amadou TIGANA, merci d’avoir accepté de venir ici afin de transmettre son message d’espoir à toute cette jeunesse africaine qui voit en lui un modèle.
Le footballeur professionnel devenu entraîneur, accomplit, en effet, depuis quelque temps et avec bonheur, sa nouvelle vocation : TIGANA est aujourd’hui au service d’une bonne cause, je veux dire une mission noble : l’humanitaire.
Je tenais à rendre au sportif et à l’homme, cet hommage…
Monsieur le Ministre de la Jeunesse et des Sports ;
Monsieur le Président du Conseil des Ministres de l’UEMOA ;
Honorables invités ;
En initiant un tournoi de football, la Commission s’est donné pour mission de créer un espace de brassage et de solidarité, à la hauteur des valeurs culturelles fort bien ancrées dans notre espace communautaire ce, depuis des siècles.
Béninois, Burkinabè, Ivoiriens, Bissau-Guinéens, Maliens, Nigériens, Sénégalais et Togolais, appartiennent tous, à cette aire faite de convivialité et de fraternité.
L’UEMOA est donc, en plus de l’aspect économique, un espace de valeurs culturelles positives que nous avons aujourd’hui pour mission de perpétuer.
Au-delà de l’intégration économique, ce que nous recherchons, c’est, en effet, le brassage, entre nos jeunes, la force de l’avenir de notre espace.
La Coupe de l’Intégration Ouest Africaine, est la traduction matérielle de cette mission.
Honorables Invités
Mesdames et Messieurs
Le tirage au sort constitue le coup d’envoi d’une course de fond que nous devons mener jusqu’au soir du 9 novembre 2008.
Pour la réussite de cette deuxième édition, je sais compter sur l’engagement des membres du Comité d’organisation et de nos différents partenaires pour réussir cette belle expédition… à la fois sportive, culturelle et économique.
Monsieur le Ministre de la Jeunesse et des Sports, connaissant l’expérience avérée des instances qui gèrent le football au Mali, je suis convaincu que cette fête de la jeunesse que constitue BAMAKO 2008 sera un modèle de réussite.
Cela nous confortera tous, dans notre commune volonté de créer, à côté du football, d’autres cadres de brassage et d’intégration de la jeunesse, par le sport, à travers d’autres disciplines…
C’est bien là une idée qui vous est si chère... et…, que je partage entièrement… !
Honorable Invités,
Mesdames, Messieurs
Nous connaissons à présent le tableau des compétitions.
Je souhaite que la conquête du trophée que détiennent les Eléphants de Côte d’Ivoire s’engage, dans l’esprit du Fair-play, symbole principal de ce tournoi.
Je suis convaincu que le public tant au stade qu’à travers toute l’Union, portera haut les valeurs de solidarité, de fraternité et de sportivité.
Le spectacle, j’en suis sûr, vibrera au rythme du fair-play à l’image du « djatiguiya », devenue une initiative…. dont le format s’exporte fort heureusement… !
Je souhaite alors bonne chance :
· aux Ecureuils du Bénin,
· aux Etalons du Burkina,
· aux Eléphants de Côte d’Ivoire,
· aux Jurtus de Guinée-Bissau,
· au Mena du Niger,
· aux Lions du Sénégal,
· aux Eperviers du Togo…, et,…
· aux Aigles du Mali… !,
Que le fair-play prévale et que la fête, soit belle !
Vive le sport !
Vive l’intégration !
Je vous remercie de votre aimable attention.
Bamako, vendredi 26 septembre 2008 Hôtel SALAM, 17 H 00
Honorable Invités,Mesdames, Messieurs
Je voudrais exprimer toute ma fierté… et aussi mon émotion… de me trouver devant un tel parterre de personnalités du monde du sport, en général, et, du football, en particulier…
Je revois, en effet, …des anciennes gloires du foot africain : notamment plusieurs gloires… de l‘épopée de Yaoundé 72…
Il y a aussi les générations qui ont suivi… aussi bien joueurs qu’encadreurs…
Honorables invités ;
Mesdames, Messieurs ;
Au moment du tirage au sort de la 2ème édition du Tournoi de football de l’UEMOA, que Bamako s’apprête à abriter du 02 au 09 novembre prochain, je voudrais exprimer toute ma satisfaction et, surtout, mes sincères remerciements.
Je voudrais vous prier, à cet effet, Monsieur le Ministre, de bien vouloir être, auprès de Monsieur le Président de la République et du Premier Ministre, l’interprète de notre profonde reconnaissance, non seulement pour avoir accepté d’accueillir ce Tournoi, mais surtout pour l’appui multiforme en vue de la réussite de cette fête de la jeunesse.
Je tiens ensuite, à vous remercier, Monsieur le Président du Conseil, ainsi que vous : Mesdames et Messieurs les Ministres, pour l’honneur que vous nous faites, en prenant part à cette cérémonie.
Vous renouvelez ainsi à la jeunesse de nos pays, votre foi en l’avenir de notre région et surtout votre engagement à faire de notre Union un espace de progrès et de prospérité.
C’est dans le même esprit, que je me réjouis de la présence parmi nous, de Monsieur Jean Amadou TIGANA, dont l’itinéraire dans le football mondial est un modèle, tant au plan sportif que social.
TIGANA, c’est, en effet, en plus du talent du footballeur émérite, beaucoup de courage, de modestie et de générosité
Par sa foi et sa détermination, « Tigana », comme on préfère l’appeler, constitue, en effet, un exemple pour les jeunes générations à travers sa rigueur, son humilité et surtout, son engagement à respecter et à faire triompher la plus noble loi du sport : le fair-play.
Je voudrais, donc dire à notre frère Jean Amadou TIGANA, merci d’avoir accepté de venir ici afin de transmettre son message d’espoir à toute cette jeunesse africaine qui voit en lui un modèle.
Le footballeur professionnel devenu entraîneur, accomplit, en effet, depuis quelque temps et avec bonheur, sa nouvelle vocation : TIGANA est aujourd’hui au service d’une bonne cause, je veux dire une mission noble : l’humanitaire.
Je tenais à rendre au sportif et à l’homme, cet hommage…
Monsieur le Ministre de la Jeunesse et des Sports ;
Monsieur le Président du Conseil des Ministres de l’UEMOA ;
Honorables invités ;
En initiant un tournoi de football, la Commission s’est donné pour mission de créer un espace de brassage et de solidarité, à la hauteur des valeurs culturelles fort bien ancrées dans notre espace communautaire ce, depuis des siècles.
Béninois, Burkinabè, Ivoiriens, Bissau-Guinéens, Maliens, Nigériens, Sénégalais et Togolais, appartiennent tous, à cette aire faite de convivialité et de fraternité.
L’UEMOA est donc, en plus de l’aspect économique, un espace de valeurs culturelles positives que nous avons aujourd’hui pour mission de perpétuer.
Au-delà de l’intégration économique, ce que nous recherchons, c’est, en effet, le brassage, entre nos jeunes, la force de l’avenir de notre espace.
La Coupe de l’Intégration Ouest Africaine, est la traduction matérielle de cette mission.
Honorables Invités
Mesdames et Messieurs
Le tirage au sort constitue le coup d’envoi d’une course de fond que nous devons mener jusqu’au soir du 9 novembre 2008.
Pour la réussite de cette deuxième édition, je sais compter sur l’engagement des membres du Comité d’organisation et de nos différents partenaires pour réussir cette belle expédition… à la fois sportive, culturelle et économique.
Monsieur le Ministre de la Jeunesse et des Sports, connaissant l’expérience avérée des instances qui gèrent le football au Mali, je suis convaincu que cette fête de la jeunesse que constitue BAMAKO 2008 sera un modèle de réussite.
Cela nous confortera tous, dans notre commune volonté de créer, à côté du football, d’autres cadres de brassage et d’intégration de la jeunesse, par le sport, à travers d’autres disciplines…
C’est bien là une idée qui vous est si chère... et…, que je partage entièrement… !
Honorable Invités,
Mesdames, Messieurs
Nous connaissons à présent le tableau des compétitions.
Je souhaite que la conquête du trophée que détiennent les Eléphants de Côte d’Ivoire s’engage, dans l’esprit du Fair-play, symbole principal de ce tournoi.
Je suis convaincu que le public tant au stade qu’à travers toute l’Union, portera haut les valeurs de solidarité, de fraternité et de sportivité.
Le spectacle, j’en suis sûr, vibrera au rythme du fair-play à l’image du « djatiguiya », devenue une initiative…. dont le format s’exporte fort heureusement… !
Je souhaite alors bonne chance :
· aux Ecureuils du Bénin,
· aux Etalons du Burkina,
· aux Eléphants de Côte d’Ivoire,
· aux Jurtus de Guinée-Bissau,
· au Mena du Niger,
· aux Lions du Sénégal,
· aux Eperviers du Togo…, et,…
· aux Aigles du Mali… !,
Que le fair-play prévale et que la fête, soit belle !
Vive le sport !
Vive l’intégration !
Je vous remercie de votre aimable attention.
Bamako, vendredi 26 septembre 2008 Hôtel SALAM, 17 H 00
samedi 20 septembre 2008
Du coton bio africain pour habiller les Bretons
ouest-france.fr - Du coton bio africain pour habiller les Bretons
La Bretagne va aider 5 000 paysans africains à produire du coton sans engrais chimiques ni pesticides. Les industriels du textile s'engagent à le payer à son juste prix.
Dans deux mois, les premières fleurs d'un coton pas ordinaire seront récoltées dans le sud du Mali et dans l'est du Burkina-Faso. Cultivé selon les normes de l'agriculture biologique, il sera égrené sur place. Puis filé à Fès, au Maroc, et chez TDV à Laval, en respectant les cahiers des charges du commerce équitable.
Les premières bobines de ce fil approvisionneront, à partir du printemps 2009, les ateliers de quatre entreprises bretonnes, spécialisées dans le vêtement : Armor Lux (Quimper), Ekyog (Rennes), Dolmen (Guingamp) et Fileuse d'Arvor (Quimper). Toutes éprouvent des difficultés à s'approvisionner en coton biologique et équitable et sont prêtes à payer le surcoût lié à ce double label.
Aider 5 000 producteurs à se reconvertir
D'où l'idée de mettre en place et de sécuriser une filière originale entre producteurs africains (à 50 % des femmes) et industriels bretons. À la manoeuvre depuis bientôt deux ans, Alain Yvergniaux, président de la commission économique du conseil régional. « L'idée a surgi lors d'une rencontre avec Kofi Yamgnane, le plus Breton des Africains, et Soumaïla Cissé, président de la commission de l'Union économique et monétaire ouest africaine (1), en 2006 », raconte-t-il.
De fil en aiguille, et de rencontres en visites, le projet prend corps et le montage financier se met en place. Au centre de leurs préoccupations, l'avenir de milliers de petits producteurs de coton, étranglés par l'effondrement des cours du coton conventionnel et la hausse du prix des engrais et des pesticides. Seule solution pour qu'ils puissent continuer à vivre de leur travail : le passage à un mode de culture biologique. Encore faut-il trouver l'organisme chargé de les former et d'assurer la certification du coton. Ce sera Helvétas, une ONG suisse.
Jean-Yves Le Drian a été convaincu d'impliquer la Bretagne dans cette démarche exemplaire et unique en son genre : « Un des rôles de la Région est de prouver qu'on doit pouvoir marier éthique et économie par la recherche d'intérêts réciproques. »
La Région va financer, pendant trois ans, la reconversion à la culture bio de près de 5 000 producteurs maliens et burkinabés, répartis dans une trentaine de villages. Elle va y investir 525 000 € sur son budget d'économie sociale, abondés par 218 000 € venant de l'UEMOA.
Les 500 premières tonnes de fibres de coton labellisées « équitable et biologique » seront réservées, en priorité, pour les entreprises associées au projet. En 2009, les personnels techniques des lycées bretons disposeront de vêtements de travail en coton africain signés Armor-Lux.
Philippe GAILLARD.
La Bretagne va aider 5 000 paysans africains à produire du coton sans engrais chimiques ni pesticides. Les industriels du textile s'engagent à le payer à son juste prix.
Dans deux mois, les premières fleurs d'un coton pas ordinaire seront récoltées dans le sud du Mali et dans l'est du Burkina-Faso. Cultivé selon les normes de l'agriculture biologique, il sera égrené sur place. Puis filé à Fès, au Maroc, et chez TDV à Laval, en respectant les cahiers des charges du commerce équitable.
Les premières bobines de ce fil approvisionneront, à partir du printemps 2009, les ateliers de quatre entreprises bretonnes, spécialisées dans le vêtement : Armor Lux (Quimper), Ekyog (Rennes), Dolmen (Guingamp) et Fileuse d'Arvor (Quimper). Toutes éprouvent des difficultés à s'approvisionner en coton biologique et équitable et sont prêtes à payer le surcoût lié à ce double label.
Aider 5 000 producteurs à se reconvertir
D'où l'idée de mettre en place et de sécuriser une filière originale entre producteurs africains (à 50 % des femmes) et industriels bretons. À la manoeuvre depuis bientôt deux ans, Alain Yvergniaux, président de la commission économique du conseil régional. « L'idée a surgi lors d'une rencontre avec Kofi Yamgnane, le plus Breton des Africains, et Soumaïla Cissé, président de la commission de l'Union économique et monétaire ouest africaine (1), en 2006 », raconte-t-il.
De fil en aiguille, et de rencontres en visites, le projet prend corps et le montage financier se met en place. Au centre de leurs préoccupations, l'avenir de milliers de petits producteurs de coton, étranglés par l'effondrement des cours du coton conventionnel et la hausse du prix des engrais et des pesticides. Seule solution pour qu'ils puissent continuer à vivre de leur travail : le passage à un mode de culture biologique. Encore faut-il trouver l'organisme chargé de les former et d'assurer la certification du coton. Ce sera Helvétas, une ONG suisse.
Jean-Yves Le Drian a été convaincu d'impliquer la Bretagne dans cette démarche exemplaire et unique en son genre : « Un des rôles de la Région est de prouver qu'on doit pouvoir marier éthique et économie par la recherche d'intérêts réciproques. »
La Région va financer, pendant trois ans, la reconversion à la culture bio de près de 5 000 producteurs maliens et burkinabés, répartis dans une trentaine de villages. Elle va y investir 525 000 € sur son budget d'économie sociale, abondés par 218 000 € venant de l'UEMOA.
Les 500 premières tonnes de fibres de coton labellisées « équitable et biologique » seront réservées, en priorité, pour les entreprises associées au projet. En 2009, les personnels techniques des lycées bretons disposeront de vêtements de travail en coton africain signés Armor-Lux.
Philippe GAILLARD.
samedi 13 septembre 2008
jeudi 11 septembre 2008
DECORE PAR LE BENIN
Soumaïla Cissé a été décoré par le Président Yayi Boni de la République du Bénin.
Il a ainsi été fait Commandeur de l’Ordre National du Bénin.
Le Président Cissé possède plusieurs autres décorations:
Officier du Mérite de l’Ordre National du Lion du Sénégal ;
Commandeur de l'Ordre National du Mali;
Médaille de reconnaissance de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali.
Il a ainsi été fait Commandeur de l’Ordre National du Bénin.
Le Président Cissé possède plusieurs autres décorations:
Officier du Mérite de l’Ordre National du Lion du Sénégal ;
Commandeur de l'Ordre National du Mali;
Médaille de reconnaissance de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali.
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