Concertation UEMOA-CEDEAO... SIDWAYA
Renforcer l'intégration de l'Afrique de l'Ouest
Afin d'aboutir à une intégration dynamique et cohérente de la région ouest-africaine, il a été organisé, le lundi 20 octobre 2008 à Ouagadougou, une réunion institutionnelle de concertation UEMOA-CEDEAO.
L'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont le même défi : celui de faire profiter aux populations les intérêts de l'intégration régionale. Pour instaurer un climat de dialogue permanent afin de renforcer les liens des
deux institutions, il a été organisé, le 20 octobre 2008 à Ouagadougou, une réunion institutionnelle de concertation. L'objectif de cette rencontre est de ne plus envoyer des signaux divergants aux populations de l'Afrique de l'Ouest. "Il nous faut envoyer des signaux aux populations sur notre détermination à travailler conjointement avec toutes les autres organisations de l'Afrique de l'Ouest, en vue de coordonner nos programmes au bénéfice des populations de notre région" a précisé le docteur Mohamed Ibn Chambas, président de la Commission de la CEDEAO. Pour ce faire, il sera évoqué à la rencontre de Ouagadougou, la question du Tarif extérieur commun (TEC), outil par excellence d'intégration, pour que les 15 pays membres soient présents sur le marché mondial avec des produits issus de la région. Aussi, les deux institutions vont plancher sur les APE dans l'objectif de prendre en compte l'aspect développement dans les négociations. Car a affirmé le président de la Commission de la CEDEAO, "Nos populations sont sceptiques quant à la faisabilité de cet accord, et nos hautes autorités ont suivi ces inquiétudes". Les inquiétudes des populations sont d'autant plus fondées que la concertation UEMOA-CEDEAO se déroule dans un contexte de crise financière. Toute chose qui invite à un renforcement de l'intégration. Parce que pour le président de la Commission de l'UEMOA, Soumaïla Cissé, "la crise financière nous interpelle tous. Nous devons faire attention à de nombreux facteurs qui feront que le capital va coûter plus cher. Aussi, l'aide au développement va s'amenuiser et il faut pour cela privilégier la bonne gouvernance". Par ailleurs, le président Cissé a affirmé que la réponse à cette crise financière est l'intégration et le développement d'un marché régional assez important. Car, les Etats ne doivent plus être seuls dans les négociations, parce que dit l'adage, "l'union fait la force".
Jonathan YAMEOGO SIDWAYA 22 OCTOBRE 2008
mercredi 22 octobre 2008
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