mardi 6 février 2007

A MON AVIS

LA PARABOLE DES AVEUGLES ET DE L'ELEPHANT
Quand on fait la politique de ses adversaires au détriment de celle de ces électeurs, on perd ses électeurs, alors qu’il est tellement plus facile de les retenir que de les rattraper. Et on ne capte pas les voix hostiles, on les encourage dans leur hostilité en leur donnant des preuves de faiblesse.

L’avenir qui compte, c’est celui de nos enfants qui ne croiront plus à la fatalité de la pauvreté, qui ne croiront plus que la malnutrition, l’analphabétisme, la faim et la précarité sont dans l’ordre normal des choses. Des solutions existent, parce que le développement n’est pas le fait du hasard : il se réfléchit, il se planifie, il se gère.
On ne peut accélérer l’histoire selon ses intimes désirs.

Je voudrais vous exhorter à l’unité d’action. Sinon, nous serons certainement, comme ce groupe de quatre aveugles qui rencontrent sur leur route, un éléphant : « le premier aveugle saisit la trompe et croit avoir affaire à un serpent ; le deuxième trouve la queue de l’éléphant et pense que c’est une corde ; le troisième aveugle est captivé par les immenses oreilles qu’il prend pour des voiles ; le quatrième étreint une patte, croyant que c’est un tronc d’arbre. »
Aucun des aveugles ne considère donc l’éléphant dans sa totalité, ce qui serait nécessaire pour établir une stratégie adaptée à la taille du problème. Pour eux, c’est une connaissance partielle car, ils ne partagent pas leurs résultats épars, pour appréhender le problème dans sa totalité.
Mon souhait, aujourd’hui, est justement, que nous puissions appréhender, ensemble et dans sa globalité, tout problème ... Ainsi seulement, au sein du groupe d’aveugles que nous aurions pu être, l’un d’entre nous, en caressant ces défenses uniques, aurait pu s’écrier, enfin : « Attendez, mes chers amis, il n’y a que l’éléphant seul, qui possède de si « longues dents ! »
La bonne décision est donc celle qu’on prend en toute sérénité et en pleine connaissance de cause ; c’est celle qui sauvegarde l’avenir.

[ Extrait de l'allocution prononcée devant la Direction nationale de l'URD ]

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